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Pourquoi le Golden Gate Bridge est-il orange ?

Monument emblématique des États-Unis, le Golden Gate Bridge relie la baie de San Francisco au comté de Marin depuis 1937. S’il est mondialement connu pour son design, sa couleur interroge. Pourquoi avoir choisi un orange des plus vifs pour celui que l’on appelle le pont doré ?
Son orange international, nom donné à cette peinture, a fait de lui l’un des monuments les plus photographiés aux États-Unis. Pourtant, ce revêtement ne devait être que temporaire. Il était censé être dans une autre couleur, car il s’agit à l’origine d’une peinture anticorrosion. Au fil des mois, l’équipe en charge du chantier s’y est habituée, convaincue que cet orange se mariait parfaitement avec le bleu de l’océan et celui du ciel.
De plus, il fallait une teinte suffisamment soutenue pour résister à l’épais brouillard de Fog City… Pari réussi, mais au prix de plusieurs milliers de litres de peinture chaque année. On estime que l’entretien nécessite entre 18.000 et 38.000 litres par an, sans compter l’application d’une base riche en zinc pour éviter la rouille. 
Si cet orange international a fait du pont une véritable légende, il n’est pourtant pas responsable de son appellation. À en croire le site officiel du monument, ce dernier “doit son nom au détroit du Golden Gate, cette entrée étroite qui relie l’Océan Pacifique à la baie de San Francisco. Découverte en 1846 par l’explorateur et officier de l’armée américaine John C. Fremont, elle s’appelle ainsi en raison d’une troublante ressemblance avec le port de Byzance (actuel Istanbul), Chrysopolae – Golden Gate en anglais.” Difficile à deviner, n’est-ce pas ?  

Où pécho à New York: édition été 2018

C’est l’été, le moment de s’encanailler un peu plus que d’habitude. Conformément à sa mission de service public, French Morning dresse une liste non-exhaustive des adresses new-yorkaises pour faire monter encore plus la température. Girls and boys, c’est parti !

Elsewhere

crédit: Luis Nieto Dickens

Dans le quartier artistique de Bushwick se trouve Elsewhere, l’un des nouveaux rooftops de New York. Un espace grand de 2200 mètres carrés où se mêle musique et art. Le rooftop, petit nouveau du concept, offre un large panel d’activités. Pour écouter de la bonne musique avec un frozen mojito à la main, c’est certainement le meilleur endroit. Des concerts en live et DJ sets sont organisés tout au long de l’été. 599 Johnson Ave, Brooklyn, NY 11237. Site

Jane Hotel

Détrompez-vous: le salon du Jane Hotel dans West Village a l’air d’un endroit sage avec ses grands canapés de cuir, ses chaises de velours, ses tapis anciens, sa cheminée et son décor retro. Or, comme le trahit la grande boule à facettes qui surplombe la salle, ce n’est pas un lieu où l’on vient fumer un cigare en appréciant un bon brandy. Ici, la fête – et quelle fête !- commence après minuit, quand une horde de “beautiful people” se met à danser sur les tables et les chaises. 113 Jane Street. Site.

Miss Favela

A post shared by N B (@nikkimar18) on Mar 27, 2018 at 2:27pm PDT

C’est une valeur sûre de notre liste. Miss Favela à Williamsburg, c’est un un bar-boîte brésilien qui fait le bonheur des célibataires. Le soir tombé, on écarte les tables et les chaises pour faire place à un “dance floor” où l’on danse collé-serré sur des airs latinos joués par un groupe live. Les timides seront bien aidés par la caipirinha maison, qui fait la réputation des lieux. 57 S 5th St, Brooklyn. Site

Prohibition

Les fans de rock seront chez eux dans ce bar de l’Upper West Side, où des groupes de musique viennent se produire en live tous les soirs ou presque. Les soirées du vendredi et du samedi commencent à 10:30pm. Mettez-vous en jambe en commandant des cocktails au bar et jetez-vous dans la mêlée. Ces jours-là, le bar ferme à 3am. Ce qui vous laisse largement le temps de draguer. 503 Columbus Avenue. Site

