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Ludovic Coutaud, un clown pas comme les autres à New York

Ludovic Coutaud n’est pas un clown à nez rouge qui grimace et bavasse. « Je ne porte pas de nez rouge. Mon univers est totalement différent du clown d’anniversaire ou du clown tueur psychopathe », tient-il à préciser.
Originaire de Marseille, l’artiste a fondé  Lunatic Clown and Cie, une compagnie dont l’ambition est « de transporter le public dans un monde imaginaire en racontant une histoire simple et poignante avec extravagance, folie et expressions ». Sa prochaine pièce, The Book Wives Club (or The Closeted Beards), sera jouée le dimanche 12 août à The Drama Book Shop et met en scène des clowns qui se retrouvent dans une bibliothèque de banlieue.
Ce qui le distingue des clowns traditionnels ? “Les messages forts que je me tiens de rappeler avec ces créations. Jusqu’à présent, les thèmes abordés avec ‘Lunatic’ ont été le statut social dans le monde corporate, les sans-abris et l’importance du regard et de l’écoute. Le projet du 12 août sera centré sur le déni“.
Ludovic Coutaud a plus d’une corde à son arc. Acteur, dramaturge, metteur en scène, producteur et enseignant, il a produit et mis en scène une dizaine de pièces courtes et longues à New York, où il habite depuis sept ans. Il est devenu clown “parce que j’ai longtemps été appelé clown par mes profs plus jeune ou parce que, sans dire un mot mais avec mes expressions loufoques diverses et variées, on comprenait ce que je voulais dire“.
Sa première apparition sur scène s’est faite à l’âge de 6 ans en jouant du Molière. « J’étais un enfant plutôt agité et expressif. Mes parents ont décidé de m’inscrire au cours de théâtre de mon quartier à Marseille. Après quelques heures de cours, je suis devenu l’enfant le plus attentif du monde”. Sa passion l’emmène à l’école de performance New York Film Academy. “Je ne dirais pas que c’était un rêve de venir ici, mais je voulais connaître ce monde artistique dans une langue différente et découvrir de nouvelles techniques“.
L’artiste apparait dans des films et des séries comme “Gossip Girl” ou bien “Person of Interest”, mais aussi dans des publicités, des clips et plusieurs pièces de théâtre. En 2017, il décide de lancer sa compagnie Lunatic Clown and Cie. “Que ce soit au cinéma, à la télévision ou au théâtre, les projets ne m’émouvaient plus, ici à New York City et surtout sur Broadway, explique-t-il. Il m’est toujours difficile de trouver des artistes engagés dans une ville qui regorge d’ambitieux de l’argent mais je ne perds pas espoir“.
Son ambition: “faire connaître mes clowns, mon style, mes valeurs à travers le globe et surtout à ceux qui n’ont toujours pas accès à l’art“. En septembre, Ludovic Coutaud proposera une autre pièce, consacrée elle à l’immigration. On est décidément loin du cirque.

Une soirée foot très francophone à Washington DC

La coupe du monde vous laisse nostalgiques ? La Chambre du Commerce franco-américaine de Washington DC organise, en collaboration avec l’école internationale Rochambeau, une soirée foot. Au programme, sport et détente pour petits et grands.
Le 29 septembre, les joueurs du Montreal Impact affronteront DC United à l’Audi Field Stadium. Plusieurs footballeurs français et francophones fouleront la pelouse: le défenseur Frédéric Brillant pour Washington, Rudy Camacho, Zakaria Diallo, Clément Diop, Rod Fanni et Saphir Taïder côté Montreal.
Des animations pour les plus petits sont également prévues : quinze enfants auront la possibilité d’observer les joueurs pendant l’échauffement et/ou d’accompagner des joueurs sur le terrain. Attention, places limitées.

