“Même si elle a vécu un coup d’arrêt, mon histoire à New York autour des volailles ne fait que commencer. Rendez-vous en 2019“. Débarqué de son restaurant new-yorkais le Coq Rico, le chef alsacien Antoine Westermann a confié à French Morning, vendredi 24 août, vouloir ouvrir un nouvel établissement dans la grosse pomme dès l’année prochaine. “Je souhaite développer un concept de poultry-house, un restaurant sur le modèle des steak house mais dédié à la volaille”, précise le Français de 72 ans.
Triplement étoilé par le guide Michelin en 1994 pour un premier restaurant à Strasbourg, Antoine Westermann est propriétaire de plusieurs établissements en France dont Coq Rico, un restaurant spécialisé dans la volaille fermière qu’il avait exporté à New York en mars 2016. Il a été licencié de l’affaire à la mi-août par son associé Francis Staub, entrepreneur et fondateur des cocottes Staub. “J’ai eu de la peine de voir ce projet s’arrêter. J’ai travaillé pendant trois ans avec des paysans locaux qui élevaient des races anciennes pour le restaurant. Ils m’ont fait confiance et je ne compte pas les abandonner”, explique le chef alsacien.
Antoine Westermann souhaite également revenir à New York pour Ariane Daguin, “une femme avec qui j’ai travaillé main dans la main pour trouver des volailles de qualité”. La Française est la présidente de D’Artagnan, l’un des distributeurs les plus célèbres de mets gourmets et de viandes aux Etats-Unis.
A New York, Antoine Westermann fut le premier chef à servir des coq rôtis et farcis dans un restaurant. Il est également l’ambassadeur du Livestock Conservancy, un organisme qui gère la réintroduction et la valorisation des races américaines anciennes.
Viré du Coq Rico, Antoine Westermann a déjà un autre projet à New York
Rencontrez la championne de tennis Caroline Garcia à New York
Elle vient pour participer à l’US Open et en profitera pour rencontrer ses fans. La numéro 1 française et numéro 6 mondiale Caroline Garcia participera à un “meet & greet” dans la mezzanine de l’hôtel The New Yorker dimanche 26 août de 5pm à 6pm.
Aucune réservation n’est nécessaire. La joueuse de Saint Germain-en-Laye âgée de 24 ans, que le champion Andy Murray voyait comme future numéro 1 mondiale, jouera le mardi 28 août à 2:15pm contre la Britannique Johanna Konta dans le cadre de l’US Open, qui aura lieu du lundi 27 août au dimanche 9 septembre.
Où trouver des livres en français à Miami ?
Si vous êtes en quête de lecture dans la langue de Molière, voici quelques endroits où dénicher des livres en français à Miami et sa région. Bonne lecture.
Connue par tous les francophones et francophiles de Miami, la Libreri Mapou, située en plein coeur de Little Haiti, fait vivre la culture haïtienne et la langue créole depuis près de trente ans. Jan Mapou, le libraire, propose également de nombreux ouvrages en français pour petits et grands. Les plus nostalgiques pourront notamment mettre la main sur certains livres de la Bibliothèque Rose et Verte ou encore sur un Super Picsou Géant. Libreri Mapou – 5919 NE 2nd Ave, Miami – (305) 757-9922
Presse people, automobile, sportive, d’actualité ou même de charme, chez Bob’s News & Books à Fort Lauderdale, il y en a pour tous les goûts. Vous trouverez notamment les dernières publications de Charlie Hebdo, Le Point, L’Express, Géo, Vanity Fair ou encore Glamour. Ce n’est pas donné puisqu’il faut compter jusqu’à cinq dollars supplémentaires par revue. Vous pourrez aussi vous laisser séduire par un grand choix de romans en tous genres ou de livres éducatifs. Bob’s News & Books – 1515 S Andrews Ave, Fort Lauderdale – (954) 524-4731
Avis aux collectionneurs, Old Florida Book Shop, comme son nom l’indique, propose une large gamme d’anciens ouvrages dont de nombreux classiques de la littérature française comme Le Colonel Chabert d’Honoré de Balzac et Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Véritable caverne d’Ali Baba, l’établissement dispose par ailleurs de plusieurs magazines français datant du début du XXème siècle comme la revue de mode Gazette du bon ton, le magazine satirique L’Assiette au beurre ou encore l’hebdomadaire humoristique Le Rire. Old Florida Book Shop – 3426 Griffin Rd, Fort Lauderdale – (954) 319-1441
