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Laura Smet au Chelsea Film Festival à New York

Le Chelsea Film Festival souffle sa sixième bougie. Ce festival de cinéma engagé, lancé par l’actrice française Ingrid Jean-Baptiste et sa mère Sonia, déroule son tapis rouge du jeudi 18 au dimanche 21 octobre au AMC Loews 34th St.
Le festival garde le même objectif: mettre en vedette les films et documentaires de cinéastes indépendants et émergents du monde entier. Cette année, 87 films provenant de 21 pays différents sont à l’affiche. Treize films français ont été sélectionnés. Le public découvrira le premier film de Laura Smet « Thomas », le samedi 20 octobre à 1:30pm, en présence de la réalisatrice.
Le court-métrage d’onze minutes met en scène la propre mère de la réalisatrice, Nathalie Baye, dans le rôle d’une maman retrouvant la trace son fils après quinze d’absence. Neuf autres courts-métrages de France métropolitaine seront présentés sur deux jours, vendredi 19 et le samedi 20 octobre. Quatre courts-métrages issus de l’outre-mer français, jamais montrés aux Etats-Unis, seront dévoilés pour la troisième édition de la soirée « French Caribbean Movies » vendredi 19 octobre dès 6:30pm.

Matinée portes-ouvertes à l’École Franco-Américaine de Sunnyvale

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(Article partenaire) L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley organise une matinée portes-ouvertes en famille le samedi 3 novembre, à partir de 10h sur son campus de Sunnyvale.

Les enfants auront l’occasion de s’amuser, de rencontrer d’autres enfants et de se divertir au travers d’activités ludiques et créatives. « C’est toujours une matinée très conviviale, indique Pierre-Ludovic Perrot, le directeur de l’école. Elle permet à nos futures familles de découvrir nos locaux et d’interagir avec nos enseignants et les parents de l’école. »

Cette matinée est aussi une excellente occasion de se renseigner sur le programme d’immersion bilingue offert par l’école. Celle-ci a en effet la particularité de proposer un modèle unique dans la Baie puisque les enseignements se font à 50% en français et à 50% en anglais, et ce dès l’âge de 2 ans et demi.

L’école, qui vient juste de fêter ses 25 ans, est homologuée par le Ministère de l’Éducation Nationale et accréditée par la California Association of Independent Schools.

Plus d’information sur www.fassv.org

Inscrivez-vous à la matinée portes ouvertes ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une BD pour comprendre à quoi sert l'ONU

L’ONU a une vraie utilité, c’est le message de ma bande dessinée“, lance Karim Lebhour. Après avoit tourné la page de sa carrière journalistique, cet ancien correspondant à New York entre 2011 et 2015 revient sur son expérience à l’Organisation des Nations unies. Vous doutiez de l’intérêt de cette instance mondiale? Karim Lebhour, qui habite aujourd’hui à Washington D.C., explique qu’il est “facile de se moquer de l’ONU”, mais c’est “un endroit où les pays peuvent parler“, ce qui est essentiel selon lui.
L’ancien journaliste a collaboré avec la dessinatrice Aude Massot pour écrireUne saison à l’ONU des Editions Steinkis qui est sorti le 3 octobre dernier. On y suit Karim des territoires palestiniens à son bureau newyorkais au sein d’une des plus importantes institutions mondiales, le tout raconté dans le style très percutant du reportage dessiné.
A travers ses yeux et une certaine naïveté, épaulant la narration d’une histoire qui se veut aussi pédagogique, on découvre les coulisses de l’ONU. Le journaliste s’était aperçu que “les gens confondent souvent l’ONU avec le Conseil de sécurité” et espère que son histoire aidera à clarifier le fonctionnement de l’administration.
Karim Lebhour avait déjà utilisé ce médium pour expliquer comment la guerre en Syrie avait été traitée par l’ONU dans La Revue dessinée. “L’écriture de la bande dessinée permet de parler de choses d’une manière plus simple et accessible”, souligne-t-il. 
Au départ, il veut créer un personnage fictif pour décrire son histoire, mais son éditeur insiste pour qu’il utilise son expérience et son “je“. Cela donne une aventure qui prend par la main le lecteur pour découvrir, avec humour et verve, une machine diplomatique souvent indescriptible.
Son personnage découvre les débats entre les “interventionistes” et les “suprémacistes”, et l’explique facilement à travers le conflit syrien par exemple. “Je suis arrivé dans une période très active de l’ONU, entre 2011 et 2015, on a eu les printemps arabes et la Syrie“, se rappelle-t-il. “Mais aussi l’intervention en Côte d’Ivoire“, ajoute-il rapidemment.
En 2017, loin de son bureau à l’ONU, Karim Lebhour a vu arriver Donald Trump et sa politique unilatéralisme à la tribune d’une institution qui a été créée pour maintenir une entente multilatéraliste. “L’ONU a encore du poids dans la diplomatie, et on l’a vu avec les sanctions contre la Corée du Nord“, souligne-t-il.

