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Jérémie Royer en tournée au Texas pour parler d'Audubon

C’est un Franco-Américain que peu de Français connaissent. John James Audubon est connu aux Etats-Unis pour son oeuvre magistrale The Birds of America, une série d’illustrations de grande taille représentant les oiseaux d’Amérique. Cette oeuvre du XIXème siècle est une référence dans le domaine de l’ornithologie.
Lors d’une tournée texane, l’illustrateur français Jérémie Royer parlera du naturaliste de légende. Il a co-signé Sur les ailes du monde, Audubon. Sorti en 2016, cet ouvrage réalisé avec l’auteur français Fabien Grolleau est dédié à l’histoire du père de l’ornithologie américaine. Il s’arrêtera à Austin (jeudi 20 septembre), San Antonio (dimanche 23) et Dallas (mercredi 26 et jeudi 27) pour une série de conférences soutenues par les Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

Programme au Texas
-Travis Audubon Center (20 septembre)
Hyde Park Christian Church, 610 E 45th St, Austin, TX 78751
-Audubon Center San Antonio (23 septembre, 2pm) – Education Center of the San Antonio Zoo, 3903 N St. Mary’s St, San Antonio, TX 78212
Infos ici
-Dallas Alliance Française (26 septembre, 6:30pm)

Inscriptions ici
-Half Price Books (27 septembre, 7pm)
5803 E Northwest Hwy Dallas, TX 75231

Deux rentrées pour Houston Accueil en septembre

Houston Accueil aime tellement la rentrée qu’elle en organise deux en un mois. L’association, dont la mission est d’accompagner les nouveaux arrivants francophones à Houston, tiendra son “Café de la rentrée” le mercredi 12 septembre au clubhouse de Firetruck Park et son “Grand Accueil de la rentrée” le dimanche 23 septembre au country club de Galveston.
Dans les deux cas, les participants auront l’occasion de faire la connaissance des autres membres de l’association et de découvrir les activités proposées cette saison. Pour le rendez-vous de Galveston, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 14 septembre.

Dansez sur vos chansons françaises préférées à Brooklyn

De Céline Dion à France Gall en passant par Booba, les expatriés en manque de bonne musique française pourront danser et chanter au Heavy Woods, bar de Bushwick. La prochaine Nuit Française aura lieu le samedi 15 septembre.
Les Nuits Françaises, ce sont des soirées mensuelles pleines de tubes français qui font danser les nostalgiques jusqu’au petit matin. Romann Warren Sebag, Franco-Américain de 33 ans, accompagné de son ami DJ Sacha Naigard ont créé ces soirées en décembre 2017. Entre 8pm à 11pm, il sera possible de dîner sur place, puis les choses sérieuses commenceront. Les organisateurs promettent des slows et un trio Céline Dion sur le coups de minuit. L’entrée est gratuite, il suffit d’inscrire votre nom sur la page événement Facebook.