Si vous cherchez un roman à dévorer ou une bande dessinée à feuilleter, Pyramid Books à Boyton Beach devrait combler vos attentes. Les ouvrages de Guy de Maupassant, Jean d’Ormesson et Amélie Nothomb s’alignent, entre autres, sur les étagères de l’établissement. La librairie dispose aussi de livres pour enfants, de dictionnaires bilingues anglais-français et de plusieurs romans anglais traduits en français comme la saga Harry Potter. Pyramid Books – 544 Gateway Blvd, Boynton Beach – (561) 731-4422
Avec près de 800 points de vente à travers les États-Unis, la librairie Barnes and Noble fait figure de mastodonte. Même si le choix est forcément réduit, il est tout de même possible de dénicher certains livres dans la langue de Molière, notamment des classiques étudiés dans les écoles ou des romans qui ont fait leurs preuves. Cependant, vous les paierez plus cher car les coûts d’acheminement sont là aussi répercutés sur le prix de vente. Barnes and Noble – Plusieurs adresses en Floride
Books & Books est une autre chaîne de librairies implantée depuis 1982 dans le sud-est de la Floride. Focalisé sur la littérature américaine, l’établissement offre malgré tout une belle sélection de livres en français. Les dernières parutions littéraires ne seront pas forcément en rayon, mais la librairie propose de commander votre livre sans frais supplémentaires. Books & Books – Plusieurs adresses dans le sud-est de la Floride
Pourquoi n'y a-t-il pas plus de trottoirs aux Etats-Unis ?
Cela fait partie des choses que les Français ont du mal à comprendre quand ils viennent s’installer aux Etats-Unis: certaines villes américaines n’ont pas ou peu de trottoirs. La voiture est parfois la seule solution pour aller à l’école ou faire ses courses. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Le règne de la voiture n’est qu’une partie de la raison, si l’on en croit Renia Ehrenfeucht, professeure à l’University of New Mexico et spécialiste des questions de transport. Les trottoirs ont commencé à tomber en désuétude après la Seconde guerre mondiale avec l’éclosion des “suburbs”, ces villes pavillonnaires de banlieue connectées aux centres urbains par un réseau de grandes autoroutes. “La plupart des villes avaient des trottoirs, mais pas les suburbs. C’était volontaire. Les habitants voulaient conduire jusqu’à chez eux et voilà“, explique-t-elle.
La raison est aussi financière. Selon l’experte, depuis le développement des structures de gouvernement local au XIXème siècle, les villes ont décidé que les propriétaires immobiliers seraient responsables du financement de la construction et de l’entretien du trottoir. Or, ces derniers ne sont pas toujours prêts à mettre la main à la poche pour le faire. Dans certains cas, ils ne le savent même pas qu’ils en sont responsables. “Traditionnellement, dans les villes résidentielles, les trottoirs sont construits par les développeurs immobiliers. Mais les riverains ne se rendent pas toujours compte que c’est à eux de les entretenir“. Autre phénomène: certains résidents sont tout simplement opposés aux trottoirs car ils veulent préserver leur isolement.
Résultat: des quartiers voire des villes entières ne sont pas équipés de trottoirs. Et quand ils existent, ils sont souvent endommagés et peu entretenus. Mais le vent tourne. Les “millennials” et les entreprises se détournent des “suburbs” et réclament des trottoirs (mais aussi des pistes cyclables, des parcs et des transports de meilleure qualité). La plus grande conscience écologique de la population joue aussi. “La nouvelle génération pense que la scène urbaine est plus importante que ‘suburbia’, et que la vie de la rue doit être plus intéressante et variée“, poursuit Renia Ehrenfeucht.
