C’est un fait, une grande majorité des Américains vit à crédit. Beaucoup plus que les Français en tout cas. Selon les chiffres de la Banque de France, le taux d’endettement des ménages américains est de 132,1% du Revenu Disponible Brut (part de revenus qui reste dans la poche des ménages une fois les impôts et cotisations salariales payés et les aides sociales reçues) contre 93,2% pour les ménages français. Cet endettement représente, au total, 58,4% du PIB en France contre 103,1% aux USA. Il n’y a donc pas photo… Les chiffres montrent que par rapport aux pays développés en général, les Américains sont loin devant, même comparés aux 86,2 % du PIB que représente l’endettement des ménages du Royaume-Uni.
Selon les derniers chiffres de la Reserve Fédérale américaine, le montant de la dette d’un ménage américain moyen s’élève à $137 063. Alors même si l’on exclut l’endettement immobilier, les prêts étudiants qui ne cessent d’atteindre des niveaux records ($1,3 trillions en 2016), ou même les medical debts (la première raison de faillite personnelle ), les Américains ont largement recours au crédit dans leur vie quotidienne. Le ménage américain moyen a une dette en cartes de crédit de $16,883 sur laquelle il paie $1.292 d’intérêts par an.
Alors pourquoi cette habitude ? Sont-ils encouragés par le système ? Comment vivent-ils avec cet endettement sur le dos ? Est-ce dangereux ? Tentatives de réponses à une question pas si bête…
Le “credit score”
Si vous avez déjà tenté de contracter un prêt aux États-Unis vous êtes familier avec la notion de credit score. Cet indice censé refléter votre solvabilité, en d’autres termes le risque qu’un établissement de crédit encourt à vous prêter de l’argent. Il existe trois bureaux différents (Equifax, TransUnion, Experian) chargés d’évaluer votre rapport au crédit avec un score numérique dont la valeur oscille entre 300 et 850. Il établit votre profil financier pour savoir si vous êtes un élève sérieux (si vous payez vos factures et remboursez vos dettes à temps) ou un mauvais payeur. Plus votre note sera haute, plus vous serez apprécié des banques et plus vous obtiendrez une carte de crédit ou un crédit facilement (et meilleur sera le taux d’emprunt).
Or cette note, elle se gagne. Si vous voulez un jour devenir propriétaire de votre logement ou de votre voiture, vous n’avez pas vraiment d’autre choix que de jouer le jeu. Plus vous montrez que vous savez gérer votre endettement, plus vous aurez accès au crédit. Pour se constituer un bon credit Score, il faut donc progressivement multiplier les lignes de crédit et donc, les cartes de crédit.
« Le système vous pousse à vous endetter. Il y a une prime à l’endettement», explique Jonathan Morduch, professeur d’Économie et de Politiques Publiques à la New York University et co-auteur du livre The Financial Diaries: How American Families Cope in a World of Uncertainty (ed. Princeton Univeristy Press. 2017). « Mais surtout, les banques créent et font constamment la promotion de nouveaux produits toujours plus attractifs qui poussent les ménages à s’endetter; grâce à des taux d’intérêts très bas ou bien des primes comme des miles aériens par exemple; et qui les mettent dans des situations délicates. Ces organismes profitent du fait qu’il est naturellement plus facile de consommer que d’épargner. »
Sollicités donc à longueur de journée par la publicité, dans un environnement facilitant le crédit pour toutes sortes d’achats, les Américains sont plus incités à consommer qu’à mettre de l’argent de côté. Une nouvelle enquête montre qu’ils se comportent plus que jamais en cigales. Selon ce sondage du comparateur GoBankingRates en septembre 2016, 69% des américains vivent avec moins de 1000 dollars d’économies.
La culture américaine
Bien sûr, le facteur pauvreté vient en premier pour expliquer cela. Un peu plus de 43 millions d’Américains vivent sous le seuil de pauvreté (13,5%). Mais cette incapacité à épargner se retrouve cependant chez des personnes gagnant plus de 100.000 dollars par an : ils sont 44% à déclarer avoir moins de 1.000 dollars de côté. Ils sont même encore 29% chez les Américains aux revenus dépassant 150.000 dollars par an. Vivre à crédit, souvent au-dessus de ses moyens, reste un comportement bien ancré dans la culture des ménages américains.
« Il y a définitivement un facteur culturel car il est difficile de dissocier le crédit de la consommation ici, note Jonathan Morduch. Et l’accroissement des inégalités aux États-Unis et l’affaiblissement des classes moyennes renforcent le phénomène. Les ménages vivent au-dessus de leurs moyens. Pour répliquer ce que les riches ont, les moins riches empruntent. »
Le moteur de l’économie
L’économie américaine dépend donc à nouveau beaucoup du crédit. Quitte à ce qu’il n’y ait plus de garde fous, comme en 2008. « L’endettement est un moteur de la croissance ici. C’est un marché principalement stimulé par l’offre, constate Jonathan Morduch. Le crédit est bien plus disponible aux US qu’en France par exemple. Après les restrictions liées au crash de 2008, les banques multiplient à nouveau les offres de crédit. »
Selon la Réserve fédérale américaine, pour la première fois dans l’histoire du pays, le montant cumulé des dettes contractées par cartes de crédit a atteint le “niveau critique” de mille milliards de dollars. Le chiffre actuel a battu le record précédent, enregistré avant la crise économique de 2008.
