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La Louisiane rejoint l'OIF: "Un rêve devenu réalité"

Une décision unanime. Jeudi 11 octobre, les 54 Etats et gouvernements membres ont fait entrer la Louisiane au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en tant que membre observateur. « C’est un rêve devenu réalité », se ravit Joseph Dunn, l’un des Louisianais qui a contribué au dossier de candidature de l’Etat et ancien directeur du CODOFIL, l’agence chargé du développement du français en Louisiane.
Peggy Feehan, actuelle directrice exécutive du CODOFIL, avait déposé la candidature de l’Etat américain en avril auprès de cette organisation qui a pour but de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique. « C’est la validation par la Francophonie institutionnelle, des chefs d’Etats réunis à Erevan et du monde francophone que la langue française est bel-et-bien vivante en Louisiane », affirme Joseph Dunn.
L’Etat américain compte 250.000 francophones majoritairement « Cajuns » ou « Cadiens », nom donné aux descendants des Acadiens, peuple venu de l’Acadie (Canada) chassé par les Anglais lors du « grand dérangement ».
L’Irlande, Malte et la Gambie ont aussi été admises au sein de l’OIF au même moment que la Louisiane. Sur les 88 Etats et gouvernements, 27 possèdent le statut d’observateurs. Ils n’ont pas le droit de vote contrairement aux membres. « À nous maintenant de nous fédérer, de nous réseauter, d’imaginer ensemble des projets sociaux, éducatifs, professionnels et économiques qui nous permettront de bénéficier pleinement de cette opportunité de montrer au monde que les Louisianais de langue française et créole méritent leur place à la table ».
 

Des Français font revivre The Velvet Underground à New York

Nous voulons raconter l’histoire et l’héritage de ce groupe qui a influencé non seulement la musique mais aussi la mode, l’art, la littérature et le cinéma“. Deux ans après le succès d’une première exposition dédiée au groupe américain à la Philharmonie de Paris, Christian Fevret ressuscite The Velvet Underground à New York dans une exposition éphémère visible jusqu’au 30 décembre à Greenwich Village.
Accompagné par la productrice audiovisuelle Carole Mirabello, le fondateur du magazine Les Inrockuptibles nous plonge dans le New York des années 1960, où quatre amis dont Lou Reed et John Cale vont inventer une musique hors des codes, “à la jonction entre rock et avant-garde”, qui marquera toute une génération. “C’est tout le paradoxe de The Velvet Underground. Ils étaient trop en avance sur leur temps pour être connus à l’époque. Mais ils ont influencé de nombreux artistes comme David Bowie, LCD Sound System, Andy Warhol qui a produit leur premier album, des photographes comme Stephen Shore et même des artistes français comme Serge Gainsbourg, Vanessa Paradis”, explique Christian Fevret.

Crédit photo: Adam Ritchie Photography

La voix de l’écrivain et poète américain Allen Ginsberg, symbole de la beat generation, donne le ton de l’exposition dès l’entrée avec deux écrans diffusant des images d’archive d’une Amérique capitaliste et puritaine d’un côté, rock’n roll et contestataire de l’autre. Des centaines de photos documentent l’histoire du Velvet, des premières scènes du groupe jusqu’à sa séparation en 1968. Six films exceptionnels ont également été montés pour l’occasion. Parmi eux, Carole Mirabello et Christian Fevret ont mis la main sur des images rares d’un concert du Velvet au Bataclan en 1972. “Monter une exposition sur le Velvet était un vrai défi vu leur très courte existence (trois ans), et le peu d’objets qu’ils ont laissé derrière eux“, confie Christian Fevret.
Pour rendre l’exposition encore plus immersive et “underground”, Bandsintown Studio a aménagé le sous-sol de l’exposition qui accueille des masterclasses et des concerts deux fois par semaine.
Crédit photo: The Velvet Underground & Nico, Cornell University Collection