L’auteur de “Une saison à l’ONU” tient à rassurer ses futurs lecteurs. “Rien n’a été inventé, l’ONU peut être ubuesque!“, en pensant à quelques scènes racontées, comme la sculpture de l’éléphant cachée dans le jardin de l’ONU car ses parties génitales y sont (trop?) largement représentées.

Halloween 2018 : 7 activités familiales pour les grands et les petits dans la Bay Area

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Ce n’est plus qu’une question de jours avant que zombies et autres créatures maléfiques envahissent la baie le temps d’une journée. Bien plus qu’une simple tradition, Halloween c’est avant tout l’un des événements annuels les plus attendus par nos amis Américains. French Morning vous propose sa sélection d’activités familiales, de San Francisco à Palo Alto. 
Pour les plus petits 
Pumpkin patch : Halloween ne serait Halloween sans ses effrayantes citrouilles. C’est pourquoi vous devez impérativement emmener vos enfants ramasser leurs futures oeuvres d’art dans l’une des innombrables parcelles dédiées à la cueillette. Parmi les adresses incontournables figure celle du Clancy’s Pumpkin Patch, plantation historique de San Francisco. 620 7th Ave. San Francisco
Trick or Treat : Le 30 octobre, la place Santana Row à San Jose organise son Halloween Fun Fest, un événement pensé par le club “Mommy & me”. Au programme : décoration de citrouilles et chasse aux bonbons ! 377 Santana Row, San Jose 95128
Steve Jobs et Halloween : Chaque année depuis une vingtaine d’années maintenant, la maison de Steve Jobs se transforme en maison hantée au moment de Halloween. Si l’homme à la pomme n’est plus, sa femme continue la tradition au plus grand bonheur des habitants de Palo Alto. Des acteurs jouent ponctuellement les hôtes et offrent frissons et gourmandises à ceux qui prendront la peine de se déplacer. 2101 Waverley Street, Palo Alto 94301
Pour les plus grands
Chinatown Halloween Neighborhood Festival : Le 27 octobre, Chinatown se transformera en quartier de la terreur à l’occasion de son 4e Chinatown Halloween Neighborhood Festival. Au programme, des jeux de mises en scène, une chasse aux bonbons, concours de déguisements et bien d’autres activités. Pour participer au festival, vous devrez vous procurer au préalable un lot de tickets vous donnant accès aux nombreux stands.  Waverly Place, San Francisco 94108 
Winchester Mystery House, Halloween Candlelight Tours : Du mercredi au dimanche, la Winchester Mystery House vous ouvre ses portes et vous propose une visite guidée entre ses murs. La demeure hantée devrait en faire trembler plus d’un… 525 Winchester Blvd, San Jose 95128
Halloween à Alcatraz : On en rêvait, ils l’ont fait. Urban Diversion a créé un événement spécial Halloween à l’intérieur même de l’ancienne prison. Les participants auront la chance de visiter Alcatraz dans une ambiance des plus particulières. Pour se fondre dans le décor, les visiteurs devront suivre le dress code en rigueur dans les années 30, période à laquelle le centre pénitencier a ouvert. Tout au long de la soirée, d’innombrables anecdotes seront révélées… 
Halloween Haunt 2018 à Great America : Tous les week-ends jusqu’au 29 octobre, Great America propose un événement durant lequel l’horreur est à l’honneur. Il s’agit du Halloween Haunt, le premier en son genre depuis l’ouverture du parc. Les attractions sont repensées afin d’attiser la peur de ceux qui oseront s’y aventurer. Le prix du billet est fixé à 34$. 4701 Great America Pkwy, Santa Clara 95054

