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Stagiaire à la Banque mondiale le jour, comique la nuit à Washington

Les Américains se lassent vite des longues histoires, alors quand je suis sur scène, j’essaie de sortir des vannes toutes les cinq secondes!”. Voici l’un des secrets d’Anthony Winszman. Depuis deux ans, il parcourt les scènes de stand-up pour faire des blagues inspirées des stéréotypes sur les Français. Et les Américains adorent.
Le jeune homme de 22 ans a toujours rêvé de venir aux Etats-Unis. Quand il décroche une place dans une université new-yorkaise, la Yeshiva University, ses parents l’encouragent à partir de Paris et vivre son aventure, alors qu’il n’a que 17 ans et le baccalauréat tout juste en poche.
C’est à Boston que je me suis essayé pour la première fois au stand-up”, se rappelle-t-il. Alors qu’il décide de faire sa deuxième année d’études à 15 kilomètres de cette autre ville de la côte Est, il lance un club pour promouvoir la culture française. “Grâce au consulat, nous avons pu voir deux humoristes francophones, la Suisse Marina Rollman et le Français Michael Sehn“. Les deux intervenants encouragent alors quelques étudiants à passer devant eux. “Pour la première fois, j’ai écrit quelques blagues et je me suis lancé”, raconte-t-il.
Pour son premier essai, les retours sont encourageants, ce qui le pousse à continuer. “Marina Rollman m’a dit que j’avais des choses à dire“, se souvient-il encore. Depuis, il note sur un carnet des détails qui le font rire dans sa vie de tous les jours. Il récolte ainsi tous les ingrédients pour construire son spectacle.

Anthony Winszman au Comedy Club de Georgetown.

Cinq ans plus tard, le voilà étudiant à l’université Columbia à New York, et en stage à la Banque Mondiale à Washington D.C. où il explore les différentes scènes. Du bar wonderland, à la Reliable Tavern en passant par le Comedy Club de Georgetown, il monte sur scène dès qu’il en a l’occasion. “J’y ai vraiment pris goût”, dit-il avec un grand sourire.
Et son accent? “J’ai toujours un accent, mais les Américains arrivent rarement à le situer”, explique-t-il. “Mais mon accent est assez compréhensible pour ne pas être un obstacle”.
Pour le reste, les stéréotypes sur les Français ne manquent pas. “Je joue sur le mythe que les Français ne se lavent pas ou portent toujours un béret avec une baguette de pain, décrit-il. Je m’en sers pour me moquer un peu d’eux”.
Dans le bar de Columbia Height Wonderland, qui organise des soirées stand-up tous les dimanches, un jeune Américain est venu le féliciter après un set récent. “Il m’a dit qu’il avait adoré, glisse-t-il. Et pour moi, ça fait plaisir de pouvoir toucher différentes personnes”.

5 plages pour oublier vos soucis à New York

C’est la magie de New York. Pas besoin de voiture pour aller à droite à gauche, et surtout pas à la plage. En voici cinq accessibles en transports en commun.

La plus mythique

coney island / nycgo

A défaut d’être la plus propre, Coney Island est certainement la plus historique des plages new-yorkaises. Légendaire pour son parc d’attraction, le Luna Park, sa promenade et ses restaurants (dont le roi du hot dog Nathan’s), “Coney” a su se réinventer ces dernières années. On y vient pour assister à des concerts, au Ford Amphitheater, voir des films en plein air ou encore manger des lobster rolls (bonjour Kitchen 21). Si vous vous attendez à du sable fin et à écouter le ronronnement des vagues, il faudra repasser. Située sur les lignes D, F, N, Q, Coney Island attire les foules. Eloignez-vous de la station de subway pour un peu de tranquillité.

