La saison des projections en plein air s’éternise. Le film “The Artist” de Michel Hazanavicius sera diffusé le jeudi 18 octobre sur le Sunset Triangle Plaza à Los Angeles. Avant de savourer ce moment cinématographique plébiscité par les Oscars en 2012 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur…), l’organisateur Silver Lake Picture Show vous propose un court métrage d’un jeune réalisateur.
Pour avoir une place assise (pensez aux couvertures ou aux chaises de pique-nique), les participants auront tout intérêt à venir en avance. Surtout s’ils veulent profiter des menus des restaurants alentours (le taïwanais Pine & Crane, le mexicain El Condor ou le californien Forage). Aux alentours de 8:00 pm, le film tourné à Los Angeles sera projeté.
Veritable ode à l’âge d’or du cinéma muet, il raconte la déchéance d’un acteur-star du cinéma muet, George Valentin (interprété par Jean Dujardin), au moment de la naissance du cinéma parlant. Car George Valentin a trop d’orgueil pour accepter de s’adapter à ce nouveau genre cinématographique. Son personnage entretient une relation tumultueuse avec Peppy Miller (incarnée par Bérénice Béjo), une figurante qui verra sa carrière débuter avec l’avènement du cinéma parlant.
"The Artist" projeté au clair de lune à Los Angeles
Semaine du goût: 6 documentaires gourmands à regarder sur TV5 Monde USA
TV5 Monde USA va dresser la table du 8 au 14 octobre. La chaîne de télévision francophone organise la “Semaine du goût”, une semaine pendant laquelle elle diffusera six documentaires sur des sujets culinaires.
Parmi ces six long-métrages, “Les maîtres du vin” vous emmène dans de prestigieux vignobles français à la rencontre de viticulteurs passionnés. “Le goût d’un pays” raconte le Québec à travers sa culture sucrière traditionnelle, et “Al An Camel Market” vous plonge sur le marché aux bestiaux d’Abou Dabi où les chameaux sont élevés pour leur lait riche et leur viande maigre.
Cette “Semaine du goût” vient compléter l’offre de programmes culinaires déjà diffusés sur TV5 Monde avec les émissions “Al Dente”, “Épicerie Fine”, “Les p’tits plats de Babette” et “2050 dans votre assiette”.
La liste complète des documentaires de la “Semaine du goût” et leurs horaires de diffusion:
Marchés sur terre, Luang Prabang Market (Laos)—7 octobre à 4:11 pm ET/1:11 pm PT (English ST). Ayant servi à la confection des manuscrits des moines bouddhistes, le papier « saa » est devenu l’un des produits phares du Laos. Carnets peints à la main, ombrelles et lanternes colorent chaque soir le marché de nuit de Luang Prabang.
Le goût d’un pays—8 octobre à 3:27 am ET/12:27 am PT (English ST). C’est la rencontre de Gilles Vigneault et de Fred Pellerin au temps des sucres, un documentaire qui raconte le Québec à travers un de ses rituels emblématiques. Dans la lumière du printemps, les deux poètes recueillent la sève d’érable et rendent un vibrant hommage à la culture sucrière traditionnelle.
Les maîtres du vin—10 octobre at 10:57 am ET/7:57 am PT (English ST). Le vin ne se résume pas à la fermentation du jus de raisin, il est le fruit du mariage mystérieux entre un terroir et un savoir-faire. Aujourd’hui, ce breuvage fait partie intégrante du patrimoine culturel et gastronomique français. Une immersion dans des domaines prestigieux, à la rencontre de viticulteurs passionnés.
Québékoisie—11 octobre at 3:10 am ET/12:10 am PT (English ST). Les réalisateurs Mélanie Carrier et Olivier Higgins parcourent la côte nord du Québec à vélo pour mieux comprendre les relations entre Québécois et Premières Nations. Ils s’interrogent : pourquoi tant de préjugés ? De rencontres fortuites en rendez-vous programmés, leur quête croise celle d’un Innu parti à la recherche de ses ancêtres.
Les maîtres de la truffe—2:58 pm ET/11:58 am PT (English ST). La truffe est passée du statut de champignon odorant à celui très envié de “diamant noir”. Tout en conservant sa personnalité terroir, elle a fait une entrée remarquée dans le monde du luxe et de la haute gastronomie. Rencontre avec des spécialistes, passionnés par les secrets de ce précieux tubercule.