Un an après Harvey, les Français de Houston se relèvent lentement

Le 26 août 2017, l’ouragan Harvey s’abattait sur le Texas avec des vents à plus de 200 km/h. Dans l’ouest de Houston, les stigmates sont encore nombreux. C’est le cas à Memorial, un quartier résidentiel situé en aval des barrages, où habitait une grande partie de la communauté française. “Nos compatriotes ont été fortement touchés, explique Alexis Andres, consul général de France à Houston, qui a pris ses fonctions seulement cinq jours après le passage de l’ouragan. “Nous n’avons pas de chiffres précis, mais nous savons que, par son positionnement géographique, la communauté française a été particulièrement affectée”.
Maisons noyées par l’eau boueuse, voitures bonnes pour la casse, les dégâts sont immenses, et la facture salée. Or, seule une minorité de propriétaires était assurée contre les dégâts des eaux. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux n’ont pas réintégré leur maison. “A l’issue d’Harvey, nous avons suivi une vingtaine de foyers très durement touchés en leur proposant une information à la fois fiable et en français, affirme Alexis Andres. Malheureusement, nous constatons un an après qu’une dizaine d’entre eux ne sont toujours pas rentrés dans leurs maisons.
C’est le cas de Marion Tiberi et sa famille, encore hébergée chez des amis. Il y a un an, il y avait plus d’un mètre d’eau dans sa maison. Elle soupire : “Sur les 144 maisons de notre quartier, toutes inondées, seulement 45 maisons sont occupées. L’année dernière à la même époque, je n’aurais jamais imaginé être encore loin de chez moi !
Le quartier demeure fortement sinistré, et l’on peut toujours voir les traces de l’eau sur certaines maisons inoccupées. Beaucoup sont à vendre, et malgré une baisse drastique des prix, elles ne trouvent pas d’acheteur. “Nous allons de mauvaise surprise en mauvaise surprise, explique Marion Tiberi. Les imprévus s’accumulent : les fils électriques étaient encore humides en avril et avons dû refaire toute l’électricité, puis nous avons découvert la présence de termites…” Résultat : la rénovation a été retardée de plusieurs mois.
L’indemnisation des dommages aux habitations reste complexe. Les sinistrés n’ont pas d’autre choix que de se tourner vers les organismes d’Etat, à l’instar de l’Agence fédérale des situations d’urgence (Fema) et de son fonds national d’assurance contre les inondations (National Flood Insurance Program). “Toutes nos économies y sont passées, explique Marion Tiberi. Nous avons contracté un prêt de 180.000 dollars pour faire face aux dépenses, mais le coût des travaux a largement dépassé le montant de notre prêt”.
Harvey a affecté l’implantation géographique des expatriés à Houston, qui s’installaient auparavant dans les quartiers ouest de la ville, au-delà du périphérique. Maintenant, la tendance chez les nouveaux arrivants est de s’installer à l’intérieur du périphérique, dans des quartiers qui n’ont pas été inondés. “C’est une ville à deux vitesses, résume Marion Tibéri. Il y a ceux qui ont tourné la page très rapidement, et ceux qui, un an plus tard, forcés de rester dans les quartiers sinistrés, demeurent dans une situation précaire”.
Pour certains Français sinistrés, Harvey a été l’occasion d’un nouveau départ. Fanette Chalopin, dont la maison en location a été inondée par l’ouverture des barrages, est maintenant installée dans le quartier de Montrose, qui a été totalement épargné par l’ouragan. “Nous avons eu la chance de pouvoir rapidement tourner la page, et finalement, ce déménagement imprévu nous permet de découvrir une autre facette de Houston.” De cet épisode, elle retient surtout le bel élan de solidarité qui s’est crée autour d’elle.
Voisins, proches ou volontaires inconnus ont porté secours et réconfort aux victimes de l’ouragan. C’est également cette solidarité que souligne Marion Tiberi : “Nous avons été soutenus par nos amis, par nos collègues, et nous nous sommes aussi aidés entre “floodies” (victimes des inondations, ndr). Grâce à eux, nous avons retrouvé un semblant de normalité, même si en cette saison à risque, j’ai une petite pincée d’angoisse quand on annonce de fortes pluies!
A Washington, l’ambassade de France aux Etats-Unis travaille à mettre en place un suivi psychologique pour les victimes de catastrophes, dispensé par des psychologues francophones volontaires. “Notre mission est de s’assurer que nos compatriotes ne sont pas abandonnés en cas de crise, explique le Consul de France à Houston. Cette année, nous avons travaillé sur le dispositif de gestion de crise et étoffé le réseau de chef d’îlots, relais essentiels auprès de la communauté française. Plus de 50 personnes se sont portées volontaires.” Un an après le passage de l’ouragan, la solidarité est donc toujours d’actualité à Houston.

