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Les "Américains accidentels" reçoivent le soutien de Macron

Le dossier des “Américains accidentels” est remonté jusqu’au sommet de l’Etat. Emmanuel Macron s’est fendu d’une lettre, datée du 2 juillet, dans laquelle il assure le député LREM et responsable du groupe des Marcheurs à l’Assemblée nationale Richard Ferrand de l’attention qu’il porte à ce sujet.
La lettre a été récemment rendue publique par l’Association des Américains Accidentels (AAA).
Le chef de l’Etat indique dans sa missive que la France entreprend des “démarches diplomatiques résolues” afin que le “statut atypique” de cette population d’Américains malgré eux soit reconnu par les autorités américaines et que des solutions soient trouvées pour lui venir en aide.
Depuis l’application en France de la loi américaine FATCA, qui vise à lutter contre l’évasion fiscale, les “Américains accidentels”, des individus nés aux Etats-Unis mais qui n’y ont vécu qu’une très courte durée, se retrouvent à devoir payer des sommes parfois astronomiques au fisc américain.
Emmanuel Macron rappelle dans la lettre qu’une délégation s’est rendue à Washington en mai pour régler ce dossier. “Le dialogue se poursuit et croyez bien que j’y reste attentif“, écrit-il. Début juillet, c’est le Parlement européen qui mettait les pieds dans le plat en votant une résolution invitant le conseil européen et la commission européenne à prendre des mesures pour protéger les “Américains accidentels”.

"Légende", "maître": Joël Robuchon vu par la presse américaine

L’annonce de la mort de Joël Robuchon est tombée tôt dans la matinée du lundi 6 août aux Etats-Unis. Au fil des heures, les articles rendant hommage au “cuisinier du siècle” se sont multipliés. Le journal USA Today parle d’un chef iconique” qui a laissé entrer les clients dans la cuisine. La chaine Fox News évoque un cuisinier légendaire et le Washington Post le décrit comme un “maître”. 
Pour ce dernier, il a “secoué le monde renfermé de la haute cuisine française en régalant les palais avec les délices de la pomme de terre en purée et en permettant aux clients d’avoir un aperçu de la cuisine“.
Joël Robuchon, chef le plus étoilé de l’histoire (31 au Michelin en 2018) avait ouvert plusieurs restaurants aux Etats-Unis. Après avoir fermé en 2012 son restaurant à l’hôtel Four Seasons à New York, il avait fait son retour dans la Grosse Pomme en 2017 en ouvrant “L’Atelier de Joël Robuchon” à Chelsea, son concept de restaurants intimistes présents dans le monde entier. D’autres projets devaient voir le jour à New York et Miami. Le chef a aussi un restaurant à Las Vegas.
C’est difficile de choisir quelle distinction lister en premier, reconnait le site Newser: le fait que Joël Robuchon a été nommé ‘chef du siècle’ en 1989 ou qu’il détenait le record de 32 étoiles au Michelin en 2016“.
Pour le site spécialisé dans la restauration, Eater, Joël Robuchon “laisse derrière lui l’héritage très influent de la nouvelle cuisine française“. “Le chef vénéré aimait moderniser et démocratiser la nourriture française de manière simple et ludique, notamment au travers de ses pommes-purée riches en beurre et en installant des sièges au comptoir dans des établissements traditionnellement plus formels“, poursuit la journaliste Stefanie Tuder, auteure de l’article.
Plusieurs médias américains reprennent une dépêche de l’agence Associated Press qui décrit la “carrière de superlatifs” du chef-cuisinier. “Son but, disait-il, était de mettre les clients à l’aise, les laisser interagir avec le chef et, surtout, remettre l’accent sur la nourriture. C’était en partie un pied-de-nez au régime des étoiles Michelin, qui accorde des points pas seulement pour les techniques, mais aussi pour l’ambiance et le service. Mais Michelin, comme tout le monde, l’a avalé“.
Pour beaucoup, Robuchon était plus qu’un chef, résume à son tour Grub Street, un site dédié à l’actualité gastronomique. Il était l’incarnation du grand maître cuisinier”.

