Un film avec Philippe Noiret est toujours un bon film. Ca tombe bien. TV5 Monde USA diffuse “Le Roi de Paris” mardi 28 août à 8:30pm EDT (5:30pm PDT).
Dans ce film de 1994 signé Dominique Maillet, l’acteur joue le rôle de Victor Derval, un monstre sacré du théâtre à Paris qui vit entouré de “courtisans” (le directeur du théâtre de la Grande comédie, son habilleuse, un ancien marquis…). Sa vie change quand il rencontre une Hongroise, Lisa, dont il tombe amoureux. Le fils de Victor Derval, qui admire et méprise son père, tombe aussi pour elle. Les problèmes commencent.
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"Le Roi de Paris": Philippe Noiret règne sur TV5 Monde USA
Miami Accueil fête la rentrée autour d'un café-rencontre
On fête la rentrée à Miami. La rentrée est l’occasion de faire de nouvelles rencontres et de souhaiter la bienvenue à ceux fraîchement arrivés. L’association Miami Accueil organise son Grand Café Rencontre de la Rentrée à Coral Gables le vendredi 14 septembre de 10am à 12pm.
Miami Accueil présentera les différentes activités proposées tout au long de l’année ainsi que les bénévoles de l’association. Les francophones et francophiles de Miami sont tous les bienvenus.
L’entrée est gratuite, mais les inscriptions sont obligatoires avant le 9 septembre. L’adresse exacte sera communiquée après confirmation de l’inscription.
Luis Fonsi et son "Despacito" en concert à Los Angeles
Il nous a fait vibrer l’été dernier sur “Despacito” – dont le clip a été regardé 5 milliards de fois sur Youtube-, et a continué à nous faire danser sur “Echame la culpa” cette année. Le chanteur portoricain Luis Fonsi va donner un concert sur la scène du Los Angeles County Fair, le samedi 1er septembre.
En attendant un album à venir, il a récemment partagé son nouveau tube, “Calypso”, une chanson entêtante avec la rappeuse anglaise Stefflon Don. Mais ne croyez pas que l’artiste se limite à trois chansons. Avant “Despacito”, Luis Fonsi a déjà sorti huit albums et décroché de nombreux succès populaires comme “Nada Es Para Siempre”, “No Me Doy Por Vencido” ou “Aquí Estoy Yo”. Autant de chansons qu’il fera découvrir au public de Pomona le temps d’une soirée.
À San Francisco, une arrestation qui choque les francophones
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe: le 1er août dernier, Marco Senghor, propriétaire du restaurant sénégalais Bissap Baobab, est arrêté, accusé d’avoir obtenu sa citoyenneté américaine illégalement.
Remis en liberté le lendemain contre une caution de 50.000 dollars, Marco Senghor annonce sur son compte Facebook qu’il va plaider non-coupable. Son avocat, Jeffrey Bornstein, s’est refusé à tout commentaire, mais affirme par communiqué que “Marco Senghor, naturalisé américain, incarne le rêve américain. Après près de 30 ans aux Etats-Unis, il est un restaurateur très respecté à San Francisco et Oakland, et une figure de la communauté locale. Nous allons contester vigoureusement les charges qui pèsent sur lui.”
Arrivé aux Etats-Unis en 1989, Marco Senghor est le fils d’un diplomate franco-sénégalais et d’une mère française. Il fait partie de la famille de Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal de 1960 à 1980, poète chantre de la négritude, et académicien.
Marco Senghor est toujours resté discret sur sa célèbre lignée, s’essayant dans le commerce du jus de gingembre à son arrivée à San Francisco. En 1996, il lance un restaurant sénégalais, baptisé Bissap Baobab, dans le quartier de Mission. On y croise les amoureux de culture et de musique africaine, de nombreux francophones, mais aussi des célébrités comme Michael Franti qui a enregistré “Live at the Baobab” en 2000, ou les acteurs de “Sorry to bother you”, sorti en salles cet été et dont une scène se passe au Baobab d’Oakland.
En 2017, Senghor devient propriétaire du Bissap Baobab de San Francisco, alors que son bail était sur le point d’expirer.
