Se démarquant une fois de plus par ses choix audacieux, le pianiste français Jean-Yves Thibaudet partagera avec le public du Hollywood Bowl “The Age of Anxiety” de Bernstein, le mardi 11 septembre. “Ce n’est pas aussi connu que “West Side Story” (de Bernstein aussi), mais ce morceau est plus profond, plus important dans le répertoire du piano”, avait-il dit à French Morning. Pour cette représentation, il sera accompagné par le LA Philarmonic, mené par la cheffe d’orchestre Karina Canellakis.
Séduit par cette symphonie inspirée d’un poème de WH Auden, Jean-Yves Thibaudet raconte par le piano “une conversation entre quatre personnes qui boivent, et boivent, et parlent de la philosophie de la vie, du père”. Cette symphonie est présentée à l’occasion du centenaire de Bernstein. Le pianiste non-conformiste interprétera un morceau de la compositrice américaine Julia Perry.
Jean-Yves Thibaudet joue Bernstein au Hollywood Bowl
Anne Hidalgo en visite à Los Angeles
Los Angeles et Paris ont des points communs : les deux villes accueilleront les Jeux olympiques, elles sont mobilisées pour lutter contre le réchauffement climatique, rayonnent à l’international…
C’est pour souder les liens entre les deux municipalités qu’Anne Hidalgo, la maire socialiste de la capitale française, se rendra dans la cité des anges les lundi 10 et mardi 11 septembre. Accueillie par le Consul de Los Angeles Christophe Lemoine, elle débutera son séjour à l’University of Southern California, dont elle visitera le Coliseum, terrain des Jeux de 1932, avant de se prêter à une discussion informelle avec des étudiants.
Le mardi 11 septembre sera dédié aux préoccupations sociales et environnementales, ainsi qu’au recueillement. L’élue de Paris commencera sa journée par une visite du centre de formation pour pompiers Franck Hotchkins. Après une entrevue avec les conseillers consulaires du sud-ouest des Etats-Unis, elle rencontrera son homologue de Los Angeles, Eric Garcetti, avec lequel elle assistera à une cérémonie de commémoration du 11-Septembre. Elle devrait y prononcer un discours faisant écho aux attentats qui ont meurtri la capitale française en 2015.
Puis, l’élue ira distribuer des repas en compagnie d’Eric Garcetti pour le National Memorial Day of Service. Après des entretiens confidentiels, les deux maires participeront au Clean Mobility Summit, un rassemblement dédié aux transports alternatifs propres. Un sujet qui tient à coeur à la maire de Paris, qui défend une politique considérée comme anti-voitures par ses détracteurs.
Avant de rejoindre San Francisco où elle est attendue pour le Global Climate Action Summit, où l’on discutera des solutions pour endiguer le dérèglement climatique, elle se rendra dans un centre pour sans-abris avec son homologue de Los Angeles. L’occasion pour les deux édiles de partager leurs expériences communes, dans deux villes où la population de SDF augmente.
Le jazz sans frontières de Jessica Fichot à San Francisco
Elle est de culture française, chinoise et américaine et son répertoire comprend aussi bien du jazz de Shanghaï que des chansons françaises traditionnelles. Jessica Fichot et son groupe joueront le vendredi 14 septembre au Red Poppy Art House.
La chanteuse, qui se joue des frontières géographiques et musicales, a trois albums au compteur. Elle manie aussi bien l’accordéon que le “toy piano”, un piano miniature. Pour cette soirée, elle promet de mélanger les styles (jazz chinois de 1940, swing, chanson française et folk internationale). Auteure de chants pour enfants, elle a également composé pour des jeux vidéo et la télévision.
