Après Los Angeles et New York, Candytopia s’installe temporairement à San Francisco. Ouvert depuis le 6 septembre, le fameux musée du bonbon régale petits et grands, et pas seulement gustativement.
Au travers d’une douzaine de salles, les visiteurs pourront s’aventurer dans les décors magiques et sucrés de cette fabrique imaginaire digne de Charlie et la Chocolaterie. À l’honneur, des oeuvres d’art re-visitées, des sculptures dragéifiées et des portraits cristallisés (Cardi B, Snoop Dog…).
Parmi les pièces-maîtresses de la collection figure une version pop art de Marilyn Monroe. Cette dernière a nécessité environ 82 heures de travail, 3.800 bonbons, le tout pour un poids d’un peu plus d’un kilo. Comme les guides aiment le rappeler, les créations exposées ne sont pas comestibles aussi appétissantes soient-elles. Il faut donc garder sa langue dans sa bouche et ses mains dans les poches jusqu’à l’heure des dégustations. Tout au long de la visite, des confiseries sont mises à la disposition des visiteurs. Autant dire qu’il est difficile de se tenir à son régime.
Le paradis du like
Candytopia ce n’est pas seulement du sucre à ne plus en pouvoir, c’est aussi une véritable mine d’or pour les instagrammeurs. Pensée et construite pour vendre du rêve, l’expérience Candytopia se vit en direct, mais également sur les réseaux sociaux. À l’instar de l’Ice Cream Museum, plusieurs espaces ont été conçus pour être photographiés. Parmi les incontournables, on retrouve la piscine à guimauves, un bassin rempli de fausses confiseries dans lequel il est très tentant de se jeter. Les visiteurs peuvent aussi découvrir le jardin enchanté et ses champignons gélifiés rouges et blancs, l’aquarium sucré, un Golden Gate transformé en balançoire à bascule et le salon des confettis. Dans chaque pièce, un appareil capture les meilleurs moments de la visite, prêts à être publié sur la toile et à faire baver vos followers.
Derrière cette idée de génie, on retrouve Jackie Sorkin, PDG de Hollywood Candy Girls, entreprise spécialisée dans l’organisation d’événements chocolatés et acidulés, et deux acolytes. Une seule et unique règle : une ville pour quatre mois. Ainsi l’aventure Candytopia prendra fin le 30 novembre dans la Bay Area pour s’envoler vers de nouveaux horizons.
On a visité Candytopia, le musée du bonbon à San Francisco
Du vin et un show aérien au festival Fleet Week de San Francisco
Le festival Fleet Week rend hommage aux troupes militaires américaines de la baie de San Francisco. Il revient cette année du lundi 1er octobre au dimanche 7 octobre sur l’île de Treasure Island.
Temps fort du festival, les Blue Angels -la patrouille aérienne américaine- participeront à une démonstration dans le ciel de San Francisco les samedi 6 et dimanche 7 octobre entre midi et 5pm. Le spectacle sera aussi dans le verre, puisque les organisateurs de l’événement proposeront des dégustations de vin. Acheter un “Wine Passport” à 10$ vous donnera accès à 5$ de réduction chez les différents cavistes de l’île.
Alain Ducasse et Laëtitia Rouabah en cuisine pour fêter les 10 ans du restaurant Benoît à New York
Le restaurant français d’Alain Ducasse souffle cette année sa dixième bougie. L’occasion pour le chef étoilé français de mettre les petits plats dans les grands.
Il s’associera à sa protégée, la cheffe cuisinière du restaurant Laëtitia Rouabah, pour un dîner spécial le 11 octobre à 7pm.
“Vous goûterez aux classiques d’Alain Ducasse et à des plats revisités par la cheffe cuisinière Laëtitia Rouabah, l’une des étoiles montantes de New York“, explique l’organisateur de l’événement sur son internet, le festival New York City Wine & Food Festival. Le dîner est proposé au tarif de 350$ par personne. Réservations disponibles ici.
Un nouveau réseau pour les entrepreneurs francophones à Austin
Un nouveau réseau pour les entrepreneurs francophones et francophiles se monte à Austin. Le groupe fera son premier évènement le 28 septembre à partir de 5:30pm à Paris In A Bite.
Baptisé Austin French Connection, le groupe est l’initiative d’un couple de jeunes Français de 28 ans, Solène et Bastien Le Guen. Il fait suite à la fermeture du groupe Facebook Entrepreneurs Francophones à Austin. « Austin French Connection est un réseau qui cherche à connecter les Français, francophones et francophiles d’un point de vue professionnel et entrepreneurial. L’idée est de mettre en relation les entrepreneurs qui ont envie de se faire connaître », explique Bastien Le Guen.