Bruno Monteuuis, un patron de ranch français sur les terres des cowboys d'Arizona

Moi, petit garçon du ch’nord bercé par les westerns, je ne pensais pas y arriver un jour“. Bruno Monteuuis a réalisé son rêve d’enfant. Ce Français de 54 ans a ouvert en 2012 Jetalena Ranch, un ranch situé à Gleeson en Arizona. “Nous sommes sur le territoire historique des cowboys, à côté de Tombstone, une ville rendue célèbre pour le règlement de compte d’OK Corral. La région a également servi de décor à de nombreux films comme Geronimo ou El Dorado avec John Wayne”.

Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Originaire du Nord de la France, Bruno Monteuuis a grandi dans une famille d’éleveurs de chevaux, mais ses parents l’ont découragé à suivre la même voie qu’eux. “Ils me disaient que c’était une profession à risque, où il est dur de gagner sa vie“, confie-t-il. Le Français se lance très jeune dans une carrière de négociant en bois, qui l’amène à faire “pas mal d’argent“. A 31 ans, il est rattrapé par la fièvre équestre et ouvre son premier ranch à Saint-Léonard-des-Bois, dans la Sartre. “J’ai lancé une activité d’élevage et de dressage. J’avais 27 chevaux”, explique-t-il.
A la tête de sa première entreprise, le Français se passionne pour le débourrage (ndlr: l’éducation du poulain), au point de lancer sa propre méthode “horse feeling”. “Elle repose sur l’étude du cheval dans son milieu naturel. En gros, je murmure à l’oreille des chevaux. Je suis un peu Robert Redford, mais sans la mèche (rires)”.
En 2007, alors que son activité “marche très bien“, les Etats-Unis sont frappées par la crise des subprimes. Les prix de l’immobilier ont chuté. Je cherchais alors plutôt une maison de vacances. Mais quand je suis venu sur place, je suis tombé amoureux de la région et du ranch”. Bruno Monteuuis fait alors plusieurs allers-retours en Arizona, ramène des clients potentiels “pour voir si le projet était viable“, avant de finalement acheter le ranch en 2012.
Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Aujourd’hui, Jetalena peut accueillir jusqu’à 10 personnes en pension complète et dispose d’une dizaine de chevaux de races américaines (Quarter horse, Paint horse, Appaloosa). “Les clients arrivent à Tucson la veille. Je leur réserve une chambre d’hôtel pour qu’is se reposent puis vais les chercher le lendemain matin. On commence par faire du shopping pour s’équiper et avoir le “look cowboy”, puis on fait du tourisme dans le coin. Je les emmène dans un saloon historique, visiter une superbe mission catholique du XVIIIème siècle et se balader dans des paysages grandioses de westerns. On ne se met en selle que le lendemain”.
Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Bruno Monteuuis a imaginé une vingtaine de parcours de randonnées différents. Il balade en général ses convives sur dix à quinze jours, sur un rythme “trois jours à cheval, un jour de repos”. Sa clientèle? “Beaucoup de Français, de Suisses, de Belges, et de plus en plus de Québécois depuis un an”. Bruno Monteuuis trouve presque tous ses clients via Facebook, où le Français a créé une page avec des photos attirantes. Son site internet prend le relais. “Le milieu équestre est un petit milieu, ça fonctionne ensuite au bouche-à-oreille”. 
Heureux dans sa campagne arizonienne, Bruno Monteuuis ne s’imagine pas rentrer un jour en France. “J’arrive à la banque à cheval avec mon chapeau. C’est le style de vie dont j’ai toujours rêvé”. Actuellement en visa E2, le Français brigue un visa O1, pour espérer un jour obtenir la carte verte. “C’est le cheval qui m’a ouvert les portes des USA. Les gens d’ici ont reconnu mon savoir et m’ont accueilli comme l’un des leurs. Ça a facilité mon intégration”.
Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Projection du "Sacrement de la tendresse", ode à la tolérance envers les handicapés mentaux