FAIS, l'école des citoyens du monde à San Francisco
(Article Partenaire) Une éducation globale est plus nécessaire que jamais: le monde est de plus en plus complexe et pourtant le discours public sur les affaires internationales ne cesse de se détériorer. Pour réussir dans une économie globalisée, et pour faire une différence dans un monde de plus en plus interconnecté, nos enfants doivent recevoir une éducation qui dépasse les frontières. C’est ce que s’efforce de faire la French American International School (FAIS)
Une éducation internationale robuste doit être enracinée dans des expériences éducatives authentiques et ouvertes au monde, dans la salle de classe comme en dehors. Pour cela, il est nécessaire de développer une approche “interculturelle”, c’est-à-dire développer la capacité à penser, ressentir et agir à travers les cultures. Cette compréhension du monde est cultivée dans six domaines: identité, étude du langage, communauté, curriculum, voyages à travers le monde et développement durable.
Identité
Nous sommes tous citoyens du monde, mais cela n’a de sens que si cela est construit sur des racines individuelles fortes. L’identité est un sujet complexe, qui doit être pris en compte dès le plus jeune âge. Il s’agit de comprendre et d’apprécier le fait que l’identité est un assemblage de facteurs multiples: nationalité, culture, ethnicité, religion, genre, orientation, facteurs socio-économiques, etc. Il faut montrer que ces éléments sont sources de richesse plutôt que de simples différences créatrices de conflit. Tout en apprenant à apprécier l’autre au sein de la classe, les élèves découvrent le diversité au-delà des portes de l’école.
Langues
Apprendre une seconde, puis une troisième langue, est central au développement des compétences interculturelles. Avec les langues viennent une culture, des traditions, une histoire, des coutumes et plus encore. Apprendre une autre langue permet aux élèves d’acquérir une autre vision du monde, de développer plus d’empathie et plus d’ouverture culturelle. En résulte une autre façon de penser, mais aussi une autre façon d’être dans notre monde de plus en plus complexe. C’est un atout sans prix pour les enfants et les jeunes: qu’ils soient totalement bilingues, qu’ils aient reçu une deuxième langue en héritage ou qu’ils soient simplement débutants.
Communauté
La première ressource d’ouverture au monde est sans doute l’accès à des camarades venus du monde entier. Beaucoup de familles mais aussi d’enseignants choisissent une école internationale pour la culture. Plutôt que de les encourager à s’assimiler à la culture de l’école, l’école doit les encourager à partager leur culture avec la communauté. Il n’y a rien de plus enrichissant pour les enfants que de voir leurs camarades ou leurs enseignants partager sa culture personnelle.
Curriculum
L’école doit faire l’effort d’adapter ses programmes académiques pour s’assurer qu’ils intègrent une perspective internationale. L’éducation globale ne va pas de soi: elle doit être développée délibérément. Mais même cela ne suffit pas: la façon d’appliquer ce programme est ce qui compte. L’ouverture internationale est autant une question de personnes et de valeurs que de programme académique.
Voyages
Un programme de voyages peut être un outil très puissant pour une éducation globale. Ils doivent néanmoins être l’occasion de marier des rencontres authentiques à une réflection de l’étudiant. A mesure qu’ils découvrent le monde par leurs voyages et leurs expériences, les élèves développent un “état d’esprit international”. Ils apprennent à changer de rythme, à prêter attention aux signes sociaux, aux valeurs culturelles et à chercher du sens plutôt que de s’en tenir à des préjugés. Ces rencontres authentiques peuvent faire naître un intérêt pour d’autres cultures et de l’empathie pour les citoyens de pays lointains.
Développement durable
Une éducation globale se distingue notamment par un sens de la responsabilité pour la planète que nous partageons. La sensibilisation au développement durable peut se faire à tout niveau et permettre aux élèves de découvrir que leurs décisions individuelles ont un impact sur la planète. Cette éducation ne leur donne pas seulement une compréhension des grands problèmes du moment, elle souligne également l’importance de la collaboration. Dans la classe, on peut travailler ensemble pour imaginer des solutions.
C’est seulement par une éducation internationale basée sur ces principes que nous façonnerons de futurs adultes prêts pour une société globalisée, et qui bénéficieront à leurs communautés, ici et à travers le monde.