The Woods

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Encore une valeur sûre de South Williamsburg. Rendez-vous dans ce grand bar et son lounge le week-end pour danser jusqu’au bout de la nuit. Si vous en avez marre de chauffer la piste, et que vous souhaitez, disons, parler, prenez refuge dans son très populaire patio. 48 South 4th Street. Site

Le Bain

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On termine la sélection par un grand classique de la nuit new-yorkaise. Avec une piscine intérieure ouverte les soirs d’été et une vue sur l’Hudson et le sud de Manhattan, difficile de ne pas se lâcher. Situé en haut de l’hôtel Standard, Le Bain attire une population branchée de “Manhattanites” venus se défouler et faire des rencontres. Ouvert jusqu’à 4am les vendredis et samedis. 444 West 13th St. Site

Pour leur "retraite", les Dumonet ont ouvert un restaurant à Brooklyn

La retraite attendra. Il y a un an, Jean-Louis et Karen Dumonet devaient s’acheter une propriété quelque part en bord de mer et ouvrir un bed & breakfast pour profiter des vieux jours tranquillement.
C’était sans compter l’intervention d’un ami qui leur parle d’un local à vendre sur Smith Street, l’artère commerçante du quartier de Carroll Gardens surnommé “Little Paris”. “Jean-Louis m’a vendu le morceau en disant qu’on avait plus d’énergie maintenant, qu’on avait déjà tous les fournisseurs sur place pour trouver les bons produits…” se souvient Karen Dumonet. Leur restaurant, nommé simplement Dumonet, voit le jour il y a six mois. “En voyant l’espace, je me suis dit que ça allait marcher. C’est un beau quartier“, glisse Jean-Louis Dumonet.
Le couple de restaurateurs, qui a fait ses armes dans des hôtels et restaurants de renom, en salle comme aux fourneaux, n’en est pas à son coup d’essai. Le Poitevin et l’Ecossaise, qui ne se sont plus quittés depuis l’école hôtelière Jean Drouant à Paris, ont ouvert ensemble Restaurant Jean-Louis Dumonet à Chateauroux (Indre) en 1987. L’aventure dure quatre ans. “Mitterrand avait décidé de taxer les repas d’affaires. On a perdu 60% de notre chiffre d’affaires du jour au lendemain. Ça nous a cassé le restaurant“, se souvient le chef.
Encouragé par deux amis qui voulaient monter un restaurant, le tandem vient s’installer à New York. “On a pris les deux enfants, deux valises, ma boite de couteaux et mes vestes de cuisine et on est parti“.
Sur place, Jean-Louis Dumonet s’associe à ses deux amis pour ouvrir le bistrot Trois-Jean. Mais Karen Dumonet, qui travaillait aussi dans cet établissement de l’Upper East Side, doit s’en éloigner à cause d’un accident. Alors qu’elle part explorer d’autres horizons – l’associatif et l’humanitaire -, Jean-Louis Dumonet poursuit son chemin aux commandes de cuisines new-yorkaises (Palladin au Time Hotel dès 2000, puis le Carlyle, Saks Fifth Avenue et le club privé Union Club, où il arrive en 2008).
Dumonet leur re-donne enfin la possibilité d’avoir leur propre affaire, plus de trente après leur première aventure commune dans la restauration. Avec lui aux fourneaux et elle en salle, ils reproduisent le modèle des parents de Jean-Louis Dumonet: son père et sa mère ont géré plusieurs établissements à Paris (Joséphine et La Rôtisserie) et une auberge dans la petite commune de Lussac-les-Chateaux sur la Vienne.
Dans l’espace de 58 places, où l’on est accueilli par un long comptoir en bois qui appartenait au restaurant sicilien qui l’a précédé, on sert quelques grands classiques de la cuisine française. Le menu du moment pour le dîner compte du cassoulet, de la tarte flambée, du navarin d’agneau et du foie gras au torchon. “Ce sont des choses qu’on faisait chez mon père et que je voulais refaire, explique chef Dumonet. Il y a très peu d’ingrédients mais ce sont de bonnes choses“.
Le restaurant n’est ouvert que pour le dîner en semaine et le brunch le week-end pour coller aux habitudes de ce quartier très résidentiel. “Le bâtiment a été construit en 1948. Depuis, un restaurant italien et un sicilien se sont succédés ici. Si les deux ont pu survivre, c’est qu’il y avait une habitude, une volonté de venir là. Il y avait une place pour nous“, raconte Karen Dumonet.
Six mois après l’ouverture, ne regrettent-ils pas d’avoir renoncé à la simplicité d’un bed & breakfast ? “Ca sera pour la deuxième retraite“, plaisante Jean-Louis Dumonet.