Pourquoi les Américains vivent-ils à crédit ?
Cinéma: un Mill Valley Film Festival 2018 à l'accent français
Le cinéma français s’exporte à San Rafael. La ville située au nord de San Francisco accueille la 41ème édition du Mill Valley Film Festival du jeudi 4 octobre au dimanche 14 octobre. Ce prestigieux festival de cinéma est dédié aux documentaires, aux courts et aux long-métrages internationaux. Au programme, la projection de plusieurs chefs d’œuvre du grand écran, dont quelques pépites françaises.
Parmi elles, “Doubles vies” d’Olivier Assayas. Une comédie avec Juliette Binoche, Vincent Macaigne et Guillaume Canet. Sélectionné à la Mostra de Venise et au prochain Festival international du film de Toronto, le film met en scène Alain et Léonard, un écrivain et un éditeur. Dépassés par les nouvelles pratiques du monde de l’édition, les deux compères sont sourds aux désirs de leurs épouses, et peinent à retrouver leur place au sein de cette société dont ils ne maîtrisent plus les codes. Projection le mercredi 10 octobre à 8.15 pm et le vendredi 12 octobre à 3.30 pm.
“Vent du Nord” est le premier long-métrage de Walid Mattar. Il s’agit d’un film franco-tunisien qui relate l’histoire d’Hervé. Victime d’un licenciement économique, son usine de chaussures est délocalisée en Tunisie pour amoindrir les coûts de production. Hervé y voit alors l’occasion de réaliser son rêve, qui est de devenir pêcheur. Le jeudi 11 octobre à 6. 00 pm et le samedi 13 octobre à 11.15 am.
À voir aussi :
- «The Big Bad Fox and Other Tales », le mardi 9 octobre, 10.15 am et le samedi 13 octobre à 12:30pm.
- “Cold War” (Zimna wojna), le vendredi 5 octobre à 7.00 pm et le Lundi 8 octobre à 3.00pm.
- “Effortless French” (Bitcoin Big Bang, l’improbable épopée de Mark Karpelès), le dimanche 7 octobre à 12.45pm et le mercredi 10 octobre à 12.30pm.
- “Maria by Callas”, le jeudi 11 octobre à 6.30pm et le dimanche 14 octobre à 8.15pm.
- “Seder Masochism”, le lundi 8 octobre à 6.00pm et le mardi 9 octobre à 8.45pm.
- “Sofia”, le jeudi 11 octobre à 8.45pm et le dimanche 14 octobre à 11.30am.
- “Something Is Happening” (Il se passe quelque chose), le vendredi 5 octobre à 8.30pm et le samedi 6 octobre à 2.30pm.
- “Transit”, le jeudi 11 octobre à 8.30 pm et le vendredi 12 octobre à 11.45 am.
- “Vision”, le vendredi 12 octobre à 8.30 pm et le samedi 13 octobre à 9.15 pm.
Chaque année, le MVFF accueille des réalisateurs issus des quatre coins de la planète. Plus de 200 films en provenance de 50 pays différents y sont projetés. Le festival a pour réputation de lever le voile sur des films à gros succès et de mettre en lumière des réalisateurs internationaux.
Chaque projection coûte 16,5$ par personne, 15$ pour les étudiants et plus de 65 ans. Un accès à l’intégralité du festival et à d’autres avantages comme l’accès aux soirées est également disponible à partir de 2750$ par personne. Informations ici.
Le ballet des Amériques mène la danse aux Westchester Wednesday Dance
Qui n’a jamais souhaité s’offrir une pause culturelle en semaine? La chorégraphe franco-américaine Carole Alexis et sa troupe du Ballet des Amériques vous invitent à un spectacle de danse classique au Music Hall de Tarrytown dans le Westchester le mercredi 10 octobre.
La scénographie de cette ancienne élève du danseur et chorégraphe français Maurice Béjart se base sur la tradition du ballet classique mais aussi sur des gestes inspirés des jeux d’enfants, des rituels des îles, de la vie urbaine et des phénomènes naturels. Ce spectacle fait partie d’une série de spectacles intitulée Westchester Wednesday Dance. La troupe donnera trois autres représentations les mercredi 20 février, 24 avril et 26 juin 2019.
Créée en 2011, la compagnie du Ballet des Amériques se compose de danseurs professionnels. Toujours surprenant, le style de Carole Alexis est réputé pour être un subtil mélange de perspicacité et d’humour. Le registre de la chorégraphe est à la fois vaste et éclectique, qui séduit même les plus novices en la matière.