Pour en savoir plus sur FAIS, visitez le site de l’école
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Gagnez deux tickets pour le concert d'OrelSan à New York
Le Jour-J approche. Le rappeur français OrelSan, passé d’artiste décrié à étoile de la musique française, débarque à New York le mardi 25 septembre pour un concert à Irving Plaza.
Toujours prêt à choyer ses lecteurs, French Morning offre la possibilité de gagner une paire de tickets pour assister au concert, le premier de la star. Il aura lieu à Irving Plaza. Pour participer au tirage au sort, il suffit d’aller sur la page dédiée.
Critiqué il y a plusieurs années pour ses paroles crues sur les femmes, le jeune homme de 35 ans, qui a sorti fin octobre son troisième album “La fête est finie” avec la participation de Stromae, est sur un petit nuage en ce moment. En février, il a remporté trois Victoires de la musique, dont le trophée du meilleur artiste masculin de l’année. Son album a été certifié quadruple disque de platine en quelques semaines.
La police de New York racontée par un pompier français dans un livre
Quel est le rôle du NYPD ? Peut-on prendre une photo avec les policiers à New York ? Comment le NYPD fait-il face à la menace terroriste depuis les attentats de 11 septembre ? Sébastien Frémont, sapeur-pompier des Yvelines et passionné des Etats-Unis, répond à ces questions (et bien plus encore) dans son nouvel ouvrage Police de New York (éditions ETAI).
Considéré comme l’expert français des pompiers new-yorkais, l’auteur de deux livres sur le Fire Department of New York (FDNY) se penche, dans cet ouvrage, sur la police de New York et son histoire. “Après avoir tissé des liens avec les pompiers de New York, j’ai commencé à m’intéresser au milieu de la police. Maintenant, j’accompagne très régulièrement des agents de police dans certaines de leurs interventions, comme je l’ai fait avec les pompiers auparavant”, explique Sébastien Frémont.
De l’instauration du NYPD en 1845 aux attentats du 11 septembre 2001 en passant par l’histoire de l’écusson aujourd’hui décliné en produit de merchandising, Police de New York rend hommage aux femmes et aux hommes dévoués à la sécurité de la Grosse Pomme. Tout un chapitre est consacré aux véhicules du NYPD, une flotte constituée d’un peu plus de dix mille éléments.
Ce livre de 160 pages, riches en images, tenait à cœur à l’officier de 48 ans. « Je suis très lié aux pompiers et à la police de New York. Lors des attentats du 11-Septembre, les pompiers des Yvelines ont proposé un projet aux autorités de New York et on a accueilli dans nos familles 56 personnes endeuillées pour les sortir de leur quotidien après le drame », raconte Sébastien Frémont, qui préside l’association d’amitié FDNY-SP78 entre les pompiers yvelinois et new-yorkais.
Depuis, des relations se sont construites. Le sapeur pompier se rend tous les ans à New York pour les commémorations du 11-Septembre. “Cette tragédie a tissé des liens entre les sapeurs pompiers des Yvelines et les pompiers et policiers de New York. Un ami pompier new-yorkais dit souvent “The good came from the bad”. Ca résume bien la situation”. Le livre est écrit en français et en vente en ligne.
Hiven: une Française veut développer le coworking à domicile
Kelsey Ranch, Strange Space on 24th, Petit Paris…Autant de noms énigmatiques qui invitent au voyage, et qui sont en réalité des lieux de coworking au domicile de leurs propriétaires, accessibles depuis la plateforme Hiven.
Celle-ci est née en août de l’esprit d’entreprise d’une Française polytechnicienne spécialisée en ingéniérie environnementale et développement de villes durables. “Pendant mes études en urbanisme à Berkeley, je me suis penchée sur la crise du logement dans la région de San Francisco: les loyers sont chers, et les quartiers résidentiels sont sous-utilisés pendant la journée, explique Christelle Rohaut. Hiven propose une meilleure utilisation de l’espace: en réservant un espace de coworking chez un particulier, on l’aide ainsi à payer son loyer. Autre bénéfice: on réduit le temps de transport vers les quartiers d’affaires ou commerciaux où se trouvent des bureaux ou les lieux de coworking traditionnels.”