Monster Jam: un spectacle très américain à Los Angeles

Vous êtes aux Etats-Unis. Profitez-en donc pour voir des choses que vous ne verrez pas ailleurs. Monster Jam, grand show de “monster trucks” (4×4 géants), vous donne rendez-vous au Staples Center du 17 au 19 août. Les tickets sont en vente à partir de 25 dollars.
Les figures effectuées par ces automobiles colossales sont impressionnantes. La compétition existe depuis 1992 et rassemblera cette année huit camions bien décidés à s’envoyer en l’air. Le principe: créer des acrobaties plus originales les unes que les autres. Un spectacle dont on se souviendra longtemps.

Jay-Z et Beyoncé font escale à Miami

Les miracles existent. Il reste des places pour le concert de Jay-Z et Beyoncé à Miami Gardens le 31 août au Hard Rock Stadium. Le couple à la scène comme à la vie est en tournée en ce moment dans le cadre de son “On the Run Tour II”, qui a commencé en mars et se terminera en octobre à Seattle.
C’est la deuxième fois que les deux artistes font une tournée commune. La dernière fois, en 2014, il connaissaient des difficultés maritales, des soupçons d’infidélité pesant sur Jay-Z. Pendant cette nouvelle tournée, présentée comme celle de la réconciliation, les chanteurs joueront quelques-uns de leur morceaux les plus récents, comme “Everything is love” et “Apes***” (dont le clip a été tourné au musée du Louvre). Une quarantaine de chansons sont au programme.

5 "State Parks" pour oublier vos problèmes en Floride

Pour les amateurs d’aventure, d’activités aquatiques ou tout simplement de farniente, la Floride offre plus d’une centaine de parcs d’Etat permettant de s’évader facilement dans la nature. Voici nos préférés.
Cayo Costa State Park

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Cayo Costa State Park

Un séjour en plein cœur du Cayo Costa State Park pourrait satisfaire votre âme d’aventurier. Situé sur une petite île du même nom dans le Golfe du Mexique, au large de Pine Island, le parc dispose de plusieurs cabines rustiques en bois avec une vue imprenable sur la mer. Cette réserve naturelle, bordée de près de 15 kilomètres de plages de sable blanc, possède par ailleurs de nombreux chemins de randonnée. Un cadre idyllique permettant de se déconnecter du monde moderne et de se ressourcer au calme. Cayo Costa State Park – Accessible en bateau privé ou en ferry – 941 964 0375
Florida Caverns State Park
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© Florida Caverns State Park

Optez pour un véritable voyage dans les entrailles de la Terre au Florida Caverns State Park. Situé près de Tallahassee, le site renferme de nombreuses cavernes de calcaire creusées il y a plusieurs millions d’années. Vous pénétrerez les cavités en compagnie d’un guide-spéléologue qui vous en apprendra davantage sur leur formation. Après avoir exploré les lieux, vous pourrez faire du kayak, pêcher ou encore randonner sur des sentiers depuis lesquels il est souvent possible d’observer des aigrettes, des castors et même des alligators. Florida Caverns State Park – 3345 Caverns Rd, Marianna – 850 482 1228
Weeki Wachee Springs State Park
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© Weeki Wachee Springs State Park