« Sans réseau, c’est difficile de s’en sortir ici. Le but est de fédérer des opportunités et de créer un lien professionnel dans une ambiance fraternelle afin que les gens se connaissent et soient amenés à s’entraider. »
Le groupe s’adresse à tout type de profession. Depuis un an à Austin, Bastien Le Guen est lui coiffeur de luxe pour Dessange et se dit « entrepreneur dans l’âme. »
Ce premier rendez-vous en appelle d’autres : « On veut organiser des rencontres régulières, environ tous les deux mois. On est encore en train de peaufiner les détails mais on prépare des idées pour que ce soit vivant et convivial. »
L’évènement se déroulera autour d’un happy hour, ce qui devrait certainement aider. Il est également ouvert aux enfants.
Maison Valentine, l’aventure gourmande de deux Normands à Miami
Lassés de leur vie de bureau, Brigitte Cavallero, 55 ans, et son fils Bastien, 26 ans, ont sauté le pas en quittant leurs attaches rouennaises afin d’ouvrir une pâtisserie sous le soleil de Miami. Avec Maison Valentine, leur établissement niché en plein coeur de South Beach, les deux Français commencent une nouvelle vie aux Etats-Unis.
« J’avais besoin d’un second souffle et de changer de parcours professionnel tout en voulant donner une meilleure qualité de vie à mon fils », raconte Brigitte Cavallero qui a exercé pendant plus de 35 ans le métier d’administrateur de biens. Pour sa reconversion professionnelle, cette mère de famille, passionnée de voyages, a souhaité poser ses valises sur le sol américain. « Avec Bastien, nous avons eu un véritable coup de coeur pour les États-Unis et notamment pour Miami, indique-t-elle. Il y a un riche melting-pot culturel et une véritable ouverture d’esprit qui nous ont incités à tenter, à notre tour, le rêve américain ».
Cette aventure au pays de l’Oncle Sam, les deux entrepreneurs l’ont placée sous le signe de la gourmandise. « Ouvrir une pâtisserie s’est imposé comme une évidence puisque nous sommes tous deux amateurs de douceurs sucrées », sourit la mère de famille. Leur enseigne Maison Valentine est avant tout un hommage à une certaine « Granny Vava ». « Valentine, c’est ma grand-mère de coeur ainsi qu’une pâtissière hors pair qui a consacré toute sa vie à élever quatre générations de notre famille, raconte Brigitte Cavallero. C’est donc tout un symbole et je sais que de là où elle est elle veille sur nous ».
Novices dans le métier, la mère et son fils, pour ne pas commettre d’impair, se sont attachés les services de Stéphane Merlat, un chef pâtissier français. « C’est un vrai créateur qui a de l’or dans les mains », s’exclame Brigitte Cavallero qui lui a donné carte blanche à un détail près. « Nous lui imposons de faire des choux, insiste-t-elle. C’est la spécialité de la maison car nous avons souhaité nous démarquer des autres pâtisseries qui proposent bien souvent des macarons ».
Ces douceurs sucrées, qui se déclinent actuellement en douze saveurs différentes, trônent fièrement dans les vitrines de Maison Valentine aux cotés d’autres pâtisseries créatives entièrement réalisées sur place. L’établissement, dont la décoration soignée rappelle les salons de thé français, propose par ailleurs des plats salés allant des quiches aux crêpes en passant par des croque-monsieurs.
Ravis de la tournure que prend cette première expérience dans leur pays d’adoption, les deux entrepreneurs français fourmillent déjà d’idées et de projets. « Pourquoi ne pas ouvrir une enseigne à New York ou en Californie, lance Brigitte Cavallero. Nous sommes prêts à relever de nouveaux défis car c’est un vrai bonheur de ne plus aller au travail à reculons ».
Lacoste inaugure sa nouvelle boutique à Los Angeles
Lacoste s’impose dans les “malls” américains. La marque au crocodile, qui détient déjà 85 boutiques aux Etats-Unis, a ouvert mi-juin un nouveau magasin dans Westfield, le centre commercial huppé de Century City. “C’est l’une des galeries marchandes les plus intéressantes et les plus animées de Los Angeles”, raconte Joelle Grunberg, présidente et directrice générale de la marque française en Amérique du Nord, qui était sur place pour l’inauguration, vendredi 21 septembre.