Le fonctionnement d’Hiven est simple: les “bees” (abeilles) sont les travailleurs qui recherchent une “hive” (ruche) tenue par un “host” (hôte). Chaque hôte peut accueillir entre trois et six personnes.
Leur sélection est très scrupuleuse: “Nous procédons à un background check, puis nous nous rendons sur place pour visiter le lieu, et y travailler un peu nous-mêmes”, explique Christelle Rohaut. Un bon réseau wifi, une table pour travailler, du café et du thé constituent le minimum requis pour devenir hôte. “Par rapport à un café, travailler depuis la maison ou l’appartement de quelqu’un offre un bien meilleur confort: on est au calme, sans musique ou bruit de fond incessant, et on n’est pas obligé de remballer ses affaires pour aller aux toilettes ou commander un café.”
Dans l’immédiat, le but d’Hiven est de remplir les douze ruches déjà installées à Oakland et à Berkeley, et de créer une communauté de “bees” fidèles à ce nouveau type de coworking. Les “bees” sont en général des travailleurs indépendants ou des entrepreneurs, entre 30 et 50 ans, avec une bonne parité hommes-femmes. Pour quatre dollars de l’heure, avec possibilité de souscrire un abonnement, les “bees” ont accès à tout le réseau de ruches, et peuvent ainsi choisir de travailler à proximité d’un lieu de rendez-vous prévu la même journée. Des discussions à thèmes sont également organisées pendant la pause de midi et permettent d’échanger avec des professionnels spécialistes d’un domaine.
A plus long terme, Hiven espère lever les fonds qui lui permettront de poursuivre sa trajectoire gagnante: développée de janvier à avril 2018 au sein de l’accélérateur Launch, qui encourage la création de start-ups dans les universités de Californie, Hiven a remporté le prix de l’innovation “Big Ideas” dans la catégorie “Connected Communities” en mai dernier, ainsi qu’une bourse décernée par la Business School de l’Université de Berkeley. “Nous avons créé un produit qui fonctionne et constitué une équipe de cinq personnes pour le soutenir. Les problèmes d’urbanisme des villes américaines sont vastes, mais avec Hiven, nous nous y attelons en changeant les choses directement sur le terrain.“
5 lieux pour se souvenir du 11-Septembre à New York
Dix-sept ans déjà que les attentats du 11-Septembre ont eu lieu. Plusieurs lieux new-yorkais permettent de se souvenir des attaques et des victimes. En voici cinq.
9/11 Memorial & Museum
Créés en hommage au plus de 3.000 victimes des attentats de 2001 et 1993 contre le Pentagone et le World Trade Center, le mémorial et le musée national du 11-Septembre sont situés à Ground Zero. Le mémorial, en libre accès, est composé de cascades qui épousent l’empreinte des tours jumelles. Les noms des victimes sont gravés autour des deux bassins. Les New-Yorkais et les touristes s’y recueillent depuis son ouverture le 11 septembre 2011. Le musée, situé en sous-sol, a ouvert ses portes quatre ans plus tard. Les visiteurs passent de pièce en pièce et découvrent des morceaux des tours, des photos des victimes et des équipements de pompiers et sauveteurs recueillis dans les décombres (notamment un camion partiellement écrasé). Les visiteurs peuvent aussi écouter les messages vocaux poignants de passagers des avions utilisés par les terroristes. Le 11 septembre, le mémorial est ouvert au public à partir de 3pm mais le musée reste fermé ce jour-là. 180 Greenwich St, NY 10007.
9/11 Tribute Museum (Tribute WTC Visitors Center)
Tribute WTC Visitors Center est un autre musée dédié aux attentats du 11-Septembre. A ne pas confondre avec le 9/11 Museum, Tribute WTC Visitors Center est le projet de l’Association des familles du 11-Septembre. Les familles des victimes ont créé cet endroit où l’histoire des victimes et des survivants, les détails sur les opérations de sauvetage jusqu’à la reconstruction sont racontés aux visiteurs. Le musée organise aussi des visites guidées de Ground Zero animée par des proches de victimes et des témoins des attaques. Tickets. 92 Greenwich St, NY 10006.