Les deux Français espèrent que l’exposition fera “au moins aussi bien qu’à Paris“. La Philharmonie avait accueilli 65.000 visiteurs. Sa réussite new-yorkaise conditionnera le début d’une tournée américaine. “On aimerait l’exporter à Chicago, Los Angeles, Seattle, Toronto. On est également en pourparler pour Manchester et peut-être Pékin“, précise Christian Fevret.
L’ancien patron des Inrocks estime que l’exposition The Velvet Underground Experience tombe à pic à New York, “face au puritanisme et au conservatisme qui a refait surface aux Etats-Unis”. Il ajoute que “beaucoup de jeunes sortent de l’exposition en disant: “c’est dingue la liberté qu’on a perdue”. Ils se rendent compte que les gens étaient plus curieux et avaient moins de tabous à l’époque”.

L'étoile montante de l'électro français débarque à Los Angeles

La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira à Los Angeles le samedi 10 et le dimanche 11 novembre à The Fonda.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, de son vrai nom Mehdi Benjelloun, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.

"Vous auriez pu me prévenir !", le one woman show qui rit de la vie

Offre spéciale. Pour une place achetée, obtenez une seconde place gratuite pour le nouveau one woman show de Judith Mergui « Vous auriez pu me prévenir ! », présenté le lundi 22 octobre à BJ New York. Il suffit d’entrer le code FRENCHMORNING au moment de l’achat.
Dans ce spectacle, Judith Mergui casse les clichés sur les rendez-vous clés de l’existence. Elle bouscule, avec humour, les idées reçues sur ces fameuses étapes capitales de nos vies avec lesquelles on nous bassine depuis l’enfance.
Diplômée des cours Florent à Paris, Judith Mergui intègre une école nationale d’art dramatique à Tel Aviv. Très vite, elle se retrouve à jouer au théâtre, au cinéma et dans la sérié télévisée israélienne Zaguri Empire. Les pays francophones l’ont découverte lors de son premier stand up en français « Inch’Alyah ».

6 activités insolites pour fêter Halloween à New York

Sortez les déguisements. L’automne a pointé le bout de son nez et les préparatifs de Halloween ont commencé. New York n’est pas avare en activités ce mois-ci, à commencer par la fameuse Halloween Day Parade du 31 octobre. Demandez le programme.
Visites à la lanterne du cimetière de Sleepy Hollow

Credit: Sleepy Hollow Cemetery

C’est le bon plan d’Halloween à New York. Pour vivre l’expérience à fond, direction le cimetière de Sleepy Hollow, bourgade tranquille au nord de New York rendue célèbre par la légende du cavalier sans tête de l’auteur Washington Irving. Le cimetière propose plusieurs visites guidées, dont une balade à la lanterne chaque nuit d’octobre. Partez à la découverte des résidents célèbres du cimetière, dont Washington Irving (bien sûr), mais aussi Andrew Carnegie, Walter Chrysler (l’homme d’affaires auquel on doit la tour Chrysler) et les frères Rockefeller. Une expérience inoubliable. Infos et réservations ici
Visite nocturne du cimetière de Green-Wood
Crédits photo : Robyn Von Swank

On reste dans les pierres tombales, mais à Brooklyn cette fois-ci. Le cimetière de Green-Wood invite les courageux à participer à une petite promenade hantée à la tombée de la nuit. Guidés par des bougies, les participants avanceront dans les sentiers sinueux et rencontreront sur leur route des musiciens, des artistes et des conteurs. Datant de 1838, le cimetière sera notamment décoré par Morbid Anatomy, un ancien musée du morbide basé à Brooklyn. Les vendredi 19 et samedi 20 octobre à 8pm. 75$ pour les membres de Green-Wood, 80$ pour les non-membres. Green-Wood Cemetery, 500 25th St, Brooklyn, 11232. Site web.
Une sortie en famille à l’American Museum of Natural History
American Museum of Natural History