A Beverly Hills, les artistes français du XIXème siècle ont une nouvelle maison

Comment Eric Weider, héritier d’un empire du fitness et de bodybuilding, s’est-il retrouvé à la tête d’une galerie dédiée au XIXe siècle ? «Eric Weider est passionné par Jules Breton depuis une vingtaine d’années, et son père collectionnait des objets napoléoniens : il a été bercé par la culture française», raconte Agnès Penot, la Française qui gère la nouvelle galerie de Beverly Hills, nommée 19C pour «XIXe Century».
Ouverte le vendredi 20 juillet, elle met en valeur des pièces de « qualité musée » dans un décor moderne, parfait mélange entre un appartement haussmannien et le Broad, à Los Angeles. «Nous voulons montrer que ces peintures peuvent trouver leur place dans une maison moderne. Le XIXe siècle ne veut pas forcément dire réactionnaire ou vieilli. Notre parti-pris est de le remettre au goût du jour», insiste Agnès Penot, qui a écrit une thèse sur le marchand d’art Goupil aux Etats-Unis, «l’un des premiers à avoir internationalisé l’art européen en 1847».

Le plafond est recouvert d’une « vitrine skylight », qui reproduit avec de l’électricité la lumière des galeries du XIXe siècle.

Dans leur collection, on trouve une cinquantaine de toiles –dont les tarifs varient de 15.000 dollars à plus de 2 millions pour une oeuvre en dépôt. Elles sont signées d’artistes français tels que Jean-Leon Gerôme, Jean-Baptiste-Camille Corot, Gustave Courbet, Théodore Rousseau, mais aussi de l’Hollandais Johan Barthold Jongkind. «On veut montrer le pré-impressionnisme, les artistes qui ont influencé les impressionnistes. Ces œuvres sont le témoignage d’une époque.» Ainsi, la Française revendique de «sortir des sentiers battus» et d’essayer de donner de la reconnaissance à des tableaux méconnus et tombés dans l’oubli.
Un lieu, trois personnes
19 C Gallery est née de la réunion de trois univers, trois personnes qui n’ont jamais dirigé de galerie. Eric Weider, qui était prédestiné à rester dans le bodybuilding, cultivait l’idée depuis de nombreuses années. De par sa passion, il a fréquenté nombre de maisons d’enchères et s’est lié avec Polly Sartori, qui a travaillé pour Christie’s. Il ne leur manquait plus que l’expertise d’Agnès Penot, originaire de La Rochelle et recommandée par un conservateur du Getty, pour faire des recherches pour la galerie. Finalement, elle en est devenue la responsable.
Agnès Penot réalise des catalogues pour chaque exposition, afin que les visiteurs « s’imprègnent du XIXe siècle ».

Le lieu de Beverly Hills s’est imposé. «Art District est dédié à l’art contemporain, notre clientèle se trouve davantage dans le quartier de BH», analyse Agnès Penot, précisant qu’ils visent aussi une clientèle touristique, avec l’Hotel Montage dans le voisinage. Ils ne s’y sont pas trompés, deux autres galeries locales, à la philosophie et aux collections différentes, sont également dédiées au XIXe siècle.
Après des ouvertures retardées à de nombreuses reprises, en raison de lenteurs administratives et des travaux qui s’éternisent, la galerie 19C prend donc son envol. Une œuvre a déjà été vendue au musée d’Orsay : «certaines peintures ne sont pas commerciales (comme des scènes de rue dans le Paris de l’époque), mais davantage destinées aux musées.» Pour stimuler les ventes, les expositions vont s’enchaîner chaque mois. «Début août, nous mettons l’accent sur la culture orientaliste, Beverly Hills se transformant en Dubaï à ce moment-là, assure Agnès Penot. Le XIXe est une époque où on a redécouvert le Moyen-Orient, au travers de Delacroix, Jean-Léon Gerôme…» En septembre, pour le vernissage officiel, la galerie revêtira ses plus belles peintures.

L'Etape Californie: le Tour de France s'invite en Californie

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(Article partenaire) Vous n’avez pas pu aller vivre la Grande Boucle en France cet été ? L’Etape California by Le Tour de France est un événement cycliste amateur qui propose à ses participants de vivre le Tour de France en Californie. Comment ? En recréant l’atmosphère de ce monument sportif et culturel français.