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Quand le cinéma se mobilise en faveur d’un débat sur la santé mentale, la sensibilisation prend une autre dimension. Le jeudi 18 octobre, les Missions permanentes de la France, du Canada et de la Belgique à l’ONU, l’Organisation mondiale de la Santé et la ville de New York et le Projet Imagine  vous invitent à la projection d’un documentaire français, «Le sacrement de la tendresse ».
Fondé en 2010 par l’ancienne journaliste et présentatrice TV Frédérique Bedos, « Le Projet Imagine » produit des courts, moyens et longs métrages pour inspirer et pousser à agir. Le jeudi 18 octobre, l’ONG reconnue par les Nations Unies organise un événement, une projection suivie d’un débat sur le handicap mental.
« Le sacrement de la tendresse » rend hommage à Jean Vanier. Philosophe, écrivain et humaniste reconnu,  Jean  Vanier est le fondateur de  deux organisations internationales consacrées aux personnes ayant une déficience intellectuelle: « L’Arche » et « Foi et Lumière ». Touché par les personnes atteintes d’un handicap mental à l’époque, il avait décidé de s’installer avec eux dans une maison du village de Trosly Breuil. Aujourd’hui, en France, L’Arche accueille plus de 1200 personnes en situation de handicap mental dans 33 communautés. La fédération internationale est présente dans près de 35 pays avec 147 communautés sur les 5 continents.
Le film retrace dans le grandes lignes le parcours de Jean Vanier et véhicule ses valeurs : promouvoir les  notions  de tolérance,  de  droits et  de  relations pour  les  personnes ayant  un  handicap. Jean Vanier invitait aussi les gens à reconnaître  les  dons et  les  enseignements précieux  qu’apportent  les personnes  ayant  une déficience  intellectuelle  à la  société, lorsqu’elles sont accueillies et aimées.

Stork lance une plateforme de livraison express

En 2009, Uber a transformé l’économie mondiale en posant cette question : et si vous deveniez chauffeur ? Aujourd’hui, Stork pose la suivante : et si vous deveniez livreur ? La start-up fondée en 2017 par les Français Julien Lenne et Alexis de Vries vient de lancer une plateforme permettant la livraison entre particuliers et professionnels.
« Vous voulez envoyer un pull “I love New York” à quelqu’un de votre famille à Paris. Ça aurait coûté entre 100 et 150 dollars avec une société de livraison express classique. Avec Stork, vous devriez en avoir pour 30 à 60 dollars », estime Julien Lenne, qui vit entre Paris et New York depuis près d’un an pour accompagner le lancement de l’application.
Les livreurs potentiels, « ça peut être des sociétés qui font des Paris-New York ou des particuliers comme vous et moi qui ont prévu de faire le voyage et qui ont un peu de place dans leurs valises », reçoivent la demande sur l’application et sont invités à proposer un tarif de livraison à l’intérieur de la gamme de prix suggérée (ici, 30 à 60 dollars par exemple).
L’expéditeur sélectionne l’une des offres, en fonction des critères de son choix, comme le prix, la rapidité de livraison, la note du livreur ou encore le type de véhicule utilisé. Le livreur, de son coté, percevra 80% du prix une fois sa mission accomplie.
L’idée de créer Stork est née à Shanghai, raconte Julien Lenne qui y a vécu huit ans. L’entrepreneur avait fondé en 2009 une première société de création de produits. « Ça demandait énormément d’envoi d’échantillons et donc, beaucoup d’interactions avec des logisticiens comme DHL, UPS ou Fedex », raconte le co-fondateur de Stork.
« Les retards, l’opacité du marché, les colis cassés, l’absence de service après-vente digne de ce nom, les livraisons entre 8h et minuit, le “jemenfoutisme” en fait, qui est dû à un oligopole mondial d’entreprises un peu assises sur leurs acquis, ça commençait à me chauffer », s’agace Julien Lenne.
En 2016, il rentre donc en France pour fonder Stork avec Alexis de Vries, directeur financier de la start-up basé à New York à temps plein, qu’il connaissait de l’EM Lyon. Quelques mois plus tard, Julien Lenne contacte Roger Crook, l’ancien Pdg de DHL, qui rejoint l’aventure en moins de quinze jours, en tant que conseiller stratégique de la jeune pousse.
Stork emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes entre Paris, Sofia en Bulgarie et New York. La start-up, qui s’attaque à « un marché de 225 milliards de dollars », selon Julien Lenne, mise sur les Etats-Unis où la culture de la livraison est plus développée qu’en France, constate le jeune patron.
« Ici, chacun connaît sa petite entreprise de coursiers. C’est un marché extrêmement fragmenté et qui n’est pas très bien régulé. On va apporter une vraie solution », assure Julien Lenne, qui cite, par exemple, les villes universitaires isolées aux Etats-Unis. « Le marché américain pour nous, c’est l’un des axes majeurs, si ce n’est l’axe majeur », conclut-il.