L’American Museum of Natural History est l’un des meilleurs musées de New York pour les enfants. Pour Halloween, il ne déçoit pas. “Trick-or-treating”, performances de cirque, musiciens et magiciens investiront les lieux le samedi 27 octobre pour une après-midi d’activités et de divertissement en compagnie des dinosaures. AMNH. Central Park West et 79th St. Samedi 26 octobre, 2-6pm. Tickets ici
Night of Noir : A Kubrick Halloween
Crédits photo : Ken Allen

Fêtez Halloween dans l’esprit noir des films de Stanley Kubrick. Le 26 octobre au Museum of the City of New York, les fans de cinéma des années 40 et 50 pourront s’adonner à un concours de déguisements inspirés de l’univers du réalisateur, tout en découvrant l’exposition “Through a Different Lens : Stanley Kubrick Photographs”, qui doit se clôturer le 28 octobre. L’exposition réunit des photos des oeuvres cinématographiques de Stanley Kubrick. Un quiz autour des œuvres du génie du 7ème art sera organisé pour tester les connaissances des participants. Des cocktails et des collations seront en vente. L’accès à l’exposition est compris dans l’entrée. Vendredi 26 octobre de 7pm à 11pm. En pré-vente, 20$ pour les membres, 25$ pour les non-membres. Sur place, 30$ pour les membres, 35$ pour les non-membres. Museum of the City of New York, 1220 Fifth Avenue. Site web.
Conference House Museum
Conference House Museum

C’est le parc le plus au sud de New York. Conference House Park sur Staten Island accueille dimanche 28 octobre une balade nocturne à l’intérieur de la maison historique Conference House, qui fut le théâtre en 1776 d’une tentative d’accord de paix entre les révolutionnaires américains et la couronne britannique, ainsi que le cimetière ancien avoisinant. Le dimanche 28 octobre de 7pm à 8:30pm. Gratuit. Conference House Park Visitor Center, Staten Island. Site web.
Séance de spiritisme à Catland
Catland Books

Esprit es-tu là ? Dakota, propriétaire du magasin mystique Catland Books, offre une séance de spiritisme en groupe. Raison de plus pour y aller: le voile entre les esprits et les vivants est le plus fin en cette période de l’année. Catland propose aussi des livres, des bougies, des ornements magiques et d’autres outils spirituels pour ceux qui veulent rester connectés à l’au-delà le reste de l’année. Dimanche 28 octobre de 7pm à 9pm. 50$ par personne. Catland Books, 987 Flushing Avenue, Brooklyn 11206. Site web.

Laura Smet au Chelsea Film Festival à New York

Le Chelsea Film Festival souffle sa sixième bougie. Ce festival de cinéma engagé, lancé par l’actrice française Ingrid Jean-Baptiste et sa mère Sonia, déroule son tapis rouge du jeudi 18 au dimanche 21 octobre au AMC Loews 34th St.
Le festival garde le même objectif: mettre en vedette les films et documentaires de cinéastes indépendants et émergents du monde entier. Cette année, 87 films provenant de 21 pays différents sont à l’affiche. Treize films français ont été sélectionnés. Le public découvrira le premier film de Laura Smet « Thomas », le samedi 20 octobre à 1:30pm, en présence de la réalisatrice.
Le court-métrage d’onze minutes met en scène la propre mère de la réalisatrice, Nathalie Baye, dans le rôle d’une maman retrouvant la trace son fils après quinze d’absence. Neuf autres courts-métrages de France métropolitaine seront présentés sur deux jours, vendredi 19 et le samedi 20 octobre. Quatre courts-métrages issus de l’outre-mer français, jamais montrés aux Etats-Unis, seront dévoilés pour la troisième édition de la soirée « French Caribbean Movies » vendredi 19 octobre dès 6:30pm.

Matinée portes-ouvertes à l’École Franco-Américaine de Sunnyvale

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(Article partenaire) L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley organise une matinée portes-ouvertes en famille le samedi 3 novembre, à partir de 10h sur son campus de Sunnyvale.