Marchés sur terre (English ST) : Al An Camel Market (United Arab Emirates). 14 octobre à 4:10 pm ET/1:10 pm PT. Le chameau est l’animal emblématique des pays arabes. À Al-Aïn, à Abou Dabi, s’étend un impressionnant marché aux bestiaux où ces camélidés sont élevés pour leur lait riche et leur viande maigre, mais aussi pour leur habileté à sillonner les dunes… et les pistes de course !
Reine Paradis voit la vie en bleu à Miami
(Agenda partenaire) Et si le bleu décliné sous toutes ses formes et nuances était le sujet principal d’une oeuvre d’art ? Du 18 au 25 octobre, la Markowicz Fine Art Gallery de Miami mettra l’artiste française Reine Paradis et son univers coloré à l’honneur lors d’une exposition intitulée «Midnight ». Le vernissage aura lieu le 18 à 6pm.
L’exposition proposera une série de dix clichés réalisés par Reine Paradis. Les visiteurs pourront aussi découvrir ses sculptures en plexiglas et quelques extraits du documentaire du making of de l’exposition, « Queens of Paradis », produit par Carl Lindstorm.
Reine Paradis s’inspire de son propre personnage pour créer son univers surréaliste. Les clichés qu’elle expose ont été pris un peu partout aux États-Unis. Ils nous transposent dans un monde de couleurs, à mi-chemin entre le réel et l’irréel. L’artiste a, pour toutes ses oeuvres, esquissé quelques croquis et peint les lieux choisis dans des tons de bleu. Tous les accessoires et costumes ont également été créés pour être raccord avec l’environnement dans lequel les images ont été prises. Une exposition détonante qui vaut le détour.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L'étoile montante de l'électro français Petit Biscuit débarque à New York
La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira à New York le vendredi 26 octobre au Terminal 5.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, de son vrai nom Mehdi Benjelloun, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.
Jeanne Balibar à la Maison Française de Columbia University
Lorsqu’une actrice française s’inspire des travaux de trois historiennes pour monter un projet théâtral, le résultat est surprenant. Voilà pourquoi la Maison Française de Columbia University organise une série d’évènements autour de la comédienne Jeanne Balibar et des instigatrices de sa pièce, « Les Historiennes ». Une session de représentations qui commencera le lundi 8 octobre et qui s’achèvera le vendredi 12 octobre par une table ronde intitulée « Women’s Voices, Women’s Stories».
Le débat qui clôturera cette série d’évènements accueillera l’actrice Jeanne Balibar et les historiennes Anne-Emmanuelle Demartini, Emmanuelle Loyer et Charlotte de Castelnau-L’Estoile.
Le thème de la soirée s’appuiera sur la pièce que Jeanne Balibar jouera le 13 octobre au FIAF dans le cadre du Crossing the Line Festival 2018. Pour ce projet, celle qui a été récompensée par le César de la meilleure actrice en 2018 s’est inspirée de trois personnages : Violette Nozière, la criminelle, Delphine Seyrig, l’actrice et Páscoa, l’esclave. Ces figures ont également fait l’objet de travaux rédigés par les historiennes qui participeront aussi au « Women’s Voice ».
Ensemble, les quatre femmes aborderont l’existence de ces personnages qui ont été leur source d’inspiration à chacune. D’autres thèmes comme l’émancipation et le statut de la femme seront également abordés.
Ecoles françaises à l'étranger: Macron cherche des enseignants
La France va avoir besoin d’enseignants pour peupler les écoles du réseau AEFE (Agence de l’enseignement du français à l’étranger) dans les dix ans qui viennent. C’était l’un des messages portés par Christophe Bouchard, le directeur de cette agence qui pilote un tissu de 496 établissements français dans 137 pays et scolarisant 355.000 élèves.
Présent au colloque sur le plurilinguisme organisé par le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure, samedi 6 octobre, l’administrateur a souligné que le manque d’enseignants était l’un des défis que l’agence devait résoudre afin de remplir l’objectif d’Emmanuel Macron de doubler d’ici 2030 le nombre d’élèves scolarisés dans les écoles du réseau. “Comme nous voulons doubler le nombre d’élèves, il faudra doubler le nombre d’enseignants, a-t-il indiqué, précisant que la plupart de ces nouvelles recrues seront des “locaux, non-titulaires“. “On ne peut pas avoir deux fois plus d’enseignants titulaires de l’éducation nationale (…). Les enseignants qui connaissent le français à l’étranger seront plus que bienvenus pour permettre aux écoles de se développer”.