Laissez-vous envoûter par le chant des sirènes au Weeki Wachee Springs State Park, situé au nord de Tampa. Depuis plus de 70 ans, plusieurs naïades divertissent les visiteurs en exécutant un ballet aquatique synchronisé dans un immense bassin. Un spectacle que vous pouvez admirer à travers de grandes vitres. Vous pourrez par ailleurs profiter des toboggans du petit parc à thème aquatique et vous baigner dans les eaux cristallines de la Weeki Wachee River. Weeki Wachee Springs State Park – 6131 Commercial Way, Spring Hill – 352 592 5656
John Pennekamp Coral Reef State Park
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Christ des Abysses – John Pennekamp Coral Reef State Park

Prévoyez un masque, un tuba et une paire de palmes avant de vous rendre au John Pennekamp Coral Reef State Park. Niché sur Key Largo, le premier parc sous-marin protégé des États-Unis est le lieu idéal pour la plongée. Vous pourrez notamment aller contempler le Christ des Abysses, une statue en bronze du sculpteur italien Guido Galletti, qui repose à six mètres de profondeur. Et si vous n’êtes pas à l’aise sous l’eau, embarquez sur un bateau à fond de verre afin d’admirer les poissons et coraux colorés des Keys. John Pennekamp Coral Reef State Park – 102601 Overseas Hwy, Key Largo – 305 451 6300
Bill Baggs Cape Florida State Park
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Cape Florida Lighthouse – Bill Baggs Cape Florida State Park

Situé sur la presqu’île de Key Biscayne au sud de Miami, le Bill Baggs Cape Florida State Park se targue d’avoir l’une des dix plus belles plages des États-Unis. Le parc dispose aussi d’une piste cyclable et d’un sentier de randonnée menant à No Name Harbor, une baie dans laquelle les bateaux viennent jeter l’ancre. Le lieu abrite par ailleurs le Cape Florida Lighthouse, l’un des plus anciens bâtiments du Comté de Miami-Dade. Construit en 1825, ce phare historique offre, du haut de ses 109 marches, un panorama d’exception sur la baie de Biscayne. Bill Baggs Cape Florida State Park – 1200 Crandon Blvd, Key Biscayne – 305 361 5811

Ligue 1: c'est la reprise sur TV5 Monde USA

Après avoir crié très fort pour encourager les Bleus, l’heure est venue de reprendre vos couleurs de club. La Ligue 1 reprend ses droits à partir du vendredi 10 août avec un petit Marseille-Toulouse.
Et ce n’est pas parce que vous êtes aux Etats-Unis que vous devrez vous passer de championnat. La chaine francophone TV5 Monde USA retransmettra les meilleurs matches à partir du samedi 11 août, à commencer par Nantes-Monaco au stade de la Beaujoire à partir de 10:55am EDT (7:55am PDT).
Chaque samedi, retrouvez un nouveau match pendant toute la durée du championnat. Pour s’abonner, contacter [email protected] ou appeler le 800.737.0455

Dahlia Dumont dans le chaudron de Barbès à Brooklyn

À l’occasion de la sortie de son deuxième album «La tradition américaine»la chanteuse Dahlia Dumont fera un concert à Barbès le samedi 11 août.
Nourrie d’influences hétéroclites, l’artiste s’est façonnée un univers musical à part entière, influencé par ses voyages et sa vie entre la France et le Sénégal. À la fois chanteuse, auteure-compositrice et musicienne, celle qui se dit «nomade dans l’âme » et se décrit comme une “Brooklyn Girl” jongle actuellement avec deux groupes entre Paris et New York.
Son “projet” nommé The Blue Dahlia propose un répertoire de chansons francophones et anglophones. Elle a sorti son premier album en 2015.

La FACC San Francisco lance son salon de l'emploi

Trouvez le job de vos rêves sur la côte ouest. La FACCSF (French American Chamber of Commerce San Francisco) organise son premier Career Fair dans la Bay Area. Rendez-vous à Docusign le 17 septembre de 5pm à 8:30pm.
Lors de ce salon, les candidats auront la possibilité de rencontrer les entreprises membres de la FACCSF et de glisser un petit CV. A 6:30pm, une table ronde avec des professionnels des ressources humaines sera organisée. Un cocktail aura lieu à partir de 7:30pm pour terminer en beauté.
Docusign, Planisware, Education Française Bay Area (EFBA), Winejobs et d’autres entreprises seront présentes. Pour les chercheurs d’emplois, membres de la FACCSF, le prix est de 15$ et de 30$ pour les non-membres.