Loterie de la carte verte 2020 : attention aux arnaques
“Vous avez été sélectionné!” Si vous avez reçu un e-mail vous promettant de vous faire gagner la carte verte contre la modique somme de 800 euros, vous êtes alors victime d’une des nombreuses fraudes qui accompagnent la célèbre “DV Lottery”. Organisée chaque année aux Etats-Unis, la loterie de la carte verte attire des millions de personne qui tentent leur chance pour faire partie des 50 000 sélectionnés. Cette année, les inscriptions pour la loterie 2020 ont commencé mercredi 3 octobre et se poursuivront jusqu’au 6 novembre.
L’inscription à la loterie est entièrement gratuite et très facile via le site officiel et pourtant des dizaines de sociétés proposent leurs services payant. Les affaires consulaires du Département d’Etat américain ont mis en garde contre les nombreuses arnaques et fraudes qui accompagnent le “Diversity Immigrant Visa program”.
Malgré ce qu’affirment les nombreux sites commerciaux, le pourcentage de chance d’être sélectionné est strictement le même entre ceux qui s’inscrivent sur le site officiel et ceux qui demandent le service d’une société intermédiaire. “Cela m’est déjà arrivé d’avoir des clients qui ont payé sous prétexte d’avoir un numéro plus bas. Payer pour ce service ne garantit pas d’être choisi pour la loterie. Or ces sites font croire que payer un supplément se traduit par l’obtention de la carte verte”, explique Maître Sophie Raven, avocate spécialisée dans le droit à l’immigration aux Etats-Unis.
“C’est un domaine où la fraude est facile et très répandue, ajoute Maître Julie Leiba Gharagouzloo, spécialiste de l’immigration. Le gouvernement américain ne reconnaît aucun consultant extérieur”, affirme la spécialiste qui insiste sur l’importance de la protection des données. “Vous donnez de nombreuses informations personnelles. Mais comment les informations sont-elles stockées ? On ne connaît pas leur code éthique ou leur code de responsabilité”, ajoute-t-elle.
Pour être certain de ne pas se faire tromper par un site frauduleux, il faut vérifier que le site internet se termine par “.gov” et non “.com”. La première étape est donc de s’inscrire en ligne en suivant le lien officiel. En cas de doute, il est toujours possible de demander de l’aide à un ami bilingue ou de contacter des professionnels. “Les consulats sont des bonnes ressources car ils connaissent des professionnels locaux qui parlent français”, poursuit Maître Julie Leiba Gharagouzloo. Ils peuvent ainsi mettre en lien avec des avocats spécialisés en droit de l’immigration.
Si obtenir la carte verte permet de vivre et de travailler aux Etats-Unis, il existe d’autres options parfois plus faciles que tenter sa chance à la loterie. “On vend cette carte verte comme le rêve américain, mais il faut rappeler que l’on n’a pas besoin de la carte verte pour travailler aux Etats-Unis”, souligne Maître Julie Leiba Gharagouzloo. Il est possible de se renseigner auprès du consulat ou des avocats spécialisés dans l’immigration, pour connaître les différentes options en fonction de votre projet.
Site officiel pour participer à la loterie
Sausalito en dehors des sentiers battus
Située face à San Francisco, juste de l’autre côté du Golden Gate Bridge, la petite ville de Sausalito est une escale bien agréable pour flâner à l’abri du brouillard. Les touristes se contentent souvent d’arpenter le front de mer, mais la ville a tellement plus à offrir. Nous avons fait une sélection de lieux à visiter qui sortent des circuits traditionnels. Suivez le guide!
Vue imprenable sur le Golden Gate
Loin des parkings à touristes sans cesse bondés, on vous conseille de pousser jusqu’à Fort Baker, un ancien poste militaire datant de 1905, situé avant d’arriver dans la ville de Sausalito. Les bâtiments servant à abriter les soldats ont été réhabilités, certains accueillant désormais un hôtel et un restaurant. La grande pelouse centrale est l’endroit idéal pour faire un pique-nique. Pour une vue imprenable sur le Golden Gate Bridge et sur San Francisco, le ponton situé derrière la base des garde-côtes et souvent fréquenté par les pêcheurs, offre un point de vue unique. A deux pas, le Bay Area Discovery Museum est un parc de jeu très prisé des plus petits. Golden Gate National Recreation Area, 601 Murray Cir., Sausalito, CA 94965. Site.
Pour les mordus de musique
Sausalito compte seulement 7.000 habitants et, pourtant, son nom est étroitement lié à quelques grandes figures de la musique contemporaine. Janis Joplin avait ses habitudes au Trident, un restaurant situé sur le front de mer (558 Bridgeway); les Rolling Stones y firent des fêtes mémorables dans les années 1970, et Robin Williams y fut serveur.