La chapelle Saint-Paul de Trinity Church
La Chapelle Saint-Paul, dépendante de la paroisse de Trinity Church, a servi de point de base arrière pour les secouristes qui sont intervenus dans les opérations de nettoyage. Située en face du World Trade Center, la chapelle n’a subit aucun dégât majeur. Ses vitraux notamment sont restés intacts malgré l’effondrement des tours. Des messes et des commémorations en musique sont organisées chaque 11 septembre dans la chapelle pour honorer la mémoire des victimes. L’accès à la chapelle est gratuit et libre. 209 Broadway. Site
Postcards (The Staten Island September 11th Memorial)
Sur la rive nord de Staten Island, le mémorial Postcards rend hommage aux 274 victimes originaires de l’île new-yorkaise. Construit en 2004, en forme d’ailes, le monument est décoré de plaques en fibre de verre qui s’apparentent à des cartes postales prêtes à être envoyées avec le nom, la date d’anniversaire et le lieu de travail des victimes. Bank Street, Staten Island. Site.
NYFD Squad Company 1 à Brooklyn
Le New York City Fire Department Squad Company 1 (ou “Squad 1”) est une caserne de pompiers située dans le quartier de Park Slope à Brooklyn. Cette petite unité a perdu douze pompiers lors des attentats du 11-Septembre, ce qui représentait presque la totalité de son effectif de l’époque. 788 Union St, NY 11215.
10 expressions à connaitre pour parler comme un vrai Américain
Pour briller en société ou simplement franchir un cap en anglais, retenez ces dix expressions américaines.
To have a brain fart
Littéralement: “avoir un pet de cerveau”, l’expression n’a pourtant rien à voir avec les flatulences. Elle signifie “avoir un moment d’absence” ou “un trou de mémoire”. Exemple: vous rentrez dans une pièce en oubliant ce que vous cherchiez? “brain fart!”. Vous cherchez vos lunettes alors qu’elles sont sur votre nez? “Another brain fart”.
It’s a no-brainer
Encore une histoire de cerveau, ou plutôt de “pas de cerveau” (no-brainer). L’expression fait référence à une décision simple à prendre, évidente, qui ne nécessite pas réflexion. Exemple: Votre ami(e) vient de recevoir l’offre d’emploi dont il/elle a toujours rêvé, et vous demande: “should I accept it?” (Est-ce que je devrais accepter?), répondez-lui: “-Yes, it’s a no-brainer” (-oui, ça coule de source).
That’s a bummer
Vous aviez prévu d’emmener votre date dans un restaurant chic ce soir, mais il ou elle doit finalement annuler pour garder sa petite soeur. “That’s a bummer!” (quel dommage!). L’expression fait référence à quelque chose de décevant. Elle est différente de “that sucks”, qui a une connotation plus négative. Exemple: vous découvrez sur Instagram que votre date était en fait en boite de nuit avec des ami(e)s ce même soir: “that sucks!” (ça craint!).
Sitting in the nosebleeds
Une expression amusante puisqu’on pourrait la traduire littéralement par “s’asseoir parmi les nez qui saignent”. Elle fait référence aux sièges situés tout en haut d’un stade ou d’une salle de spectacle, des places habituellement moins chères mais dont la vue est restreinte. Exemple: votre collègue de bureau vous demande si vous avez appréciez votre match de baseball de la veille? Soyez honnête: “no, we were sitting in the nosebleeds and I didn’t understand any of the rules”. (Non, nous avions les pires sièges et je n’ai rien compris aux règles).
It’s a nothing burger
Une expression qui n’a rien à voir avec McDonald’s. “Nothing burger” est l’équivalent français de “la montagne a accouché d’une souris”. L’expression fait référence à un événement ou une chose supposée importante, mais qui est en fait décevante. Exemple: “I thought that the meeting between Trump and Kim Jong-un was going to change the world, but it turned out to be a nothing burger”, (Je pensais que la rencontre entre Trump et Kim Jong-un allait changer le monde, mais la montagne a accouché d’une souris).