SkyLights, les lunettes franco-américaines qui ringardisent les télés d'avion

« On est dans sa bulle, on peut s’extraire de tout le bruit de la cabine », assure Laurence Fornari, co-fondatrice et directrice commerciale de SkyLights. En trois ans, cette start-up basée entre San Francisco, Paris et Toulouse a décollé. Littéralement.
En partenariat avec cinq compagnies aériennes dont Air France et XL Airways, SkyLights a déployé ses lunettes de réalité virtuelle sur plus de 4.000 vols depuis sa création. Le principe: après le décollage, les passagers peuvent choisir parmi une vingtaine de films récents en 2D et en 3D, et cinq films de réalité virtuelle en 360 degrés. La jeune pousse a lancé mardi 21 août son offre « Skykids », un catalogue d’une dizaine de films adressés aux enfants.
A l’origine de ce concept, David Dicko, PDG franco-américain de SkyLights et pilote d’Air France depuis plus de dix ans. « David est fan de cinéma et connaissait les prix des écrans traditionnels dans un avion, raconte Laurence Fornari. Il faut compter plus d’un million d’euros par an pour le support et la maintenance et il faut environ 10.000 euros pour équiper un siège. C’est un système très lourd et il faut savoir que 5% des écrans dans les avions sont cassés », précise-t-elle.
Lorsque David Dicko rencontre Florent Bolzinger, passionné de réalité virtuelle et actuel directeur technique de l’entreprise, c’est le déclic. SkyLights est née en février 2015, rapidement étoffée de Rateb Zaouk, directeur des opérations, puis de Laurence Fornari.
En été 2016, la start-up figure parmi les lauréates de Y Combinator, l’accélérateur d’Airbnb, de Dropbox ou encore de Reddit dans la Silicon Valley. Après cette première expérience américaine, SkyLights lève 1,3 million de dollars et installe son siège social sur la côte ouest pour se rapprocher des studios d’Hollywood comme Dreamworks, Warner Bros ou encore 20th Century Fox, d’où viennent les blockbusters de son catalogue.
« Nos lunettes pèsent environ la moitié du poids moyen de celles que l’on trouve sur le marché », se félicite Laurence Fornari, avant de souligner que la durée d’usage moyenne est de « trois, presque quatre heures ». Planant sur son succès, SkyLights est aujourd’hui « en phase de pré-déploiement avec une dizaine de compagnies au total ». Son ambition: en mettre plein la vue.

Jerry Seinfeld sur scène à Miami

L’humoriste d’origine new-yorkaise vient amuser la galerie à Miami. Jerry Seinfeld joue son stand-up au Arsht Center dans le cadre de Live At Knight, le vendredi 21 septembre à 7pm.
Remarqué sur le plateau du “Tonight Show” de Johnny Carson en 1981, Jerry Seinfeld est l’un des humoristes américains les plus connus. On le connaît surtout pour sa sitcom “Seinfeld”, dont il est l’acteur et le producteur, diffusée pendant neuf ans sur NBC.
Parmi ses projets actuels, sa web-série “Comedians in Cars Getting Coffee” a été nominée aux Emmys et Netflix a produit un film sur les coulisses de ses shows “Jerry Before Seinfeld”. Il a aussi servi de parrain à Gad Elmaleh alors que le comique franco-marocain voulait se faire une place aux Etats-Unis. Les deux hommes ont partagé la scène à plusieurs reprises, à New York et Montréal notamment.

L’Alliance Française de Los Angeles fait sa rentrée

(Agenda partenaire) L’Alliance Française de Los Angeles, c’est quoi ? C’est avant tout une école pour tous les francophiles de la ville, qui propose 25 cours différents pour les enfants et 60 classes de français pour les adultes, sept jours sur sept. Cours d’histoire de l’art, classes d’écriture, groupes de conversation ou club de lecture : autant dire qu’il y en a pour tous les goûts. Si vous avez un.e ami.e ou un.e conjoint.e qui veut se lancer, c’est le moment. Les inscriptions sont ouvertes. Les classes peuvent aussi se faire à distance par Skype.
L’Alliance, c’est aussi un centre culturel qui permet aux Français immigrés et aux amoureux de la culture française de se retrouver autour d’expositions, de conférences, de projections et de pièces de théâtre. Les raisons de découvrir ce petit morceau de France à Los Angeles ne manquent pas.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"The Bordeaux Kitchen": Tania Teschke présente ses recettes françaises ancestrales