Parfum de nostalgie encore lorsqu’on se rend aux Record Plant Studio, un studio d’enregistrement mythique, aujourd’hui fermé: situé dans une zone industrielle, le bâtiment tout en bois est facilement reconnaissable. Construit en 1972 loin de l’agitation des grandes villes comme Los Angeles ou New York, “The Plant” a servi aux plus grands: Prince y enregistra son tout premier album en 1977, à l’âge de 19 ans; Fleetwood Mac y enregistra la même année “Rumours”, leur album le plus connu, avec 40 millions de copies vendues. Mariah Carey, Metallica, Santana, Dave Matthews, Stevie Wonder ont pu apprécier l’acoustique hors pair de ce studio avant sa fermeture en 2008. Les nostalgiques y feront une halte émue devant le bâtiment et auront peut-être la chance d’y pénétrer: des visites guidées sont en effet organisées de temps à autre sur réservation uniquement. Record Plant studio, 2200 Marinship Way, Sausalito. Site.
Les fameuses maisons flottantes
Pour rester dans la thématique musicale, saviez-vous qu’Otis Redding a écrit les premiers vers de “Sittin’ on the dock of the bay” à Sausalito? Il louait à l’époque (1967) une “houseboat” à Waldo Point Harbor. Si les maisons flottantes sont jalousement gardées par leurs propriétaires, on peut toutefois faire une promenade très agréable le long du front de mer pour les admirer. Situées surtout autour de Waldo Point, Gate 5 et Gate 6, vers le nord de la ville, les maisons flottantes existent à Sausalito depuis les années 1880, mais se sont surtout multipliées après la Deuxième guerre mondiale, abritant artistes et hippies de tout poil. Aujourd’hui, la communauté s’est largement embourgeoisée, comme en témoignent certains palaces flottants.
La céramique mid-century modern chez Heath
Fleuron des arts de la table made in California, la marque Heath décline assiettes, plats, et objets de décoration en céramique depuis 1948. Son atelier de fabrication se trouve dans la partie industrielle de Sausalito, pas très loin des maisons flottantes. Les amoureux du style “mid-century modern” y retrouveront des lignes simples, une palette de couleurs axée sur des teintes terrestres. Dessinée par Edith Heath, créatrice de la marque avec son mari Brian en 1948, la ligne Coupe a toujours beaucoup de succès, de même que la gamme Rim et Plaza, produites respectivement depuis les années 1960 et 1980; dans les années 2000, Heath a lancé la collection Chez Panisse, en collaboration avec le célèbre restaurant d’Alice Waters à Berkeley. Mis à part les carrelages, fabriqués à San Francisco, toute la production est faite à Sausalito. On peut d’ailleurs jeter un oeil à l’atelier et même le visiter (sur réservation) du vendredi au dimanche. Heath Ceramics, 400 Gate 5 Rd, Sausalito, CA 94965. Site.
Le Texas, nouvel eldorado du vin
Des grands crus au Texas, qui l’eût cru ? Tempranillo, Syrah, Petit-Verdot, Chardonnay… Depuis une dizaine d’années, le vin texan se diversifie et les entreprises viticoles se multiplient.
Alors qu’une centaine de caves étaient licenciées en 2010, 436 licences ont été enregistrées en 2017 selon les chiffres du ministère de l’Agriculture. “Le vrai boom du vin au Texas a commencé ces cinq dernières années. Avant, il y avait du vin, mais la montée en qualité est très récente”, explique Benjamin Calais. Le Français s’est lancé dans la viticulture en 2007 et a implanté son entreprise Calais Winery au cœur de la Texas Hill country.
Située entre Austin, Dallas et San Antonio, cette région viticole est traversée par la Highway 290. Des kilomètres de plaines verdoyantes et des hectares de vignes bordent cette route tortueuse qui conduit jusqu’à Fredericksburg. Fondée par les Allemands au XIXe siècle, l’ancienne colonie est devenue l’une des villes les plus touristiques du Texas pour son histoire et depuis quelques années… son vin. Cinquante-trois établissements viticoles proposent des dégustations tout au long de l’année. Chaque jour, des bus sillonnent la route du vin avec, à bord, des touristes curieux et des amateurs de bons vins.
En 2017, l’industrie du vin a attiré 1,7 millions de personnes et a apporté pas moins de 13 milliards de dollars à l’économie de l’Etat. “Tout le monde est intéressé, c’est curieux et nouveau. En dehors du Texas, beaucoup de gens sont surpris de savoir qu’il y a du vin au Texas”, admet Benjamin Calais qui vend l’intégralité de son vin lors de dégustations. Chaque année, des dizaines de festivals honorent le vin texan dont le Grapefest Wine Tasting Festival. Organisé chaque année au début du mois de septembre à quelques kilomètres de Dallas, ce rendez-vous est le plus important de tout le sud-ouest américain. Certains sont devenus localement célèbres, comme le Gruene Music and Wine Festival, qui a lieu cette année du jeudi 4 au dimanche 7 octobre 2018.