Roadbook similaire à celui utilisé par les équipes professionnelles, dossards et signalétique du Tour de France, assistance mécanique: Tout sur l’Etape California contribue à reproduire l’ambiance d’une étape du Tour de France…

La présence cette année dans le peloton de l’ancien vainqueur du Tour de France Andy Schleck contribuera également à recréer l’univers du Tour. L’aventure commencera le dimanche 2 septembre à Folsom, non loin de Sacramento, capitale de la Californie.

Enfin, les participants et leurs familles pourront retrouver les petits délices de la gastronomie française lors de l’événement, avec crêpes et quiches au menu.

Le peloton amateur s’élancera le matin, escorté de motos, pour une distance de 60 ou 90 miles (95 ou 145km) au choix. Le parcours, soigneusement tracé par les organisateurs du Tour de France, sera jalonné de côtes dont les ascensions seront chronométrées, afin d’élire les meilleurs grimpeurs de l’étape. Les lauréats de ces classements (hommes et femmes) gagneront leur place sur l’Etape du Tour 2019 en France.

Les coureurs pourront également se disputer les statuts de meilleur sprinteur ou de meilleur jeune. Quel que soit leur profil, tous ceux qui franchiront la ligne se verront remettre une médaille de ‘finisher’ ainsi qu’une bière bien fraîche pour célébrer l’arrivée.

La série des Etapes by Le Tour de France propose aux fans du Tour de France du monde entier de vivre cette expérience du Tour. Elle a lieu dans 12 pays différents, dont l’Australie, le Brésil, la Chine, la Colombie, le Mexique, la Thaïlande et le Royaume-Uni, et ce tout au long de l’année. 

Créé en 1993, L’Etape du Tour, premier événement de la série, enregistre chaque année la participation de 15.000 coureurs. Il est devenu le plus grand événement cycliste amateur en Europe. Le parcours change chaque année, empruntant le même tracé qu’une des étapes du Tour de France, sur route fermée, quelques jours avant le passage des professionnels.

Pour plus d’informations : letapecalifornia.com

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où camper autour de Washington DC ?

Envie d’une escapade en plein air, loin de la chaleur des rues de DC ? On a trouvé quelques endroits pour se rafraîchir le temps d’un week-end ou d’une semaine, à deux pas de la capitale.
Greenbelt Park, oasis urbain

Greenbelt Park/Facebook

Le parc, juste à l’intérieur du Beltway, compte 174 camping. On peut même s’y rendre sans prendre la voiture en embarquant à bord de la ligne verte jusqu’à la station Greenbelt et prendre un court trajet en autobus de 1,6 kilomètre. Les douches chaudes, trois aires de pique-nique et 14,5 kilomètres de sentiers attendent les campeurs. La réservation est obligatoire pour chaque nuit facturée à 16 dollars. A noter que la station des rangers est ouverte de 8 am à 3.45 pm. Site.
Camper près d’une cascade
Photographie de Flickr/Tim Lumley.

Le terrain de camping Mathews Arm, situé dans le parc national de Shenandoah, se trouve à proximité de Skyline Drive, ce qui en fait le terrain de camping le plus proche du parc. L’endroit offre un accès facile à de superbes sentiers de randonnée, dont l’un qui mène à une vue sur les chutes, à 28 mètres de haut. Il n’y a pas de douches, mais les camps ont tout de même des toilettes. En bonus, l’entrée nord du parc n’est pas loin de la ville de Front Royal, l’occasion de visiter des domaines viticoles. Il faut compter 15 dollars par nuit. Site.
Divertir les enfants et leurs parents
NOVA Parks/Facebook

Les amateurs de guerre civile devraient adorer le parc régional de Bull Run. Il comprend 41 campements boisés, des tables de pique-nique, un gril, ainsi que des douches chaudes, et se situe le long de l’I-66 du parc national du champ de bataille de Manassas. Des visites guidées sont même proposées par des gardes-forestiers. Sur place, des cours de tir à l’arc sont en option, tout comme des activités aquatiques et un parcours de golf pour les plus grands. Site.
Entre plages et montagnes