De grandes villes comme Indianapolis, New York, Los Angeles et San Francisco ont lancé d’ambitieux chantiers de construction de trottoirs et de zones piétonnes ces dernières années. Elles sont conscientes que les trottoirs sont aussi des atouts économiques: ils permettent d’attirer une main d’oeuvre désireuse de se rapprocher de son lieu de travail tout en faisant des économies sur la voiture, et favorisent le développement du petit commerce. “Les Américains reviennent vivre dans les quartiers densément peuplés. Cette tendance n’est pas prête de s’arrêter: il y a beaucoup d’avantages à la marche et à avoir des pistes cyclables interconnectées, souligne Renia Ehrenfeucht. Les villes continueront à en faire. Cela va devenir de plus en plus nécessaire à leur compétitivité.“
La French Fair 2018 aura lieu le 22 septembre à Palo Alto
C’est la plus grand rendez-vous francophone de la Baie. La French Fair de Palo Alto reprend ses droits le samedi 22 septembre pour sa 13ème édition, organisée en partenariat avec French Morning. Rendez-vous au Lucie Stern Community Center de 10am à 6pm. Les tickets sont en vente.
Des dizaines d’exposants français et francophones issus de secteurs divers (restaurateurs, artisans, écoles, designers) seront présents pour faire passer une journée en France aux curieux. La French Fair permet non seulement de découvrir de bons produits français et de faire des emplettes, c’est aussi l’occasion de rencontrer des professionnels francophones d’horizons divers (comptables, avocats, agents immobiliers). Tout au long de la journée, des chanteurs et DJs assureront l’ambiance.
Soutien psychologique: le consulat à Houston cherche des volontaires au Texas
Vous avez une formation médicale ou paramédicale et vous vivez au Texas, en Arkansas ou en Oklahoma ? Le consulat de France à Houston est actuellement à la recherche de volontaires pour sa cellule de soutien pyschologique.
En fonction de leurs disponibilités, les bénévoles seront en effet amenés à être mobilisés lors d’évènements violents ou traumatisants, pour apporter leur soutien aux francophones impactés. Les personnes qui participeront à ce plan de gestion de crise devront aussi éventuellement répondre à des appels téléphoniques, mener des interventions sur le terrain ou accompagner les victimes dans des groupes de parole.
Envie de proposer votre aide ? Contactez par mail Prudence Plessis, vice-consule à Houston : [email protected]
Un concours sur le bilinguisme pour les collégiens et lycéens à New York
A vos plumes ! Comme l’an dernier, French Morning et Frenchly organisent un concours d’essais sur le bilinguisme dans le cadre du grand Salon du bilinguisme le 3 novembre à l’université Fordham Law School, près de Columbus Circle.
Le concours est ouvert à tous les collégiens et lycéens bilingues (7th-11th Grade) du Tri-State (New York, New Jersey, Connecticut), quelle que soit leur école (bilingue, monolingue, programme bilingue, charter school, école privée…).
Thèmes du concours:
– Collégiens: “Comment le fait d’être bilingue a-t-il affecté votre vie ?”
– Lycéens: “Comment le fait d’être bilingue a-t-il affecté votre vie ? Comment le bilinguisme va-t-il affecter le reste de votre vie ?”
Le français n’a pas besoin d’être l’une des langues parlées par l’élève pour participer. Le concours est ouvert à tous les bilingues. Les essais doivent être en anglais.
Les gagnants seront récompensés lors du salon. Ils recevront les prix suivants:
Les textes doivent être soumis ici avant le 15 octobre.
High School 1er prix: $400 pour l’élève et $250 pour l’école 2ème prix: $200 pour l’élève et $100 pour l’école 3ème: $100 pour l’élève |
Middle School 1er prix: $200 pour l’élève et $100 pour l’école 2ème prix: $100 pour l’élève et $50 pour l’école 3ème prix: $50 pour l’élève |
Est-ce le début de la fin du rosé aux Etats-Unis ?
Les stars du show biz lancent leur marque. À New York, il a désormais son “manoir”. Il est vendu en canette et dans des “drive thru”, comme les burgers. On peut donc officiellement se poser la question: est-ce le début de la fin du rosé aux Etats-Unis ?