C’est donc tout naturellement que Lacoste a choisi d’y installer son concept novateur, intitulé “Le Club”, un clin d’oeil aux origines sportives et aux valeurs de la marque. Rappelant la disposition d’un court de tennis ou de golf, avec des vestiaires stylisés et épurés, la boutique de 230 mètres carrés offre un mélange d’élégance et de raffinement. “C’est la deuxième de ce type sur le territoire après celle sur Rodeo Drive (Beverly Hills), qui a été rénovée”, précise Joelle Grunberg.
En plus de ce nouvel environnement, la boutique de Westfield dispose d’un atelier de personnalisation qui donne notamment la possibilité de faire broder les initiales du client sur la manche ou le bas d’un polo. Ce type d’atelier a été lancé dans différentes villes du monde.
Une histoire de longue date avec les Etats-Unis
Créée il y a 85 ans, la maison a un lien fort avec les Etats-Unis. “Le tennisman fondateur René Lacoste a gagné la Coupe Davis plusieurs fois”, se remémore Joelle Grunberg, précisant qu’“il était amoureux de ce pays.” Vendue aux Etats-Unis depuis les années 50, la marque est connue pour ses polos iconiques, lancés en 1933, avec le crocodile-symbole brodé sur le cœur.
Après une incursion dans la mode, le pionnier des griffes de sport haut-de-gamme a décidé de miser à nouveau sur le sport-élégance. “Il y a une tendance “athleisure”, les Américains veulent des tenues confortables et pratiques. Notre ligne sportswear est donc de plus en plus importante, avec des vêtements en matière dite ‘respirante’ pour les clients qui veulent rester actifs. Cela représente 25% du business aux Etats-Unis”, raconte Joelle Grunberg.
Rien de plus normal puisque la clientèle de Lacoste se trouve principalement en Californie et Floride, deux Etats où l’on recherche des vêtements légers et confortables en raison de la chaleur. “Nous privilégions la Sun Belt, où les magasins marchent le mieux”, complète Joelle Grunberg, se targuant d’avoir réalisé 350 millions de dollars de ventes par an aux Etats-Unis.
En plus des boutiques de Century City, Beverly Hills, Topanga et d’Orange County, le groupe entend se renforcer en ouvrant de nouvelles boutiques à Los Angeles et dans le reste de la Californie. En attendant, la marque veut fidéliser sa clientèle au travers d’événements. Ainsi, une soirée sera organisée en novembre pour le lancement d’une nouvelle collection en collaboration avec Disney dans la boutique d’Orange County.
Une conférence européenne pour sauver le climat à Miami
Mettez-vous au vert. Pour la Semaine Européenne de la Diplomatie Climatique, le Consulat général de France à Miami s’allie à la Miami Business School pour une conférence intitulée « Take a walk on the green side », le jeudi 27 septembre à l’Université de Miami.
La conférence sera animée par le docteur Ben Kirtman, spécialiste des questions marines et atmosphériques à l’Université de Miami. Plusieurs experts interviendront sur des thématiques liées au climat, dont Bryan Norcross, spécialiste des ouragans sur la chaîne WPLG-TV. Une discussion autour des actions de préservation du climat aura lieu avec plusieurs consuls européens. Les interventions seront suivies d’un déjeuner et d’ateliers. L’évènement est ouvert au public et gratuit.
Depuis 2014, la Semaine Européenne de la Diplomatie Climatique est un évènement mondial crée à l’initiative des missions diplomatiques allemande, françaises et britanniques pour sensibiliser les dirigeants au changement climatique.
Soirée de lancement de l'Alliance française de Miami
Après le début des cours, voici venu le temps de couper le ruban. La toute nouvelle Alliance française Miami Metro organise une soirée de lancement le vendredi 12 octobre à la Lelia Mordoch Gallery.
Pour l’occasion, les participants pourront profiter de la musique du groupe French Horn Collective, tout en découvrant des expositions d’artistes français. La soirée est gratuite mais le RSVP est obligatoire. Les familles sont les bienvenues. L’Alliance française Miami Metro, initiée par le conseiller consulaire Jacques Brion, propose des cours de français et des événements culturels.
Soirée "Champions du monde" de French Morning à SPiN: et les vainqueurs sont…
Deux mois après, l’Equipe de France de football est toujours championne du monde. Les Français de New York ont levé leur coupe de champagne en souvenir de la victoire, vendredi 21 septembre, lors du tournoi de ping-pong de French Morning.