Au parc de Greenbrier dans le Maryland, on peut planter une tente dans les forêts des Appalaches, à côté du sentier des Appalaches. Mais on a également la possibilité de dormir à quelques pas d’une plage de sable qui borde le lac artificiel du parc où l’on peut nager, louer des bateaux et pêcher. Chacun des 165 emplacements de camping ombragés comprend un coin pour cuisiner, des tables de pique-nique et des toilettes publiques avec douches chaudes. Entre 26 et 34 dollars par nuit. Site.
Au bord de l’océan

Faire du camping sur la plage de l’île Assateague dans le Maryland peut être une expérience magique. Le parc compte 350 emplacements de camping, séparés de la plage principale par une dune, et les campeurs peuvent sentir la brise marine, se promener au bord de l’eau et nager, faire du kayak ou du canoë. La vraie magie à part le sublime lever de soleil ? Observer les célèbres chevaux sauvages qui errent librement. Ce parc national n’est pas le parc national d’Assateague et n’a pas de douche chaude, seulement froide. Entre 32 et 45 dollars la nuit. Site.

On connait la date du Dîner en Blanc 2018 à New York

Il s’agit d’un des secrets les mieux gardés : où le prochain Dîner en Blanc de New York se déroulera-t-il ?
Le gigantesque pique-nique, organisé chaque année dans l’un des plus beaux lieux de la ville, fêtera sa 8ème édition le 17 septembre. Selon la tradition, les convives ignorent, jusqu’à la dernière minute, le point de chute de ce repas insolite. Les participants sont donc tous invités à se rassembler à une adresse déterminée avant d’être escortés vers le lieu du repas.
Le concept séduit chaque année de plus en plus de participants. D’origine française, le Dîner en Blanc existe depuis 1988 et se fonde sur le « savoir-vivre ». En l’espace de 30 années, il a séduit près de 80 villes dans le monde.
Pas moins de 6.500 participants sont attendus pour cette nouvelle édition new-yorkaise.  L’inscription privilégie les convives des éditions précédentes.  Il vous reste toutefois la possibilité de vous faire inviter par l’un d’entre eux ou de vous inscrire sur une liste d’attente.
Les règles sont les mêmes pour tous. Une fois l’inscription faite, la présence est obligatoire, quelle que soit la météo. Chaque convive doit être « chic » et vêtu de blanc, apporter une table pliante, son pique-nique, deux chaises et une nappe blanche. Les bières et les alcools forts sont interdits, et le vin et/ou le champagne conseillés. Lors de l’inscription, il est possible de commander un panier de pique-nique à emporter. Celui-ci sera préparé par le chef étoilé Marc Forgioni, gagnant du concours « The Next Iron Chef ». Il doit sa notoriété à son restaurant éponyme ainsi qu’à sa chaine de steakhouse American Cut.

Aux Etats-Unis, les chefs pleurent Joël Robuchon

L’un des papes de la gastronomie française s’est éteint lundi 6 août. Le chef français Joël Robuchon est mort à l’âge de 73 ans, à Genève, des suites d’un cancer du pancréas. Sur les réseaux sociaux, les réactions des grands chefs aux Etats-Unis se multiplient.
Eric Ripert, chef français et propriétaire du Bernardin à New York, a fait ses armes auprès de Joël Robuchon chez Jamin à Paris. Il rend hommage à son mentor en mettant en avant sa rigueur et son talent sur Twitter. “Choqué et très triste par la disparition de mon mentor Joël Robuchon. Le plus rigoureux, précis, exigeant et ultra-doué de tous les chefs…”, écrit-il.


Patricia Wells, auteure de livres de cuisine dont L’Atelier de Joël Robuchon, exprime à quel point le chef lui manquera. Sur une photo publiée sur Instagram, elle explique qu’elle mangeait une pizza en famille avant d’apprendre la mauvaise nouvelle. Ils étaient autour d’une table où Joël Robuchon avait l’habitude de s’asseoir. “Nous déjeunions une pizza avec les cuisiniers Alexander et Sebastian juste avant d’apprendre son décès. Joël s’asseyait souvent à cette table et aurait applaudi le festin. Merci pour tout ce que vous m’avez donné à moi et au monde”.


