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Regardez ces Américains goûter des fromages français

Quand des Américains découvrent des fromages français, ça donne… Ce n’est pas toujours beau. On leur a demandé de goûter du camembert, du Saint-Nectaire et même de la Fourme d’Ambert. Et comme le supplice ne suffisait pas, on a essayé de leur faire prononcer le nom de ces petits délices fromagers.
Bon appétit !

Un week-end à Big Sur la sauvage

« All roads lead to Big Sur » chante la canadienne Alanis Morissette, qui est loin d’être la seule artiste à avoir puisé son inspiration dans cette région côtière particulièrement spectaculaire et située à seulement trois heures de route au sud de San Francisco.

Avant elle, ce sont les écrivains Jack Kerouac et Henry Miller ou des musiciens comme les Beach Boys et les Red Hot Chili Peppers qui ont contribué à faire de cette bande littorale sauvage et autrefois inhospitalière un mythe californien.

Après une année 2017 marquée par des catastrophes naturelles et la fermeture complète pendant plusieurs mois de la célèbre route N°1, Big Sur est l’endroit idéal pour s’évader le temps d’un week-end durant l’été 2018. Le dépaysement est garanti.

Très peu de transports publics desservent Big Sur qui est avant tout une destination pour les amateurs de road trip. Prenez votre voiture ou votre moto, de nombreux touristes louent des cabriolets (grand choix dans les agences de location ou sur le site de partage entre particuliers turo.com), pour vous arrêter à loisir et contempler des panoramas à couper le souffle.

Day 1

La jetée piétonne de Monterey (Crédit photo: Céline Michel)

Sur la route, faîtes une petite halte dans la charmante cité de Monterey pour une courte promenade sur sa jetée piétonne et surtout pour un dernier ravitaillement en essence afin d’éviter les prix prohibitifs des rares pompes de Big Sur.

Pont Brixby Creek (Crédit photo: Céline Michel)

Pour clarifier un peu la topographie, Big Sur est à la fois le nom de l’étroite bande côtière longue de 120 kilomètres allant de Carmel à San Simeon et celui de son unique bourg situé à 45 minutes au sud de Monterey.

Plusieurs haltes s’imposent avant d’arriver au village de Big Sur : tout d’abord à Point Lobos, une petite péninsule rocailleuse faisant penser à la Bretagne, puis à l’emblématique pont Brixby Creek dont la grande arche enjambe un canyon impressionnant, et enfin au parc naturel Andrew Molera où un petit sentier ombragé permet de rejoindre une longue plage de sable fin. C’est l’endroit idéal pour un pique-nique ou un plongeon dans le Pacifique car les plages accessibles sont rares le long de ce littoral montagneux.

Plage du parc naturel Andrew Molera (Crédit photo: Céline Michel)

Encore quelques kilomètres et vous êtes arrivés au village de Big Sur, lové dans un petit vallon au cœur d’une majestueuse forêt de séquoias. Les différents commerces et restaurants se trouvent le long de la route principale. Pour dormir sur place, pensez à bien réserver à l’avance car la demande est très forte. Quelques campings privés proposent des emplacements ou des cabanes mais vous trouverez des prix plus raisonnables au campground du parc naturel Pfeiffer Big Sur. Il est aussi le point de départ de nombreuses randonnées.

Panorama depuis le café-restaurant Nepenthe (Crédit photo: Céline Michel)

Le coucher du soleil est le moment de la journée à ne pas rater, les plus romantiques descendront jusqu’à la plage Pfeiffer, les gastronomes pourront aller au café-restaurant Nepenthe, un des rares établissements à jouir d’une vue panoramique sur les montagnes de la chaîne Santa Lucia et l’Océan Pacifique. L’ambiance est décontractée et la carte des vins très riche.