La plus gourmande

nyc parks

Rockaway Beach connait elle aussi une transformation importante ces dernières années, malgré la passage dévastateur de la tempête Sandy en 2012. Cette péninsule du sud de Queens comprend en réalité plusieurs plages, toutes accessibles via la ligne A du subway. On recommande de s’arrêter à Beach 98th St, où se trouvent des tables et des stands de nourriture d’excellente facture. Si vous voulez une ambiance un peu plus sauvage, direction Fort Tilden, plus à l’ouest. Bonne nouvelle: outre le subway, le ferry y va depuis Wall Street pour la modique somme de 2,75 dollars et le bus OvR aussi. Ce dernier marque des arrêts dans East Village, Lower East Side, Williamsburg, Bushwick et est opérationnel jusqu’à Labor Day (3 septembre).

La plus dépaysante

Fire Island Lighthouse

C’est Fire Island, au large de Long Island, qui décroche cette palme. Longue de 48 kilomètres, et large de moins d’1 km, elle est presque entièrement piétonne. Très prisée de la communauté homosexuelle qui y organise les meilleures fêtes de l’été, Fire Island est aussi la destination idéale pour une journée au calme, loin des bruits de klaxon de New York. Il existe un nombre important de plages le long des deux côtes de l’île. Elles sont toutes très propres. Sable fin et blanc garanti. S’il fallait n’en citer que deux: Ocean Beach et The Pines.  Pour y accéder, il faudra prendre un ferry depuis un des trois ports de Long Island qui desservent l’île: Bay Shore (Fire Island ferry Terminal), Sayville ou Patchogue. Mais pas de panique: le déplacement pour la journée vaut le détour. Depuis Manhattan, le trajet en voiture vous prendra environ deux heures. La liaison en train est un petit peu plus rapide. Vous pouvez prendre le LIRR (Long Island Railroad) en direction de Montauk depuis Penn Station.

La plus inattendue

Sandy Hook

Sandy Hook est réputée pour ses plages de sable blanc, les principales étant North Beach, South Beach et Gunnison Beach – cette dernière est une zone naturiste. Ce cadre bucolique avec vue sur les buildings de Manhattan (les jours de très beau temps) saura ravir les citadins venus parfaire leur bronzage. Idéale pour passer une journée, Sandy Hook est à seulement 30 minutes de Manhattan en ferry. Pour $46 par adulte ($30 pour le premier départ du jour/tarifs réduits ou gratuits pour les enfants de moins de 12 ans), la compagnie Seastreak propose deux horaires de départs en semaine (retour unique à 4:10pm), et trois horaires le week-end (dernier retour à 7:45pm). Le trajet vaut à lui seul le détour: vous passerez sous plusieurs ponts, dont le Verrazano entre Brooklyn et Staten Island.

La plus belle vue

Midland Beach / nycgo

On ne pense pas à aller à Staten Island l’été (ni le reste de l’année d’ailleurs). L’île au sud de Manhattan abrite pourtant deux plages peu connues, donc plutôt calmes: South Beach (rien à voir avec Miami) et Midland Beach. Elles sont toutes les deux situées à proximité de la ligne de subway de Staten Island (arrêt Grant City), elle-même reliée au ferry qui part de Manhattan. Ici, on vient fuir la foule et se baigner avec le spectaculaire pont Verrazano en fond. Il y aussi quelques restaurants à proximité en cas de fringale.