Une chose est sûre: la rosé-mania a franchi une nouvelle étape en 2018. L’humanité se souviendra d’elle comme l’année où le chanteur Jon Bon Jovi et la star du Bachelor Lauren Bushnell ont ajouté leur nom à la longue liste de stars qui ont décidé de lancer leur marque (il y a aussi John Legend, Drew Barrymore, Brangelina…). On ne compte pas le nombre de nouveaux acteurs qui ont investi le marché ces derniers mois. Georges Duboeuf, exportateur de Beaujolais à l’international, a par exemple annoncé la commercialisation d’un Beaujolais Nouveau rosé.
Les produits dérivés abondent: qui a goûté le “frozé”, le rosé-sangria ou encore un cocktail au rosé ? “C’est la folie”, lâche Pierrick Bouquet. Ce pionnier du rosé aux Etats-Unis a fondé plusieurs événements en lien avec le vin, comme Pinknic et la Nuit en rosé. “Les chiffres des ventes en volume et valeur montraient que le business était là. Le marché s’est adapté“.
“Les ventes de rosé ont augmenté de 50% l’année dernière. Elles explosent partout aux USA, en particulier dans les villes de bord de mer“, constate Bob Gaudreau, PDG chez Provence Rosé Group, importateur et distributeur de rosé aux Etats-Unis. Les raisons du succès ? “C’est un vin souple, idéal en apéritif, en soirée, qui passe partout, c’est le nouveau champagne”.
Cette popularité n’est pas vue d’un bon oeil par tous les experts en vin. Critique culinaire au Los Angeles Times, Patrick Comiskey s’en est pris dans un article en avril à la “médiocrité rose” qui a inondé le marché américain avec l’accroissement de la demande. “La demande est telle que presque chaque vignoble en Californie se sent obligé de faire son rosé, même s’ils n’ont pas les bons cépages, le bon site ou les compétences pour le faire, écrit-il. Est-ce important ? Pas du tout. Personne ne se soucie du goût. Les consommateurs veulent juste quelque chose de froid, joli et d’instagrammable dans leur verre“.
Dans le magazine Bon Appétit, une sommelière est allée plus loin. Victoria James décrit dans un long texte publié en août un système de “pay to play”, où les entreprises de rosé paient les sommeliers ou leur offrent des incitations sous forme de “diners, de tickets à des événements sportifs, de produits gratuits“, pour mettre leur vin à la carte. Cela a entrainé “une prolifération de rosés merdiques, écrit-elle. Quand je vois les déchets roses de grandes marques au menu de bons restaurants, je suis furieuse. Vous savez de quelles marques je veux parler: celles qui sponsorisent de grandes fêtes dans les Hamptons. Elles se font passer pour des biens de luxe, avec des formes de bouteilles rigolotes et des noms mignons, mais ce sont des vins de masse“, confectionnés à partir de cépages “pourris” ou des “fruits pas encore mûrs“.
Pierrick Bouquet ne dit pas le contraire. “La production du rosé aux Etats-Unis n’a rien à voir avec la France, où il est interdit de mélanger un cépage blanc et un cépage rouge pour faire du rosé. Ici, il n’y a pas de limite. Cela ne veut pas dire que le rosé est mauvais, c’est juste plus facile à produire, explique-t-il. Certains producteurs vont arriver à faire quelque chose de pourri pour profiter de l’engouement, mais ça va marcher parce qu’ils font le bon marketing“.
Pourtant, ce puriste ne voit pas les nouvelles déclinaisons du rosé, comme le frozé ou le rosé en canette, d’un mauvais oeil. « Cela permet de les initier au rosé d’une façon ludique, ce qui peut être une bonne chose, indique-t-il. Ensuite, c’est à nous d’éduquer leur palais en leur faisant déguster nos cuvées qui, par comparaison, leur feront prendre conscience de la qualité du produit qu’ils ont réellement au fond de leur verre et que le rosé peut être également un grand cru ».