Lors de ses débuts en 2007, Benjamin Calais était l’un des seuls à vouloir faire des vins de qualité. “Au Texas, il y avait déjà pas mal d’exploitants viticoles et de terres plantées. Pour des raisons bizarres, personne n’avait jamais cherché à faire du haut de gamme”, se souvient le producteur de vin. En quelques années, plusieurs professionnels se sont intéressés au climat semi-aride du Texas. “Contrairement à la Californie, les meilleurs terroirs sont à découvrir. Le Texas est un Etat plus gros que la France ! Ce n’est pas possible de ne pas trouver des terroirs très intéressants sur un territoire aussi énorme”, poursuit le jeune viticulteur.
Une qualité encore à démontrer
Le Texas a pourtant encore quelques efforts à faire pour rivaliser avec le vin de Californie ou d’Oregon. Si les terres plantées ont été multipliées par quatre en l’espace de cinq ans, le Texas ne produit pas encore l’intégralité de son vin. “C’est encore le Far-West au niveau du viticole. Il n’y a pas de règles”, déclare Benjamin Calais. Selon la loi, le vin doit contenir au moins 75% de raisins issus du Texas pour pouvoir fièrement indiquer “vin texan” sur la bouteille. Les bons terroirs ne sont pas ceux qui sont les plus faciles à travailler et le Texas connaît des conditions extrêmes, qui poussent certains producteurs à acheter du vin californien.
Selon Carl Money, la loi n’est pas assez stricte au Texas. Implanté à Fredericksburg, le propriétaire de Pontotoc Vineyard a été le premier à planter du Tempranillo dans les plaines du Texas, en 2005. Lorsqu’il évoque la qualité du vin, le Texan adopte un ton sec. “Je trouve cela trop facile d’acheter du vin californien, il faut que nos lois de fabrication soient plus strictes”, insiste cet avocat de formation. Carl Money est président de l’association Texas Wine Growers, dont l’objectif est de produire du vin uniquement issu de raisins texans.
Huit exploitants ont signé la charte, dont Calais Winery. “On va pouvoir faire du marketing ensemble, car il y a beaucoup d’exploitations de haute qualité”, annonce Benjamin Calais, optimiste pour l’avenir. Déguster des cépages de Bordelais au Texas n’est plus une surprise pour personne. Pour rivaliser avec les plus grands, les producteurs se tournent désormais vers la prochaine étape : la qualité de leur vin.
Le cinquième Salon de l'éducation bilingue de New York
C’est devenu le rendez-vous incontournable des familles qui veulent offrir un enseignement bilingue à leurs enfants -et de tous ceux qui s’intéressent au multilinguisme. Le 5ème Salon de l’Education Bilingue de New York, organisé par French Morning, se tient le samedi 3 novembre 2018 à Fordham University (Lincoln Center). Prenez vos billet (pour 5$ seulement) dès maintenant.
Plus de 60 exposants seront là, représentant six langues: écoles, activités péri-scolaires, libraires, éditeurs… pour vous aider à vous y retrouver dans les offres de plus en plus nombreuses en matière d’éducation bilingue (liste des exposants ici). Une dizaine de langues sont représentées. Côté français, toutes les écoles de la région de New York seront là, publiques ou privées. L’occasion de poser toutes ses questions en un seul lieu, avant de s’embarquer dans la tournée des “open houses”.
Nous renouvelons notre concours d’essais ouvert aux collégiens et lycéens (middle-schools et high schools). L’an dernier, plus de 150 participants avaient envoyé leurs textes. Le concours est ouvert à tous les élèves qu’ils soient ou non scolarisés dans un programme bilingue, et quelle que soit leur école (privée, publique, charter). Les essais sont soumis en anglais uniquement et doivent répondre à une des deux questions suivantes:
-Middle School: How has being bilingual affected your life?
-High School: How has being bilingual affected your life? How will being bilingual affect the rest of your life?
La cérémonie de remise de prix aura lieu durant le Salon. Les vainqueurs recevront un chèque pour eux (jusqu’à $800 en catégorie High School) mais aussi pour leur école. (Plus d’information et remise des essais avant le 15 octobre ici).
Parmi les invités d’honneur nous recevrons pour une conférence une des spécialistes du cerveau bilingue, Dr Ana Ines Ansaldo, sur “The Benefits of the Bilingual Brain” (conférence à midi). En partenariat avec le Lycée Français de New York, qui soutient le Salon, une table ronde abordera les mille et une façons dont les parents peuvent favoriser le bilinguisme à la maison (“Fostering bilingualism at home”, à 11h). Parmi les autres conférences: Italian dual language in NYC public schools.
Le Salon de l’Education bilingue de New York est soutenu par le Lycée Français de New York (lead sponsor), Canal + International, XL Airways, la FASNY, The Ecole, le Lyceum Kennedy, Lunii, les Services culturels de l’Ambassade de France, la Délégation Générale du Québec et le département de français de Fordham University.