SharingBox, l'expérience en photos et vidéos qui immortalise vos événements

(Article partenaire) Vous avez sûrement remarqué leurs machines lors d’événements tels que le “Best croissant of L.A” ou le Colcoa Film Festival à Los Angeles. Depuis plus de trois ans, la compagnie franco-belge SharingBox et ses photobooths originaux ont fait leur bout de chemin aux Etats-Unis.
“On fait bien plus que des Photobooths”, insiste Quentin Bouche, en charge du développement commercial à Los Angeles. “On travaille main dans la main avec des agences, des organisateurs d’événements ou des marques pour créer des expériences photos et vidéos uniques. On les aide à engager leurs fans ou clients sur des salons, faire des activations marketing et des tournées événementielles en produisant des contenus de qualité qui donnent envie d’être partagés sur les réseaux sociaux.”
Le principe ? Vous vous placez face à l’appareil qui ressemble à un Ipad géant, tapotez sur l’écran tactile et la box prend votre photo que l’on peut s’envoyer par e-mail et/ou imprimer directement en moins d’une minute.
Présente dans plus de 20 pays dans le monde, la société met à disposition différents types de machines (fabriqués en Europe) en fonction de l’événement, réalisant des contenus variés tels que des photographies, des GIF, des vidéos, des “boomerangs” ou de la vidéo en 360.
Ce qui démarque SharingBox, c’est la totale personnalisation des produits, leur créativité, l flexibilité et le service client. De leur siège à New York, les équipes de designers personnalisent l’habillage de la borne, ainsi que les photos qui en sortent. L’effet SharingBox a déjà conquis nombre d’entreprises, comme Nike, Netflix, Marc Jacobs ou American Airlines, qui font appel à leur service pour tous types d’événements : du lancement de produits, au “tradeshow” en passant par des soirées d’entreprise ou des “events influencers”.
Mais la compagnie, présente à New York, Los Angeles, Boston, Chicago, Miami, Dallas, Houston et San Francisco, s’adresse également à un public privé qui peut louer des bornes lors de mariages, anniversaires, bar-mitzvah ou autres événements. “Les particuliers peuvent les louer clé en main (montage en 5 minutes), à partir de 599 dollars la journée”, précise Quentin Bouche.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Danse et tambours à Miami pour célébrer l'Afrique

La Floride et l’Afrique n’auront jamais été aussi proches. Du 3 au 5 août, Miami accueillera l’African Diaspora Dance & Drum Festival of Florida pour la neuvième année consécutive.
Pendant plus de 48 heures, la “Magic City” se mettra aux couleurs de l’Afrique et proposera cours de danse, classes de musique, ateliers d’art, défilés de mode et autres activités en lien avec la culture africaine au Little Haiti Cultural Complex.
Organisé par Delou Africa’s Organization, ce festival a pour but de “construire des ponts culturels” entre les pays et de pérenniser l’héritage de la diaspora africaine. De nombreux artistes seront présents pour célébrer la richesse du continent.

Shapehouse: le royaume de la transpiration à New York

« J’ai commencé avec un lit pour moi, puis deux, trois et aujourd’hui il y en a plus de 60 répartis sur la côte Ouest et Est ». Sophie Chiche a monté en 2013, Shapehouse, une maison de sudation. Après Los Angeles, elle arrive à New York. Elle a ouvert des adresses dans l’Upper West et l’Upper East Side, Flatiron, DUMBO et East Hampton.
« Quand votre voiture est encrassée, vous devez la décrasser. Pour votre corps, c’est pareil », dit-elle. Le principe de la Shapehouse est simple : transpirer. Pour ça, on enfile une tenue en coton et on se glisse sous une couverture dans un lit à 75 degrés en regardant sa série préférée sur Netflix. « Le corps va s’autoréguler et transpirer massivement. Tous les mauvais résidus accumulés vont être évacués », raconte la Française.
Les bienfaits sont multiples. Les clients viennent tester Shapehouse pour perdre du poids, arrêter de fumer, retrouver le sommeil ou encore avoir une peau plus douce. Parmi les adeptes de la méthode « transpiration » : Selena Gomez, Jessica Alba, Gwyneth Paltrow, Julia Roberts… « La première ShapeHouse a ouvert à Hollywood. Des maquilleuses nous ont fait connaître quand elles voyaient l’éclat de la peau des célébrités ».
Ancienne journaliste et thérapeute, Sophie Chiche s’est lancée dans ce business pour perdre du poids. Elle dit avoir éliminé “100 kg dans ma vie“. “Je cherchais toujours à perdre 10kg de plus. Faire du sport, c’est compliqué quand on est lourd, on se fait mal facilement. J’ai découvert que cette technologie de la chaleur existait et je l’ai adaptée à ma façon ». Egalement diplômée de commerce et de psychologie, elle a monté le site lifebyme où des internautes du monde entier viennent partager ce qui les inspire.
Shapehouse continue sa conquête des Etats-Unis. Une nouvelle adresse a ouvert à Studio City à Los Angeles. Prochaine destination: San Francisco. Quant à Sophie Chiche, elle écrit un nouveau livre, Sweat it out, qui sortira en 2019.