7 bars-restaurants au bord de l'eau à New York

Loin du tumulte et de la chaleur de la ville, réfugiez vous le temps d’une journée ou d’une soirée dans l’un de ses bars au bord de l’eau. Rafraichissement garanti.
Pier A
Rénové en 2014, ce superbe bâtiment victorien sur pilotis accueillait la police portuaire au début du XXème siècle. Il abrite désormais une halle gastronomique rassemblant quatre restaurants sur deux étages. Au fond du rez-de-chaussée, le bar à huîtres plonge directement sur l’Upper New York Bay et offre une des meilleures vues de la ville sur la Statue de la Liberté. Idéal pour un afterwork au calme accompagné de bonnes huitres issues de la pêche locale (2,5 à 3,25$ l’unité), de lobster rolls (22$), ou de crab rolls (21$). 22 Battery Pl, (212) 785-0153. Site.
Frying pan
C’est le grand classique des bars-bateaux. Le Frying Pan est parfait pour les jours d’été, à condition de prendre son mal en patience. Il n’est pas rare de devoir faire la queue pour entrer. Le Frying Pan, c’est un bateau-phare de 1929 classé monument historique et une barge avec de nombreuses sièges et des tables, avec un niveau supérieur pour une vue dégagée sur l’Hudson. Mieux vaut avoir le coeur bien accroché car ça tangue bien de là-haut. Le menu comprend des choses à grignoter et beaucoup de bières. Ouvert du 1er avril au 1er novembre. Pier 66 à W26th St et l’Hudson River. Site
The Brooklyn barge
Un coucher de soleil avec vue sur Manhattan les pieds presque dans l’eau. Qui pourrait résister face à un tel décor? Gérée par trois associés passionnés par la mer, cette barge amarrée à un ponton de Greenpoint (Brooklyn) a été transformé en bar-restaurant. On peut commander de petits plats à partager : guacamole, maïs grillé, nachos et burgers à déguster sur des bobines de chantier reconverties en tables. Le service est sympathique, l’ambiance jeune et décontractée, et la vue sur la skyline est magique. Attention, l’ouverture du bateau dépend fortement de la météo. Pensez à aller vérifier la page Facebook avant de venir. 3 Milton Street, Greenpoint. Site.
City Vineyard
Pour apprécier New York, vous pouvez prendre de la hauteur en allant sur un rooftop, mais vous pouvez aussi aller sur les rives tranquilles de l’Hudson, où plusieurs bars vous attendent sagement au fil de l’eau. On aime particulièrement City Vineyard, le restaurant-bar à vins de City Winery. Cette structure située sur Pier 26 dispose d’un restaurant fermé et d’une terrasse, où l’on vient faire le point sur la vie en regardant le soleil se coucher. Si vous arrivez tôt, allez à l’étage pour profiter du rooftop et apprécier les plats à partager et la sélection de vins qui fait la réputation de City Winery. 233 West St, New York. 646-677-8350. Site.
Boat Basin Café
En se baladant dans Riverside Park (Upper West Side) au niveau de la 79th St, on aperçoit des arcades voûtées qui mènent à un bar au bord de l’eau. Sa terrasse, située face à une marina, donne le sentiment d’être en vacances, loin de New York. Le cadre et la vue valent largement le déplacement, tout comme la carte de hamburgers, salades et grillades (10-15$), bien exécutés et abordables. W 79th St, (212) 496-5542. Site.
Grand Banks
Mark Firth (“Marlow & Sons”, “Diner”) a transformé cette goélette historique datant de 1942 en un bar-restaurant de fruits de mer flottant. Les clients peuvent prendre place autour de deux grands comptoirs en laiton – l’un situé à l’avant du bateau, l’autre à l’arrière du restaurant. Pas besoin de réserver pour venir prendre un verre mais armez-vous de patience, l’attente à l’entrée peut être longue. Les cocktails sont élaborés méticuleusement par de véritables pros du shaker. Côté restaurant, vous vous damnerez devant leurs huîtres – parmi les meilleures de New York – le ceviche et le lobster roll. Gare au mal de mer, la bateau tangue. Pier 25Hudson River Park Manhattan. Site
Le Crow’s Nest du Water Club Restaurant 
Ce bar-terrasse se trouve sur le pont supérieur du yacht amarré en permanence sur l’East River, vers la 30ème rue. Plus piano-bar que fête en plein air, on vient ici pour pour siroter des cocktails raffinés dans une atmosphère détendue et profiter de la carte de fruits de mer en admirant la vue sublime sur Brooklyn, Queens et l’East River. Quand il pleut, et s’il vous reste quelques dollars en poche, le restaurant à thème nautique du bas “The Water Club” permet de rester au sec. 500 E 30th St, Manhattan. Site.