Andrew Zimmern, chef et présentateur de l’émission Bizarre Foods, qualifie Joël Robuchon d'”homme incroyable“. “Un jour très triste pour les personnes de notre milieu et les millions d’autres touchées par cet homme incroyable. À 23 ans, j’ai ressenti une grande angoisse quand je faisais partie de l’équipe chargée de lui préparer un repas d’anniversaire à New York. Au fil des années, il a été plus que gentil avec moi”, confie-t-il.


Le chef et restaurateur américain Danny Meyer, fondateur de Shake Shack et de plusieurs autres établissements de renom, remercie Joël Robuchon pour l’inspiration “profonde” qu’il a apportée au monde de la gastronomie. “Notre profession vous doit beaucoup”, complimente Danny Meyer.


Le chef étoilé Didier Elena, qui a fait ses armes auprès d’Alain Ducasse, accuse la mauvaise nouvelle et adresse ses pensées à l’entourage de Joël Robuchon. “Joël Robuchon a tant fait pour la cuisine. Un grand respect pour tout cela”.


Le chef et fondateur de Momofuku, David Chang, assimile Joël Robuchon au “Bill Walsh de la gastronomie“, en référence au légendaire coach de football. “Tu as changé la donne”, affirme le chef.

Les "Américains accidentels" reçoivent le soutien de Macron

Le dossier des “Américains accidentels” est remonté jusqu’au sommet de l’Etat. Emmanuel Macron s’est fendu d’une lettre, datée du 2 juillet, dans laquelle il assure le député LREM et responsable du groupe des Marcheurs à l’Assemblée nationale Richard Ferrand de l’attention qu’il porte à ce sujet.
La lettre a été récemment rendue publique par l’Association des Américains Accidentels (AAA).
Le chef de l’Etat indique dans sa missive que la France entreprend des “démarches diplomatiques résolues” afin que le “statut atypique” de cette population d’Américains malgré eux soit reconnu par les autorités américaines et que des solutions soient trouvées pour lui venir en aide.
Depuis l’application en France de la loi américaine FATCA, qui vise à lutter contre l’évasion fiscale, les “Américains accidentels”, des individus nés aux Etats-Unis mais qui n’y ont vécu qu’une très courte durée, se retrouvent à devoir payer des sommes parfois astronomiques au fisc américain.
Emmanuel Macron rappelle dans la lettre qu’une délégation s’est rendue à Washington en mai pour régler ce dossier. “Le dialogue se poursuit et croyez bien que j’y reste attentif“, écrit-il. Début juillet, c’est le Parlement européen qui mettait les pieds dans le plat en votant une résolution invitant le conseil européen et la commission européenne à prendre des mesures pour protéger les “Américains accidentels”.