Coucher de soleil à la plage Pfeiffer Beach (Crédit photo: Céline Michel)

Day 2

(Crédit photo: Céline Michel)

La deuxième journée est consacrée à la portion de la côte plus abrupte et sauvage, située au sud de la localité de Big Sur. A la sortie du village, n’oubliez pas de vous arrêter quelques minutes à la bibliothèque-musée Henry Miller. On peut y boire un thé ou un café, jouer au ping-pong, s’allonger sur la pelouse, et découvrir la vie d’Henry Miller et des autres artistes de la contre-culture américaine des années 50-60 qui choisirent de vivre dans un relatif isolement à Big Sur, loin des grandes métropoles et du confort moderne.

La bibliothèque Henry Miller (Crédit photo: Céline Michel)

Il faut encore rouler un petit quart d’heure pour pouvoir admirer la cascade Mc Way. Haute de 24 mètres, elle se déverse dans une petite crique paradisiaque aux eaux turquoises. Depuis la route, un court chemin balisé permet de s’approcher et de prendre des photos. Bien que cela soit très tentant, il est malheureusement interdit de descendre vers la plage.

De là, encore 30 minutes de route pour arriver à la petite localité de Gorda qui regroupe une station-service, un café-restaurant, un magasin et un hôtel. Le café se nomme le « Whale Watchers » (CA-1, Big Sur). Si c’est loin d’être une étape gastronomique incontournable, il est vrai qu’à la bonne saison (avril à novembre), il est possible d’apercevoir au loin le passage des baleines à bosse en repérant les petits jets qui apparaissent sporadiquement à la surface de l’océan.

Gorda (Crédit photo: Céline Michel)

A Big Sur, l’homme doit rester humble face aux éléments. L’été, les risques de feu de forêt sont très élevés (bien respecter les consignes de sécurité si vous campez ou randonnez, lors de votre arrivée renseignez-vous au bureau Big Sur Station). Durant l’hiver, des tempêtes violentes peuvent engendrer inondations et éboulements. Le plus grand glissement de terrain de l’histoire de Big Sur a eu lieu en mai 2017 quelques kilomètres au sud de Gorda. Les images sont vraiment impressionnantes. Après plus d’une année de travaux, la circulation a repris le 18 juillet dernier.

Cela permet de découvrir la partie Sud du littoral de Big Sur qui mérite aussi le détour. Les montagnes cèdent la place à une plaine côtière et à ses contreforts vallonnés. N’oubliez pas un petit arrêt à côté du phare de Piedras Blancas pour saluer la colonie d’éléphants de mer. De là, une petite route permet de se rendre sur une des collines avoisinantes où le milliardaire William Randolph Hearst a construit au début du siècle dernier un palais démesuré à l’architecture extravagante. C’est sans doute un des bâtiments historiques les plus insolites de Californie et, contrairement à de nombreuses autres résidences luxueuses, il est ouvert au public !

Les éléphants de mer de Piedras Blancas (Crédit photo: Céline Michel)

Pour le retour vers San Francisco, vous avez le choix. Si Big Sur vous manque déjà, vous pouvez faire demi-tour et prendre la route 1 en direction du nord. Si vous être pressés, rejoignez l’autoroute 101.

Les jardins de Monet et Matisse sur grand écran à Houston

Je dois ma peinture aux fleurs” disait un jour Claude Monet. Le samedi 11 août entre 3pm et 4.30m, le Musée des Beaux-Arts de Houston projettera “Painting the Modern Garden: Monet to Matisse”, un documentaire sur rôle joué par le jardin dans l’art de Claude Monet, mais aussi d’Henri Matisse ou encore de Vincent van Gogh et de Camille Pissarro.
Adaptée d’une exposition du même nom qui s’était tenue au Royal Academy of Arts de Londres en 2016, cette projection permettra de comprendre comment les espaces verts ont permis à ces artistes de reconquérir leur liberté et d’explorer de nouveaux horizons.
Au détour d’une nature luxuriante, d’arbres en cascade et de fleurs aériennes, vous découvrirez la beauté des jardins d’artistes et les raisons pour lesquelles ils sont devenus “la muse” des grands peintres modernes.
 