Les enfants auront l’occasion de s’amuser, de rencontrer d’autres enfants et de se divertir au travers d’activités ludiques et créatives. « C’est toujours une matinée très conviviale, indique Pierre-Ludovic Perrot, le directeur de l’école. Elle permet à nos futures familles de découvrir nos locaux et d’interagir avec nos enseignants et les parents de l’école. »

Cette matinée est aussi une excellente occasion de se renseigner sur le programme d’immersion bilingue offert par l’école. Celle-ci a en effet la particularité de proposer un modèle unique dans la Baie puisque les enseignements se font à 50% en français et à 50% en anglais, et ce dès l’âge de 2 ans et demi.

L’école, qui vient juste de fêter ses 25 ans, est homologuée par le Ministère de l’Éducation Nationale et accréditée par la California Association of Independent Schools.

Plus d’information sur www.fassv.org

Inscrivez-vous à la matinée portes ouvertes ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une BD pour comprendre à quoi sert l'ONU

L’ONU a une vraie utilité, c’est le message de ma bande dessinée“, lance Karim Lebhour. Après avoit tourné la page de sa carrière journalistique, cet ancien correspondant à New York entre 2011 et 2015 revient sur son expérience à l’Organisation des Nations unies. Vous doutiez de l’intérêt de cette instance mondiale? Karim Lebhour, qui habite aujourd’hui à Washington D.C., explique qu’il est “facile de se moquer de l’ONU”, mais c’est “un endroit où les pays peuvent parler“, ce qui est essentiel selon lui.
L’ancien journaliste a collaboré avec la dessinatrice Aude Massot pour écrireUne saison à l’ONU des Editions Steinkis qui est sorti le 3 octobre dernier. On y suit Karim des territoires palestiniens à son bureau newyorkais au sein d’une des plus importantes institutions mondiales, le tout raconté dans le style très percutant du reportage dessiné.
A travers ses yeux et une certaine naïveté, épaulant la narration d’une histoire qui se veut aussi pédagogique, on découvre les coulisses de l’ONU. Le journaliste s’était aperçu que “les gens confondent souvent l’ONU avec le Conseil de sécurité” et espère que son histoire aidera à clarifier le fonctionnement de l’administration.
Karim Lebhour avait déjà utilisé ce médium pour expliquer comment la guerre en Syrie avait été traitée par l’ONU dans La Revue dessinée. “L’écriture de la bande dessinée permet de parler de choses d’une manière plus simple et accessible”, souligne-t-il. 
Au départ, il veut créer un personnage fictif pour décrire son histoire, mais son éditeur insiste pour qu’il utilise son expérience et son “je“. Cela donne une aventure qui prend par la main le lecteur pour découvrir, avec humour et verve, une machine diplomatique souvent indescriptible.
Son personnage découvre les débats entre les “interventionistes” et les “suprémacistes”, et l’explique facilement à travers le conflit syrien par exemple. “Je suis arrivé dans une période très active de l’ONU, entre 2011 et 2015, on a eu les printemps arabes et la Syrie“, se rappelle-t-il. “Mais aussi l’intervention en Côte d’Ivoire“, ajoute-il rapidemment.
En 2017, loin de son bureau à l’ONU, Karim Lebhour a vu arriver Donald Trump et sa politique unilatéralisme à la tribune d’une institution qui a été créée pour maintenir une entente multilatéraliste. “L’ONU a encore du poids dans la diplomatie, et on l’a vu avec les sanctions contre la Corée du Nord“, souligne-t-il.

L’auteur de “Une saison à l’ONU” tient à rassurer ses futurs lecteurs. “Rien n’a été inventé, l’ONU peut être ubuesque!“, en pensant à quelques scènes racontées, comme la sculpture de l’éléphant cachée dans le jardin de l’ONU car ses parties génitales y sont (trop?) largement représentées.