Son arrestation intervient précisément un mois après l’annonce par l’administration Trump de la création d’une task force qui vise à dénaturaliser les citoyens naturalisés qui auraient obtenu leur nationalité américaine illégalement. Pour l’avocat de Marco Senghor, “il fait l’objet d’une attaque ciblée destinée aux membres de notre communauté les plus actifs“. Une levée de fonds est organisée pour couvrir les frais de la procédure, et une pétition pour demander l’abandon des charges contre le restaurateur a déjà récolté près de 1.500 signatures.
À Salty Donut, les donuts partent comme des petits pains
A quelques pas du cœur de Wynwood, le quartier street art et branché de Miami, se trouve une adresse qui ne désemplit pas.
Et pour cause, the Salty Donut, créé en 2015 par un couple de Miamiens, est un des plans les plus gourmands du quartier. Certains locaux décrivent d’ailleurs la dégustation de ces donuts comme “une expérience religieuse”. D’ailleurs, ces donuts ont été élus les meilleurs de Miami.
Toute l’année, retrouvez les classiques comme le traditionnel “glazed donut” (un donut simplement recouvert d’un glaçage au sucre), l’excellent et crémeux “guava and queso” (goyave et fromage) ou l’intrigant “maple and bacon”. Non, vous ne rêvez pas, il y a bien un donut au sirop d’érable et bacon à la carte. C’est même l’un des best-sellers.
Sur le reste de la carte : fruits de saison, Nutella, chocolat, des duos alléchants comme “pamplemousse fraise” ou “noix de coco et key lime” qui restent à la carte environ un mois… Gardez un œil sur les éditions limitées pour les fêtes comme Pâques, la fête des mères ou encore Halloween.
Les donuts du Salty Donut sont préparés à partir de produits frais, et le plus souvent locaux, pour encore plus de saveurs. D’ailleurs, le très attendu donut à la mangue (tous les ans en début d’été) est garni d’une crème composée des mangues que les locaux apportent eux-mêmes aux cuisines. Comment faire plus local ?
Pour en profiter, préférez les jours de semaine ou venez tôt. Les heures de fermeture sont claires : “6pm or sold out”. Quand la fournée du jour est épuisée, on ferme !
Si vous choisissez un jour d’affluence, notre conseil : éloignez-vous de la boutique avec votre précieuse cargaison, et filez au coeur du bâtiment. Vous y trouverez un agréable patio ombragé, et en haut des marches, une terrasse.
Pour les gourmands du sud de l’agglomération, une nouvelle boutique ouvrira bientôt ses portes à South Miami.
Vous avez peur de finir avec la bedaine d’Homer Simpson après une telle gourmandise ? Pour éliminer, suivez les guides de Miami Off Road à travers les rues de Wynwood. Elles vous feront découvrir les plus fresques street art du quartier, ou vous emmèneront à la rencontre d’artiste locaux pour vous essayer à l’art du graffiti.
"Tu as voté pour Trump ?": quand le dating devient politique à New York
Les supporters de Donald Trump ne sont pas nombreux à New York, mais il y en a. Caitlin (prénom changé), une Américaine de 33 ans, en a croisé un sur Tinder il y a quelques semaines. Après les traditionnels échanges un peu forcés, cette démocrate de Brooklyn a fini par mettre les pieds dans le plat. “Tu as voté pour qui à la dernière présidentielle ?” “Trump” a-t-il écrit après une petite pause dans le tchat, sentant peut-être le couperet tomber. “Je lui ai dit que cela ne pouvait pas marcher et on s’est arrêté là”.
Comme si trouver l’âme soeur n’était pas assez difficile comme ça à New York, les célibataires doivent désormais compter avec un nouvel obstacle: Donald Trump. Depuis l’élection acrimonieuse de 2016, l’étiquette politique de la personne en face compte plus qu’avant. Et cela peut briser bien des histoires naissantes. “J’ai l’impression que le thème de la politique arrive plus tôt qu’avant dans les conversations, observe Caitlin. Je n’étais pas particulièrement intéressée par la politique, mais l’élection a été un tournant. Je suis allée à la Marche des Femmes. J’ai participé à des manifestations. Je ne supporte pas ce président. Pour moi, sortir avec quelqu’un qui cautionne les politiques de Trump est impensable. C’est une question de valeurs“.