Les rejets de visas H-1B ont fortement augmenté

C’est une illustration de plus du tour-de-vis de l’administration Trump contre l’immigration légale. Le nombre de demandes de visas H-1B rejetées a fortement augmenté, selon de nouveaux chiffres compilés par le National Foundation for American Policy (NFAP).
Selon ce groupe non-partisan spécialisé notamment dans les questions d’immigration, les refus de dossiers complets ont bondi de 41% au dernier trimestre de 2017 par rapport au troisième trimestre de l’année (1er juillet-30 septembre).
Le NFAP, qui se base sur des données obtenues auprès de l’USCIS, agence de l’immigration américaine, indique également que le nombre de “Request for Evidence” (RFE), des demandes d’informations formulées par les autorités, du dernier trimestre 2017 a “presque égalé” le nombre total de requêtes du reste de l’année, soit 63.184 contre 63.599. Le nombre de ces requêtes a doublé au dernier trimestre 2017 par rapport au troisième, où il a atteint 28.711.
Les données indiquent que la nouvelle administration a mis du temps à installer de nouveaux fonctionnaires politiques – considérés comme des opposants de tout poil à toutes les formes d’immigration – et qu’ils exercent désormais leur volonté” sur le processus d’attribution des visas pour les individus hautement qualifiés.
Le rapport note que les postulants indiens sont les plus visés par les demandes d’informations supplémentaires et les rejets. Cela n’est pas une surprise car les ressortissants de ce pays bénéficient largement du visa H-1B, en particulier dans le domaine de l’informatique. Le nombre de pétitions rejetées a augmenté de 42% entre les 3e et 4e trimestres pour cette communauté.
Pendant la campagne, Donald Trump (et Bernie Sanders à gauche) ont vivement critiqué le visa H-1B, l’accusant de faciliter la venue d’une main d’oeuvre étrangère moins chère au détriment des travailleurs américains.
Le H-1B n’est pas le seul visa dans le collimateur des autorités, à en croire NFAP. Les rejets de demandes de visas L-1B (transfert d’employés qualifiés) sont passés de 21,7% à 28.7% entre le premier et le dernier trimestre de 2017; pour les demandeurs de L-1A (transferts d’exécutifs), ils ont bondi de 67% sur la même période; pour le visa O-1 (personnalités aux “habilités extraordinaires” dans les domaines des arts, de la culture, du business, des médias et de la connaissance), les rejets sont restés stables, entre 10 et 15% selon les trimestres.

Jazz Age Lawn Party: ça jazze à Governors Island

Ambiance années 20 sur l’île de Governors Island. Du 25 au 26 août à partir de 11am, la Jazz Age Lawn Party prendra ses quartiers.  C’est l’un des événements incontournables de l’été new-yorkais.
À la “Gatsby Le Magnifique”, Governors Island sera plongée dans une ambiance jazz. Michel Arenella et son orchestre Dreamland et d’autres artistes feront danser le Charleston aux participants. On enfile perles et plumes pour les dames, chapeaux ronds et bretelles pour les messieurs. Si vous ne savez pas danser, pas de panique. Il sera possible de prendre des cours sur place. Tournoi de croquet, expositions de motos vintage, portraits d’époque seront aussi à découvrir sur place.
Les places sont à partir de 45$. L’événement est gratuit pour les moins de 12 ans. On vous conseille de vite réserver vos places.

Que faire à New York en août 2018 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda d’août 2018.