Halloween 2018 : 7 activités familiales pour les grands et les petits dans la Bay Area

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Ce n’est plus qu’une question de jours avant que zombies et autres créatures maléfiques envahissent la baie le temps d’une journée. Bien plus qu’une simple tradition, Halloween c’est avant tout l’un des événements annuels les plus attendus par nos amis Américains. French Morning vous propose sa sélection d’activités familiales, de San Francisco à Palo Alto. 
Pour les plus petits 
Pumpkin patch : Halloween ne serait Halloween sans ses effrayantes citrouilles. C’est pourquoi vous devez impérativement emmener vos enfants ramasser leurs futures oeuvres d’art dans l’une des innombrables parcelles dédiées à la cueillette. Parmi les adresses incontournables figure celle du Clancy’s Pumpkin Patch, plantation historique de San Francisco. 620 7th Ave. San Francisco
Trick or Treat : Le 30 octobre, la place Santana Row à San Jose organise son Halloween Fun Fest, un événement pensé par le club “Mommy & me”. Au programme : décoration de citrouilles et chasse aux bonbons ! 377 Santana Row, San Jose 95128
Steve Jobs et Halloween : Chaque année depuis une vingtaine d’années maintenant, la maison de Steve Jobs se transforme en maison hantée au moment de Halloween. Si l’homme à la pomme n’est plus, sa femme continue la tradition au plus grand bonheur des habitants de Palo Alto. Des acteurs jouent ponctuellement les hôtes et offrent frissons et gourmandises à ceux qui prendront la peine de se déplacer. 2101 Waverley Street, Palo Alto 94301
Pour les plus grands
Chinatown Halloween Neighborhood Festival : Le 27 octobre, Chinatown se transformera en quartier de la terreur à l’occasion de son 4e Chinatown Halloween Neighborhood Festival. Au programme, des jeux de mises en scène, une chasse aux bonbons, concours de déguisements et bien d’autres activités. Pour participer au festival, vous devrez vous procurer au préalable un lot de tickets vous donnant accès aux nombreux stands.  Waverly Place, San Francisco 94108 
Winchester Mystery House, Halloween Candlelight Tours : Du mercredi au dimanche, la Winchester Mystery House vous ouvre ses portes et vous propose une visite guidée entre ses murs. La demeure hantée devrait en faire trembler plus d’un… 525 Winchester Blvd, San Jose 95128
Halloween à Alcatraz : On en rêvait, ils l’ont fait. Urban Diversion a créé un événement spécial Halloween à l’intérieur même de l’ancienne prison. Les participants auront la chance de visiter Alcatraz dans une ambiance des plus particulières. Pour se fondre dans le décor, les visiteurs devront suivre le dress code en rigueur dans les années 30, période à laquelle le centre pénitencier a ouvert. Tout au long de la soirée, d’innombrables anecdotes seront révélées… 
Halloween Haunt 2018 à Great America : Tous les week-ends jusqu’au 29 octobre, Great America propose un événement durant lequel l’horreur est à l’honneur. Il s’agit du Halloween Haunt, le premier en son genre depuis l’ouverture du parc. Les attractions sont repensées afin d’attiser la peur de ceux qui oseront s’y aventurer. Le prix du billet est fixé à 34$. 4701 Great America Pkwy, Santa Clara 95054

Bruno Monteuuis, un patron de ranch français sur les terres des cowboys d'Arizona

Moi, petit garçon du ch’nord bercé par les westerns, je ne pensais pas y arriver un jour“. Bruno Monteuuis a réalisé son rêve d’enfant. Ce Français de 54 ans a ouvert en 2012 Jetalena Ranch, un ranch situé à Gleeson en Arizona. “Nous sommes sur le territoire historique des cowboys, à côté de Tombstone, une ville rendue célèbre pour le règlement de compte d’OK Corral. La région a également servi de décor à de nombreux films comme Geronimo ou El Dorado avec John Wayne”.

Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Originaire du Nord de la France, Bruno Monteuuis a grandi dans une famille d’éleveurs de chevaux, mais ses parents l’ont découragé à suivre la même voie qu’eux. “Ils me disaient que c’était une profession à risque, où il est dur de gagner sa vie“, confie-t-il. Le Français se lance très jeune dans une carrière de négociant en bois, qui l’amène à faire “pas mal d’argent“. A 31 ans, il est rattrapé par la fièvre équestre et ouvre son premier ranch à Saint-Léonard-des-Bois, dans la Sartre. “J’ai lancé une activité d’élevage et de dressage. J’avais 27 chevaux”, explique-t-il.
A la tête de sa première entreprise, le Français se passionne pour le débourrage (ndlr: l’éducation du poulain), au point de lancer sa propre méthode “horse feeling”. “Elle repose sur l’étude du cheval dans son milieu naturel. En gros, je murmure à l’oreille des chevaux. Je suis un peu Robert Redford, mais sans la mèche (rires)”.
En 2007, alors que son activité “marche très bien“, les Etats-Unis sont frappées par la crise des subprimes. Les prix de l’immobilier ont chuté. Je cherchais alors plutôt une maison de vacances. Mais quand je suis venu sur place, je suis tombé amoureux de la région et du ranch”. Bruno Monteuuis fait alors plusieurs allers-retours en Arizona, ramène des clients potentiels “pour voir si le projet était viable“, avant de finalement acheter le ranch en 2012.
Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Aujourd’hui, Jetalena peut accueillir jusqu’à 10 personnes en pension complète et dispose d’une dizaine de chevaux de races américaines (Quarter horse, Paint horse, Appaloosa). “Les clients arrivent à Tucson la veille. Je leur réserve une chambre d’hôtel pour qu’is se reposent puis vais les chercher le lendemain matin. On commence par faire du shopping pour s’équiper et avoir le “look cowboy”, puis on fait du tourisme dans le coin. Je les emmène dans un saloon historique, visiter une superbe mission catholique du XVIIIème siècle et se balader dans des paysages grandioses de westerns. On ne se met en selle que le lendemain”.
Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Bruno Monteuuis a imaginé une vingtaine de parcours de randonnées différents. Il balade en général ses convives sur dix à quinze jours, sur un rythme “trois jours à cheval, un jour de repos”. Sa clientèle? “Beaucoup de Français, de Suisses, de Belges, et de plus en plus de Québécois depuis un an”. Bruno Monteuuis trouve presque tous ses clients via Facebook, où le Français a créé une page avec des photos attirantes. Son site internet prend le relais. “Le milieu équestre est un petit milieu, ça fonctionne ensuite au bouche-à-oreille”. 
Heureux dans sa campagne arizonienne, Bruno Monteuuis ne s’imagine pas rentrer un jour en France. “J’arrive à la banque à cheval avec mon chapeau. C’est le style de vie dont j’ai toujours rêvé”. Actuellement en visa E2, le Français brigue un visa O1, pour espérer un jour obtenir la carte verte. “C’est le cheval qui m’a ouvert les portes des USA. Les gens d’ici ont reconnu mon savoir et m’ont accueilli comme l’un des leurs. Ça a facilité mon intégration”.
Crédit photo: Facebook Jetalena Ranch

Projection du "Sacrement de la tendresse", ode à la tolérance envers les handicapés mentaux

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Quand le cinéma se mobilise en faveur d’un débat sur la santé mentale, la sensibilisation prend une autre dimension. Le jeudi 18 octobre, les Missions permanentes de la France, du Canada et de la Belgique à l’ONU, l’Organisation mondiale de la Santé et la ville de New York et le Projet Imagine  vous invitent à la projection d’un documentaire français, «Le sacrement de la tendresse ».
Fondé en 2010 par l’ancienne journaliste et présentatrice TV Frédérique Bedos, « Le Projet Imagine » produit des courts, moyens et longs métrages pour inspirer et pousser à agir. Le jeudi 18 octobre, l’ONG reconnue par les Nations Unies organise un événement, une projection suivie d’un débat sur le handicap mental.
« Le sacrement de la tendresse » rend hommage à Jean Vanier. Philosophe, écrivain et humaniste reconnu,  Jean  Vanier est le fondateur de  deux organisations internationales consacrées aux personnes ayant une déficience intellectuelle: « L’Arche » et « Foi et Lumière ». Touché par les personnes atteintes d’un handicap mental à l’époque, il avait décidé de s’installer avec eux dans une maison du village de Trosly Breuil. Aujourd’hui, en France, L’Arche accueille plus de 1200 personnes en situation de handicap mental dans 33 communautés. La fédération internationale est présente dans près de 35 pays avec 147 communautés sur les 5 continents.
Le film retrace dans le grandes lignes le parcours de Jean Vanier et véhicule ses valeurs : promouvoir les  notions  de tolérance,  de  droits et  de  relations pour  les  personnes ayant  un  handicap. Jean Vanier invitait aussi les gens à reconnaître  les  dons et  les  enseignements précieux  qu’apportent  les personnes  ayant  une déficience  intellectuelle  à la  société, lorsqu’elles sont accueillies et aimées.