"Légende", "maître": Joël Robuchon vu par la presse américaine

L’annonce de la mort de Joël Robuchon est tombée tôt dans la matinée du lundi 6 août aux Etats-Unis. Au fil des heures, les articles rendant hommage au “cuisinier du siècle” se sont multipliés. Le journal USA Today parle d’un chef iconique” qui a laissé entrer les clients dans la cuisine. La chaine Fox News évoque un cuisinier légendaire et le Washington Post le décrit comme un “maître”. 
Pour ce dernier, il a “secoué le monde renfermé de la haute cuisine française en régalant les palais avec les délices de la pomme de terre en purée et en permettant aux clients d’avoir un aperçu de la cuisine“.
Joël Robuchon, chef le plus étoilé de l’histoire (31 au Michelin en 2018) avait ouvert plusieurs restaurants aux Etats-Unis. Après avoir fermé en 2012 son restaurant à l’hôtel Four Seasons à New York, il avait fait son retour dans la Grosse Pomme en 2017 en ouvrant “L’Atelier de Joël Robuchon” à Chelsea, son concept de restaurants intimistes présents dans le monde entier. D’autres projets devaient voir le jour à New York et Miami. Le chef a aussi un restaurant à Las Vegas.
C’est difficile de choisir quelle distinction lister en premier, reconnait le site Newser: le fait que Joël Robuchon a été nommé ‘chef du siècle’ en 1989 ou qu’il détenait le record de 32 étoiles au Michelin en 2016“.
Pour le site spécialisé dans la restauration, Eater, Joël Robuchon “laisse derrière lui l’héritage très influent de la nouvelle cuisine française“. “Le chef vénéré aimait moderniser et démocratiser la nourriture française de manière simple et ludique, notamment au travers de ses pommes-purée riches en beurre et en installant des sièges au comptoir dans des établissements traditionnellement plus formels“, poursuit la journaliste Stefanie Tuder, auteure de l’article.
Plusieurs médias américains reprennent une dépêche de l’agence Associated Press qui décrit la “carrière de superlatifs” du chef-cuisinier. “Son but, disait-il, était de mettre les clients à l’aise, les laisser interagir avec le chef et, surtout, remettre l’accent sur la nourriture. C’était en partie un pied-de-nez au régime des étoiles Michelin, qui accorde des points pas seulement pour les techniques, mais aussi pour l’ambiance et le service. Mais Michelin, comme tout le monde, l’a avalé“.
Pour beaucoup, Robuchon était plus qu’un chef, résume à son tour Grub Street, un site dédié à l’actualité gastronomique. Il était l’incarnation du grand maître cuisinier”.

7 bars-restaurants au bord de l'eau à New York

Loin du tumulte et de la chaleur de la ville, réfugiez vous le temps d’une journée ou d’une soirée dans l’un de ses bars au bord de l’eau. Rafraichissement garanti.
Pier A
Rénové en 2014, ce superbe bâtiment victorien sur pilotis accueillait la police portuaire au début du XXème siècle. Il abrite désormais une halle gastronomique rassemblant quatre restaurants sur deux étages. Au fond du rez-de-chaussée, le bar à huîtres plonge directement sur l’Upper New York Bay et offre une des meilleures vues de la ville sur la Statue de la Liberté. Idéal pour un afterwork au calme accompagné de bonnes huitres issues de la pêche locale (2,5 à 3,25$ l’unité), de lobster rolls (22$), ou de crab rolls (21$). 22 Battery Pl, (212) 785-0153. Site.
Frying pan
C’est le grand classique des bars-bateaux. Le Frying Pan est parfait pour les jours d’été, à condition de prendre son mal en patience. Il n’est pas rare de devoir faire la queue pour entrer. Le Frying Pan, c’est un bateau-phare de 1929 classé monument historique et une barge avec de nombreuses sièges et des tables, avec un niveau supérieur pour une vue dégagée sur l’Hudson. Mieux vaut avoir le coeur bien accroché car ça tangue bien de là-haut. Le menu comprend des choses à grignoter et beaucoup de bières. Ouvert du 1er avril au 1er novembre. Pier 66 à W26th St et l’Hudson River. Site
The Brooklyn barge
Un coucher de soleil avec vue sur Manhattan les pieds presque dans l’eau. Qui pourrait résister face à un tel décor? Gérée par trois associés passionnés par la mer, cette barge amarrée à un ponton de Greenpoint (Brooklyn) a été transformé en bar-restaurant. On peut commander de petits plats à partager : guacamole, maïs grillé, nachos et burgers à déguster sur des bobines de chantier reconverties en tables. Le service est sympathique, l’ambiance jeune et décontractée, et la vue sur la skyline est magique. Attention, l’ouverture du bateau dépend fortement de la météo. Pensez à aller vérifier la page Facebook avant de venir. 3 Milton Street, Greenpoint. Site.
City Vineyard
Pour apprécier New York, vous pouvez prendre de la hauteur en allant sur un rooftop, mais vous pouvez aussi aller sur les rives tranquilles de l’Hudson, où plusieurs bars vous attendent sagement au fil de l’eau. On aime particulièrement City Vineyard, le restaurant-bar à vins de City Winery. Cette structure située sur Pier 26 dispose d’un restaurant fermé et d’une terrasse, où l’on vient faire le point sur la vie en regardant le soleil se coucher. Si vous arrivez tôt, allez à l’étage pour profiter du rooftop et apprécier les plats à partager et la sélection de vins qui fait la réputation de City Winery. 233 West St, New York. 646-677-8350. Site.
Boat Basin Café
En se baladant dans Riverside Park (Upper West Side) au niveau de la 79th St, on aperçoit des arcades voûtées qui mènent à un bar au bord de l’eau. Sa terrasse, située face à une marina, donne le sentiment d’être en vacances, loin de New York. Le cadre et la vue valent largement le déplacement, tout comme la carte de hamburgers, salades et grillades (10-15$), bien exécutés et abordables. W 79th St, (212) 496-5542. Site.
Grand Banks
Mark Firth (“Marlow & Sons”, “Diner”) a transformé cette goélette historique datant de 1942 en un bar-restaurant de fruits de mer flottant. Les clients peuvent prendre place autour de deux grands comptoirs en laiton – l’un situé à l’avant du bateau, l’autre à l’arrière du restaurant. Pas besoin de réserver pour venir prendre un verre mais armez-vous de patience, l’attente à l’entrée peut être longue. Les cocktails sont élaborés méticuleusement par de véritables pros du shaker. Côté restaurant, vous vous damnerez devant leurs huîtres – parmi les meilleures de New York – le ceviche et le lobster roll. Gare au mal de mer, la bateau tangue. Pier 25Hudson River Park Manhattan. Site
Le Crow’s Nest du Water Club Restaurant 
Ce bar-terrasse se trouve sur le pont supérieur du yacht amarré en permanence sur l’East River, vers la 30ème rue. Plus piano-bar que fête en plein air, on vient ici pour pour siroter des cocktails raffinés dans une atmosphère détendue et profiter de la carte de fruits de mer en admirant la vue sublime sur Brooklyn, Queens et l’East River. Quand il pleut, et s’il vous reste quelques dollars en poche, le restaurant à thème nautique du bas “The Water Club” permet de rester au sec. 500 E 30th St, Manhattan. Site.