Cailtin n’est pas la seule. CNN (entre autres) a consacré un long article à ces célibataires new-yorkais de bords politiques opposés. Le papier évoque le cas d’un homme qui a rompu avec sa copine, avec laquelle tout se passait bien, quand il a appris qu’elle avait voté pour le milliardaire. Il se sont remis ensemble après sa victoire surprise mais le discours d’investiture du républicain en janvier a apporté le coup de grâce à la relation.
Maria Avgitidis, fondatrice du site de match making Agape Match, confirme que la politique fait désormais partie du jeu. “J’avais l’habitude de dire: ne laissez pas l’idéologie barrer la route à l’amour, (mais) quand quelqu’un rencontre quelqu’un d’autre, il veut connaitre ses valeurs et son style de vie“, dit-elle dans le New York Post.
En février, le site de dating OK Cupid a inclus des questions liées à Donald Trump dans son questionnaire de compatibilité. Il a trouvé que 72% des personnes estimaient que sortir avec un supporter du républicain était une raison suffisante pour tout arrêter. Les employés du gouvernement Trump s’en sont aperçus à leurs dépends à Washington DC. En juin, le site d’information politique Politico consacrait un long article à leurs difficultés à trouver l’âme soeur dans une ville où ils sont honnis. Une d’elle raconte avoir été traitée de “raciste” et de “bigot” (en lettres capitales, s’il vous plaît) dans un message.
Leur réponse à ces déconvenues amoureuses est finalement tristement humaine. Ces jeunes trumpistes ont fini par sortir entre eux et à s’enfermer un peu plus dans leur bulle. Et ils ne sont pas les seuls à avoir la même idée. Ce n’est pas un hasard si les sites et apps de dating politique, comme Trump Singles à droite ou Bernie Singles à gauche, se sont multipliés ou ont gagné en popularité depuis un an.
“Je trouve dommage qu’on choisisse de ne voir que des gens qui pensent comme nous. C’est tellement facile de faire ça aujourd’hui, lance autour d’un verre une Française de New York qui pratique les apps de dating. Elle précise qu’elle n’a jamais eu affaire à un supporter de Donald Trump sur Tinder ou Happn. “Si cela se présentait un jour, je lui donnerais sa chance. J’écouterais ses raisons si on en vient à parler de ça. On est Français. On aime débattre!“.
“Ouais, après, s’il a des posters de Trump dans sa chambre ou qu’il se trimballe avec sa casquette rouge, ça ne marcherait pas pour moi…, glisse sa voisine, Française aussi. On ne peut pas rester sans rien dire face à un président comme lui. Ce n’est pas un républicain traditionnel. En tant que Française immigrée, c’est quasiment un acte de résistance de refuser de sortir avec des gens qui le soutiennent. C’est triste d’en arriver là, mais c’est comme ça“.
L’hebdo alternatif Isthmus ne dirait pas le contraire. À un lecteur de gauche, surnommé “The Resistance”, qui se sentait mal d’avoir couché avec une électrice de Donald Trump, ce journal du Wisconsin a répondu sans détour: “Vous devriez avoir honte de vous. Vous décriez le “programme destructeur” de Trump et vous l’appelez une “menace à notre démocratie”. Mais, malgré ces sentiments forts, vous n’avez pas eu le courage de faire connaitre votre point de vue face à une femme séduisante qui dit le contraire“.
Qu’on se rassure, il y a encore des couples qui ne partagent pas les mêmes opinions politiques et qui s’aiment (oui, oui, c’est possible). Le New York Times leur a donné la parole en février . Un d’eux a même dit que Trump avait été une chance pour leur mariage. Lui était supporter de Ronald Reagan, elle démocrate. “Pour la première fois, nous étions d’accord. Nous étions tous les deux affligés que quelqu’un de si incompétent puisse être élu“.
À Washington, la French-American Business Week fait son retour
Sortez les cartes de visite. Chaque année depuis 2016, la French-American Business Week de la chambre de commerce franco-américaine de Washington DC rassemble des acteurs politiques et économiques français et américains pour deux jours d’échanges. La troisième édition aura lieu les mercredi 17 et jeudi 18 octobre à la Maison française de l’Ambassade de France. Les inscriptions sont ouvertes.
L’événement comporte trois volets: un salon où des entreprises de secteurs divers viennent présenter leur produit ou service, des séances de networking ainsi qu’une série de conférences. Quatre thèmes seront couverts pendant les deux jours de discussions: “le futur des transports”, “le futur de l’aérospatiale et de la défense”, “le futur du commerce” et le bilan du “France is back” d’Emmanuel Macron.
L’événement sera clôturé par une réception à la résidence privée de l’Ambassadeur de France le jeudi 18 octobre en présence d’acteurs du monde politique et économique. Les billets sont à réserver séparément ici.
"Mata Hari, agent H21" projeté au Spy Museum de Washington
La célèbre espionne Mata Hari vous donne rendez-vous au Spy Museum. (Re)découvrez Jeanne Moreau et Jean-Louis Trintignant dans cette folle histoire d’amour et d’espionnage “Mata Hari, Agent H21” de Jean-Louis Richard, le jeudi 23 août à 6:30pm.
En 1914, Mata Hari, danseuse, devient espionne au service de l’Allemagne. La jeune femme est invitée à user de ses charmes pour dérober de précieux documents à François Lassalle. Elle s’éprend de l’officier et une romance commence entre les deux personnages.
Co-sponsorisé par l’Alliance Française de Washington, le film est diffusé en français, sous-titré anglais. Comptez 10$ la séance avec du pop-corn et des sodas. Tickets ici.
"Napoleon" de Stanley Kubrick adapté pour la première fois sur scène à New York
Pour la première fois, “Napoleon” de Stanley Kubrick sera adapté sur scène à New York le 20 et le 23 août à 8pm à la Fondation Angel Orensanz dans le Lower East Side. Le chanteur d’opéra et acteur français David Serero jouera le rôle de Napoléon. Cet artiste touche-à-tout a joué dans des séries, des opéras et des pièces de théâtre comme “Cyrano de Bergerac”, “Don Giovanni”, “Othello”.
En 1969, le célèbre réalisateur Stanley Kubrick travaille sur une biographie de Napoléon que devait produire la Metro-Goldwyn-Mayer. Le film ne sortira jamais. Le cinéaste avait rassemblé des informations pendant plusieurs années. Ce qu’il en reste ? Un gros livre rassemblant les archives de ce projet appelé « Le Plus Grand Film Jamais Fait ». Steven Spielberg travaille sur une mini-série pour HBO sur ce film qui n’a jamais été.
Donald Trump assistera aux commémorations du 11-Novembre en France
A défaut de pouvoir organiser son propre défilé, Donald Trump assistera aux commémorations du 11-Novembre en France.
Le président américain participera au grand défilé prévu sur la base aérienne d’Andrews dans le Maryland avant de se rendre à Paris pour célébrer le centième anniversaire de la fin de la Guerre de 14-18. Emmanuel Macron a invité 80 chefs d’Etat à participer à cet événement.
Le président américain avait l’intention d’organiser à Washington une grande parade militaire inspirée de celle du 14-Juillet sur les Champs-Elysées, à laquelle le locataire de la Maison-Blanche a assisté en 2017. Il avait demandé au Pentagone de se pencher sur le projet avec l’ambition de “faire mieux” que la parade française.
Mais sa réalisation est vite apparue compromise. Initialement prévue le samedi 10 novembre, le défilé a été repoussé en raison de son coût, chiffré à plus de 90 millions de dollars. Donald Trump ne cache pas sa colère contre les autorités de la capitale américaine : « Les politiciens locaux qui dirigent (mal) Washington savent reconnaître une aubaine quand ils la voient. Quand on leur a demandé de nous donner un prix pour le grand défilé militaire, ils voulaient une somme si ridiculement élevée que je l’ai annulé », a-t-il annoncé sur twitter.
The local politicians who run Washington, D.C. (poorly) know a windfall when they see it. When asked to give us a price for holding a great celebratory military parade, they wanted a number so ridiculously high that I cancelled it. Never let someone hold you up! I will instead…
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 17, 2018
12 choses que vous rapporterez de France cet été
Le temps de refaire vos valises pour les Etats-Unis est venu. Heureusement, pendant vos vacances en France, vous avez eu le temps de refaire vos stocks de produits bien de chez nous dont vous ne pouvez pas vous passer ici. A-t-on vu juste ?