The École: un nouveau nom pour de nouvelles ambitions

(Article partenaire) Le grand drapeau affiche fièrement les couleurs sur la 5ème avenue, l’iconique “Flatiron building” en arrière plan. L’ancienne Ecole Internationale de New York s’appelle désormais The École.

Nouveau nom, nouveau logo, nouvelle image: l’établissement vient de fêter ses dix ans et c’était le bon moment pour un “rebranding”. C’était l’occasion de se poser, de regarder ce qui a été accompli pendant ces neuf dernières années et voir dans quelle direction nous voulons aller” explique Yves Rivaud, fondateur et directeur de l’école.

Le nouveau nom, mariant le déterminant anglais et le nom français (avec l’accent, s’il vous plaît) souligne d’abord ce qui ne change pas: le caractère franco-américain, international et bilingue de l’école. “C’est un élément essentiel de l’identité de l’école, souligne Yves Rivaud. Nous sommes vraiment bilingues, ce qui n’est pas toujours le cas des écoles françaises ici”. À The École, 60% des cours sont assurés en français et 40% en anglais. L’enseignement du mandarin commence à partir du CE2. “Nous avons installé des binômes d’enseignants francophones et anglophones qui travaillent étroitement en équipes. Nous faisons même des séances d’enseignement bilingue, avec chacun des deux enseignants travaillant dans sa langue, en simultanée. Cela exige beaucoup de préparation, mais c’est vraiment une façon d’installer et de vivre le bilinguisme au jour le jour, de manière concrète”.

La nouvelle identité de The École souligne aussi de nouvelles ambitions. Avec 215 élèves et 50 employés (dont 35 professeurs), l’établissement a bien grandi, mais il veut aller plus loin. “C’est l’ambition des nouveaux propriétaires, Laurence et Philippe Roux qui ont racheté l’école l’année dernière”. Une deuxième classe de CE1 a ouvert cette année; elle sera suivie d’une deuxième classe de CE2 l’an prochain: “nous ajouterons une classe chaque année afin d’avoir deux classes pour chaque niveau, jusqu’à la 4ème (la dernière classe de collège aux Etats-Unis)”. Pour arriver à cet objectif, il va falloir s’agrandir et déménager. “Nous recherchons un bâtiment qui puisse remplacer celui de la 22ème rue (qui accueille les classes élémentaires et celle du collège), tout en restant dans la quartier car c’est là qu’est situé aussi le campus de la maternelle (5ème avenue) qui nous convient parfaitement”, note Yves Rivaud. L’objectif, ambitieux, est de déménager d’ici à la fin 2019.

Tout en revendiquant son caractère bilingue et multinational, The École cultive ses racines françaises. En juin, elle a obtenu l’homologation complète du ministère de l’Éducation nationale français pour ses classes de collège, achevant le processus qui en fait désormais un établissement entièrement homologué de la maternelle à la 4ème. “Même s’il y a moins de familles d’expatriés traditionnelles qu’avant -et plus de familles binationales et internationales- cette reconnaissance reste essentielle pour nous”, assure Yves Rivaud. Mais l’essentiel est de garder l’identité de l’école : “notre ambiance familiale, notre taille humaine”. Autant de facteurs qui offrent une agilité qui permet d’innover. “Nous avons par exemple mettre en place, en même temps, des programmes de remédiation pour les enfants en difficulté ainsi que des structures adéquates pour accompagner les enfants précoces. C’est assez unique et nous pouvons le faire parce que nous sommes et restons petits, à taille humaine” souligne le directeur.