L’objectif d’Emmanuel Macron de doubler le nombre d’élèves est vu comme irréaliste par ses détracteurs compte-tenu des contraintes budgétaires qui pèsent sur l’agence. Le projet de loi de finances (PLF) de 2019 prévoit notamment une réduction de l’enveloppe des bourses scolaires distribuées aux élèves français du réseau qui en remplissent les critères.
Christophe Bouchard ne cache rien des défis que représente l’objectif présidentiel. Au-delà du dossier chaud des enseignants, rendu encore plus difficile par la pénurie des vocations en France, le directeur de l’agence a indiqué que l’objectif macronien sera rempli en s’appuyant sur les élèves étrangers plus que sur les petits Français expatriés.
Actuellement, les étrangers représentent 60% des effectifs des scolarisés. “Dans le passé, on s’est appuyé sur la croissance de la communauté française et un public francophile et francophone. La croissance aujourd’hui vient des publics étrangers. On veut leur donner envie de fréquenter nos établissements, a-t-il commenté. On veut les convaincre qu’on fait aussi une école française pour aller ensuite dans les meilleures universités dans le monde“.
Autre levier de croissance: l’agrandissement d’établissements existants et la création de nouvelles écoles, que le directeur veut “accompagner“, notamment dans les “petites villes où il n’y a pas d’offre de français“. Il a également indiqué que le processus d’homologation des écoles candidates, par lequel le programme de cette école est reconnu conforme à celui de l’Education nationale, sera “assoupli“.
“On peut assouplir certaines procédures car elles restent un peu lourdes et accélérer les choses quand l’établissement tient la route. Mais on ne va pas brader l’homologation. Notre objectif est le doublement du nombre d’élèves. Il y aura des établissements qui grandiront, des projets qui se lancent chaque année. Mais nous n’allons pas toucher à la qualité du réseau“.
Damien Regnard, le sénateur surprise
“Je me suis dit que c’était encore quelqu’un qui ne comprenait pas le décalage horaire“. Quand son téléphone portable s’est mis à sonner sur les coups de 5 heures un matin de juillet, Damien Regnard dormait “profondément” chez lui à la Nouvelle-Orléans.
Mais quand il s’est mis à sonner “à quatre-cinq reprises toutes les deux minutes“, il s’est dit que quelque chose ne tournait pas rond. Il était loin de se douter que son interlocuteur lui annoncerait qu’il était nommé sénateur des Français de l’étranger. “C’était un changement de vie radical non attendu et non préparé. On se retrouve parisien alors qu’on était américain depuis 22 ans“, résume-t-il dans son nouveau bureau en face du Sénat, dont l’un des murs est décoré du drapeau de la Louisiane.
Personnalité connue du landerneau associatif et politique français aux Etats-Unis, Damien Regnard, 52 ans, fait partie des douze sénateurs représentant les Français de l’étranger au Palais du Luxembourg. Il doit ce retour précipité en France au Conseil constitutionnel. Le conseiller consulaire, deux fois candidat à la législative en Amérique du nord, ancien président de la chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Orléans, était le non-élu suivant sur la liste sénatoriale divers droite de Jean-Pierre Bansard, l’homme d’affaires dont l’élection a été invalidée fin juillet par les Sages en raison d’irrégularités sur son compte de campagne. Il lui est reproché d’avoir pris en charge l’hébergement et le voyage de plusieurs électeurs sénatoriaux dans l’interêt de sa candidature et de ne pas avoir intégré ces dépenses à son compte de campagne. Il a été déclaré inéligible pour un an.
À l’époque, Damien Regnard ne pensait même pas au Sénat en se rasant. Son objectif du moment était de faire des travaux sur sa maison. “Les dernières nouvelles allaient plutôt dans le sens d’un maintien de l’élection, se souvient-il. Je n’y faisais pas attention“.
Que pense-t-il des faits reprochés à Jean-Pierre Bansard ? “Je ne commente pas les décisions de justice, d’autant que je n’ai aucune information là-dessus“, assure-t-il, ajoutant qu’il n’a pas été contacté par l’élu déchu depuis son arrivée surprise. “Ce n’est pas la première ni la dernière fois que ce genre de choses arrive. On l’a vu avec l’invalidation de l’élection de Corinne Narassiguin à la législative de 2012“.