La crème du cinéma français sur Canal+ International

(Article partenaire) Cet été sur Canal+ International, retrouvez vos films préférés exclusivement avec DIRECTV, dont « Les Acteurs », « RTT », « Prêt à Tout », mais aussi « Dialogue avec mon Jardinier », « La cité de la peur » et beaucoup plus.

« Les acteurs » (2000), réalisé par Bertrand Blier, rassemble les plus grands noms du cinéma français – dont Gérard Depardieu et Alain Delon. Ces comédiens français jouent leur propre rôle, à moins que ce ne soit celui d’un acteur en train de faire l’acteur… 

Retrouvez les États Unis avec « RTT » (2009). Réalisé par Frédéric Berthe, RTT rassemble quelques-uns de vos acteurs préférés dont Kad Merad, Manu Payer, et Mélanie Doutey. Dans la vie d’Arthur, tout va bien jusqu’au jour où Florence lui annonce sans préavis qu’elle le quitte pour un autre homme, qu’elle va même se marier et qu’elle part vivre désormais à l’étranger… Il fera tout pour la retrouver, même lorsqu’il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Au même moment, Emilie Vergano réalise d’une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d’un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l’aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d’Arthur. Arthur va alors être embarqué dans une aventure qu’il n’avait pas, mais pas du tout, prévu… à l’occasion de ces quelques jours de RTT.

Finalement, « Prêt à tout » (2014), réalisé par Nicolas Cuche, est une histoire d’amour qui sort de l’ordinaire. À 30 ans, Max, qui a fait fortune sur internet et profite de la vie, se lasse de cette existence et ne cesse de penser à son amour de fac, Alice, qui ne s’est jamais intéressée à lui. Pour se rapprocher d’Alice, Max rachète l’usine en faillite dans laquelle elle travaille. Et sans jamais dévoiler sa fortune ni son nouveau statut de patron, il se fait passer pour un simple ouvrier. Prêt à tout, il dépense sans compter pour faire le bonheur d’Alice, de son fils Valentin et de tous les ouvriers de l’usine

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Comment trouver une colocation à New York à distance ?