Summer Streets

Summer Streets NYC Que faire à New York en août 2018
Crédit : Summer Streets

Inspiré de Paris Plage, l’événement Summer Streets s’empare des rues de New York City. Les samedis 4, 11 et 18 août, les rues sont fermées à la circulation automobile de 7am à 1pm pour laisser la place à de multiples activités gratuites : cours de fitness, ateliers d’art, de jardinage ou encore une tyrolienne ! Du Brooklyn Bridge à Central Park, c’est un parcours de plus de 10 km qui invite les New-Yorkais à utiliser des moyens de transports durables, comme le vélo.

NYC Restaurant Week

NYC Restaurant Week Que faire à New York en août 2018
Crédit : NYC Restaurant Week

Du lundi 23 juillet au vendredi 17 août, NYC Restaurant Week réunit 380 restaurants proposant des menus à prix fixes : $26 pour le déjeuner et $42 pour le dîner. Une belle occasion de découvrir une adresse réputée. Réservations grandement conseillées !

Exposition JR Horizontal

JR Exposition NYC Que faire à New York en août 2018
Crédit : New York Off Road

L’artiste JR s’expose à la galerie Perrotin jusqu’au vendredi 17 août. Graffeur, photographe, affichiste et activiste, c’est en organisant une exposition sauvage sur les murs de Paris que l’artiste se fait un nom. Pour sa première exposition en galerie à New York, il propose une série d’oeuvres à l’horizontale.

Jazz Age Lawn Party

Jazz Age Lawn Party Que faire à New York en août 2018
Crédits : Facebook – Jazz Age Lawn Party

A Governors Island, voyagez dans le temps les samedi 26 et dimanche 27 août. Jazz Age Lawn Party vous plonge dans l’ambiance des années 1920, à l’époque de la prohibition. Orchestre de jazz, concours de charleston, tournoi de croquet, cocktails et pique-nique gourmet, tout est là pour reconstituer l’ambiance du siècle dernier.

US Open de Tennis

US Open Tennis Championships Que faire à New York en août 2018
Crédit : Facebook US Open Tennis Championships

Quatrième tournoi du Grand Chelem, l’US Open de tennis est le dernier rendez-vous de la saison regroupant les meilleurs joueurs du circuit mondial. Vivez l’ambiance de la balle jaune à l’américaine du lundi 27 août au dimanche 9 septembre à Flushing Meadow.

Coney Island Friday Night Fireworks

Coney Island Friday Night Fireworks Que faire à New York en août 2018
Crédit : Facebook – Coney Island Friday Night Fireworks

Prolongez l’ambiance du 4 juillet, un feu d’artifice gratuit est tiré chaque vendredi jusqu’au 31 août à Coney Island ! Rendez-vous dans Amusement District pour avoir la meilleure vue dès 9.30pm.

Movies with a View

Movies With A View Que faire à New York en août 2018
Crédit : Brooklyn Bridge Park

Ce festival de films en plein air porte bien son nom, difficile de rester concentrer sur l’écran avec une si belle vue ! Movies with a view diffuse des classiques au Brooklyn Bridge Park, chaque jeudi jusqu’au 30 août.