L’international au LFSF, ça se vit!
“Global Learning”, tout un programme
(article partenaire) Il est sans doute plus vrai que jamais que les voyages forment la jeunesse. Dans le cadre de l’école, il ne s’agit bien entendu pas de tourisme mais d’apporter aux jeunes une expérience internationale pratique, riche de vécu et d’humanité.
Au Lycée Français de San Francisco (LFSF), les possibilités de séjour à l’étranger sont multiples.
Tout commence en CM2 lorsqu’ils voyagent en France et au Québec, afin de pouvoir mettre en pratique leur connaissance de la langue française et de s’imprégner des cultures françaises et québécoises.
Caption : Chloé, en CM2, apprécie de découvrir le Québec et sa culture francophone en Amérique du Nord.
Dès lors, les occasions et les destinations se multiplient pour un séjour d’une dizaine de jours, ou pour tout un trimestre.
L’Islande aura permis d’étudier une approche unique de l’environnement. Un séjour au Pérou initie à l’humanitaire sur le thème “Education and Equality: Educating Girls in Developing Countries”. Au Liban, nos sportifs se mesureront en juin prochain à plus de 350 athlètes de leur âge venus du monde entier à l’occasion des Jeux Olympiques de la jeunesse.
Le large réseau international des lycées français permet au LFSF de mettre en place de véritables “study abroad”, comme au niveau universitaire, sans que les études n’aient à souffrir de la relocalisation de l’élève. Suite à l’expérience de globe trotters comme Félix qui sont allés l’an passé au Japon ou à Brest, de nouveaux échanges sont prévus cette année à Taipei (Taiwan), Rome (Italie), Valence (Espagne) et Buenos Aires (Argentine).
Le savoir faire du LFSF, c’est l’éducation multilingue
Depuis plus de 50 ans, le Lycée Français de San Francisco (LFSF) ouvre la marche en matière d’éducation multilingue dans la baie de San Francisco, et est aujourd’hui encore la seule école offrant un enseignement véritablement multilingue et multiculturel, avec une section internationale du primaire au secondaire.
En plus de l’anglais et du français, les élèves du LFSF apprennent une troisième langue dès le CM2, et peuvent conclure leur parcours scolaire en parlant 4 à 5 langues, et avec deux diplômes en poche* . Forts de ces atouts, ils peuvent entrer dans les universités de leur choix, souvent parmi les plus prestigieuses, que ce soit en Amérique du Nord, en Europe ou partout dans le monde.
Parler plusieur langues, pourquoi?
Dès leur plus jeune âge, les près de mille élèves du LFSF apprennent à aborder le monde sous de multiples perspectives et à apprécier les nombreuses cultures représentées au sein de la communauté très internationale dans laquelle ils grandissent et s’épanouissent.
Au fil des années, et par le biais du programme Global Learning, cette aptitude à manipuler les langues est mise en pratique par l’exploration du monde et de ses cultures.
Pour les éducateurs, comme pour les parents du LFSF, l’apprentissage des langues est l’outil essentiel pour “préparer les futures générations à contribuer pleinement à la construction du monde de demain”.
C’est aussi, comme le constatent les chercheurs des deux côtés de l’Atlantique, un réel bénéfice pour le développement cognitif des enfants. Afin de mieux comprendre et d’optimiser ce bénéfice, LFSF travaille de paire avec l’université de Caen en France, et celle de York au Canada. Le salon du bilinguisme de San Francisco, et la présentation de Lifespan Cognitive Development Lab de York University proposée par le LFSF, permettra de mieux comprendre les avantages du bilinguisme.
Au-delà du programme Global Learning, LFSF Forward
LFSF propose de nombreux programmes qui permettent aux élèves du collège et du lycée de découvrir leurs talents, d’apprendre à se connaître et de vivre des aventures extraordinaires.
Par exemple, dans le cadre du Start’up Lycée, Hannah et les membres de son équipe d’entrepreneurs en herbe, a eu la chance de pouvoir assister à la prestigieuse cérémonie de remise des prix Hult (2018 Annual Hult Prize Finals and Awards Ceremony) où elle a pu faire la rencontre du président Bill Clinton.
Ne manquez pas la prochaine soirée exceptionnelle LFSF Forward, le 16 novembre prochain, dès 16h, présentée par les élèves et leurs enseignants pour y découvrir les parcours personnels que chaque élève peut se construire. RSVP ICI
*100% des élèves de terminales ont obtenu leur bac dont 80% avec mention en 2018. Les élèves ayant les ‘credits’ requis ont également reçu leur High School diploma.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Mort de Charles Aznavour : l'emotion palpable jusqu'à Hollywood
Malgré la chaleur suffocante, Nina et Rosa, deux soeurs d’origine arménienne, gardent le regard fixe, immobilisées sur le Hollywood Boulevard. Leur journée est endeuillée : Charles Aznavour s’est éteint, le lundi 1er octobre, à l’âge de 94 ans. Comme de nombreux fans, elles sont venues le jour-même se recueillir sur l’étoile qui lui est dédiée sur le prestigieux “Walk of Fame” d’Hollywood, devant le théâtre Pantages de Los Angeles.