Quand on décide de venir s’installer à New York pour un stage ou pour étudier, trouver un logement n’est pas une mince affaire. La colocation reste la meilleure des solutions pour éviter de se ruiner. Mais comment faire pour trouver la perle lorsqu’on est encore en France ?
Conseil de base: trouver sa colocation à distance, c’est possible. Il faut néanmoins rester méfiant. Les offres sans photos, les annonceurs qui ne répondent pas ou peu, les sommes exorbitantes demandées sont autant de drapeaux rouges. Demandez toujours à voir le maximum de photos ou à faire, si possible, une visite virtuelle par Skype ou Facetime. Un conseil : prenez un Airbnb pour les premiers jours, même si vous pensez avoir trouvé la perle rare.
L’incontournable : Les Frenchy à New York
Impossible pour un Français de venir s’installer à New York sans passer par ce groupe Facebook. Entre bons plans, sorties, mises en contact, vous trouverez aussi de précieux conseils sur les logements et même des annonces pour des chambres. L’aspect pratique : vous communiquez en français et il est plus facile d’avoir confiance ! Le but de ce groupe est de se serrer les coudes entre Français.
Aussi en VF: les Petites Annonces de French Morning
C’est votre autre option en français pour trouver une colocation. Les Petites Annonces de French Morning permettent de rentrer en contact avec des lecteurs de votre site favori qui mettent une chambre à disposition. Le “plus”: c’est gratuit.
L’inévitable : Gypsy Housing
Toujours sur Facebook, découvrez Gypsy Housing. C’est une vraie agence immobilière new-yorkaise en ligne. Vous trouverez un tas d’annonces de colocations, partout dans New York et pour tous les budgets. L’inconvénient : la plupart des annonces sont américaines, il vous faudra travailler un peu votre anglais. Mais le groupe est alimenté quotidiennement, vous ne saurez plus où donner de la tête. « J’ai trouvé ma chambre sur Gypsy Housing, j’ai parlé au téléphone avec ma future colocataire et elle m’a aidée dans toutes les démarches pour que ma demande soit acceptée par la propriétaire. Tout s’est bien passé et j’ai pu poser mes valises dans ma chambre dès mon arrivée à New York », explique Mathilde Waldt, étudiante.
Le douteux : Craigslist
Craigslist, c’est un peu Le Bon Coin américain. Donc forcément, vous y trouverez absolument de tout. Comme sur le site français, il faudra s’armer de patience si vous souhaitez trouver la perle. « Au début, je suis passée par Craigslist pour trouver une chambre. Il y avait beaucoup d’annonces douteuses, j’ai obtenu très peu de réponses et les annonces ne contenaient pas de photos… », témoigne Sophie Caburet, en stage à New York. Si vous décidez de passer par ce site de petites annonces, assurez-vous bien de pouvoir visiter votre chambre virtuellement et de ne rien verser avant. Gardez à l’esprit que les annonces qui paraissent trop belles pour être vraies sont sans doute… trop belles pour être vraies.
Le formel : Spaceroom
Spaceroom est un site dédié à la colocation. Vous y rentrez vos critères (budget, quartier…) et un lot d’annonces s’offre à vous. Les annonceurs peuvent même émettre des souhaits sur le colocataire qu’ils veulent. Vous pouvez être en contact avec des agences ou des particuliers. « Après être passé par plusieurs sites, j’ai trouvé une chambre sur Spaceroom. Le colocataire m’a fait visiter la chambre par Skype, c’était rassurant. J’ai dû payer des frais de caution et le premier mois de loyer sans avoir vu l’appartement physiquement. C’était un risque mais tout s’est très bien passé finalement », confie Sophie Caburet.
L’appli : Roomi sur iOS et Google Play
Roomi, c’est le Tinder pour trouver sa future colocation. On “swipe”, on “matche” et on discutez avec le/ la futur(e) colocataire. Avant d’arriver sur l’application, il faudra renseigner le type de colocataire que vous êtes : plutôt fêtard, plutôt calme, étudiant, si vous aimez les animaux, si vous aimez recevoir de la visite, combien de fois vous nettoyez votre appartement… Et une liste de chambres s’offre à vous avec un(e) colocataire avec qui vous pourrez échanger. ” J’ai swipé les annonces jusqu’à ce que je matche avec une des colocations ! On a échangé et je me suis installé à mon arrivée”, raconte Clément Darnind, doctorant.