L’art de vivre à la française fascine. Le livre The Bordeaux Kitchen de la photographe américaine Tania Teschke en témoigne. Sorti en juin, il sera présenté à San Francisco le 8 septembre chez Omnivore Books, et le 12 chez Now Serving à Los Angeles où vins et fromages seront proposés à la dégustation.
Passionnée par la cuisine française ancestrale et le vin, l’épouse de Thomas Wolf, consul américain à Bordeaux entre 2013 et 2016, a profité de son expatriation pour collaborer avec des chefs, bouchers, cuisiniers et vignerons de la ville. Elle a fait un apprentissage auprès d’un boucher basque primé et obtenu un diplôme en sciences du vin à l’Université de Bordeaux.
Inspirée par ses rencontres françaises, celle qui vit désormais en Suisse a commencé par noter des recettes et des anecdotes pour son plaisir avant de rassembler le tout dans The Bordeaux Kitchen. Plus qu’un livre de cuisine avec ses 160 recettes, il s’agit d’un voyage culturel et culinaire complet dans le monde de la cuisine traditionnelle et du vin français. S’appuyant sur les dernières recherches en santé ancestrale, The Bordeaux Kitchen partage avec le lecteur de bonnes pratiques nutritives. Une démarche pour le manger sain que Tania Teschke a initiée après avoir subi une rupture d’appendice à 24 ans qui a entraîné de nombreuses complications.

À Los Angeles, la nomination controversée de Philippe Besson suscite des questions