Ludovic Coutaud, un clown pas comme les autres à New York

Ludovic Coutaud n’est pas un clown à nez rouge qui grimace et bavasse. « Je ne porte pas de nez rouge. Mon univers est totalement différent du clown d’anniversaire ou du clown tueur psychopathe », tient-il à préciser.
Originaire de Marseille, l’artiste a fondé  Lunatic Clown and Cie, une compagnie dont l’ambition est « de transporter le public dans un monde imaginaire en racontant une histoire simple et poignante avec extravagance, folie et expressions ». Sa prochaine pièce, The Book Wives Club (or The Closeted Beards), sera jouée le dimanche 12 août à The Drama Book Shop et met en scène des clowns qui se retrouvent dans une bibliothèque de banlieue.
Ce qui le distingue des clowns traditionnels ? “Les messages forts que je me tiens de rappeler avec ces créations. Jusqu’à présent, les thèmes abordés avec ‘Lunatic’ ont été le statut social dans le monde corporate, les sans-abris et l’importance du regard et de l’écoute. Le projet du 12 août sera centré sur le déni“.
Ludovic Coutaud a plus d’une corde à son arc. Acteur, dramaturge, metteur en scène, producteur et enseignant, il a produit et mis en scène une dizaine de pièces courtes et longues à New York, où il habite depuis sept ans. Il est devenu clown “parce que j’ai longtemps été appelé clown par mes profs plus jeune ou parce que, sans dire un mot mais avec mes expressions loufoques diverses et variées, on comprenait ce que je voulais dire“.
Sa première apparition sur scène s’est faite à l’âge de 6 ans en jouant du Molière. « J’étais un enfant plutôt agité et expressif. Mes parents ont décidé de m’inscrire au cours de théâtre de mon quartier à Marseille. Après quelques heures de cours, je suis devenu l’enfant le plus attentif du monde”. Sa passion l’emmène à l’école de performance New York Film Academy. “Je ne dirais pas que c’était un rêve de venir ici, mais je voulais connaître ce monde artistique dans une langue différente et découvrir de nouvelles techniques“.
L’artiste apparait dans des films et des séries comme “Gossip Girl” ou bien “Person of Interest”, mais aussi dans des publicités, des clips et plusieurs pièces de théâtre. En 2017, il décide de lancer sa compagnie Lunatic Clown and Cie. “Que ce soit au cinéma, à la télévision ou au théâtre, les projets ne m’émouvaient plus, ici à New York City et surtout sur Broadway, explique-t-il. Il m’est toujours difficile de trouver des artistes engagés dans une ville qui regorge d’ambitieux de l’argent mais je ne perds pas espoir“.
Son ambition: “faire connaître mes clowns, mon style, mes valeurs à travers le globe et surtout à ceux qui n’ont toujours pas accès à l’art“. En septembre, Ludovic Coutaud proposera une autre pièce, consacrée elle à l’immigration. On est décidément loin du cirque.

Une soirée foot très francophone à Washington DC

La coupe du monde vous laisse nostalgiques ? La Chambre du Commerce franco-américaine de Washington DC organise, en collaboration avec l’école internationale Rochambeau, une soirée foot. Au programme, sport et détente pour petits et grands.
Le 29 septembre, les joueurs du Montreal Impact affronteront DC United à l’Audi Field Stadium. Plusieurs footballeurs français et francophones fouleront la pelouse: le défenseur Frédéric Brillant pour Washington, Rudy Camacho, Zakaria Diallo, Clément Diop, Rod Fanni et Saphir Taïder côté Montreal.
Des animations pour les plus petits sont également prévues : quinze enfants auront la possibilité d’observer les joueurs pendant l’échauffement et/ou d’accompagner des joueurs sur le terrain. Attention, places limitées.