It takes two to tango
Cette belle métaphore a une connotation négative. Elle correspond à une situation ou une dispute qui implique une responsabilité partagée entre deux personnes. Votre petit(e) ami(e) vous reproche votre comportement? Répondez-lui: “don’t blame me for everything, it takes two to tango” (ne me fais pas tous les reproches, la faute est partagée), et emmenez le/la danser.
What a rip-off
Expression très courante, “what a rip-off” signifie “quelle arnaque/escroquerie”. A utiliser à chaque fois que vous allez au Starbucks: “$5 for a iced coffee?! What a rip-off!” (5$ pour un café glacé?! Quelle arnaque).
To be down to earth
Facile à comprendre, l’expression “to be down to earth” signifie “avoir les pieds sur terres”. “If you’ve always got your head in the clouds, (Si avez toujours la tête dans les nuages), thank god your girlfriend is more down to earth. (dieu merci, votre petite amie a plus les pieds sur terre).
Dunno
Une expression familière, contraction de “I don’t know” (je ne sais pas). Elle est utilisée principalement chez les jeunes. L’équivalent français est “chépa”. “When’s the boss coming back into the office?” (Quand est-ce que le patron revient au bureau?), “-Dunno” (chépa).
Easy peasy
Rendue populaire grâce à une publicité pour du détergent (“Easy peasy lemon squeezy”), l’expression fait référence à quelque chose de facile à faire. On pourrait la traduire par “tout simplement”. Exemple: si votre coloc américain vous demande comment faire des pâtes, expliquez-lui gentillement: “first you boil the pasta, then you add the sauce. Easy peasy”. (Tu fais d’abord cuire les pâtes et ensuite tu ajoutes la sauce. Tout simplement).
"La quête d'Alain Ducasse" au menu d'Uptown Flicks
Pour la rentrée, Uptown Flicks offre à ses spectateurs une séance de cinéma haute en saveurs. Le documentaire “La quête d’Alain Ducasse”, réalisé par Gilles de Maistre, sera projeté le jeudi 20 septembre au cinéma Mayles à Harlem. Il sera en français sous-titré anglais.
Le réalisateur Gilles de Maistre a suivi le célèbre chef étoilé pendant deux ans, mettant en images sa vie derrière ses fourneaux et son parcours à travers les senteurs, goûts et saveurs du monde pour créer une nouvelle cuisine révolutionnaire.
Le restaurant “Chef’s table” Belle Harlem sponsorise la soirée. La projection sera suivie d’une dégustation de vins et de plats avec Néfissa Sator, experte en vins. L’entrée (film et dégustation) coûte 40$.
8 raisons de visiter la Polynésie Française dès maintenant
Des vols directs San Francisco-Tahiti à prix réduits grâce à French Bee
Si Air Tahiti Nui et Air France desservaient jusqu’ici Tahiti, French Bee est la première compagnie aérienne à proposer des vols à prix cassés vers cette destination. Basée sur un modèle “smart-cost”, la petite abeille française propose des billets à la carte entre Paris, San Francisco et Tahiti, à partir de 330 dollars l’aller-simple San Francisco-Papeete (capitale de Tahiti). French Bee a inauguré son premier vol vers la Polynésie le 11 mai.
Un arrière-pays montagneux et sauvage
Issues de l’activité volcanique, les îles de Polynésie française étonnent par leurs sommets à la végétation luxuriante. A Tahiti par exemple, les monts Orohena et Aorai culminent respectivement à 2.241 et 2.066 mètres. Un paysage digne de “Jurassic Park” qui fait le bonheur des randonneurs. Plus sauvage que Tahiti, l’île de Moorea (photo ci-dessus) est accessible à seulement 30 minutes de ferry de Papeete.
Des lagons aux eaux turquoises
Entourées par plus de 15.000km2 de récifs coralliens, les îles de Polynésie accueillent de nombreux lagons aux eaux turquoises et peu profondes. Un paysage de carte postale à découvrir avec un masque et un tuba. Le lagon entourant l’île de Moorea (photo ci-dessus) vaut particulièrement le détour.