L’événement était organisé à SPiN, un bar spécialisé dans le tennis de table à l’ambiance feutrée et chaleureuse. 68 équipes de double s’affrontaient durant la soirée. Et après deux heures de revers liftés et de coups-droits ravageurs, les frères Eric et Josh Landau ont remporté la victoire. Ces deux Américains francophiles ont été récompensés d’un bon d’achat de 1500$ à utiliser sur un vol de La Compagnie, d’un magnum de champagne Charles de Cazenove, d’une œuvre d’art de Curioos et d’un bon d’achat de 100$ chez SPiN.
Les vainqueurs et les autres ont poursuivi la soirée sur la piste de danse sur des classiques de la chanson française mixés par le DJ Romann Warren Sebag, organisateur des Nuits Françaises.
"Stones to Stains" : les mystérieux dessins de Victor Hugo à LA
Quand on entend le nom de Victor Hugo, on pense aux Misérables. Mais ce sera l’artiste-peintre que le Hammer Museum mettra à l’honneur du 27 septembre au 30 décembre. L’exposition “Stones to Stains: The Drawings of Victor Hugo” offre un éclairage nouveau sur sa pratique expérimentale du dessin au travers de 75 croquis et photographies.
Le poète, dramaturge et romancier a réalisé plus de 4.000 dessins sur papier, le plus souvent au stylo et à l’encre noire délavée. Il n’hésitait pas à tacher la feuille avec du charbon ou du café, à peindre avec les doigts ou à tester d’autres techniques. Parmi ses dessins, on trouve des vues de châteaux fantomatiques, des forêts, de mystérieux végétaux ou des taches plus abstraites. Ils n’ont jamais été présentés au public de son vivant.
L’exposition sera rythmée par de nombreux événements, comme des visites guidées, un concert (le 22 octobre), des déjeuners (le 10 octobre et le 28 novembre), ainsi que la projection du film “The Story of Adèle H.” (“L’histoire d’Adèle H.”) le 20 novembre.
CSG des Français de l'étranger: "Le statu quo n'est pas la solution"
“C’est un cas de conscience pour l’Etat français“. La députée des Français de Russie, d’Asie et du Pacifique Anne Genetet espère faire bouger l’Etat sur le dossier épineux de la CSG (contribution sociale généralisée) appliquée aux non-résidents. L’élue de La République en Marche (LRM), qui vient de signer un vaste rapport sur la “mobilité internationale des Français”, doit entamer prochainement des discussions avec Bercy pour trouver une solution.
“On a un problème énorme, reconnait la députée. La CSG rapporte 300 millions d’euros par an. Aujourd’hui, le budget de la France ne permet pas un trou de 300 millions d’euros. D’autre part, politiquement, comment expliquer à un Français de France à qui l’on va réduire l’APL ou augmenter la CSG, que l’on va la supprimer pour les Français à l’étranger ? Politiquement, c’est indéfendable“.
En 2015, la Cour de Justice de l’Union Européenne avait demandé à la France de rembourser les non-résidents de l’Espace économique européen (EEE) soumis à la CSG, une contribution qui sert à financer la sécurité sociale. Cependant, elle continue d’être prélevée sur les revenus immobiliers des Français en dehors de l’Union européenne (UE) alors que ceux-ci ne bénéficient pas du système de protection sociale français.
Pour les résidents fiscaux aux Etats-Unis en particulier, la situation relève de “l’injustice”, comme l’explique Anne Genetet dans son rapport. “Les Américains lisent la CSG comme une cotisation sociale, pas comme un impôt. De ce fait, les prélèvements CSG ne sont pas pris en compte par les autorités fiscales américaines comme impôt déjà payé ; il y a donc double imposition pour les contribuables non-résidents fiscaux français présents sur le sol américain“.
Dans son rapport comprend 215 propositions dans le domaines des retraites, de la fiscalité et du retour en France notamment, l’élue plaide pour la suppression pure et simple des prélèvements sociaux appliqués au patrimoine foncier des non-résidents. “Les autorités ont une conscience pleine et entière du risque judiciaire auquel la France s’est exposée face à l’Europe, avance-t-elle. Le dossier est compliqué, mais avec le risque judiciaire, il faudra trouver des solutions socialement et politiquement justes, en phase avec ce que demande l’Europe“. Une chose est sûre: “le statu quo n’est pas la bonne solution“.