7 nouvelles tours insolites à découvrir à New York

New York est le terrain de jeu rêvé des architectes, encouragés à construire toujours plus haut, plus grand ou plus extravagant. Tour d’horizon des nouvelles constructions insolites à découvrir dans la Big Apple.
VIA 57 West

Crédit photo: Facebook VIA

Cet immeuble résidentiel de Midtown West impressionne par sa hauteur et sa forme atypique. Les spécialistes reconnaitront la patte de l’architecte danois Bjarke Ingels. Son approche de l’architecture, qualifiée d'”utopie pragmatique”, se veut spectaculaire, fascinante mais fonctionnelle et abordable. La forme triangulaire du “VIA 57 West” permet d’obtenir une typologie de logement variée avec des surfaces, des vues et des balcons toujours différents. Le bâtiment, ouvert en 2016, est aussi l’un des premiers de la ville à être 100% autonome en énergie grâce à des panneaux solaires et des pompes à chaleur. Adresse: VIA 57 West, 625 W 57th St.

685 First Avenue

Crédit photo: Facebook 685 First Avenue

Cette impressionnante tour résidentielle toute en vitres noires est signée du chevronné architecte américain Richard Meier. Le bâtiment représente un rideau de verre, typique de l’architecture contemporaine de New York. La structure se fond dans le paysage grâce à la réflexion du verre noir sur l’extérieur. Son aspect rappelle celui du siège de Nations Unies, situé lui aussi dans le quartier de Murray Hill. Si la façade du “685 First Avenue” est terminée, l’ouverture de l’immeuble n’est prévue que pour fin 2018 ou début 2019. Adresse: 685 1st Ave.
Vagelos Education Center
Le nouveau centre médical de Columbia University est sorti de terre en 2016 à Washington Heights dans le nord de Manhattan. Son bâtiment futuriste sur 14 étages comprend des salles de classe dernier cri, un centre de simulation médical moderne et des espaces collaboratifs ouverts “qui reflètent la façon dont la médecine doit être enseignée, apprise, et pratiquée aujourd’hui“, explique l’université sur son site internet. Du point de vue architectural, la transparence du verre et la massivité du béton créént un contraste qui faire croire à un équilibre instable de la structure. Le projet a été réalisé par le cabinet d’architecte new-yorkais Diller Scofidio + Renfro en collaboration avec l’agence Gensler. Adresse: 104 Haven Ave.
432 Park Avenue
Crédit photo: Facebook 432 Park Avenue Penthouse

Situé dans le quartier de Midtown, au pied de Central Park, le “432 Park Avenue” est tout simplement la plus haute tour résidentielle au monde. Achevée fin 2015, elle culmine à 426 mètres pour un coût estimé à un milliard de dollars. Elle n’est cependant pas la plus haute tour de New York -aucun immeuble de la ville n’est autorisé à dépasser la hauteur du One World Trade Center, pour le symbole (541m). Le “432 Park Avenue” est également l’une des tours les plus fines jamais construites, ce qui a posé des problèmes dans la conception de sa structure. Pour des questions de vibration de la tour à cause des effets du vent, il a été nécessaire de laisser des étages totalement libres de tout usage, des “trous” de deux étages dans la façade permettant de laisser passer le vent. Réalisé par l’architecte uruguayen Rafael Viñolye, l’immeuble arbore un style minimaliste et très épuré. Adresse: 432 Park Avenue.
The Vessel, Hudson Yards
Crédit photo: www.hudsonyardsnewyork.com