Cela faisait longtemps que la Résidence de France n’avait pas été au centre d’autant de questions. La raison: la nomination annoncée de Philippe Besson au poste de consul général.
Cette “promotion” controversée de l’auteur d’Un personnage de roman, non-diplomate mais proche du couple Macron, a été accueillie comme une provocation par les critiques, notamment au sein de la CFDT, premier syndicat du ministère des affaires étrangères. Celui-ci va déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour annuler le décret du 4 août qui ajoute 22 postes de consuls généraux, dont celui de Los Angeles et de Boston, à la liste des emplois dont l’occupant est choisi par le gouvernement.
Cet exemple de la “politique d’élargissement des viviers de nomination” n’est pas du goût de Damien Regnard, nouveau sénateur des Français de l’étranger. Remonté, il a publié sur Twitter une lettre ouverte parlant de “copinage” et réclamant l’annulation de cette nomination qu’il assimile à un “affront pour notre diplomatie”.
Dans la Cité des anges, cette nomination d’un membre de la “société civile”, comme le justifie le gouvernement, a suscité surprise, rumeurs et questionnements. Philippe Besson reste un inconnu ici, même s’il reconnaissait y passer “plusieurs mois par andans une interview il y a deux ans. “Je l’ai vu dans “La grande librairie” sur TV5 Monde”, se souvient Patrick Caraco, vice-président (Les Républicains) du conseil consulaire, un groupe d’élus locaux qui siège auprès du consulat. “Ce n’est pas le premier écrivain nommé à ce type de poste”, affirme-t-il, citant le cas de Jean-Christophe Rufin nommé ambassadeur au Sénégal en 2007. L’écrivain et résistant Romain Gary a occupé le poste de consul à Los Angeles dans les années 50.
“Je ne pense en aucune façon que ça soit un acte de remerciement. Et c’est sans aucun doute une chance pour les Français”, plaide pour sa part Ludovic Français, responsable de la section La République en Marche à Los Angeles. Sans évoquer une quelconque “récompense” ou du “copinage”, d’autres responsables locaux se montrent perplexes face au processus de nomination. “J’ai tendance à penser que tout le monde ne peut pas tout faire, mais c’est sans doute une expérience interessante, admet Isabelle Leroux, la présidente de l’Alliance Française, qui apporte tout de même sa confiance au futur consul de Los Angeles.
La conseillère consulaire Marie Carole De La Cruz appelle, elle, à l’honnêteté : “qui n’utilise pas sa position ou son titre? Si cela est fait à bon escient, c’est une bonne chose”. Elle se positionne même en faveur de la “démocratisation de ces fonctions”, fustigeant un “manque de personnes sur le terrain pour voir les réalités du quotidien”.
Une décision surprenante
Mais ce qui choque le plus sur la Côte ouest, c’est davantage la forme que le fond. “C’est une façon cavalière de procéder. On a tous été pris de court”, lâche Marie Carole De La Cruz. “Plutôt que la forme, on devrait s’insurger sur cette pratique.” Une décision du gouvernement jugée “surprenante mais pas anormale” par son collègue Patrick Caraco, qui rappelle que les missions des consuls durent entre trois et quatre ans. Christophe Lemoine était donc arrivé au terme de son mandat. “Le Consul adjoint -Matthieu Clouvel, qui est renouvelé pour un an supplémentaire- pourra ainsi l’épauler pendant un an”, reconnaît celui qui a connu dix consuls en trente années d’expatriation.
Pour pallier le manque d’expérience diplomatique de l’écrivain, les conseillers consulaires misent sur l’efficacité des équipes en place. “En raison du nouveau décret, il y aura d’autres nominations de ce genre et ce ne sera pas forcément des énarques ou des personnes du Quai d’Orsay… Mais ça ne dérange pas à Los Angeles car il y a une équipe derrière qui fait le job. Le nouveau consul fera comme les autres, il apprendra”, argue Patrick Caraco, rappelant que Christophe Lemoine – ex-conseiller de Laurent Fabius au ministère des affaires étrangères – effectuait à L.A sa première mission en tant que consul. “Beaucoup déchantent sur le côté job de rêve : bien qu’il y ait la maison à Beverly Hills et les palmiers, il y a aussi des catastrophes naturelles, des accidents qui mobilisent le consulat jour et nuit”, assure Patrick Caraco, qui affirme ne pas être “macroniste”.
Une fois la surprise digérée, il va falloir se remettre au travail. Pour la présidente de l’Alliance française, “il est évident qu’avoir un écrivain comme consul général est une bonne nouvelle”. Tout en regrettant Christophe Lemoine qu’elle remercie pour “son professionnalisme et sa disponibilité”, elle espère que Philippe Besson apportera sa touche personnelle, et gardera “un œil attentif sur le fonctionnement de toutes nos associations qui font rayonner le français à l’étranger”. De l’avis général, une attention particulière devrait être apportée à la culture, là où Christophe Lemoine peut se targuer d’avoir fait rayonner la French Tech. “Nous attendons qu’il s’occupe de la communauté française, et que les membres et élus soient informés des décisions prises”, insiste Patrick Caraco.