6 clubs de musique live pas pour les touristes à Austin

Auto-proclamée Live Music Capital of the world en rapport au nombre inégalé de clubs par habitant, Austin est sans conteste une ville musicale. De la musique, il y en a partout, tout le temps, parfois même à outrance. Pas toujours facile donc de s’y retrouver quand on ne connaît pas bien les codes. Alors voilà six adresses certifiées pour profiter de cette scène musicale unique.
Cheer Up Charlies
Club labellisé “LGBT friendly”, Cheer Up Charlies est devenu en quelques années l’un des clubs-phares de Red River et d’Austin en général. Avec une programmation fortement indie pop ou rock mais s’aventurant aussi vers d’autres horizons musicaux (rap, électro, expérimental, DJs…), le club a réussi le tour de force de se forger une clientèle d’habitués qui vient pour le lieu et pas forcément pour les groupes. Grâce à ses deux scènes (l’extérieure est superbe), il peut y avoir jusqu’à huit groupes par soir le week-end. 900 Red River St.
Mohawk
Autre club emblématique de Red River, Mohawk est à quelques mètres seulement de Cheer Up Charlies et possède également deux scènes. L’extérieure accueille régulièrement des artistes nationaux en tournée (Mac de Marco, Of Montreal, Foxygen…) alors que sa scène intérieure se focalise sur les artistes locaux. Les deux scènes peuvent coexister le même soir lorsque la petite prend le relais de la grande à partir de 11pm. Numéro 33 sur la liste des 50 meilleurs clubs des États-Unis dressée par Complex, la programmation y est éclectique (indie rock, rap, electro, hard rock…) mais toujours pointue. 912 Red River St.
Hole in the Wall
Situé juste à deux pas du campus de UT et ouvert depuis 1974, le Hole in the Wall est un lieu historique de la ville mais finalement peu fréquenté par les étudiants qui ont en majorité moins de 21 ans. Sa programmation est parfois inégale mais l’endroit a gardé un esprit roots texan intact qui vous fera voyager quoiqu’il en soit. Du dimanche au mercredi, les concerts, plus intimistes, ont lieu sur la petite scène et en font un endroit idéal pour boire un verre dans une ambiance de dive bar typique du « vieil Austin ». Du jeudi au samedi c’est la grande scène qui prend le relais avec, la plupart du temps, des groupes de rock au programme. Qui sait, vous pourriez y voir le prochain Stevie Ray Vaughan, Gary Clark Jr, ou Shakey Graves, qui en ont tous foulé la scène à leur débuts. 538 Guadalupe St.
Hotel Vegas
Club étendard de la scène rock et rock psyché qui a aussi fait la réputation d’Austin (13th Floor Elevator, Rocky Erickson, Black Angels…), l’Hotel Vegas a ouvert en 2010 sur les restes d’un hôtel de passes. L’endroit, qui n’a cessé de se développer depuis, propose des concerts tous les soirs de l’année avec trois ou quatre groupes de la ville ou artistes régionaux en tournée. La salle est petite et le volume sonore élevé, mais son grand patio permet de faire des pauses au calme. Lieu clé pendant SXSW avec plusieurs scènes montées dans le patio, il communique directement avec le Volstead (porte d’à côté) qui propose aussi des concerts (plus calmes) pour aller de pair avec sa carte de cocktails. Deux salles, deux ambiances… 1502 E 6th St.
White Horse
Le White Horse est aussi une institution pour la scène country d’Austin. Véritable honky tonk, l’ambiance y est conviviale et chaleureuse et la musique est typique de la country et du Western Swing d’Austin. Plusieurs groupes par soir font danser le public, ce qui ajoute au spectacle. Excellent endroit pour apprendre à danser le two-step, des cours sont organisés toutes les semaines. Gratuit en semaine, l’entrée est payante le week-end (généralement $5) et l’affluence conséquente. 500 Comal St.
Buzz Mill
Pas un club à proprement parler, mais ce coffee shop- bar à l’ambiance bucheron a développé une vraie programmation musicale le soir sur la scène de son patio. L’entrée est toujours libre et le son toujours bon. La programmation fait la part belle à l’Americana et aux singers-songwriters locaux mais aussi parfois à des comiques. Et si vous avez envie de vous lancer, les lundis soir sont réservés aux scènes ouvertes. La bonne sélection de bières et les food trucks en font un excellent repaire pour passer une bonne soirée, y compris en hiver autour des feux de camps. 1505 Town Creek Dr.