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3 destinations pour admirer les couleurs de l'automne autour de New York

Les lumières de l’été se sont éteintes pour faire place à l’été indien. Les arbres ont enfilé leurs robes orangées. L’automne est arrivé. Pour savourer cette saison, voici trois destinations parmi nos préférées pour aller admirer les belles couleurs.
Cold Springs, NY

Ce petit village idyllique au bord de l’Hudson River est un petit coin de nature. Au nord de New York, les visiteurs pourront se mettre au vert le temps d’un week-end. Forêts, lacs, galeries d’art, kayak sur l’Hudson. Les teintes orangées réchaufferont les cœurs. Sortez les chaussures de marche pour parcourir Hike Breakneck Ridge, une randonnée qui offre une vue imprenable sur les couleurs d’automne d’Hudson Highlands State Park.
Comment y aller : 1h45 en voiture, 1h30 en train depuis Grand Central (Hudson of Metro-North Railroad)
Adirondacks

Les monts Adirondacks sont un massif cristallin situés au nord-est de l’Etat de New York. C’est LA destination faite pour l’été indien. Sortez vos tentes et à l’aventure. S’étendant sur 2 428 113 hectares, les Adirondacks sont composés de douze régions. Les amateurs de kayak pourront pagayer au milieu de la nature sur Saranac Lake. Les randonneurs se dirigeront vers High Peaks Wilderness. Pour prendre une pause, direction la région du Lake George et ses micro-brasseries. Toutes les activités à faire en automne dans la région c’est ici.
Comment y aller : environ 4h en voiture selon l’endroit, 5h en bus Trailways (dessert Lake George, Saranac Lake, Lake Placid, Keene & Keene Valley, North Hudson, Schroon Lake, Pottersville, Chestertown et Warrensburg, Malone, Massena, Potsdam et Canton) ou Greyhound (dessert Glens Falls, Lake George, Warrensburg, Lake Placid, Saranac Lake)
Newport, Rhode Island

Crédits : Laureen Koch

La ville de Newport à Rhode Island accueille l’automne à bras ouverts. Quand l’été s’estompe, Newport lui dit au revoir de façon festive. Foires de fruits de mer, balades dans les vergers, dégustation de vins de saison fabriqués dans les vignobles locaux et d’autres activités sont à découvrir dans cette petite ville de bord de mer. A ne pas louper : la Fête des vendages au Vignoble Greenvale le samedi 10 novembre. Vous avez trouvé votre bonne excuse pour partir.
Comment y aller : 4h30 en train par Amtrak depuis Penn Station, 5h en bus par Greyhound ou Peter Pan Bus Line, 3h30 en voiture

Corps multiple, la nouvelle compagnie de danse contemporaine lancée par deux Français à Austin