Sénatoriales: l'élection de Jean-Pierre Bansard invalidée

Le Conseil constitutionnel a annulé vendredi 27 juillet l’élection de Jean-Pierre Bansard, élu sénateur des Français de l’étranger en septembre dernier. Il a également prononcé l’inéligibilité de ce dernier à tout mandat pour une durée d’un an.
L’élection de la deuxième de liste, Evelyne Renaud Garabedian, n’a pas été invalidée, elle. Damien Regnard, élu consulaire résidant à la Nouvelle-Orléans, devient donc sénateur car il figurait en troisième position sur la liste de M. Bansard.
L’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard avait été convoqué par le Conseil constitutionnel en avril dernier suite à un recours déposé par l’élu consulaire (Les Républicains) et conseiller AFE aux Etats-Unis Olivier Piton. Il reprochait à Jean-Pierre Bansard, dont la liste avait contre toute attente gagné deux sièges, d’avoir acheté le soutien de plusieurs grands électeurs.
Dans sa décision du 27 juillet, le Conseil constitutionnel confirme que Jean-Pierre Bansard “aurait omis du compte de campagne de sa liste de candidats certaines dépenses, qu’il aurait lui-même financées ou qui (…) auraient été prises en charge par des personnes morales autres que des partis politiques”. Il précise que “quatre autres témoins ont, sous serment de dire la vérité, confirmé les allégations du requérant (ndlr: Olivier Piton), de manière concordante et circonstanciée, en ce qui concerne le transport et le séjour à Paris d’au moins trois électeurs”. Le Conseil constitutionnel reproche également à Jean-Pierre Bansard de ne pas avoir intégré à ses comptes de campagne “les frais de transport, pour sa participation à la campagne électorale, d’au moins un bénévole”.
Pour Olivier Piton, qui a publié un message sur sa page Facebook, “c’est la victoire de l’équité et de l’honnêteté. Le vaste système de fraude mis en place a été sanctionné. Justice aura été rendue”.
L’Alliance Solidaire des Français de l’Etranger (ASFE), le groupe créé par Jean-Pierre Bansard a réagi sur Facebook: “Cette décision se fonde sur la non-intégration, dans les comptes de campagne validés le 26 février 2018 par la Commission Nationale des Comptes de Campagne, d’un billet d’avion entre Paris et la circonscription d’une valeur de 643 euros, d’une bénévole au cours de la période électorale et de sa non déclaration en tant que bénévole, écrit-il. C’est uniquement ceci, et nullement les lourdes accusations portées par Olivier Piton au cours des onze derniers mois, qui fonde l’annulation de l’élection de M. Bansard“.

On Vous Avait Pas Dit, saison 1, épisode 16 : l'ombre de l'affaire Benalla

Chaque fin de semaine, dans On vous avait pas ditEric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin.
Pour cet épisode 16, on revient sur l’affaire Alexandre Benalla, ce chargé de mission de l’Elysée accusé d’avoir frappé violemment des manifestants le 1er mai dernier. Une affaire qui a entraîné de nombreuses auditions en commission spéciale de l’Assemblée nationale et du coup éclipsé le reste des travaux parlementaires. Dans le reste de l’actualité, nous revenons aussi dans ce podcast sur l’avenir de la mobilité dans les villes et les campagnes, d’une nouvelle maladie du foie qui risque de toucher des millions de Français, de la probable victoire d’un Britannique – et ce n’est pas Christopher Froome – lors du Tour de France, et enfin on finit sur une belle note musicale.