Une retraitée québécoise rejoint le Texas à pied pour la bonne cause

« Le Texas était assez loin pour me donner un grand défi », explique Ghislaine Beaudoin, 61 ans. Cette jeune retraitée québécoise a quitté sa maison à Gatineau dans la région de Buckingham, le 1er avril, pour rejoindre le Texas à pied. « J’ai toujours voulu découvrir cette région », affirme-t-elle.
Cette marche n’est pas anodine. Au delà d’être un challenge et une envie de longue date, Ghislaine Beaudoin a créé une cagnotte dans le but de collecter des fonds pour aider des malades en attente d’une meilleure assistance médicale. Le cas de Sabryna Mongeon, une jeune québécoise amputée de ses bras et de ses jambes suite à une électrocution, l’a beaucoup touchée. « Je la connais depuis qu’elle est à l’école primaire. J’aimerais la voir obtenir tous les soins dont elle a besoin pour qu’elle aille mieux”. 
Après avoir quitté son Québec, Ghislaine Beaudoin se dirige, avec son petit chien Beast, vers l’Ontario avant d’arriver dans l’état de New York puis de descendre dans le sud du pays. « Les 27 premiers jours, je marchais 32 kilomètres par jour. Je cherchais des gens qui pouvaient m’héberger ou des chambres d’hôtels. La plupart du temps, des gens m’ont accueillie », raconte-t-elle.
Ghislaine Beaudoin est arrivée au bout de son périple le 23 juillet. 114 jours de marches, 598 heures, 3000 kilomètres parcourus. Sa famille et ses amis lui ont donné tout leur soutien. « Ils m’ont poussé à le faire, ils sont très fiers », exprime-t-elle avec joie. La générosité des locaux rencontrés l’a épaulé tout au long de sa marche. « Les gens ont été extrêmement accueillants, beaucoup plus que je ne le pensais », reconnaît-elle. Le petit chien, Beast, affaibli par les grosses chaleurs, a d’ailleurs été récupéré par une des anciennes hôtes de la marcheuse pour être ramené à la maison au Québec. Les aventures de Ghislaine Beaudoin ont été suivies par bon nombre d’internautes via sa page Facebook où elle donnait régulièrement de ses nouvelles.
Les routes québécoises étaient encore enneigées lorsque la marcheuse est partie au début du printemps avant d’arriver dans les grosses chaleurs du sud des Etats-Unis. La jeune retraitée n’a jamais baissé les bras malgré les conditions climatiques difficiles. “Quand je marchais, je me rendais compte de la grande liberté que ça m’offrait. Pour moi, c’est la meilleure des thérapies”, confie-t-elle.
Actuellement à Dallas, Ghislaine Beaudoin prend du bon temps avant de rentrer en avion, cette fois-ci. Si c’était à refaire, elle se relancerait dans l’aventure sans hésiter. « Voyager en marchant, c’est une belle façon d’en apprendre beaucoup. Vous voyez des choses que vous ne pourriez pas voir en voiture ou autre ». La cagnotte, encore ouverte, a atteint 2315$. Pour une prochaine marche, elle aimerait visiter l’Angleterre. C’est un peu plus loin, mais plus rien ne peut freiner la marcheuse.

"Le Dîner à San Francisco" 2018: les tickets sont en vente

Envie d’une soirée dansante sous le ciel étoilé de San Francisco ? Hand Made Events organise le 13 octobre le “Dîner à San Francisco” pour prolonger l’été dans un lieu tenu secret jusqu’au jour-J.
C’est la version san-franciscaine du fameux Dîner en Blanc parisien. Un mot d’ordre : le partage. Tous vêtus de blanc, les centaines de personnes attendues seront invités à former une communauté éphémère. Chacun et chacune apportera son propre plateau repas et le partagera avec ses voisins de table. Les tables et les chaises seront fournies par les organisateurs. Au crépuscule, la musique exhortera les plus téméraires à se rencontrer sur la piste de danse. Un dîner en plein air pour se rassembler et faire la fête.

Où trouver du bon fromage dans la Baie de San Francisco ?