C’est Baydsar Thomasian, membre de l’équipe du sénateur californien Kevin de Leon, qui représente Hollywood où vit une très large communauté arménienne qui a été à l’initiative de cette distinction inaugurée le 11 août 2017. “Charles Aznavour était une star internationale, pas qu’une légende arménienne, il était temps qu’Hollywood le reconnaisse”, assure-t-elle, enchaînant les interviews depuis qu’elle a appris la nouvelle. “On avait fait accélérer les préparatifs, il avait déjà 93 ans.” L’équipe du sénateur lui avait déjà remis une étoile d’honneur en 2016. “Mais il méritait plus, donc on a plaidé sa cause auprès du Hollywood Historic Trust -qui gère le Walk of Fame.”
Ce soulagement, celui de lui avoir rendu hommage, n’a pas atténué la tristesse. Ce lundi, Baydsar Thomasian n’a cessé de se rappeler “cette légende dont le premier amour était la France” ; mais sans réussir à appeler sa famille pour leur souhaiter ses condoléances.
Sur le Walk of Fame, les voix déraillent, quand les mouchoirs servent à essuyer le maquillage qui coule. Après avoir appris la nouvelle de son décès, et séché leurs larmes, Nina et Rosa se sont rendues sur les lieux. “J’étais pétrifiée dans mon lit quand j’ai appris sa mort”, avoue Nina, aux Etats-Unis depuis 14 ans, qui voue un culte à l’artiste et à l’homme qui avait été nommé représentant permanent de l’Arménie à l’ONU en 2009. “Nous avons déposé un panier de roses arméniennes”, lâche-t-elle, ajoutant qu’en tant que voisine des lieux, elle lui en amènera régulièrement.
Même si elle ne se recueillera pas autant, Hranush Mezhlumyan, une Arménienne de 32 ans, n’est pas moins meurtrie par ce décès. “J’appréhendais cette nouvelle”, avoue cette ingénieur. “C’était un chanteur iconique qui sur scène, n’avait pas besoin d’artifice.” Outre l’artiste, elle célèbre -comme beaucoup- l’homme qui défendait la cause arménienne, qui les a “beaucoup aidés”. Autre fan de longue date, Naré Mkrtchyan palpe l’étoile sur le Hollywood Boulevard. “Je l’avais rencontré à Paris car je devais faire un documentaire sur lui”, raconte-t-elle, nous montrant une photo d’eux. Elle se sentait “connectée” à cet artiste depuis que son père avait fait un film sur ses prises de position, après le tremblement de terre de 1988 en Arménie. “Pour moi, c’était impossible qu’il meure”, déclare Naré Mkrtchyan.
Son aura a dépassé les frontières de la France et de l’Arménie depuis ses débuts à New York en 1963, où il fait salle comble au Carnegie Hall, dont il avait lui-même financé la location. Depuis, il a donné des dizaines de concerts dans le pays de l’Oncle Sam, principalement à Los Angeles, New York, Boston, Miami. En 1999, un sondage du Time et de la chaîne CNN fait de lui le “chanteur de variété le plus important du XXe siècle”.
“C’était un artiste exceptionnel, avec une renommée aux Etats-Unis et au delà. Il faisait toujours salle comble”, argue Moshe Noy, producteur de concerts d’Aznavour à Los Angeles. Cet Israélien, qui dispose d’une collection de photos et de l’intégrale (44 CD) spéciale collectionneurs, l’avait rencontré à Francfort, en Allemagne. Très fan, il a organisé un concert d’anthologie au Greek Theatre pour l’artiste français. En ce jour de deuil, il se souvient d’un homme calme, très sain, qui aimait venir à Los Angeles pour profiter du soleil et voir sa famille (sa fille et ses petits-enfants y vivent). Il se remémore gaiement “une escapade du crooner jusqu’à la maison de Sinatra à Palm Spring, après un concert”.
De ses amitiés américaines, beaucoup lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. Ainsi, Liza Minnelli – avec qui il a vécu un an – évoque “mon mentor, mon ami, mon amour” quand Quincy Jones rappelle : “Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous avons eu comme un lien de parenté solide, qui a duré plus de six décennies. Je chérirai pour toujours le souvenir de ces moments passés ensemble, que ce soit en studio ou en vacances dans le Sud de la France. Repose en paix, cher Charles…” Le plus international des artistes français laissera sa trace dans la cité des anges. Incapable de quitter le Walk of Fame, Naré Mkrtchyan l’affirme: “il sera toujours dans nos vies”.