7 nouvelles tours insolites à découvrir à New York

New York est le terrain de jeu rêvé des architectes, encouragés à construire toujours plus haut, plus grand ou plus extravagant. Tour d’horizon des nouvelles constructions insolites à découvrir dans la Big Apple.
VIA 57 West

Crédit photo: Facebook VIA

Cet immeuble résidentiel de Midtown West impressionne par sa hauteur et sa forme atypique. Les spécialistes reconnaitront la patte de l’architecte danois Bjarke Ingels. Son approche de l’architecture, qualifiée d'”utopie pragmatique”, se veut spectaculaire, fascinante mais fonctionnelle et abordable. La forme triangulaire du “VIA 57 West” permet d’obtenir une typologie de logement variée avec des surfaces, des vues et des balcons toujours différents. Le bâtiment, ouvert en 2016, est aussi l’un des premiers de la ville à être 100% autonome en énergie grâce à des panneaux solaires et des pompes à chaleur. Adresse: VIA 57 West, 625 W 57th St.

685 First Avenue

Crédit photo: Facebook 685 First Avenue

Cette impressionnante tour résidentielle toute en vitres noires est signée du chevronné architecte américain Richard Meier. Le bâtiment représente un rideau de verre, typique de l’architecture contemporaine de New York. La structure se fond dans le paysage grâce à la réflexion du verre noir sur l’extérieur. Son aspect rappelle celui du siège de Nations Unies, situé lui aussi dans le quartier de Murray Hill. Si la façade du “685 First Avenue” est terminée, l’ouverture de l’immeuble n’est prévue que pour fin 2018 ou début 2019. Adresse: 685 1st Ave.
Vagelos Education Center
Le nouveau centre médical de Columbia University est sorti de terre en 2016 à Washington Heights dans le nord de Manhattan. Son bâtiment futuriste sur 14 étages comprend des salles de classe dernier cri, un centre de simulation médical moderne et des espaces collaboratifs ouverts “qui reflètent la façon dont la médecine doit être enseignée, apprise, et pratiquée aujourd’hui“, explique l’université sur son site internet. Du point de vue architectural, la transparence du verre et la massivité du béton créént un contraste qui faire croire à un équilibre instable de la structure. Le projet a été réalisé par le cabinet d’architecte new-yorkais Diller Scofidio + Renfro en collaboration avec l’agence Gensler. Adresse: 104 Haven Ave.
432 Park Avenue
Crédit photo: Facebook 432 Park Avenue Penthouse