Vivre à l’étranger, c’est prendre le risque de ne plus manger de fromages pendant quelques années… Autant dire que lorsqu’on est Français, cela revient à renier son identité. Heureusement pour nous, habitants de la Bay, le “French Cheese” se vend très bien dans la région. Voici nos meilleures adresses de San Francisco à Menlo Park.
La Fromagerie

Crédit photo: lafromageriesf.com

En franchissant les portes de La Fromagerie, vous offrez à vos narines un voyage sensoriel en direction de la France. Sur place, vous trouverez les incontournables de l’hexagone : chabichou du Poitou, époisses, tommes de Savoie, roquefort, Saint-Nectaire… Le tout accompagné de vins et de mets préparés le jour même. Pour quelques dollars, vous voici de retour à la maison ! La Fromagerie de Montgomery, 101 Montgomery St, San Francisco / La Fromagerie de SoMa, 100 First St, San Francisco / La Fromagerie de Dogpatch, 2425 3rd St, San Francisco. Site
Cheese Plus
@CheesePlus/Facebook

Chez Cheese Plus, le fromage s’expose par pays. Italien, français, américain, suisse… Il y en a pour tous les goûts. Bonus n°1 : un rayon charcuterie vous y attend également. Bonus n°2 : si vous vous sentez quelque peu aventurier, l’enseigne propose également une box mensuelle dans laquelle vous trouverez les meilleurs produits du mois. Que demande le peuple ? 2001 Polk Street at Pacific Avenue, San Francisco. Site
Draeger’s
@Draeger’sMarket / Facebook

Raclette, fondue savoyarde, gruyères, fromage frais aux fines herbes… un paradis pour vos papilles gustatives. Pas seulement spécialisé dans le fromage, Draeger’s est l’adresse par excellence des Européens expatriés aux États-Unis. Au fil des rayons, vous trouverez les mêmes produits qu’en France, à quelques centimes près. 1010 University Dr., Menlo Park. Site
Rainbow grocery 
@RainbowGrocery/Facebook

Dans les mille et un rayons de cette coopérative alimentaire se cache un département dédié aux fromages. Du local à l’original, des dizaines de produits frais vous y attendent. Le stock y est perpétuellement renouvelé, vous offrant ainsi l’opportunité de passer votre commande. La qualité des denrées qui y sont vendues a fait la renommée de cette enseigne vieille d’une cinquantaine d’années. Fromage ou pas fromage, Rainbow Grocery vaut le détour. 1745 Folsom Street, San Francisco. Site
24th Street Cheese Company 
@24thStreetCheeseCo / Facebook

C’est LE temple du fromage par excellence. Une fois sur place, vous trouverez une farandole de produits internationaux qui n’attendent que vous. Du cantal, du chèvre, du comté, de l’emmental, de la mozzarella, de la mascarpone… Bref, il y en a pour tous les goûts et prix. Si l’envie vous prend, vous pouvez également vous approvisionner en charcuterie. Le combo parfait pour un bon apéro entre amis ! 3893 24th Street, San Francisco. Site 

Piscine et musique live au Sunset Marquis de Los Angeles

Pendant plus de cinquante ans, le Sunset Marquis Hotel a été la seconde maison de musiciens incroyables comme Led Zeppelin, The Doors, Blondie, Black Sabbath, Aerosmith ou Kings of Leon. Chaque été, l’établissement de Los Angeles rend hommage à cet héritage musical en organisant les Live@Sunset MarquisLe prochain se déroulera le vendredi 3 août à 7pm.
Ce soir-là, vous pourrez danser autour de la piscine sur le blues-rock de l’artiste australien Hamish Anderson, puis découvrir les musiques de film d’Andrew Cole et George Pajon Jr. Pour terminer en beauté, la DJ Anne Montone enflammera la soirée jusqu’à 10pm.
Si vous êtes déjà pris ce soir-là, vous pourrez toujours vous rattraper le vendredi 24 août pour une autre soirée dédiée à la musique.