Une faune marine exceptionnelle
Isolées du reste du monde, les terres de Polynésie française recensent peu d’animaux. La faune marine est en revanche exceptionnelle. Parmi les espèces observables : requins, raies mantas, dauphins, tortues et poissons clowns. Plusieurs compagnies proposent des excursions en bateau d’une journée dans les lagons dont Albert-Transports à Moorea (décidément notre île coup de coeur).
Un héritage culturel saisissant
Si la culture polynésienne a été étouffée pendant la colonisation, les Polynésiens cherchent aujourd’hui à faire renaitre leurs traditions. Parmi elles, Tahiti organise chaque année en juillet Heiva I Tahiti, un célèbre festival de danse et de chant réunissant les meilleurs groupes de tout l’archipel. Il est également possible de visiter les marae de Tahiti (photo ci-dessus), d’anciens lieux de prière et de célébration des divinités.
Des couchers de soleil à couper le souffle
L’hiver austral, qui s’étend de mi-avril à mi-septembre, est la période idéale pour visiter la Polynésie. La saison est sèche et ensoleillée et le soleil -qui se couche aux alentours de 5:30pm- offre un spectacle unique chaque jour.
Une richesse culinaire hors-norme
Avec son climat tropical et son taux d’ensoleillement exceptionnel, la Polynésie française regorge de produits délicieux. L’archipel cultive notamment l’ananas, le noni (dont on extrait le jus), et le uru (fruit de l’arbre à pain). Les Polynésiens se nourrissent également de poissons cuisinés en tartare ou grillés au barbecue, comme le thon rouge. Un vrai délice. Enfin, l’île de Rangiroa, située dans l’archipel des Tuamotu, possède un domaine viticole où l’on produit du vin blanc et rosé.
L’accueil et la chaleur humaine des Polynésiens
L’expérience polynésienne ne serait rien sans le sourire et la gentillesse des Polynésiens. A mille lieues de la frénésie du continent, on semble ici prendre le temps de vivre et d’apprécier chaque rapport humain. Comme le résume un jeune serveur tahitien rencontré sur place, “nous habitons une petite bulle à l’abris des problèmes du monde“. Une certaine idée du paradis à découvrir au plus vite…
Neuf entreprises en finale du Startup Tour 2018
Quelle start-up francophone sera sacrée meilleur espoir sur le sol américain cette année ? La finale du Startup Tour 2018 tranchera cette épineuse question mercredi 26 septembre. Six entreprises lauréates issues des sélections locales à New York, Miami, San Francisco, Los Angeles, Montréal et Paris se disputeront le titre. L’événement aura lieu à l’hôtel The Pierre à New York.
Pour cette deuxième édition du concours de start-ups organisée par le réseau FrenchFounders et BNP Paribas, trois jeunes pousses américaines qui souhaitent s’implanter en France auront également un prix spécial.
Les neuf jeunes pousses auront quelques minutes pour se présenter face à un public de près de 380 entrepreneurs, investisseurs et autres « business angels ».
Un jury de 13 membres, présidé par l’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, récompensera la start-up la plus convaincante d’un prix d’une valeur de 100.000 dollars, dont un chèque de 20.000 dollars et un accès au programme d’accélération de BNP Paribas. Ce prix sera remis par la consule générale de France à New York Anne-Claire Legendre et Bruno d’Illiers, directeur des opérations de BNP Paribas en Amérique du Nord.
L’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux États-Unis remettra également un prix de 5.000 dollars et offrira son mentorat à l’entreprise de son choix. Le public est également invité à voter en ligne parmi les neuf finalistes. La start-up élue empochera un chèque de 2.500 dollars et un abonnement d’un an au réseau FrenchFounders.
En marge de cette cérémonie, le public assistera à deux conférences : une sur la cyber-sécurité et l’autre sur le climat.
Les start-ups finalistes sont:
Compétition américaine: