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Pourquoi le brouillard de San Francisco est-il surnommé « Karl The Fog » ?

« J’espère que Karl ne va pas se ramener ce soir, je n’ai pas pris de veste », peut-on entendre, parfois, en début de soirée. « Karl », c’est bien entendu le brouillard de San Francisco, le même qui a donné la fameuse citation, attribuée à tort à Mark Twain, « l’hiver le plus froid que j’ai connu fut un été à San Francisco ».

Un petit peu de sciences pour commencer. À l’Est, San Francisco est bordée par les eaux de la baie, à l’Ouest, par celles du Pacifique. L’été, il fait très chaud dans les terres californiennes tandis qu’à San Francisco les températures restent modérées (15-25°C). Située sur le littoral pacifique, la ville baigne dans un air frais océanique. Combinée à la chaleur des terres, cela donne du brouillard.

Cet épais manteau a été personnifié un beau jour d’août 2010, quand un anonyme lui a ouvert un compte Twitter (devenu depuis X, 358 400 abonnés) sous le pseudonyme « Karl The Fog ». Le compte Instagram (286 000 abonnés) et la page Facebook (abandonnée depuis) ont suivi. Interviewé par l’hebdomadaire SF Weekly en juin 2013, le titulaire du compte Twitter expliquait que le choix du prénom était une référence au film de Tim Burton, « Big Fish ». « Karl est le nom du géant de la ville dont tout le monde a peur. »

À San Francisco, ce géant est le brouillard. « Karl est un personnage omniprésent dans nos vies. Certains l’aiment car il garde la ville fraîche, d’autres le déteste car il nous prive d’étés traditionnels ». Vous voilà sorti du brouillard.

Une première version de cette Question bête a été éditée le 14 septembre 2017.

Une European Job Fair le 4 novembre à UCLA

Après le succès d’une première French Job Fair sur le campus d’UCLA l’année dernière, l’événement revient le lundi 4 novembre, dans une version élargie à l’Europe. Organisé par Laurence Denié-Higney, qui enseigne le français au sein de l’European Languages and Transcultural Studies Department (ELTS) d’UCLA, et Alain Charbonnier, à la tête de Belwest, la Chambre de commerce belge-luxembourgeoise de Los Angeles, le rendez-vous s’adresse d’une part aux étudiants en français, italien et allemand de l’université, et d’autre part aux entreprises de ces pays installées à LA, en recherche de stagiaires sensibles à leur culture.

Au programme, de 9am à 3pm dans le Royce Hall : ateliers pour étudier à l’étranger, table-ronde sur l’interculturalité dans le monde professionnel, et découverte d’entreprises françaises, italiennes ou allemandes installées à Los Angeles. « Le but est de créer un pont et des relations durables entre le monde académique et le monde professionnel, et de permettre à nos étudiants de décrocher un stage dans une entreprises dont ils connaissent la langue, mais aussi la culture », explique Laurence Denié-Higney.

L’année dernière, un parterre d’étudiants américains étaient venus proposer leur CV à de grandes entreprises françaises comme Safran, Louis Vuitton ou TV5Monde et rencontrer des représentants de France, de Belgique, du Québec et du Luxembourg. Cette année, la liste des entreprises participantes et le programme complet sont en cours de finalisation. Rendez-vous ici pour les inscriptions (gratuit pour les étudiants, 450$ pour les entreprises).

Cécile Wight (Asheville, Caroline du Nord) : « Je me sens coupable d’aller bien » après le passage de l’ouragan Hélène

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L’ouragan Hélène, qui a frappé le sud-est des États-Unis les 26 et 27 septembre derniers, a fait plus de 230 morts et causé d’importants dégâts. La Caroline du Nord a été particulièrement touchée. La région d’Asheville notamment, une zone montagneuse où de nombreux habitants avaient trouvé refuge pour ne pas subir les inondations meurtrières et les effets du dérèglement climatique. Beaucoup de dégats, des villes anéanties, des morts et des autorités qui qualifient cet évènement de « dévastation biblique ».

Aujourd’hui, French Expat vous propose de découvrir l’entretien avec Cécile Wight, une mère de famille française installée dans la région d’Asheville, qui nous raconte la situation sur place et le mélange de sentiments qu’elle éprouve : l’envie d’aider à tout prix ceux qui ont tout perdu, beaucoup d’incertitude quant à l’avenir et… la culpabilité d’aller « bien ».

Les associations dont Cécile parle dans l’épisode sont les suivantes :

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Retrouvez nos partenaires et sponsors : https://linktr.ee/FrenchExpat

French Weeks Miami : L’évolution de carrière professionnelle au cœur de la 18e édition

Grand raout des Français et francophiles de Miami, les French Weeks lèvent le voile sur leur programme. Organisées par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), ces deux semaines d’effervescence conjugueront business et culture à travers une quinzaine d’événements dans différents lieux de la métropole floridienne.

Le lancement de cette 18e édition, qui se déroulera du lundi 21 octobre au jeudi 7 novembre, se fera en grande pompe lors du traditionnel cocktail d’ouverture, sur le campus du Miami Dade College à Downtown, en présence entre autres de Raphaël Trapp, le consul général de France à Miami (lundi 21 octobre de 6pm à 9pm – 300 NE 2nd Ave).

Premier salon de l’emploi

L’accent est mis cette année sur les événements liés au développement professionnel, avec, pour la première fois, un salon de l’emploi dédié à ceux qui souhaitent faire évoluer leur carrière. Une opportunité pour rencontrer des entreprises influentes, explorer de nouvelles perspectives et élargir son réseau professionnel (mercredi 6 novembre de 9am à 4pm , campus du Miami Dade College, Wolfson campus – 300 NE 2nd Ave).

Ceux qui envisagent de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en Floride ou de développer les ressources de leur entreprise participeront au salon professionnel « Miami Live », lors duquel un panel d’experts – avocats, experts-comptables et agents immobiliers locaux – offrira des conseils stratégiques et des perspectives concrètes. (lundi 28 octobre de 9am à 12pm – 21 SE 1st Ave).

Plusieurs tables rondes viendront également rythmer le programme, avec des discussions sur des thèmes variés, tels que le transport et la chaîne d’approvisionnement (mardi 29 octobre de 1:30pm à 3pm – 21 SE 1st Ave), les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) (mardi 29 octobre de 3:30pm à 5pm – 21 SE 1st Ave) ou encore le leadership féminin (mardi 29 octobre de 5:30pm à 7pm – 21 SE 1st Ave).

Webinaire et conférence sur la fiscalité

Les questions de double imposition, de protection familiale en cas de décès, d’impôts, d’investissements immobiliers et de gestion de patrimoine aux États-Unis n’auront plus de secret pour vous après avoir suivi l’un des webinaires proposés par USA France Financials, un cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés au pays de l’Oncle Sam (mardi 24 octobre de 9am à 6pm).

De plus, une conférence abordera l’impact des élections américaines de 2024 sur la fiscalité et les marchés financiers (mercredi 23 octobre de 9am à 10am – 21 SE 1st Ave).

Rire avec Camille Lellouche et Laura Laune

Heureusement, il ne sera pas question que de gros sous. Les amateurs du cochonnet pourront s’adonner à leur passion en tirant, pointant et visant la victoire lors du au concours de pétanque organisé à Nikki Beach à Miami Beach (Samedi 26 octobre, de 12h à 18h – 1 Ocean Dr).

Attendez-vous à un moment de rire décapant avec Laura Laune, qui se produira sur la scène du Bandshell de Miami Beach dans le cadre de sa tournée nord-américaine. Avec sa bouille d’ange, sa guitare et son humour corrosif en bandoulière, l’humoriste belge débarque pour la première fois aux États-Unis avec son spectacle « Glory Alleluia » (jeudi 7 novembre à partir de 8pm – 7275 Collins Ave).

Elle aussi compte bien nous faire pleurer de rire. L’actrice, humoriste et chanteuse parisienne Camille Lellouche s’apprête à traverser l’Atlantique pour présenter la comédie « L’Heureuse élue », une réalisation de Frank Bellocq, au Landmark at Merrick Park à Coral Gables (lundi 28 octobre à 7:30pm – 358 San Lorenzo Ave).

Et qui dit octobre, dit forcément Halloween. Préparez-vous à une soirée endiablée avec le Halloween Treasure Island Terror où mélodies entraînantes, costumes effrayants et cocktails sanguinolents seront au rendez-vous. Orchestrée par la société événementielle French & Famous, cette nuit de frissons promet d’être inoubliable (jeudi 31 octobre de 8pm à 2am – 888 Mac Arthur Cswy).

Mark Schneider, le visage de Lafayette depuis un quart de siècle

C’est par un bel après-midi d’automne qu’il nous a donné rendez-vous en plein cœur du quartier historique de Williamsburg en Virginie. Si son nom ne vous dit rien, son visage vous est peut-être familier. Depuis 25 ans, Mark Schneider prête ses traits à l’aristocrate français, ami des révolutionnaires américains, Gilbert du Motier, Marquis de Lafayette.

C’est son jour de repos, mais il a accepté d’endosser pour nous, l’uniforme de la Garde nationale de Paris dont Lafayette fut nommé commandant en chef à la Révolution française. Un costume fabriqué dans les règles de l’art par les ateliers de la Colonial Williamsburg Foundation où il exerce depuis 1997. Une tenue d’un réalisme bluffant, qu’il endosse avec fierté et dans laquelle il avoue se sentir plus à l’aise que dans ses vêtements du quotidien. Des habits de travail atypiques pour un historien devenu un peu par hasard, comédien.

« Enfant, mon super-héros c’était Napoléon »

Originaire de Setauket dans l’État de New York, c’est très jeune que Mark Schneider développe, sous l’influence de sa mère française, une passion pour la France et son histoire. Un attrait qui se renforce avec les années et le mène sur les bancs de la Christopher Newton University où il décroche son diplôme avec l’intention de devenir professeur.

Mais après ses études, il poursuit un autre rêve : il rejoint l’armée américaine où il servira pendant quatre ans. C’est à la fin de son engagement qu’il rejoint la Colonial Williamsburg Foundation, le plus grand musée d’histoire vivante au monde, un endroit hors du temps, qui permet de s’immerger dans l’Amérique coloniale. D’abord intégré au sein de l’équipe des historic trades, des artisans qui reproduisent les métiers d’autrefois, il est très vite repéré pour sa maîtrise du français ainsi que ses talents équestres. Des compétences précieuses pour se mettre dans la peau d’un homme du XVIIIe siècle. De fil en aiguille, il devient, à temps plein, le visage de Lafayette, puis ajoute Napoléon pour des prestations en parallèle de son activité au sein de la fondation.

Ces rôles lui permettent de voyager à travers les États-Unis et l’Europe. Au total, Mark Schneider a participé à plus d’une cinquantaine de reconstitutions dans la peau de l’empereur Bonaparte. Des performances qui lui ouvrent aussi les portes du cinéma : outre de nombreuses participations dans des documentaires télévisés, il fait quelques apparitions dans des superproductions comme les films « The New World » de Terrence Malik, « L’Empereur de Paris » de Jean-François Richet ou les séries « John Adams » et « Turn: Washington’s Spies ».

Instagram will load in the frontend.

« Trouver les réponses pour le futur dans le passé »

S’il se considère avant tout comme un historien et un éducateur, il reconnaît sans problème que la comédie est devenue une part importante de son métier, le « vecteur » qu’il utilise pour enseigner et transmettre son savoir. Séances de coaching pour améliorer son jeu, sessions de sport régulières pour rester en forme, recherches historiques : devenir Lafayette, ce n’est pas seulement porter un costume et monter à cheval.

« Certes, il faut connaître les faits marquants de sa vie, mais il faut aussi pouvoir le replacer dans un contexte, comprendre sa façon de voir le monde pour être crédible, explique-t-il. La société du XVIIIe siècle n’était pas celle d’aujourd’hui ».

Au fil des années, Mark Schneider a développé un profond attachement pour son personnage dont il partage les valeurs comme la défense de la liberté et de l’égalité. Il avoue même ressentir son influence au quotidien : « Lorsque je fais face à un défi, je me demande ce qu’il ferait dans telle situation. J’ai l’habitude de dire que toutes les réponses pour le futur peuvent être trouvées dans le passé ».

Lorsqu’il ne travaille pas, le « marquis Mark », comme le surnomment ses proches, redevient tout simplement lui-même. Une vie faite de lectures, de voyages et de moments en famille. Mais son personnage n’est jamais très loin : « Parfois, on me reconnaît dans la rue ou au supermarché. Un jour, j’étais à la gym et quelqu’un s’est approché pour me demander si j’étais le marquis de Lafayette. J’ai simplement répondu « pas pour l’instant », s’amuse-t-il encore.

Les prochains mois s’annoncent particulièrement chargés. Cette année marque le bicentenaire du Lafayette’s Farewell Tour aux États-Unis. L’historien vient de débuter un marathon de 13 mois à travers le pays pour retracer la tournée triomphale du marquis dans le pays qu’il avait aidé à créer. Si plusieurs « Lafayettes » sont mobilisés pour assurer le spectacle, Mark Schneider sera bien sûr l’un d’entre eux. Il a déjà donné le coup d’envoi des célébrations en août dernier. « Un rêve éveillé » pour ce gamin de Long Island qui s’émerveille encore de son arrivée dans le port de New York brandissant un drapeau français devant la statue de la Liberté.

Mark Schneider sera membre du jury Lafayette lors de la finale de la Best Baguette 2024 organisée par French Morning à Washington D.C. le 21 octobre prochain. Pour acheter vos places, rendez-vous sur EventBrite.

La Boulangerie de François et Frenchette Bakery récompensées au concours du meilleur kouign-amann de New York

Dimanche 13 octobre, toute la Bretagne new-yorkaise s’est réunie au Chelsea Market de Manhattan pour une occasion bien particulière : la quatrième édition du concours du meilleur kouign-amann de la ville. Un événement organisé par l’association BZH New York et sponsorisé par la marque bretonne Paysan Breton. 

Sur les sept boulangeries inscrites au concours, seulement quatre étaient présentes : Atelier Sucré et son chef Simon Herfray, La Boulangerie de François Danielo, Frenchette Bakery de Peter Edric et Johann Cottier, et NinaLou de Laurent Carratie.

Une première au Eat Offbeat du Chelsea Market

Malgré l’absence de certains candidats, le public était au rendez-vous et particulièrement conquis par l’événement. « Dès 3pm, nous avons atteint les 400 visiteurs et nous avons commencé à manquer de gâteaux », se réjouit Sophie Raubiet, présidente de BZH New York. « En général, nous arrivons à 400 personnes vers 4pm, soit juste avant la fin des dégustations et le début des des délibérations. C’est la première année que nous organisons le concours dans les locaux du restaurant Eat Offbeat, au Chelsea Market. Et apparemment, c’est un succès ! »

Parmi les nombreux visiteurs, il n’y avait pas que des Français. Sasha et Vaani sont indiennes et sont tombées un peu par hasard sur l’événement, il y a quelques jours, en surfant sur internet. Les deux sœurs ne connaissent pas grand-chose à la Bretagne et n’avaient jamais entendu parler du kouign-amann. « C’est vraiment très bon et étonnamment léger, nous n’avions jamais mangé quelque chose de ce genre », indiquent-elle, désormais grandes fans de la spécialité bretonne. 

Comme elles, les invités ont pu goûter les productions de chaque boulangerie avant de voter pour leurs favoris. Après une séance de dégustation de midi à 4pm, raccourcie d’une heure pour cause de rupture de stock, les grands gagnants ont été annoncés autour de 4:30pm. 

À la fleur de sel ou aux pommes

Le prix du public a été attribué à Frenchette Bakery, avec une mention honorable pour La Boulangerie de François. Six professionnels de la pâtisserie, dont le gagnant de l’édition 2023 Nicolas Buchot et le spécialiste du kouign-amann basé à Montreal Nicolas Henry, votaient également pour élire le « meilleur kouign-amann traditionnel ». Dans cette catégorie, La Boulangerie de François a été nommée vainqueur et Frenchette Bakery a obtenu la mention honorable. 

Des résultats qui ravissent les gagnants. « Cela fait quatre ans que l’on perfectionne notre recette, plus aérienne que la version traditionnelle », raconte Johann Cottier de Frenchette Bakery. « Au moment de la cuisson, nous ajoutons une grosse noisette de beurre et de sucre avec un peu de fleur de sel. Une fois que c’est cuit, on se retrouve avec un cœur coulant de beurre et de sucre. Ça reste un produit léger, même si c’est du kouign-amann »

« Cette année, j’ai eu envie d’innover. J’adore les pommes, je pense que l’adéquation caramel-pomme fonctionne bien. À la boulangerie, nous proposons déjà un beignet aux pommes fraîches qui cartonne, donc on a essayé le kouign-amann aux pommes. J’ai pris le risque de le proposer au concours et ça a marché », se félicite de son côté François Danielo de La Boulangerie de François.

La première édition du concours a eu lieu en 2021. À l’époque, Jean-Yves Le Drian, alors ministre des Affaires étrangères de passage à New York, voulait goûter les kouign-amanns de la ville. Un concours informel avait alors été mis en place, avant d’être officialisé. Désormais, BZH New York réfléchit à l’organiser seulement une fois tous les deux ans, afin d’en faire un événement encore plus important.

Meilleure baguette de Washington DC: découvrez les membres du jury

Le concours de la meilleure baguette de Washington DC aura lieu lundi 21 octobre à partir de 6:30pm à La Maison Française. N’oubliez pas de réserver vos places ici, elles partent vite.

En attendant le grand jour, et après vous avoir dévoilé la liste des boulangeries finalistes, il est temps de vous dévoiler la composition du grand jury de cette édition 2024.

Faites connaissance avec nos experts:

Patrick Vanas

Élevé dans une ferme laitière du Michigan, le chef Patrick Vanas a étudié les sciences culinaires à l’université Johnson & Wales, où il a obtenu le diplôme Magna Cum Laude (il a eu quelques cours avec Julia Child). À 19 ans, il a été l’un des plus jeunes chefs exécutifs du Michigan au MPCC. Chef Patrick est membre de l’ACF (American Culinary Federation) et a remporté des médailles d’or, d’argent et de bronze lors de concours culinaires de l’ACF aux niveaux local et national. Au cours de sa carrière, il a eu l’honneur de cuisiner pour d’innombrables hauts responsables politiques, dignitaires et célébrités en tant que chef privé/traiteur. Depuis trois ans, il est chef instructeur principal à Metropolitan Culinary Arts Institute (MCAI)/Cookology et donne des cours pour les professionnels ou amateurs.

Chef Ahmed Ibrahim

Le Chef Ahmed Ibrahim a suivi un chemin peu conventionnel. Il a reçu une formation de géochimiste avant de découvrir sa véritable vocation dans la cuisine, où il a gravi les échelons, passant d’un rôle de soutien à celui de chef exécutif. En 2014, il a accepté un poste chez Kona Grill, dont il a ouvert le premier restaurant à Washington, avant de devenir chef exécutif de l’année en 2016. C’est à cette époque que chef Ahmed est parti à l’étranger avec Kona Grill, à Dubaï, où il a passé du temps à élaborer des menus dans les Émirats Arabes Unis et en Égypte, avant de revenir à Washington DC en 2020. Le chef présente avec audace des saveurs, des ingrédients et des épices emblématiques de sa propre histoire culinaire et des expériences de son équipe. Conscient de l’importance de cette inclusion historique, il s’efforce avec son équipe d’apprendre leur propre histoire culinaire – en travaillant avec chacun d’eux pour intégrer les influences et les références.

Maria Kopsidas

Maria Kopsidas est la fondatrice visionnaire et la propriétaire de la Cookology Recreational Culinary School et du Metropolitan Culinary Arts Institute (MCAI). S’inspirant de son éducation méditerranéenne au sein d’une famille de philanthropes, de cuisiniers, d’auteurs de livres de cuisine, d’entraîneurs sportifs professionnels et même d’un chef pâtissier de la Maison Blanche, Maria avait pour objectif de créer une école de cuisine très accessible et abordable.

L’aventure entrepreneuriale de Maria a pris son envol avec le lancement du premier Cookology au Dulles Town Center en février 2009 (qui a fermé ses portes en octobre 2022). Elle a inauguré le deuxième Cookology à Ballston Quarter Arlington, VA, en 2019. Cet impressionnant établissement de 6 000 pieds carrés abrite désormais à la fois Cookology et le MCAI.

Jason Fisher

Jason est originaire de la région métropolitaine de Washington et est passionné par la scène gastronomique florissante de Washington. C’est un gourmand dans l’âme et l’un des visages de DCFoodGod, un blog qui met en lumière certains des meilleurs restaurants locaux et familiaux de la ville. Pendant son temps libre, Jason aime voyager avec sa fiancée, voyages au cours desquels ils peuvent goûter à un large éventail de cuisines tout en s’immergeant dans différentes cultures.

Sandie Soman

Sandie Soman est une créatrice indépendante qui vit dans la région métropolitaine de Washington. C’est une passionnée de cuisine, une créatrice de contenu et une ancienne scientifique qui aime les desserts et qui croit en la célébration de la culture à travers la communication numérique et les arts. Avec plus de 6 ans d’expérience dans le blogging culinaire, elle aspire à mettre en valeur la diversité du paysage culinaire du DMV à travers des photos, des vidéos et des récits écrits captivants.

Chef Hugues Cossard

Hugh Cossard est originaire de la vallée de la Loire et de la Vendée. Dès son plus jeune âge, Hugh a eu la chance d’être immergé dans les entreprises familiales : Boucherie – Charcuterie – Traiteur. 

Chef Hugues Cossard a immigré aux États-Unis en 1989 pour améliorer son anglais. Après avoir découvert la région du Pacifique Nord-Ouest, il est parti en 1991 à Philadelphie pour occuper un poste dans une entreprise de charcuterie fine et de restauration. Par la suite, il a été engagé pour diriger les cuisines de plusieurs restaurants de style français dans la ville de Pennsylvanie. Il a eu la chance de travailler aux côtés de grands chefs français et américains qui l’ont aidé à développer sa propre signature et son propre style culinaire.

Le chef Cossard est instructeur en gastronomie à l’université de Stratford depuis 2011. En 2017, il a été promu directeur de programme associé pour l’école de cuisine et d’hôtellerie. Alors qu’il était à l’Université de Stratford, il a fait de son mieux pour soutenir les vétérans américains à trouver une nouvelle carrière dans l’industrie alimentaire.

En 2024, il a reçu des mains du ministre français de l’Agriculture et de l’ambassadeur de France, Laurent Bili, la distinction de Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole.

Récemment, M. Cossard est devenu directeur de l’éducation au Metropolitan Culinary Arts Institute à Arlington. Il est également instructeur pour le programme professionnel.

Réservez vos places dès maintenant pour ce superbe événement ! C’est par ici.

L’édition 2024 du concours de la meilleure baguette de Washington DC est organisée par French Morning et sponsorisée par Paris Gourmet, importateurs de produits français aux États-Unis, et sa marque de beurre Beurremont.

Baroque to Rock au Carnegie Hall, « une machine musicale à remonter le temps » pour la bonne cause

C’est un voyage dans le temps et une fusion des genres musicaux que propose le Carnegie Hall, le mardi 22 octobre prochain, au profit de l’association Save the Music. Vivaldi, Gluck, Mozart, Beethoven, Chopin et Prokofiev, mais aussi du baroque ou encore des prestations enflammées de violon électrique. « Nous avons voulu créer un événement éclectique, une soirée où nous jouons des musiques de différentes périodes et où nous connectons les différentes générations. Ce sera comme une machine musicale à remonter le temps », s’enthousiasme Christie Julien.

25 ans de complicité musicale

La soirée « Baroque to Rock » met en scène deux musiciens de renom : la pianiste française Christie Julien et le violoniste américain d’origine russe Alexander Markov (et son célèbre violon en or électrique), qui ont composé un programme unique. Le concert commencera au piano par Orphée et Eurydice de Christoph Willibald Gluck, un adagio pour débuter en douceur. « C’est le premier morceau que nous avons joué ensemble lorsque nous nous sommes rencontrés il y a 25 ans », raconte Christie Julien. Les deux artistes enchaîneront avec du baroque revisité, puis une pièce classique – un arrangement à partir d’une composition originale de Beethoven sur Clair de Lune.

Le rythme ira ensuite crescendo avec Carmen – les artistes seront alors vêtus de rouge – avec l’ajout de percussions qui devraient plaire aux jeunes générations. Après l’entracte, deux solos de Chopin seront interprétés par Christie Julien. « Un moment de piano magnifique, pour donner de l’amour et de la sérénité et inviter à l’introspection », explique la pianiste. Il sera suivi par le célèbre solo de Paganini au violon joué par Alexander Markov, puis Ave Maria de Schubert avec un Stradivarius. « Il s’agit d’une pièce spirituelle avec un arrangement spécial », explique le violoniste. Enfin, le concert entrera dans le XXe siècle, avec le Romeo et Juliette rythmé et passionné de Prokofiev, puis la Danse du Sabre d’Aram Khatchatourian. Un enfant de 7 ans prendra ensuite possession de la scène pour jouer un morceau de jazz au piano.

Un final rock avec un chœur de 180 jeunes

Enfin, ce sera l’apothéose : l’arrivée de l’orchestre de chambre, du violon en or électrique et des artistes en tenue rock, qui seront rejoints par un chœur de 180 jeunes venus de LaGuardia High School of Music & Art and the Peforming Arts, et de la Sacred Heart University, pour la séquence finale. Ils joueront Caesar puis « Let’s Have fun » d’Alexander Markov, pour finir la soirée sur une note joyeuse et extatique.

Le concert a vocation à lever des fonds pour l’organisme Save the Music, qui offre des programmes de musique, achète des instruments et recrute des professeurs pour les milieux défavorisés dans huit villes américaines. Un concert pour une belle cause dans un lieu mythique. « Des artistes fabuleux ont joué dans cette salle mythique, de Tchaïkovski à Led Zeppelin, rappelle Christie Julien. Nous leur rendons hommage avec un concert versatile mais qui a une vraie unité ».

Au programme : 

  • GLUCK Melodie from Orfeo ed Euridice (arr. Albert Markov)
  • VIVALDI Selections from « The Four Seasons »
  • MOZART Allegro from « Eine kleine Nachtmusik »
  • BEETHOVEN Adagio sostenuto from Piano Sonata No. 14 in C-sharp Minor, Op. 27, No. 2, « Moonlight » (arr. Amir Awad)
  • SARASATE « Carmen Fantasy »
  • CHOPIN Nocturne in D-flat Major, Op. 27, No. 2
  • CHOPIN Nocturne in B-flat Minor, Op. 9, No. 1
  • PAGANINI Caprice No. 24 in A Minor
  • SCHUBERT « Ave Maria » D. 839 (arr. Wilhelmj)
  • PROKOFIEV « Dance of the Knights » from « Romeo and Juliet »(arr. Alexander Markov)
  • KHACHATURIAN « Sabre Dance » from « Gayane »
  • ALEXANDER MARKOV « The Grand Finale »
  • ALEXANDER MARKOV Selection from « Caesar »
  • ALEXANDER MARKOV « Let’s Have Fun »

Brèves new-yorkaises : 18$ pour LaGuardia, 384°C à Manhattan

⛔️ Les élèves des écoles publiques de New York ont jusqu’à mercredi, le 15 octobre, pour remettre au ministère des Transports leur proposition de vidéo pour sensibiliser les automobilistes à ralentir près des établissements scolaires. La récompense est de 1 000$ pour la classe qui remportera le premier prix. 

? Avec la carte de transport gratuite pour les étudiants, 365 jours par an et pour quatre transports par jour, ce ne sont pas moins de 2,5 millions de déplacements qui ont été comptabilisés depuis le début de l’année, soit une augmentation de 36% par rapport à 2023. 

?‍? Réouverture au Marriott Marquis du restaurant tournant « The View » proposant une vue panoramique à 360 degrés sur la skyline. 

? En septembre, la criminalité globale dans la ville a continué de baisser pour le neuvième mois consécutif. Les agents ont saisi 466 armes à feu illégales ce mois-ci qui s’ajoutent aux 4 938 armes récupérées depuis le début de cette année. 

? Lancement du premier « Uber Shuttle » qui vous mènera à l’aéroport LaGuardia pour 18$ seulement. 

? La Legal Aid Society a déposé un recours collectif contre le système scolaire de New York, qui ne fournirait pas les services d’éducation spéciale adéquats aux élèves ayant des handicaps émotionnels (anxiété et la dépression clinique), ce qui entraîne des absences chroniques de ces mêmes élèves à hauteur de 46%. 

? La procureure générale de New York intente une poursuite contre TikTok, accusant la plateforme de prétendre, à tort, qu’elle est sûre pour les adolescents.  

? Si vous avez l’habitude d’enlacer les arbres, la NYC Park a dressé pour vous une liste de 873 757 sur les 7 millions que compte la ville. 

? Alors qu’aucun hôtel à NYC entrait dans le top 10 mondial du Reader Digest, voici le top 25 des meilleurs hôtels de la ville selon Condé Nast Traveler

? Le refuge pour migrants à Randall’s Island devrait fermer ses portes au début de l’année prochaine. 

⛔️ Depuis cette semaine, la loi Sammy entre en application dans une vingtaine de rues de NY. Cette loi permet à la ville de réduire les limites de vitesse à 20 mph (32 km/h) et à 10 mph (16 km/h) dans les rues en cours de réfection. Il y a onze ans, le petit Sammy Cohen était renversé par une camionnette. La loi porte son nom. 

☀️ Des rafales à 22 000 km/h à Londres et des températures de 384°C à New York ? La BBC présente ses excuses pour des prévisions météo erronées. 

? Plus d’un millier de personnes ont participé au repas partagé – en mode potluck – à Chelsea. Le pique-pique d’Accueil New York, l’association des Français expatriés a rassemblé quant à lui 90 personnes. Pas mal, non ?

✈️ Si vous êtes phobique des avions, ne lisez pas ce qui suit. Vraiment. Passez à la ligne. Pour les autres, sachez qu’un pilote de ligne est apparemment décédé en plein vol, forçant un atterrissage d’urgence à JFK. 

⚰️ La dépouille d’une femme décédée a été transportée par erreur de New York vers le Guatemala au lieu de l’Équateur. La famille a porté plainte contre la maison funéraire. 

?  La ville compte 10 000 bus scolaires pour 145 000 étudiants qui les utilisent (ce qui ne fait qu’une quinzaine d’enfants par bus).

? Au cours de la dernière décennie, les délais d’intervention des ambulances dans les situations où la vie de la victime est menacée ont augmenté de 29%. Quant à l’intervention des pompiers, le délai a augmenté de 72%. En cause : la circulation toujours plus dense. 

? Tout savoir sur la manucure « arc-en-ciel » à 255$. 

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Comment divorcer aux États-Unis en tant qu’expatrié français ?

[Article sponsorisé] Au 31 décembre 2023, le nombre d’inscrits au Registre des Français établis hors de France s’élève à 1 692 978 dont 150 587 seraient installés aux États-Unis. Cette communauté française se retrouve plus démunie hors de ses frontières quand des difficultés surgissent au sein du couple et que le divorce est imminent. Le divorce doit-il se faire aux États-Unis ou en France ? Ai-je le choix ? Que faire si je souhaite rentrer avec les enfants en France contre l’avis de mon conjoint ?

Maître Céline Richard, avocate associée du cabinet Familynks vous permet d’appréhender la question du divorce au sein d’un couple d’expatriés aux États-Unis dans le but d’avoir toutes les clés en main le jour où la situation s’envenime. 

En France, on distingue les divorces non-judiciaires, qui se font par consentement mutuel, uniquement en présence des futurs ex-époux et de leurs avocats, des divorces judiciaires devant un Juge. Attention : le divorce judiciaire ne rime pas forcément avec divorce contentieux. 

Le déroulé d’un divorce par consentement mutuel en France pour les expatriés aux États-Unis

Comment se déroule le divorce par consentement mutuel en France pour les expatriés aux États-Unis ? (New-York, Massachussetts, Californie et Washington)

Pré-requis : pour divorcer par consentement mutuel, les époux doivent être d’accord à la fois sur le principe du divorce, c’est-à-dire qu’ils acceptent tous les deux le principe du divorce et sur toutes les conséquences du divorce, tant entre eux qu’à l’égard des enfants. 

  • Peut-on s’adresser à n’importe quel avocat français ? 
  • Par sécurité, les époux doivent s’adresser à un avocat français spécialisé en droit international de la famille. 

Dans l’hypothèse d’un divorce amiable, l’avocat doit connaître les règles de compétence et de loi applicable afin de s’assurer de la validité de la convention de divorce dans un contexte international.

En effet, dans un contexte d’expatriation, plusieurs lois pourraient être applicables (loi de la nationalité commune des époux, loi du lieu de leur résidence…) et plusieurs juridictions pourraient se reconnaître compétentes (les juridictions françaises ou les juridictions du lieu d’expatriation).

L’avocat veille par exemple à ce que la convention comporte une clause attributive de juridiction et une convention sur le choix de la loi applicable au divorce. 

  • La signature de la convention de divorce et le dépôt au rang des minutes du notaire ?
  • La signature de la convention de divorce par acte d’avocats suppose que les époux soient présents physiquement. 

Les époux ou les avocats doivent donc faire le déplacement pour se réunir tous les quatre le jour de la signature. Après la signature, la convention de divorce est déposée au rang des minutes d’un notaire en France. 

Les effets du divorce par consentement mutuel conventionnel français aux États-Unis

Comme expliqué en introduction, si les époux expatriés entendent recourir au divorce par consentement mutuel français, il faut absolument vérifier que ce type de divorce signé et déposé au rang des minutes d’un notaire en France pourra être reconnu dans leur Etat d’expatriation: 

Lorsque le divorce est formalisé par acte d’avocats, les ex-époux ne disposent ni d’un jugement, ni d’un acte authentique ce qui peut s’avérer très problématique pour sa reconnaissance et son exécution à l’étranger. Aux États-Unis, le divorce par consentement mutuel non judiciaire français semble pouvoir être reconnu. 

Selon le concept de « Comity Doctrine » les Etats-Unis acceptent reconnaitre une décision de justice étrangère à condition de réciprocité (ce qui signifie : une reconnaissance des jugements américains en France).  Il semblerait que les tribunaux soient enclins à reconnaitre la valeur de ces divorces déjudiciarisés si les principes généraux de légalité américains sont respectés.

  • L’Etat de New York est très exigeant quant au respect de ces règles. Pour autant, les juridictions de New-York ont déjà reconnu des divorces étrangers pourtant non judiciaires. 
  • Les juridictions du Massachussetts ont-elles aussi déjà reconnu des divorces étrangers pourtant non judiciaires.
  • La Cour d’appel de Californie a déjà reconnu des divorces non judiciaires, notamment lorsque le divorce non judiciaire réalisé à l’étranger était conforme au droit étranger.
  • Les juridictions de Washington ont-elles aussi déjà reconnu des divorces étrangers pourtant non judiciaires.

Bien que le divorce par consentement mutuel français présente un avantage de rapidité et évite le recours au Juge, il peut présenter deux inconvénients majeurs dans un contexte d’expatriation :

  • La présence des deux époux est requise le jour de la signature : les époux sont obligés de se déplacer pour signer la convention de divorce et ses annexes en présence de leurs avocats respectifs (ou les avocats français se déplacer aux Etats-Unis dans l’Etat respectif);
  • La reconnaissance et l’exécution à l’étranger de ce type de divorce demeure incertaine.

C’est pourquoi, il peut être plus opportun, même en cas d’accord sur le principe et les conséquences du divorce, d’opter pour le divorce judiciaire, afin d’obtenir un jugement qui pourra circuler plus facilement entre les différents pays. 

Le déroulé du divorce judiciaire

Dès lors que votre couple présente des éléments d’accroche avec un autre pays que la France, notamment parce que : 

  • Vous êtes mariés avec un conjoint de nationalité différente de la vôtre ou 
  • Que vous résidez dans un pays dont vous n’avez pas la nationalité ;

Il y a toujours 2 questions à se poser avant de saisir une juridiction en vue d’un divorce : 

  • La question de la juridiction compétente : quel tribunal peut-on saisir ?
  • La question de la loi applicable : quelle loi le juge doit-il appliquer ? 

Une fois ces deux questions tranchées à l’aide d’un avocat spécialisé en droit international, la conclusion peut conduire à la saisine des juridictions françaises ou à la saisine des juridictions américaines. Parfois, les deux sont envisageables et il conviendra d’apprécier, selon les intérêts en présence, la voie la plus favorable. 

La procédure devant les juridictions françaises : 

Depuis le 1er janvier 2021, les divorces judiciaires suivent la procédure « simplifiée » suivante :

  • la demande en divorce : la procédure de divorce débute directement par une demande introductive d’instance, de sorte que les époux auront immédiatement accès à la phase de jugement (articles 251 et 252 du Code civil). Formellement, elle pourra reposer soit sur une assignation introductive d’instance (formée par un seul époux), soit sur une requête conjointe (formée par les deux époux). 
  • L’audience d’orientation et sur mesures provisoires : le juge tient, dès le début de la procédure, une audience à l’issue de laquelle il prend les mesures qui s’appliqueront pendant la procédure (concernant par exemple l’occupation du logement, la garde des enfants…) (article 254 du Code civil). 

L’audience d’orientation et sur mesures provisoires a aussi pour but d’orienter le dossier (accord des époux pour une procédure participative, renvoi à la mise en état, renvoi à une audience de plaidoirie) et de définir un calendrier de procédure. 

Loi française applicable au prononcé du divorce

  • Si le juge français applique la loi française au prononcé du divorce, il se référera au droit français, lequel prévoit trois types de divorces judiciaires : 
  • Le divorce pour acceptation du principe de la rupture : les époux qui sont d’accord pour divorcer mais en désaccord sur les conséquences, peuvent engager cette procédure de divorce (art. 223 du Code civil) ;
  • Le divorce pour altération définitive du lien conjugal : cette procédure est possible si les époux ont vécu séparés depuis au moins un an au jour où le divorce sera prononcé (art. 237 et 238 du Code civil) ;
  • Le divorce pour faute : il permet de faire constater par le juge l’existence d’une violation des devoirs et obligations du mariage. (art. 242 du Code civil).

Loi américaine applicable au prononcé du divorce 

  • Si, en revanche, au regard des règles de conflit de loi (quelle est la loi applicable ?), le juge français se doit d’appliquer la loi américaine, il faut savoir que chaque Etat américain a sa propre loi applicable au prononcé du divorce.
  • Tous les États américains reconnaissent le divorce sans faute depuis seulement 2010 (le dernier est l’Etat de New-York qui ne reconnaissait auparavant que le divorce sur la base d’une faute ou d’une séparation depuis plus d’un an acté conjointement par les époux ou par un Juge). 
  • Plusieurs États reconnaissent certaines fautes justifiant le divorce telles que le traitement cruel et inhumain de l’autre époux, l’emprisonnement de l’autre époux (emprisonnement pour 3 ans pour l’État de New York et condamnation à un peine de plus de 5 ans pour l’État du Massachusetts), certains actes d’adultère, absence ou disparition de l’époux pendant plus d’un an, etc. 
  • Il n’est pas possible de divorcer pour faute dans l’État de Washington ou en Floride.
  • En l’absence de faute, la plupart des États évoquent la notion de « d’échec irrémédiable du mariage » ou de « différences irréconciliables ». 
  • Dans l’État de New York, l’époux sollicitant le mariage n’a pas à apporter la preuve de cette rupture et doit uniquement déclarer sous serment qu’il y a eu une rupture irrémédiable étant intervenue au moins 6 mois avant l’introduction de la procédure de divorce. 
  • En Californie, l’époux doit seulement alléguer qu’il existe des différences irréconciliables sans conditions de durée.

Les préconisations de Maître Céline Richard

  • Les divorces judiciaires sont certes plus longs que le divorce par consentement mutuel sans juge. 

Il faut compter entre 6 mois et plusieurs années entre l’introduction de la demande en divorce et le jugement de divorce. Pour autant, le divorce judiciaire présente deux avantages considérables dans un contexte international : 

  • Il peut se dérouler à distance : les époux ne sont pas obligés de se déplacer pour signer les documents du divorce ni pour assister aux audiences devant le juge ;
  • Il est reconnu et est exécutoire à l’étranger : les époux disposeront d’un jugement, dont ils pourront demander la reconnaissance et l’exécution plus facilement aux États-Unis, car le juge américain reconnaitra le jugement de divorce rendu en France.  

Vous l’aurez compris, dans un contexte international, il est indispensable de se faire accompagner avant toute démarche par un avocat spécialisé qui étudiera à vos côtés la meilleure procédure à suivre, en France ou dans votre pays d’expatriation. C’est le cas de Maître Richard, avocate associée de Familynks, que vous pouvez contacter par mail ou directement via Linkedin.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Économie et santé mentale : Dîner-talk avec l’économiste Janet Currie le 23 octobre

Changement d’invité au dîner de l’American Foundation for the Paris School of Economics (AFPSE), la fondation qui représente la Paris School of Economics (PSE) aux États-Unis, mercredi 23 octobre prochain au consulat. L’économiste et Prix Nobel Angus Deaton étant tombé gravement malade, c’est Janet Currie qui le remplacera. L’économiste canado-américaine, professeure à l’université de Princeton, préside actuellement la prestigieuse American Economic Association.

Titulaire de la chaire Henry Putnam d’économie et d’affaires publiques à Princeton, Janet Currie co-dirige le Centre pour la santé et le bien-être (Center for Health and Wellbeing) de l’université. Elle est également co-directrice du programme sur les familles et les enfants au National Bureau of Economic Research. Entre 2014 et 2018, elle a également présidé le département d’économie de Princeton, après avoir dirigé celui de l’Université de Columbia – première femme nommée à ce poste – de 2006 à 2009.

Janet Currie est une pionnière de l’analyse économique du développement de l’enfant. Ses recherches actuelles portent sur les différences socio-économiques en matière de santé et d’accès aux soins, sur les menaces environnementales pour la santé physique et mentale et sur l’impact, à long terme, des problèmes de santé durant la grossesse et la petite enfance. Elle viendra donc partager les résultats de ses travaux au cours de ce dîner-débat intitulé « Investments in Human Capital and Child Mental Health ».

Janet Currie sera introduite par Jane Waldfogel, une experte des politiques publiques affectant le bien-être des enfants et des familles – congé parental, enseignement préscolaire universel… -, titulaire de la Compton Foundation Centennial Professor for the Prevention of Children’s and Youth Problems et codirectrice du Columbia Population Research Center.

Janet Currie vient rejoindre la liste des économistes de renom invités par l’AFPSE ces dernières années – Christine Lagarde, Thomas Piketty, Pascal Lamy ou encore Larry Summers, Philippe Aghion et James Heckman. Les dîners de levée de fonds de la fondation permettent de financer les projets de recherche de PSE – sur l’enseignement de l’économie dans les lycées et sur le climat en collaboration avec l’Institut des politiques publiques, pour les plus récents. L’objectif cette année est de financer la chaire Daniel Cohen, l’ancien président de PSE décédé l’an dernier.