Lionel Hagege, un Français contre le "revenge porn" aux Etats-Unis

Le “revenge porn”, c’est cette pratique qui consiste à poster un “selfie sexy” d’un ex après une séparation, dans le but de l’humilier. Pour “aider les victimes de ce chantage”, Lionel Hagege a lancé Facepinpoint, une technologie de reconnaissance faciale.
Expatrié en Israël en 2015, le Français aux allures de Clark Kent a eu cette idée après avoir visionné un reportage sur une jeune fille qui s’était suicidée à cause de la diffusion sur le web d’un cliché d’elle. “Les gens jugent, pas moi. On a toujours fait des photos de nus, admet le père de famille qui a fondé l’agence de publicité Groupe Ness. J’ai voulu faire quelque chose.”
Il pense alors à un logiciel de reconnaissance faciale qui permet, tel un moteur de recherche, de scruter et trouver nos “sexy selfies” à partir d’un portrait. Pendant deux ans, ses équipes travaillent sur cette technologie. Les photos sont ensuite envoyées à ce dernier, via un système sécurisé. Si le client (qui doit payer 25 dollars par mois) valide que c’est lui, Facepinpoint envoie automatiquement une requête judiciaire pour que le cliché soit retiré des sites concernés, le “revenge porn” étant soumis à la loi DMCA (Digital Millennium Copyright Act) aux Etats-Unis. “On va être tellement méchant que ceux qui publient vont prendre peur”, assène Lionel Hagege, qui se voit en Superman pour les dix millions d’Américains victimes de “porn revenge”.
Basée à Beverly Hills, la société Facepinpoint – dans laquelle il a investi toutes ses économies, soit près de 500.000 dollars – a été officiellement lancée en octobre sur le continent américain. “En France, les gens ne croyaient pas en mon projet car je n’étais pas du milieu” justifie-t-il. Et c’est également une revanche, car je suis venu aux Etats-Unis à 18 ans, mais rentré fauché car je n’ai pas réussi à accéder au rêve américain.”
Il n’en est pas à son coup d’essai. L’entrepreneur français a auparavant créé Travel Money Box en 2009, des cabines installées dans les aéroports pour échanger les dernières pièces d’un voyage dans votre devise nationale. “Quelqu’un l’a commercialisé avant, regrette-t-il. J’ai les idées mais pour réussir, il faut avancer, s’investir complètement. C’est ce que je fais aujourd’hui.”
Il s’est alors acharné cet hiver à vulgariser sa technologie durant un road trip médiatique, enchainant les plateaux télévisés jusqu’au Texas pour clamer que le “revenge porn” est plus commun qu’on ne le pense. Pour cela, il aime montrer qu’on trouve des caméras cachées dans les objets du quotidien (bouteille d’eau, détecteur de fumée…).
Son objectif: séduire les investisseurs et lever 1 million de dollars afin de développer la reconnaissance faciale par vidéo, ainsi qu’un système de détection dans les cas extrêmes (manque de visibilité, mauvais angle de vue…). “Mais le sexe a un côté tabou, tout ce qui est atypique effraie les investisseurs”, assure celui qui s’inquiète de l’essor des “deepfakes” (des trucages video malveillants basés sur l’intelligence artificielle). “Nous sommes les premiers à faire ça, ça prend du temps. Mais, dans 5-10 ans, j’aimerais, comme Google, que le moteur de recherche de Facepinpoint couvre l’ensemble des sites internet.”
Afin d’aller plus loin dans cette démarche, Lionel Hagege a créé une communauté “pour le côté émotionnel”, rassemblant les victimes de cette dérive sociétale. Une manière de “libérer la parole” dans le sillage du mouvement #MeToo, mais aussi de les aider en mettant à leur disposition un forum avec une base de données sur les démarches à suivre, un accès aux services d’avocats et de psychologues (gratuitement ou presque). Pour elles, il veut également faire bouger les choses au Sénat, et réduire la longueur des démarches judiciaires.