“Plus il y a de gens qui veulent faire du rosé, plus ça pousse les professionnels à travailler sur la qualité pour se démarquer, ajoute Bob Gaudreau. L’engouement pour le rosé (…) va participer à l’éducation du consommateur: il apprendra à faire le différence entre un rosé français ou américain”.
Avec Gregory Durieu (Miami) et Maxime Aubin (New York)
5 parcs et jardins que vous ne connaissiez pas à New York
Oubliez Central Park ! French Morning vous dévoile cinq adresses insolites pour vous mettre au vert à New York.
Ridgewood Reservoir (Ridgewood)
À la frontière entre Brooklyn et Queens se trouve un petit bijou à l’état brut. Comme son nom l’indique, Ridgewood Reservoir est un ancien réservoir qui permettait d’approvisionner Brooklyn en eau au XIXème siècle. Il n’y a presque plus d’eau aujourd’hui, mais une forêt dense et luxuriante, non-apprivoisée par l’Homme, y a poussé tranquillement. Il n’est malheureusement pas possible de la visiter (pas encore en tout cas). Mais une piste cyclable et piétonne qui la traverse et l’encercle permet de faire une belle balade et de la voir sous tous les angles. Infos
Irish Hunger Memorial (Battery Park City)
Au coeur du Battery Park City, surplombant l’Hudson River, l’Irish Hunger Memorial est une belle métaphore de l’île irlandaise. Élevé sur un socle de calcaire, il se compose de murs de pierre (provenant de chacun des 32 comtés de l’Irlande), d’herbes et de petits sentiers. Ce point vert rend hommage aux victimes de la Grande Famine qui a touché l’Irlande entre 1845 et 1852 et tout ceux qui sont touchés par la faim dans le monde aujourd’hui. Cet espace commémoratif a été conçu par le sculpteur Brian Tolle en 2002. North End Ave & Vesey St, New York. Infos ici
Socrates Sculpture Park (Long Island City)
Décharge abandonnée hier, terreau artistique aujourd’hui. Sous la direction du sculpteur Mark di Suvero et d’autres artistes, Socrate Sculpture Park devient en 1986 un studio à ciel ouvert. En l’espace de deux décennies, le parc a accueilli les travaux de plus de 1.000 artistes, devenant ainsi une référence pour l’art public à New York. Véritable musée en plein air, le parc accueille une riche programmation culturelle entre expositions, concerts, ateliers fitness tous les dimanches matins mais aussi, jusqu’au 29 août, un festival de cinéma en plein air qui fête ses 20 ans. 32-01 Vernon Boulevard, Long Island City. Infos
Garden at St Luke’s in the Field (West Village)
Accolé à l’église St Luke’s in the Field, ce jardin secret est une oasis en plein coeur de West Village. Une collection de fleurs indigènes, de baies sauvages et d’arbustes y côtoie plus de 100 espèces d’oiseaux et 25 types de papillons. Idéal pour les flâneurs, asseyez-vous sur l’un des huit bancs sur place pour faire le point sur la vie. 487 Hudson St, New York. Site
Greenacre Park
Entre la 2ème et la 3ème avenue, ce parc urbain offre une expérience unique d’évasion en plein coeur de l’enfer de Midtown. Sa pièce maitresse est une impressionnante cascade de 8 mètres de hauteur, entourée de verdure. Un café en plein air, des aires de repos, des tables et chaises mobiles: vous y trouverez tout pour être heureux. Récompensé par de nombreux prix pour son design exceptionnel, Greenacre Park était à l’origine un cadeau de la famille Rockefeller à la ville de New York. 217 E 51 st, New York. Site
Posez toutes vos questions d'immigration à un avocat à New York
Venir aux Etats-Unis n’a jamais été une mince affaire. Venir aujourd’hui est encore plus difficile, avec l’élection de Donald Trump. Si vous vous posez des questions sur l’immigration, c’est le moment de vous manifester.
Le Consulat de France à New York, en partenariat avec French Morning et CanalChat, organise une conférence avec l’avocat d’immigration Pierre Bonnefil le jeudi 6 septembre dans les locaux du consulat. Il parlera du fonctionnement du processus d’immigration aux Etats-Unis et les récents changements introduits par le gouvernement Trump.