C’est l’un des nouveaux chefs d’oeuvre urbains de New York. Comparé à la Tour Eiffel, “The Vessel” est un structure métallique composée de 54 escaliers interconnectés et de 2.500 marches. Le bâtiment offrira à terme 80 points de vues différents sur la ville. Son architecte, le britannique Thomas Heatherwick, explique avoir construit ce monument pour “mettre en valeur les gens et stimuler les contacts sociaux“. Situé à Midtown sur les bords de l’Hudson River, “The Vessel” est la pièce maitresse d’un projet immobilier beaucoup plus important, Hudson Yards. Ce nouveau quartier veut devenir l’un des nouveaux lieux incontournables de New York. The Vessel comme Hudson Yards seront terminées courant 2019. Adresse: The Vessel, 11th Ave entre W 30th st et W 34th st.
The Shed, Hudson Yards
Autre symbole d’Hudson Yards prévu pour 2019, “The Shed” sera le premier centre culturel et artistique “sur roue”. Le bâtiment dispose en effet d’une carapace amovible, permettant à l’espace d’être agrandi, réduit ou divisé selon les événements. Une architecture ludique et polyvalente pensée par l’architecte américain David Rockwell. “The Shed” a coûté la bagatelle de 500 millions de dollars et nécessité quatre ans de travaux. Adresse: The Shed, 545 W 30th St.
American Copper Buildings
Ouvert l’an dernier, cet immeuble résidentiel situé dans le quartier de Murray Hill est constitué de deux tours (une de 41 étages et l’autre de 48) légèrement rapprochées au niveau de leur centre. Reliées par une passerelle, qui renferme un lounge, une salle de sports et une piscine aux vues époustouflantes sur l’East River, elles forment une sorte de grand K (ou “X”) qui domine l’est de Manhattan. Conçues par le cabinet renommé SHoP Architects, les American Copper Buildings sont pourvues de façades en cuivre qui changeront de couleur avec le temps. Certains des 761 appartements de luxe dans le bâtiment sont disponibles à la location. Comptez environ 4.600 dollars pour un “one bedroom”. Avis aux intéressés. Adresse: American Copper Buildings, 626 1st Avenue.

Regardez ces Américains goûter des fromages français

Quand des Américains découvrent des fromages français, ça donne… Ce n’est pas toujours beau. On leur a demandé de goûter du camembert, du Saint-Nectaire et même de la Fourme d’Ambert. Et comme le supplice ne suffisait pas, on a essayé de leur faire prononcer le nom de ces petits délices fromagers.
Bon appétit !

Un week-end à Big Sur la sauvage

« All roads lead to Big Sur » chante la canadienne Alanis Morissette, qui est loin d’être la seule artiste à avoir puisé son inspiration dans cette région côtière particulièrement spectaculaire et située à seulement trois heures de route au sud de San Francisco.

Avant elle, ce sont les écrivains Jack Kerouac et Henry Miller ou des musiciens comme les Beach Boys et les Red Hot Chili Peppers qui ont contribué à faire de cette bande littorale sauvage et autrefois inhospitalière un mythe californien.

Après une année 2017 marquée par des catastrophes naturelles et la fermeture complète pendant plusieurs mois de la célèbre route N°1, Big Sur est l’endroit idéal pour s’évader le temps d’un week-end durant l’été 2018. Le dépaysement est garanti.

Très peu de transports publics desservent Big Sur qui est avant tout une destination pour les amateurs de road trip. Prenez votre voiture ou votre moto, de nombreux touristes louent des cabriolets (grand choix dans les agences de location ou sur le site de partage entre particuliers turo.com), pour vous arrêter à loisir et contempler des panoramas à couper le souffle.