Des Français se lancent dans le shampoing sur-mesure aux Etats-Unis

Tout le monde se lave les cheveux et chaque tête est unique. C’est de ce constat simple qu’est née la start-up Prose, qui développe des shampoings et des soins capillaires sur-mesure aux Etats-Unis.
Installée depuis mi-juin dans de nouveaux locaux de près de 300 mètres carrés dans le quartier de SoHo, la jeune pousse basée entre New York et Paris est passée de cinq à trente salariés en six mois, depuis sa création en janvier 2018.
« Il y a tout un tas d’éléments, à la fois extérieur liés au traitement ou à l’environnement, mais aussi des éléments intérieurs liés à l’état originel du cheveu, qui font qu’il y a une énorme diversité au niveau capillaire. Probablement encore plus qu’au niveau des soins de la peau, observe Arnaud Plas, co-fondateur de Prose. La personnalisation prend beaucoup de sens ».
Pour les clients de Prose, pas de salon. Tout se fait ligne, y compris une consultation basée sur 25 questions pour identifier l’identité capillaire des clients – en très grande majorité des femmes – et concevoir une formule unique à chaque consommateur.
« Il y a des questions sur le cheveu, le cuir chevelu mais aussi sur l’environnement, le mode de vie : est-ce que vous faites du sport, est-ce que vous allez à la piscine tous les jours, est-ce que vous vivez en zone urbaine, humide”, illustre Arnaud Plas. Au total, 85 informations sont intégrées dans un algorithme pour créer une formule unique.
A partir de cette formule, les trois produits proposés par la start-up (un shampoing, un après-shampoing et un masque capillaire) sont réalisés dans un laboratoire à New York et expédiés dans les trois jours qui suivent la commande. Ils utilisent 76 ingrédients triés sur le volet.
« On a aussi la chance d’avoir des retours de consommateurs en 72h », poursuit-il. « Par exemple, on avait un antipelliculaire très performant mais aussi très rouge. Nos clients nous l’ont fait remarquer et on a pu le changer en trois mois. Dans une entreprise traditionnelle, c’est un processus qui prend trois ans », assure l’entrepreneur.
Prose, qui revendique plus de 120.000 consultations depuis son lancement, compte s’agrandir encore d’ici la fin de l’année avec pour objectif de devenir leader sur le marché américain.
A l’origine du concept : Arnaud Plas et Paul Michaux, deux anciens de L’Oréal basés à New York. Ils se sont associés à Catherine Taurin, dans les soins capillaires depuis plus de trente ans, et à Nicolas Mussat, responsable financier de la start-up, tous deux installés à Paris avec l’équipe de recherche et développement.
Si la start-up a choisi de garder un pied en France, les Etats-Unis ont été le marché cible dès le départ, précise Arnaud Plas, car « la demande est énorme sur les produits capillaires ». Résultat : en un an, la start-up a levé sept millions de dollars au total et affiche une croissance trois fois supérieure aux attentes des entrepreneurs.

4 festivals de musique pour danser dans la Baie de San Francisco

Comme chaque été, la Californie vit au rythme de la musique. Dans la Bay Area, les festivals se multiplient, variant styles et prestations… Electro, jazz, pop, il y en a pour tous les goûts ! French Morning a sélectionné pour vous les meilleurs événements de la région. 
Kaiser Center’s Rooftop Garden Concerts (Oakland)
Chaque vendredi, jusqu’au 14 septembre, le Kaiser Center’s Roof Garden se transforme en jardin des arts et de la musique. De nombreux artistes seront invités à se produire aux alentours de midi sous le regard attentif des promeneurs et fins mélomanes. La programmation rassemble Zydeco Flames, The Party Crashers, Billy Martini Show, Tracy Cruz… et bien d’autres ! Principal avantage : vous aurez enfin une bonne excuse pour sortir du bureau à l’heure du déj’ ! 
San Jose Jazz Summerfest 
Du 10 au 12 août, la Silicon Valley fera honneur au jazz lors de la 29e édition du San Jose Jazz Summerfest. Une fois encore, l’événement se tiendra au César Chavez Park au beau milieu de la ville. A l’affiche, on retrouve entre autres Organic Trio, Billy Valentine, Changüí Majadero, Aaron Abernathy Trio, YASSOU, Ghost & the City…le tout pour 90 $ pour l’intégralité du week-end. 
Outside Lands (San Francisco)
Cette année encore, Outside Lands fera danser la Bay Area durant le week-end du 10 au 12 août. Un nombre incalculable d’artistes se produiront sur les scènes éphémères du Golden Gate Park. Parmi eux, The Weeknd, Florence + The Machine, Janet Jackson, Odesza, DJ Snake… Bref, c’est l’événement à ne pas manquer ! Prix variant de 149.50$ à 375$ suivant le pass 
Stern Grove Festival (San Francisco)
Jusqu’au 19 août, le Stern Grove Festival propose chaque dimanche des performances uniques dans les allées du parc éponyme. Situé entre la 19th Avenue et Sloat Boulevard, il permet aux habitants de la Baie d’avoir accès gratuitement aux arts sous toutes ses formes: orchestre, ballet, danse hip-hop… Une programmation des plus riches à l’origine du succès de l’événement, devenu un rendez-vous incontournable à San Francisco. En 2018, le Stern Grove Festival fête ses 81 ans. Raison de plus d’y faire un tour. 
 