Animée par le PDG-fondateur de French Morning Emmanuel Saint-Martin, la conférence se veut interactive. Les curieux pourront poser leurs questions avant et pendant l’événement sur l’outil de dialogue CanalChat. La plateforme est déjà ouverte. Si vous êtes à New York ou sa région, venez les poser en personne. La discussion sera retransmise en direct sur CanalChat.
Sophie Nenner, la Franco-américaine qui met Los Angeles au vélo
“Le transport, c’est le nerf de la guerre. Enfant, j’étais persuadée que la téléportation existait et qu’on nous le cachait.” Dépliant son vélo qu’elle enfourche pour parcourir Los Angeles, Sophie Nenner est une irréductible amoureuse des transports alternatifs. Et cette Française n’est pas une cycliste anodine: elle est directrice générale chez Metro Bike Share, le système de location de vélos de la ville.
Depuis les débuts de ce service en juillet 2016, elle gère la maintenance, la distribution des vélos, le service client ainsi que le développement de ce programme réalisé en partenariat avec le métro dans la région de Los Angeles. Implantées à Venice, Port of Los Angeles et Downtown, les stations vont bientôt s’étendre à Culver City, Palms, Marina del Rey et Mar Visa, avant de s’installer à Koreatown, Echo Park et Silver Lake après 2019. “Afin d’avoir du poids sur la ville pour développer les pistes cyclables, il faut trouver de nouveaux utilisateurs. Pour cela, le bureau a notamment diminué les prix pour s’aligner sur ceux du métro”, appuie-t-elle, se targuant des 18.377 pass vendus depuis les débuts du programme.
Plus que propager un système de location, elle veut éduquer les consciences. Sophie Nenner participe à un programme de “pedibus scolaire” dans son quartier, où elle assure la sécurité des enfants à vélo ; fait partie de l’association Los Angeles County Bicycle Coalition et tente de convertir ses amis au “car free”. “Il y a sept ans, il n’y avait pas grand monde en vélo à Los Angeles. Aujourd’hui, ça devient de plus en plus populaire.”
Un retour à son premier amour, le vélo
Sophie Nenner n’a pas toujours pédalé dans cette direction. Après avoir fait carrière dans le textile en Argentine, puis fait ses armes dans une compagnie financière parisienne, elle a “une révélation” lorsqu’elle découvre l’existence des vélos à assistance électrique en 2004. Celle que l’on surnommait “Miss vélo” se décide alors à lâcher son travail pour ouvrir le magasin Velo Electro à Paris, dédié aux bicyclettes électriques haut-de-gamme. Connaissant un succès rapide, elle en ouvre un second, deux ans plus tard. Une activité (à l’époque) “peu concurrentielle” dans laquelle la Française s’épanouit jusqu’en 2010, où elle aspire à plus de responsabilités et de nouveaux défis.
Elle se laisse alors convaincre par son mari, musicien, de déménager à Los Angeles “sans rien”. Née sur le territoire américain de parents français, et donc disposant de la double-nationalité, elle tente l’aventure et vend alors ses boutiques. “Mes amis me disaient, “mais que vas-tu faire à Los Angeles la ville de la voiture?”. J’avais envie de changer cette image”, plaide cette militante écologiste. Avec l’idée à long terme de lancer une boutique de vélos électriques ou pliants en tête, elle se dégote des boulots alimentaires à son arrivée, passant du secteur de la voiture électrique à la distribution d’équipements de cuisine.
Au bout de quelques années, son idée initiale la “titille” à nouveau. “Los Angeles est la meilleure ville au monde pour faire du vélo, avec sa météo, ses palmiers, ses rues désertes et le respect des automobilistes pour la signalisation”, égrène-t-elle. Sophie Nenner passe alors de longs entretiens quand elle découvre l’ouverture de Metro Bike Share. Aujourd’hui directrice générale, elle occupe “le boulot de ses rêves”. “A Los Angeles, il y a du potentiel, il faut connecter les zones.”