Day 1

La jetée piétonne de Monterey (Crédit photo: Céline Michel)

Sur la route, faîtes une petite halte dans la charmante cité de Monterey pour une courte promenade sur sa jetée piétonne et surtout pour un dernier ravitaillement en essence afin d’éviter les prix prohibitifs des rares pompes de Big Sur.

Pont Brixby Creek (Crédit photo: Céline Michel)

Pour clarifier un peu la topographie, Big Sur est à la fois le nom de l’étroite bande côtière longue de 120 kilomètres allant de Carmel à San Simeon et celui de son unique bourg situé à 45 minutes au sud de Monterey.

Plusieurs haltes s’imposent avant d’arriver au village de Big Sur : tout d’abord à Point Lobos, une petite péninsule rocailleuse faisant penser à la Bretagne, puis à l’emblématique pont Brixby Creek dont la grande arche enjambe un canyon impressionnant, et enfin au parc naturel Andrew Molera où un petit sentier ombragé permet de rejoindre une longue plage de sable fin. C’est l’endroit idéal pour un pique-nique ou un plongeon dans le Pacifique car les plages accessibles sont rares le long de ce littoral montagneux.

Plage du parc naturel Andrew Molera (Crédit photo: Céline Michel)

Encore quelques kilomètres et vous êtes arrivés au village de Big Sur, lové dans un petit vallon au cœur d’une majestueuse forêt de séquoias. Les différents commerces et restaurants se trouvent le long de la route principale. Pour dormir sur place, pensez à bien réserver à l’avance car la demande est très forte. Quelques campings privés proposent des emplacements ou des cabanes mais vous trouverez des prix plus raisonnables au campground du parc naturel Pfeiffer Big Sur. Il est aussi le point de départ de nombreuses randonnées.

Panorama depuis le café-restaurant Nepenthe (Crédit photo: Céline Michel)

Le coucher du soleil est le moment de la journée à ne pas rater, les plus romantiques descendront jusqu’à la plage Pfeiffer, les gastronomes pourront aller au café-restaurant Nepenthe, un des rares établissements à jouir d’une vue panoramique sur les montagnes de la chaîne Santa Lucia et l’Océan Pacifique. L’ambiance est décontractée et la carte des vins très riche.

Coucher de soleil à la plage Pfeiffer Beach (Crédit photo: Céline Michel)

Day 2

(Crédit photo: Céline Michel)

La deuxième journée est consacrée à la portion de la côte plus abrupte et sauvage, située au sud de la localité de Big Sur. A la sortie du village, n’oubliez pas de vous arrêter quelques minutes à la bibliothèque-musée Henry Miller. On peut y boire un thé ou un café, jouer au ping-pong, s’allonger sur la pelouse, et découvrir la vie d’Henry Miller et des autres artistes de la contre-culture américaine des années 50-60 qui choisirent de vivre dans un relatif isolement à Big Sur, loin des grandes métropoles et du confort moderne.

La bibliothèque Henry Miller (Crédit photo: Céline Michel)

Il faut encore rouler un petit quart d’heure pour pouvoir admirer la cascade Mc Way. Haute de 24 mètres, elle se déverse dans une petite crique paradisiaque aux eaux turquoises. Depuis la route, un court chemin balisé permet de s’approcher et de prendre des photos. Bien que cela soit très tentant, il est malheureusement interdit de descendre vers la plage.

De là, encore 30 minutes de route pour arriver à la petite localité de Gorda qui regroupe une station-service, un café-restaurant, un magasin et un hôtel. Le café se nomme le « Whale Watchers » (CA-1, Big Sur). Si c’est loin d’être une étape gastronomique incontournable, il est vrai qu’à la bonne saison (avril à novembre), il est possible d’apercevoir au loin le passage des baleines à bosse en repérant les petits jets qui apparaissent sporadiquement à la surface de l’océan.