Stork lance une plateforme de livraison express

En 2009, Uber a transformé l’économie mondiale en posant cette question : et si vous deveniez chauffeur ? Aujourd’hui, Stork pose la suivante : et si vous deveniez livreur ? La start-up fondée en 2017 par les Français Julien Lenne et Alexis de Vries vient de lancer une plateforme permettant la livraison entre particuliers et professionnels.
« Vous voulez envoyer un pull “I love New York” à quelqu’un de votre famille à Paris. Ça aurait coûté entre 100 et 150 dollars avec une société de livraison express classique. Avec Stork, vous devriez en avoir pour 30 à 60 dollars », estime Julien Lenne, qui vit entre Paris et New York depuis près d’un an pour accompagner le lancement de l’application.
Les livreurs potentiels, « ça peut être des sociétés qui font des Paris-New York ou des particuliers comme vous et moi qui ont prévu de faire le voyage et qui ont un peu de place dans leurs valises », reçoivent la demande sur l’application et sont invités à proposer un tarif de livraison à l’intérieur de la gamme de prix suggérée (ici, 30 à 60 dollars par exemple).
L’expéditeur sélectionne l’une des offres, en fonction des critères de son choix, comme le prix, la rapidité de livraison, la note du livreur ou encore le type de véhicule utilisé. Le livreur, de son coté, percevra 80% du prix une fois sa mission accomplie.
L’idée de créer Stork est née à Shanghai, raconte Julien Lenne qui y a vécu huit ans. L’entrepreneur avait fondé en 2009 une première société de création de produits. « Ça demandait énormément d’envoi d’échantillons et donc, beaucoup d’interactions avec des logisticiens comme DHL, UPS ou Fedex », raconte le co-fondateur de Stork.
« Les retards, l’opacité du marché, les colis cassés, l’absence de service après-vente digne de ce nom, les livraisons entre 8h et minuit, le “jemenfoutisme” en fait, qui est dû à un oligopole mondial d’entreprises un peu assises sur leurs acquis, ça commençait à me chauffer », s’agace Julien Lenne.
En 2016, il rentre donc en France pour fonder Stork avec Alexis de Vries, directeur financier de la start-up basé à New York à temps plein, qu’il connaissait de l’EM Lyon. Quelques mois plus tard, Julien Lenne contacte Roger Crook, l’ancien Pdg de DHL, qui rejoint l’aventure en moins de quinze jours, en tant que conseiller stratégique de la jeune pousse.
Stork emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes entre Paris, Sofia en Bulgarie et New York. La start-up, qui s’attaque à « un marché de 225 milliards de dollars », selon Julien Lenne, mise sur les Etats-Unis où la culture de la livraison est plus développée qu’en France, constate le jeune patron.
« Ici, chacun connaît sa petite entreprise de coursiers. C’est un marché extrêmement fragmenté et qui n’est pas très bien régulé. On va apporter une vraie solution », assure Julien Lenne, qui cite, par exemple, les villes universitaires isolées aux Etats-Unis. « Le marché américain pour nous, c’est l’un des axes majeurs, si ce n’est l’axe majeur », conclut-il.