Brasseries urbaines : ça mousse à Houston

Aux Etats-Unis, la tendance est aux micro-brasseries et aux bières locales, et Houston ne fait pas exception à la règle. Voici nos 5 brasseries préférées.
8th Wonder
Cet immense biergarten, installé juste derrière le Convention Center, est devenu le rendez-vous incontournable de East Downtown – Eado pour les initiés. 8th wonder est une déclaration d’amour à Houston : les sièges de la brasserie viennent de l’Astrodome, premier stade des Astros, et le nom des bières rend hommage à la ville : Dome Faux’m, Rocket Fuel, Cougar Paw…
A l’extérieur, sur l’immense terrasse, se dressent quatre gigantesques statues des Beatles (11 mètres de haut !), oeuvre de l’artiste local David Adickes. Vous y trouverez des foodtrucks, des jeux (les enfants sont les bienvenus), et souvent un groupe de musique live. Cet été, goûtez la Haterade Gose, une bière légère brassée avec de la coriandre et du sel, disponible jusqu’au 1er septembre. Ouvert tous les jours. 2202 Dallas St, Houston, TX 77003- (713) 229-0868. Site
Saint Arnold Brewing
Fondée en 1994, Saint Arnolds (du nom du patron des brasseurs) est la plus ancienne brasserie artisanale du Texas, et certainement la plus appréciée des locaux. Brock Wagner et son équipe produisent une quinzaine de bières, innovant chaque année avec des éditions spéciales comme la Summer Pils, une bière rafraîchissante parfaite pour faire face à l’été houstonien. Cet été, la brasserie inaugurera un immense “biergarten”, avec vue sur la skyline de Houston. 2000 Lyons Ave., Houston, TX 77020. (713) 686-9494. Site
Buffalo Bayou Brewing Company
Cette petite brasserie installée dans les Heights, fondée fin 2011, élabore des bières créatives et ambitieuses. La star de l’été 2018 est Watermelon, une blonde aux saveurs de pastèque ! Rassul Zarinfar, le fondateur de la brasserie, a récemment annoncé l’ouverture d’une nouvelle brasserie/restaurant, adjacente aux Silos de Sawyer Yards, qui comptera 200 couverts et pourra produire plus de 50.000 fûts par an. En attendant l’inauguration, prévue fin 2018, la brasserie des Heights propose un Happy Hour tous les vendredis de 5pm à 9pm et visites guidées les samedis de midi à 3pm. 5301 Nolda Street, Houston, TX 77007. (713) 750-9795. Site
Eureka Heights Brewing Company
Également installée dans les Heights, cette brasserie est la dernière née de Houston. Lancée en 2016 par un couple de six jeunes Houstoniens, elle propose déjà six bières disponibles à la pression toute l’année, et quelques éditions spéciales. La salle de dégustation se remplit tous les week-ends, vous y trouverez des jeux de société et pouvez même apporter votre repas. 941 W 18th St, Houston, TX 77008. (832) 953-4677. Site
Brash Brewing Company
C’est la brasserie la plus confidentielle de notre sélection. Installée depuis 2012 dans le nord de Houston, dans le quartier de Oak Forest, elle séduira les amateurs de heavy metal et de jeux d’arcade. Tous les jeudis, vendredis et samedis, le foodtruck de Chapman House Smoked Meats propose un barbecue typiquement texan – brisket et pulled pork. Idéal pour accompagner les bières artisanales . Ne manquez pas leur IPA, Pussy Wagon, et EZ-7, une American Pale Ale. 508 W Crosstimbers Rd, Houston, TX 77018. Page facebook