En quelques semaines, le nouveau sénateur a dû trouver un appartement (il gardera toutefois sa résidence principale à la Nouvelle-Orléans), recruter des collaborateurs, meubler son bureau… Depuis la rentrée de septembre, il a plein de “nouveaux amis” et surtout beaucoup de pain sur la planche. Membre de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, il posé ses premières questions au gouvernement, effectué ses premiers déplacements et poussé son premier coup de gueule (contre la nomination, actuellement gelée, de l’écrivain Philippe Besson, un proche des Macron, au consulat de France de Los Angeles).
Ses autres motifs de courroux en ce moment sont le projet de loi de finances “catastrophique” pour 2019, qui réduit le budget de l’action extérieure de l’Etat, et le manque de moyens alloués à l’Agence pour l’enseignement du français de l’étranger (AEFE) alors qu’Emmanuel Macron veut doubler les effectifs d’enfants scolarisés dans le réseau d’ici 2030. “On parle de rayonnement sans se donner les moyens, regrette-t-il. On se rend compte que les Français de l’étranger ne sont pas une priorité. Ce que je peux comprendre. Il y a suffisamment de problèmes en France pour que les médias ne s’intéressent pas à la vie des Français de l’étranger“.
Mais, malgré les “lenteurs“, les “codes” à s’approprier et une “réadaptation qui n’est pas encore finie”, il connait des “satisfactions“. “On parvient à lever des blocages pour les entreprises qui veulent s’installer dans des pays étrangers. J’exulte car c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire. C’est très concret, dit-il. Je travaille 18 heures par jour, mes nuits sont courtes. On se demande si on va être à la hauteur. La circonscription couvre le monde entier. Les problématiques sont nombreuses. On est dans un tourbillon“.
Les entrepreneurs de PACA débarquent à New York
« La région PACA est la troisième de France en terme d’économie, avec un PIB de 150 milliards d’euros et 500.000 entreprises qui y sont installées », présente Jamil Zéribi, fondateur de la société de conseil en communication Grand Sud Network. « Et on a du soleil », sourit-il avec son accent chantant.
Accompagné de dix entrepreneurs de la région PACA, le chef d’entreprise avignonnais est venu à New York lancer l’édition annuelle du Magazine des 50 Personnalités de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui prend pour la première fois une envergure internationale.
Le magazine, distribué à 20.000 exemplaires dans la région provençale depuis six ans, convoque chaque année un jury d’entrepreneurs et de décideurs de la région pour désigner 50 figures montantes du Sud-Est français dans dix catégories différentes.
Pour la première fois cette année, la publication a regardé de l’autre côté de l’Atlantique et, en partenariat avec le réseau French Founders, désigné trois personnalités originaires de la région PACA implantées en Amérique du Nord.
Frédérick Fekkai, cofondateur et Pdg de la marque de soins pour cheveux Bastide, vit à New York depuis trente ans et n’en reste « pas moins attaché à sa région », peut-on lire dans le magazine entièrement traduit en anglais pour l’occasion.
Charles Tiné, directeur général de SafeBrands Canada, a créé son entreprise de cybersécurité à Marseille en 1997 avant de déménager à Montréal. Enfin, le Niçois Jonathan Zisermann, cofondateur de Tagadamedia, une société dédiée au marketing digital, a choisi de s’installer à Miami pour développer son activité.
Le but : promouvoir la région dans le monde entier, à commencer par New York, explique Jamil Zéribi. C’est la raison pour laquelle le dirigeant de Grand Sud Network est venu accompagné de dix entrepreneurs sélectionnés de PACA.
Parmi eux, les start-ups Morphee, qui développe un boîtier qui diffuse des séances de méditation et de sophrologie pour aider à l’endormissement, et Gladis, qui conçoit un collier émetteur pour traquer les animaux de compagnie, exposeront toutes deux au CES de Las Vegas en janvier 2019.