La loterie de la carte verte 2020 est ouverte
Mise à jour: quand aura-t-on les résultats de la loterie 2020 ?
Le moment tant attendu est arrivé. La “loterie de la diversité” ouvre ce mercredi 3 octobre à midi (heure de la côte est), avec à la clef 50 000 cartes vertes.
La participation à la loterie est gratuite. Vous avez jusqu’au 6 novembre 2018 pour vous inscrire sur le site du Bureau des affaires consulaires du Département d’Etat. Les résultats seront connus au printemps 2019.
Un petit rappel: être sélectionné à la loterie ne signifie pas que vous aurez automatiquement la carte verte. L’administration doit avoir le temps de traiter les dossiers sélectionnés au cours de l’année fiscale. Sinon, il faudra tout recommencer. Selon les statistiques du Department of Homeland Security (DHS), 314 Français ont obtenu la carte verte via la DV-Lottery pendant l’année fiscale 2015 (1er octobre 2014-30 septembre 2015). Plus de 55.000 Français y ont participé.
"Assemblage": les photos noir et blanc de Lenny Kravitz exposées à New York
On l’avait quitté au micro, on le retrouve derrière l’objectif. Le chanteur américain Lenny Kravitz expose une série de photos en noir et blanc au Skylight Modern de Chelsea jusqu’au samedi 6 octobre.
L’exposition éphémère est organisée par la marque française de champagne Dom Pérignon, dont Lenny Kravitz est le directeur artistique. Elle présente 32 photos (très) grand format prises par l’artiste de 54 ans à l’occasion d’une soirée privée organisée dans sa villa à Los Angeles.
Lenny Kravitz a immortalisé à cette occasion les moments partagés par sept personnalités dont l’actrice américaine Susan Sarandon, le chorégraphe français Benjamin Millepied, et l’ancien footballeur japonais Hidetoshi Nakata. Les photos capturent “des moments intenses partagés par un groupe aux univers et personnalités singulières“, explique la marque Dom Pérignon dans son communiqué de presse.
Les tirages photo de l’exposition “Assemblage” ont été réalisés par le laboratoire français Picto à New York. “Lenny est très impliqué dans les choix artistiques. Il a passé des heures au laboratoire pour travailler avec nous sur les retouches des photos et le choix des encadrements”, raconte Julien Alamo, vice-président de Picto à New York.
L’exposition “Assemblage” est gratuite, réservation sur le site de l’événement.
Bilinguisme en France: "Il faut passer au XXIème siècle"
Enseigner l’arabe, oui. Et beaucoup d’autres langues aussi. Un mois après la levée de boucliers de la droite et de l’extrême-droite contre les déclarations du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer sur le “développement” de l’apprentissage de l’arabe dans les écoles françaises, élus, experts et acteurs des langues se retrouvent à l’Assemblée nationale pour un colloque sur le plurilinguisme, samedi 6 octobre.
Le rendez-vous est organisé par Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord. “Il faut passer au XXIème siècle, et faire davantage pour enseigner l’anglais, l’arabe, le chinois afin de permettre aux Français de réussir dans le monde“, affirme l’élu.
L’événement intervient après la remise, le 12 septembre, à Jean-Michel Blanquer d’un rapport visant à dynamiser l’enseignement des langues vivantes étrangères en France. Le rapport note que des progrès ont été faits en la matière, mais que des freins culturels, institutionnels et de formation des enseignants subsistent.
La prise de conscience autour de l’importance de l’enseignement des langues a été accentuée par le Brexit, selon Roland Lescure. “Si on veut attirer des entrepreneurs, des chercheurs, des financiers de Londres, il faut assumer le fait qu’on peut être Français et francophone et enseigner d’autres langues en France“, dit-il. Cette démarche ne profitera pas uniquement “aux doctorants ou ingénieurs“, insiste le député. “Si on veut que des jeunes apprentis bouchers, boulangers, plombiers puissent faire une partie de leur formation ailleurs en Europe, force est de constater qu’aujourd’hui, la langue qui le permet, c’est l’anglais plus que le français“.
Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la transition énergétique et solidaire, née à Washington et ancienne d’Harvard, ouvrira le rendez-vous. Deux tables-rondes sont prévues pendant la matinée: la première sur le bilinguisme comme facteur d’émancipation et d’attractivité, la seconde sur le développement de l’enseignement du français à l’étranger.
La liste des intervenants comprend la chercheuse Christine Hélot, véritable autorité sur les questions de plurilinguisme, l’auteur de l’ouvrage La révolution bilingue Fabrice Jaumont, le directeur de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) Christophe Bouchard ou encore la députée Samantha Cazebonne chargée d’une mission sur l’objectif d’Emmanuel Macron de doubler le nombre d’enfants scolarisés au sein du réseau de l’AEFE d’ici 2030. Jean-Michel Blanquer, en déplacement à Erevan pour le sommet de la francophonie, adressera un message vidéo au public.