Corps Multiple, c’est la rencontre de Sandie Donzica, danseuse et chorégraphe, et de François Minaux, flûtiste et chanteur, autour de l’idée d’improvisation libre « une forme d’improvisation qui vise à s’affranchir de toute structure préétablie. Tout part de nos émotions et de celles qui nous sont suggérées par l’autre afin d’aboutir à une connexion entre nous deux.  C’est notre langage pour raconter une histoire. Par la chorégraphie des corps, la musique mais aussi par un texte que j’ai écrit » explique François Minaux.
« C’est la symbiose émotionnelle que l’on crée sur scène qui capture l’intérêt du public. Ce qui nous plaît c’est de travailler à partir d’émotions profondes et pures pour créer une performance » renchérit Sandie Donzica.
La rencontre des deux s’est faite par hasard et leur sensibilité pour l’expression libre a fait le reste. « On s’est rencontré il y a six mois lors d’un stage d’improvisation mis en place par François. Le courant est passé entre nous et on a décidé de travailler ensemble. J’apporte la danse et la chorégraphie et François la musique et les textes » confie Sandie Donzica.
Corps multiple présentera son premier spectacle du 13 au 15 décembre au Vortex Theatre à Austin. Baptisé Un(rooted), ce spectacle d’une heure et demi traite des thèmes de l’appartenance et de l’identité. « Il ouvre la discussion sur le besoin profond qu’éprouvent les êtres humains d’appartenir à un groupe, de connaître leurs racines, d’avoir des semblables et des repères, ainsi que les questions que cela engendre autour de la construction de leur identité personnelle. (UN)ROOTED explore le processus dans lequel nous nous plongeons lorsque nous sommes en recherche de notre passé, à la quête de réponses, de sens. » décrit Sandie Donzica.
Le spectacle utilise les techniques de l’improvisation libre pour créer un échange spontané entre les artistes et les spectateurs. « On cherche à créer un choc pour que les gens rentrent dans une introspection. » Composé de trois parties, le spectacle sera suivi d’une discussion ouverte au public sur l’élaboration de la performance ainsi que pour répondre aux questions de l’audience, avec l’aide d’invités spéciaux.
Le duo, qui dit être en recherche constante de nouvelles collaborations, notamment en arts plastiques, se produira accompagné de deux autres musiciens, percussions et guitare.
D’ici là, le duo présentera des extraits de son spectacle à travers Austin (toutes les dates ici). Ville qui semble leur correspondre: « C’est très diffèrent de Paris, New York ou Boston ou j’ai vécu », note François Minaux. « On est plus à l’écart donc plus libre de créer son propre style. » Lui y vit depuis 15 ans, elle seulement depuis deux ans. Après un master de musique à Yale, et doctorat à Univeristy of Texas, il est maintenant flûte principale du Classical Music Institute of San Antonio et de Density 512 depuis 2017. Elle, professeure diplômée de danse contemporaine et d’études chorégraphiques au Conservatoire de Nice, travaille en tant qu’associée au développement et au marketing du Vortex.

SNCF vs Shinkansen, la bataille du rail fait rage au Texas

La SNCF via sa filiale SNCF America affronte les Japonais de Texas Central Partners (TCP) pour la mise en place d’un réseau ferroviaire reliant les grandes villes du Texas.
Et ce sont les Japonais qui ont tiré les premiers. En annonçant en septembre dernier que le gouvernement japonais (via les organismes Japan Overseas Infrastructure Investment Corp. for Transport & Urban Development et la Japan Bank for International Cooperation) leur avait consenti un prêt de 300 millions de dollars pour financer leur projet du Shinkansen reliant Dallas à Houston, ils se sont attirés les foudres de la SNCF. La société française dénonce le concours du contribuable nippon alors que TCP s’est toujours vanté de ne fonder son projet que sur des fonds privés.
« Ce n’est pas possible sans financement public. Jamais un réseau ferroviaire n’a été mis en place dans le monde uniquement sur des fonds privés » déclare Alain Leray, Président de SNCF America, qui dénonce l’hypocrisie du projet japonais. « Tout est histoire de savoir qui va payer. C’est pourquoi la seule carte des japonais pour imposer leur projet est de dire qu’il est financé ; Ce qui naturellement plait très fortement aux politiques. »
En réponse, Texas Central a publié le commentaire suivant : « Bien sûr que la SNCF, qui est une compagnie d’État et hautement subventionnée, est contre l’idée même de concurrence et veut empêcher la meilleure technologie de trains à grande vitesse d’arriver aux États-Unis. »
Deux projets bien distincts
Mais la bataille est loin d’être terminée. Les Japonais sont en attente du verdict de l’enquête d’utilité publique (EIS) qui doit se prononcer sur la validité du projet, également vivement critiqué par la SNCF. Les points reprochés sont conséquents et marquent la différence entre les deux approches puisqu’ils concernent le tracé, les villes desservies et la non-interopérabilité du réseau.
Le projet Japonais propose une ligne droite entre Houston et Dallas le long de l’Interstate 45 (I45) alors que le tracé préconisé par la SNCF longe l’I35 avec un coude (T-Bone) au niveau de Temple, afin de relier toutes les grandes villes du Texas.