Pour Célia Nicolosi, responsable du développement international de Nicolosi Créations, entreprise de parfumerie fondée en Provence par son père, ce voyage est l’occasion de rencontrer de potentiels partenaires. Même objectif pour Christophe Novara, président de la cave coopérative du Cellier des Chartreux, qui exporte ses vins et a fait du marché américain une priorité depuis un an. « Notre région doit devenir la Silicon Valley de l’Europe », assure Jamil Zéribi.
Journées Défense et Citoyenneté à l'étranger: "c'est bientôt fini"
Il n’a pas pris de détour. Nicolas Warnery, directeur de l’administration des Français de l’étranger au Quai d’Orsay, a confirmé devant l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) la fin de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) pour les jeunes Français de l’étranger. Une décision qui correspond à la volonté de l’administration consulaire de se recentrer sur son “coeur de métier“, que sont “les élections, les documents d’identité et la lutte contre la fraude“, dans un contexte de coupes budgétaires et de réduction des effectifs.
“La JDC, c’est bientôt fini“, a-t-il indiqué, vendredi 5 octobre, dernier jour de la session plénière de cette assemblée consultative des Français hors de France. “À titre personnel, j’y suis attaché mais on ne peut plus le faire. Vous entendrez des sanglots de nostalgie ça et là, mais on ne peut plus le faire“, a-t-il lancé.
Les JDC sont organisées pour les jeunes entre 16 et 25 ans dans les consulats et les ambassades (ou à bord de navires militaires français) et servent, comme en France, à évoquer les droits et devoirs du citoyen, le fonctionnement des institutions et les questions de défense. Les défenseurs de ces journées mettent en avant leur importance pour promouvoir la citoyenneté auprès de jeunes qui sont loin du territoire national.
En plus des difficultés budgétaires et la nécessité de “ne pas se disperser“, l’administration met en avant les difficultés logistiques à organiser ces sessions, dépendantes de la “disponibilité d’un attaché militaire motivé ou du passage d’un navire de la marine nationale“, a précisé Nicolas Warnery. “Nous ne voulons plus faire de JDC sauf si on nous oblige. Autrement, on fera moins bien les passeports, les cartes d’identité, la protection consulaire…“.
Plusieurs conseillers AFE ont rappelé que les JDC permettaient aux participants de recevoir un certificat nécessaire pour passer certains examens et concours en France. L’administration a répondu que les jeunes avaient la possibilité de demander “un certificat de report” ou de faire leur JDC à Perpignan, où se trouve le centre de service national dont dépendent les Français de l’étranger.
Un court de tennis au coeur de Grand Central
De Grand Central Station, on connaît évidemment le célèbre hall, son horloge, son plafond constellé, éventuellement la Whispering Gallery, mais saviez-vous que derrière la magistrale façade de ce hub iconique, se cachait au 4ème étage, un véritable court de tennis praticable?
Dans les années 60, Grand Central s’est dotée d’un espace de fitness privé, comportant 2 courts de tennis en terre battue et une piste de ski indoor. Oui, vous avez bien lu! Tout ça pour assouvir la folie des grandeurs des richissimes membres du Vanderbilt Athletic Club.
En 1984, c’est un certain Donald Trump qui a profité de la faillite (tu m’étonnes!!) de ce complexe de luxe pour annexer les lieux et dédier l’espace à ses clients fortunés et autres stars du show biz.
En 2009, à la fin du bail de M. Trump, la gestion du Vanderbilt Tennis Club a été confiée aux employés de la MTA et le tennis rendu accessible au public en 2011 après de lourds travaux de réaménagement.
Un seul court désormais, un double mur de practice et exit la terre battue dont l’entretien était vraiment trop onéreux!
Bon, il faut casser sa tirelire pour une partie de tennis en afterwork à Grand Central (310$/heure) ou pour une leçon particulière (280$), mais le week-end entre 22h et 2h du matin, le tarif tombe à 70$/heure, seulement!
Conseils de patron: réussir dans le prêt-à-porter aux Etats-Unis
C’est le rêve de tout détaillant qui s’expatrie aux Etats-Unis : ouvrir une première boutique, prospérer et chercher à se développer. Installé à New York depuis huit ans, Stéphane Crémieux fait partie de ces « happy few ».
À la tête de l’activité américaine de la marque de prêt-à-porter masculin Daniel Crémieux fondée par son père à Saint-Tropez, l’entrepreneur a ouvert une boutique à Palm Beach en Floride en novembre 2017, puis une autre à Southampton en mai dernier. Satisfait des résultats, il envisage d’ouvrir « une dizaine de magasins dans une période de 24 ou 36 mois », confie-t-il, dont une adresse à New York en mars. Mais développer son commerce n’est pas sans challenges. Stéphane Crémieux livre ses conseils pour s’étendre sans perdre pied.