Situé dans le quartier de Midtown, au pied de Central Park, le “432 Park Avenue” est tout simplement la plus haute tour résidentielle au monde. Achevée fin 2015, elle culmine à 426 mètres pour un coût estimé à un milliard de dollars. Elle n’est cependant pas la plus haute tour de New York -aucun immeuble de la ville n’est autorisé à dépasser la hauteur du One World Trade Center, pour le symbole (541m). Le “432 Park Avenue” est également l’une des tours les plus fines jamais construites, ce qui a posé des problèmes dans la conception de sa structure. Pour des questions de vibration de la tour à cause des effets du vent, il a été nécessaire de laisser des étages totalement libres de tout usage, des “trous” de deux étages dans la façade permettant de laisser passer le vent. Réalisé par l’architecte uruguayen Rafael Viñolye, l’immeuble arbore un style minimaliste et très épuré. Adresse: 432 Park Avenue.
The Vessel, Hudson Yards
Crédit photo: www.hudsonyardsnewyork.com

C’est l’un des nouveaux chefs d’oeuvre urbains de New York. Comparé à la Tour Eiffel, “The Vessel” est un structure métallique composée de 54 escaliers interconnectés et de 2.500 marches. Le bâtiment offrira à terme 80 points de vues différents sur la ville. Son architecte, le britannique Thomas Heatherwick, explique avoir construit ce monument pour “mettre en valeur les gens et stimuler les contacts sociaux“. Situé à Midtown sur les bords de l’Hudson River, “The Vessel” est la pièce maitresse d’un projet immobilier beaucoup plus important, Hudson Yards. Ce nouveau quartier veut devenir l’un des nouveaux lieux incontournables de New York. The Vessel comme Hudson Yards seront terminées courant 2019. Adresse: The Vessel, 11th Ave entre W 30th st et W 34th st.
The Shed, Hudson Yards
Autre symbole d’Hudson Yards prévu pour 2019, “The Shed” sera le premier centre culturel et artistique “sur roue”. Le bâtiment dispose en effet d’une carapace amovible, permettant à l’espace d’être agrandi, réduit ou divisé selon les événements. Une architecture ludique et polyvalente pensée par l’architecte américain David Rockwell. “The Shed” a coûté la bagatelle de 500 millions de dollars et nécessité quatre ans de travaux. Adresse: The Shed, 545 W 30th St.
American Copper Buildings
Ouvert l’an dernier, cet immeuble résidentiel situé dans le quartier de Murray Hill est constitué de deux tours (une de 41 étages et l’autre de 48) légèrement rapprochées au niveau de leur centre. Reliées par une passerelle, qui renferme un lounge, une salle de sports et une piscine aux vues époustouflantes sur l’East River, elles forment une sorte de grand K (ou “X”) qui domine l’est de Manhattan. Conçues par le cabinet renommé SHoP Architects, les American Copper Buildings sont pourvues de façades en cuivre qui changeront de couleur avec le temps. Certains des 761 appartements de luxe dans le bâtiment sont disponibles à la location. Comptez environ 4.600 dollars pour un “one bedroom”. Avis aux intéressés. Adresse: American Copper Buildings, 626 1st Avenue.

Regardez ces Américains goûter des fromages français

Quand des Américains découvrent des fromages français, ça donne… Ce n’est pas toujours beau. On leur a demandé de goûter du camembert, du Saint-Nectaire et même de la Fourme d’Ambert. Et comme le supplice ne suffisait pas, on a essayé de leur faire prononcer le nom de ces petits délices fromagers.
Bon appétit !