Sylvain Marrari, la French touch sucrée de La Centrale à Miami

(Article partenaire) Sylvain Marrari poursuit son rêve américain. Après avoir oeuvré pendant plusieurs années sur Fisher Island pour une clientèle privée, le chef-pâtissier français vient de regagner le continent pour passer derrière les fourneaux de La Centrale à Miami, où French Morning organise son cocktail de rentrée jeudi 6 septembre. Le trentenaire développe l’offre sucrée du complexe italien qui a récemment ouvert ses portes à Brickell City Centre.
Cinq restaurants répartis sur trois niveaux, plus de 3.700 mètres carrés de hall gastronomique ainsi que les attentes de plusieurs centaines de clients à combler quotidiennement, le challenge est de taille mais ne semble pas pour autant inquiéter le Français. « Ce n’est qu’une question d’organisation », plaisante Sylvain Marrari qui, du haut de ses 36 ans, a déjà plus d’une quinzaine d’années d’expérience en pâtisserie haut de gamme.
Originaire de Miramas dans les Bouches-du-Rhône, il a fait ses premières armes aux cotés de grands chefs étoilés comme Anne-Sophie Pic, Michel Guérard, Philippe Rigollot ou encore Alain Ducasse. « J’y suis allé pas à pas en intégrant des établissements de plus en plus étoilés car, comme pour passer de commis à sous-chef, cela ne se fait pas du jour au lendemain, indique Sylvain Marrari. Il faut de la rigueur, maîtriser les techniques et surtout savoir faire beaucoup de concessions, mais c’est le prix à payer pour atteindre l’excellence ».
Fort de ces différentes expériences et poussé par des envies d’ailleurs, le chef a souhaité s’envoler pour les États-Unis. « Au début, je pensais qu’exercer mon métier à l’étranger serait plus facile, qu’il y aurait moins de pression, mais j’avais tout faux, dit-il en souriant. Les méthodes de travail sont notamment différentes, il a fallu que je m’adapte, ce qui m’a tout de même permis de progresser tout en me diversifiant ».
Expatrié depuis plus de six ans en Floride, le Français dirige aujourd’hui une équipe de sept pâtissiers et deux boulangers. Au quotidien, Sylvain Marrari concocte ses créations en s’amusant avec les textures, les parfums ou encore les couleurs. « Tout le monde peut faire un gâteau, mais la manière de transmettre de l’émotion avec une recette est plus compliquée à maîtriser, raconte-t-il. Ce sont les détails qu’on y apporte qui font notamment la différence ». Ainsi, fleurs, décors en chocolat et caviar de fruits agrémentent ses pâtisseries. « Je travaille aussi avec des fruits de saison, souligne-t-il. Cela permet de faire évoluer régulièrement la carte, car en cuisine il faut savoir constamment se renouveler ».
Toutes ses connaissances, Sylvain Marrari désire par ailleurs les partager. Le chef-pâtissier français animera prochainement des cours de cuisine au sein de La Centrale. « Au-delà des bases de la pâtisserie, je souhaite que mes clients puissent en apprendre davantage sur la façon dont je travaille, précise-t-il. Ce sera en quelque sorte les coulisses de la création ».

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Du "Chicago Blues" pour lancer la saison du Théâtre Raymond Kabbaz

La rentrée culturelle a sonné. Elle se fera au rythme du Chicago blues au Théâtre Raymond Kabbaz le 21 septembre. La scène de Los Angeles accueillera le guitariste américain Robben Ford pour sa soirée d’ouverture. Il donnera deux concerts, à 7 et 9:30 pm, précédés d’une réception.
Nominé cinq fois aux Grammy Awards, le guitariste de blues, rock et jazz présentera son dernier album “Into The Sun”. Il sera accompagné sur scène par Toss Panos à la batterie, Jimmy Haslip à la basse et Jeff Mc Erlain à la guitare.
Durant sa carrière, l’artiste californien a enregistré plus de 35 albums -en solo et en groupe- et également joué pour de grands noms tels que Miles Davis, George Harrison ou Joni Mitchell. A 67 ans, Robben Ford continue les tournées, tout en enseignant la musique.

Revivez la finale de la coupe du monde à Washington

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Au cas où l’on aurait oublié que la France est championne du monde de foot, plusieurs supporters se retrouveront au Lucky Bar pour vivre la rediffusion de la finale contre la Croatie. Arriveront-ils à devenir le score ?
Il y aura quelques “bonus”: des images des vestiaires, des festivités à Washington mais aussi de la grande célébration sur les Champs-Elysées. Tout le beau monde présent fera ensuite la fête jusqu’à pas d’heure, comme s’ils se doutaient que la France allait gagner. Au moins, l’horaire de diffusion sera plus potable: 5pm.