« On peut faire un trajet indirect qui relierait les autres villes en passant par Temple, tout en restant sous le sweet spot des trois heures de trajet entre Dallas et Houston. D’autre part, en plus de ne desservir que deux villes, le projet japonais n’est pas compatible avec le réseau classique, ce qui le rend bien plus onéreux. Même si l’écartement des rails est identique, le Shinkansen est beaucoup plus large et deux trains ne peuvent se croiser sur un réseau classique » fait remarquer Alain Leray.
D’après la SNCF, le coût au mile de son projet serait près de deux fois inférieur au Shinkansen et la facture de la globalité des 480 miles du tracé du T-Bone serait à peine supérieure à la construction du premier des trois côtés des 763 miles du “Texas Triangle” reliant Dallas, Houston et San Antonio prôné par TCP. D’autre part, la SNCF, qui se défend de chercher à vendre des trains ou des infrastructures mais juste à devenir opérateur, prône, non pas la grande, mais la moyenne vitesse. « La grande vitesse n’aurait aucun sens sur des villes qui sont aussi rapprochées. »
Elle bénéficie déjà pour cela d’une enquête d’utilité publique publiée sous le nom de Texas Oklahoma EIS. Car le projet SNCF au Texas est une vieille histoire qui remonte en 1992, d’abord en tant que consultant, puis en 2008 et en 2016, en répondant à un appel d’offres du département des transports sur le couloir de l’I35.
D’autre part, la SNCF a toujours l’avantage, par rapport à TCP, d’être déjà établie comme compagnie ferroviaire aux États-Unis. En effet pour que TCP puisse commencer à poser ses rails il va falloir que les tribunaux leur donnent le droit d’exproprier les agriculteurs, propriétaires du terrain. Or la loi Texane stipule que seule une compagnie ferroviaire peut être autorisée à le faire. « Ce que TCP n’est pas puisqu’ils n’exploitent pour le moment pas le moindre kilomètre de voie ferrée, assure Alain Leray. Et je pense que ce n’est pas pour demain. Il y a fort à parier que la bataille judiciaire va être âpre mais celle-là ne concerne pas la SNCF. »
Des ambitions intactes :
Les ambitions et les espoirs de la SNCF sont donc intactes. La société cherche à convaincre les instances politique de la nécessité de monter un financement alliant fonds publics et privés. « C’est mon ambition » proclame Alain Leray. « Ce n’est qu’une question de financement maintenant donc une question politique. Pour arriver à ses fins, la SNCF doit arriver à faire passer le message selon lequel l’implication du contribuable est indispensable à la construction d’une infrastructure ferroviaire. Même si ce n’est pas populaire, le message commence à passer car les faits nous donnent raison. »
Le projet a en tout cas suscité l’intérêt des maires de Dallas et Fort Worth qui ont visité le centre d’opérations SNCF Eurostar lors d’un récent voyage à Paris. « Les politiques sont en train de comprendre que le Texas suffoque sous les embouteillages et que le train est la solution. Mais il reste encore du chemin pour les convaincre de payer. »
 Sans compter qu’il faudra certainement faire évoluer les mentalités texanes concernant le train. « C’est tout à fait possible. » affirme Alain Leray. « J’en veux pour preuve le trajet New York- Washington sur lequel le train possède une part de marche de 72%. Et puis les trajets aussi courts n’intéressent plus les compagnies aériennes car ils n’ont pas d’intérêt économique. »
Le groupe SNCF représente aux États-Unis, via ses filiales Geodis et Keodis, environ 15 000 salariés pour un chiffre d’affaires annuel de 2,5 milliards de dollars.

Deux conférences à New York sur l'expatriation en famille

Comment réussir son départ à l’étranger à deux ou en famille ? C’est cette grande question qui sera au centre de deux conférences organisées par Accueil New York et Alexandra Baxter d’Expat Communication le jeudi 18 octobre à la librairie Albertine et au Consulat de France.
Les deux évènements sont animés par Alix Carnot, directrice associée du service d’accompagnement Expat Communication et auteure de Chéri(e), on s’expatrie. La première conférence, de 10am à 12pm, portera sur l’impact de l’expatriation sur la famille, le couple et les enfants. De 6:30pm à 9pm, un panel d’experts abordera la thématique de la double carrière et la protection du conjoint accompagnateur.
L’entrée est gratuite.