A Beverly Hills, les artistes français du XIXème siècle ont une nouvelle maison

Comment Eric Weider, héritier d’un empire du fitness et de bodybuilding, s’est-il retrouvé à la tête d’une galerie dédiée au XIXe siècle ? «Eric Weider est passionné par Jules Breton depuis une vingtaine d’années, et son père collectionnait des objets napoléoniens : il a été bercé par la culture française», raconte Agnès Penot, la Française qui gère la nouvelle galerie de Beverly Hills, nommée 19C pour «XIXe Century».
Ouverte le vendredi 20 juillet, elle met en valeur des pièces de « qualité musée » dans un décor moderne, parfait mélange entre un appartement haussmannien et le Broad, à Los Angeles. «Nous voulons montrer que ces peintures peuvent trouver leur place dans une maison moderne. Le XIXe siècle ne veut pas forcément dire réactionnaire ou vieilli. Notre parti-pris est de le remettre au goût du jour», insiste Agnès Penot, qui a écrit une thèse sur le marchand d’art Goupil aux Etats-Unis, «l’un des premiers à avoir internationalisé l’art européen en 1847».

Le plafond est recouvert d’une « vitrine skylight », qui reproduit avec de l’électricité la lumière des galeries du XIXe siècle.

Dans leur collection, on trouve une cinquantaine de toiles –dont les tarifs varient de 15.000 dollars à plus de 2 millions pour une oeuvre en dépôt. Elles sont signées d’artistes français tels que Jean-Leon Gerôme, Jean-Baptiste-Camille Corot, Gustave Courbet, Théodore Rousseau, mais aussi de l’Hollandais Johan Barthold Jongkind. «On veut montrer le pré-impressionnisme, les artistes qui ont influencé les impressionnistes. Ces œuvres sont le témoignage d’une époque.» Ainsi, la Française revendique de «sortir des sentiers battus» et d’essayer de donner de la reconnaissance à des tableaux méconnus et tombés dans l’oubli.
Un lieu, trois personnes
19 C Gallery est née de la réunion de trois univers, trois personnes qui n’ont jamais dirigé de galerie. Eric Weider, qui était prédestiné à rester dans le bodybuilding, cultivait l’idée depuis de nombreuses années. De par sa passion, il a fréquenté nombre de maisons d’enchères et s’est lié avec Polly Sartori, qui a travaillé pour Christie’s. Il ne leur manquait plus que l’expertise d’Agnès Penot, originaire de La Rochelle et recommandée par un conservateur du Getty, pour faire des recherches pour la galerie. Finalement, elle en est devenue la responsable.
Agnès Penot réalise des catalogues pour chaque exposition, afin que les visiteurs « s’imprègnent du XIXe siècle ».

Le lieu de Beverly Hills s’est imposé. «Art District est dédié à l’art contemporain, notre clientèle se trouve davantage dans le quartier de BH», analyse Agnès Penot, précisant qu’ils visent aussi une clientèle touristique, avec l’Hotel Montage dans le voisinage. Ils ne s’y sont pas trompés, deux autres galeries locales, à la philosophie et aux collections différentes, sont également dédiées au XIXe siècle.
Après des ouvertures retardées à de nombreuses reprises, en raison de lenteurs administratives et des travaux qui s’éternisent, la galerie 19C prend donc son envol. Une œuvre a déjà été vendue au musée d’Orsay : «certaines peintures ne sont pas commerciales (comme des scènes de rue dans le Paris de l’époque), mais davantage destinées aux musées.» Pour stimuler les ventes, les expositions vont s’enchaîner chaque mois. «Début août, nous mettons l’accent sur la culture orientaliste, Beverly Hills se transformant en Dubaï à ce moment-là, assure Agnès Penot. Le XIXe est une époque où on a redécouvert le Moyen-Orient, au travers de Delacroix, Jean-Léon Gerôme…» En septembre, pour le vernissage officiel, la galerie revêtira ses plus belles peintures.