1 / Préparer le terrain
Première étape : faire connaître sa première boutique. Avant d’ouvrir une adresse en 2014 sur Mercer Street à New York, qui a depuis fermé ses portes, la marque Daniel Crémieux a été présente pendant vingt ans sur le marché américain dans des grands magasins, explique le fils du fondateur.
« Le fait d’être dans un centre commercial très haut de gamme à Palm Beach nous a énormément aidés, reconnaît-il. On est assez content quand on est voisin d’Hermès, de Saint Laurent ou de restaurants haut-de-gamme. Ça permet de faire circuler le nom et l’image de la marque auprès d’une clientèle plutôt aisée. Après, on se fait connaître par le bouche-à-oreille et quand on arrive à un certain volume de ventes, on acquiert de la crédibilité. »
2 / Bien choisir son emplacement
Une fois la marque suffisamment arrimée, encore faut-il savoir où accrocher sa deuxième enseigne. Stéphane Crémieux y est allé au “feeling”. « Si j’avais écouté toutes les personnes qui m’ont donné leur avis, je n’aurais jamais rien ouvert, nulle part », tranche-t-il, avant de reconnaître que l’ouverture d’une nouvelle boutique représente toujours « une prise de risque ».
« À Palm Beach, on visait une clientèle plutôt “resort” comme à Saint-Tropez », explique Stéphane Crémieux. Quant à Southampton, « on est extrêmement bien placés », se félicite le patron, qui considère cette adresse comme « une évidence ». Il précise : « On est à côté de concurrents, Ralph Lauren, Vilebrequin, Vineyard Vines. On n’est qu’à 1h30 de New York. On regarde aussi où les bons restaurants ouvrent. »
Pour le gérant qui vise une clientèle aisée, les deux magasins se complètent. « Nos clients ont souvent des maisons secondaires et lorsqu’ils ferment leur propriété à Palm Beach en avril-mai, ils ouvrent celle des Hamptons », constate-t-il, avant de citer les internats d’écoles privées de Southampton, en accord avec le style « preppy » de la marque.
3 / S’adapter au marché américain
Pour Stéphane Crémieux, il est crucial de comprendre la culture du commerce américaine. « Gérer le marché américain depuis la France, c’est une très grosse erreur », prévient le fils du fondateur, qui se rend « toujours sur place » pour étudier un emplacement potentiel. « Les New-Yorkais ne sont pas des Parisiens. Même à SoHo, ce ne sont pas les bobos du Marais ».
« Il faut être moins prétentieux et écouter les conseils des Américains », prêche-t-il encore, avant de citer les services clients, beaucoup plus réactifs aux Etats-Unis. « Parfois il faut même adapter son produit », ajoute le directeur, qui s’accorde une « flexibilité sur 20 % » de sa marchandise pour ajuster chaque boutique au marché local. « Par exemple notre clientèle de Southampton est un peu plus jeune. On y propose davantage de pulls en cachemire, faits main en Italie. On a aussi des pantoufles qu’on fait broder pour Palm Beach ou pour New York et des séries de chemises spéciales ».
4 / Rester français
Le numéro un des boutiques Daniel Crémieux aux Etats-Unis mise toutefois sur les origines européennes de la marque créée en 1976. Des chaises rouges du célèbre bistro tropézien Sénéquier à une série de photos de Saint-Tropez des années 1970, en passant par les étiquettes indiquant le fournisseur européen sur chaque pièce : « on ne veut pas donner ce côté trop franco-franchouillard et mettre des Tour Eiffel partout mais on veut quand même expliquer d’où on vient d’une manière assez élégante avec des petits clins d’œil », avance le responsable, dont les équipes sont franco-américaines.
« On a essayé de faire tout-Français ou tout-Américain, l’un et l’autre ne marchent pas », constate-t-il. « Quand on arrive à mélanger 50-50, il y a l’énergie des Américains, qui sont très doués pour l’organisation, le timing, le calendrier, tout ce qui est administratif, et l’anticipation des Français, le côté un peu plus commercial, plus tchatcheur avec les clients ».