Gorda (Crédit photo: Céline Michel)

A Big Sur, l’homme doit rester humble face aux éléments. L’été, les risques de feu de forêt sont très élevés (bien respecter les consignes de sécurité si vous campez ou randonnez, lors de votre arrivée renseignez-vous au bureau Big Sur Station). Durant l’hiver, des tempêtes violentes peuvent engendrer inondations et éboulements. Le plus grand glissement de terrain de l’histoire de Big Sur a eu lieu en mai 2017 quelques kilomètres au sud de Gorda. Les images sont vraiment impressionnantes. Après plus d’une année de travaux, la circulation a repris le 18 juillet dernier.

Cela permet de découvrir la partie Sud du littoral de Big Sur qui mérite aussi le détour. Les montagnes cèdent la place à une plaine côtière et à ses contreforts vallonnés. N’oubliez pas un petit arrêt à côté du phare de Piedras Blancas pour saluer la colonie d’éléphants de mer. De là, une petite route permet de se rendre sur une des collines avoisinantes où le milliardaire William Randolph Hearst a construit au début du siècle dernier un palais démesuré à l’architecture extravagante. C’est sans doute un des bâtiments historiques les plus insolites de Californie et, contrairement à de nombreuses autres résidences luxueuses, il est ouvert au public !

Les éléphants de mer de Piedras Blancas (Crédit photo: Céline Michel)

Pour le retour vers San Francisco, vous avez le choix. Si Big Sur vous manque déjà, vous pouvez faire demi-tour et prendre la route 1 en direction du nord. Si vous être pressés, rejoignez l’autoroute 101.

Les jardins de Monet et Matisse sur grand écran à Houston

Je dois ma peinture aux fleurs” disait un jour Claude Monet. Le samedi 11 août entre 3pm et 4.30m, le Musée des Beaux-Arts de Houston projettera “Painting the Modern Garden: Monet to Matisse”, un documentaire sur rôle joué par le jardin dans l’art de Claude Monet, mais aussi d’Henri Matisse ou encore de Vincent van Gogh et de Camille Pissarro.
Adaptée d’une exposition du même nom qui s’était tenue au Royal Academy of Arts de Londres en 2016, cette projection permettra de comprendre comment les espaces verts ont permis à ces artistes de reconquérir leur liberté et d’explorer de nouveaux horizons.
Au détour d’une nature luxuriante, d’arbres en cascade et de fleurs aériennes, vous découvrirez la beauté des jardins d’artistes et les raisons pour lesquelles ils sont devenus “la muse” des grands peintres modernes.
 

Les rejets de visas H-1B ont fortement augmenté

C’est une illustration de plus du tour-de-vis de l’administration Trump contre l’immigration légale. Le nombre de demandes de visas H-1B rejetées a fortement augmenté, selon de nouveaux chiffres compilés par le National Foundation for American Policy (NFAP).
Selon ce groupe non-partisan spécialisé notamment dans les questions d’immigration, les refus de dossiers complets ont bondi de 41% au dernier trimestre de 2017 par rapport au troisième trimestre de l’année (1er juillet-30 septembre).
Le NFAP, qui se base sur des données obtenues auprès de l’USCIS, agence de l’immigration américaine, indique également que le nombre de “Request for Evidence” (RFE), des demandes d’informations formulées par les autorités, du dernier trimestre 2017 a “presque égalé” le nombre total de requêtes du reste de l’année, soit 63.184 contre 63.599. Le nombre de ces requêtes a doublé au dernier trimestre 2017 par rapport au troisième, où il a atteint 28.711.
Les données indiquent que la nouvelle administration a mis du temps à installer de nouveaux fonctionnaires politiques – considérés comme des opposants de tout poil à toutes les formes d’immigration – et qu’ils exercent désormais leur volonté” sur le processus d’attribution des visas pour les individus hautement qualifiés.
Le rapport note que les postulants indiens sont les plus visés par les demandes d’informations supplémentaires et les rejets. Cela n’est pas une surprise car les ressortissants de ce pays bénéficient largement du visa H-1B, en particulier dans le domaine de l’informatique. Le nombre de pétitions rejetées a augmenté de 42% entre les 3e et 4e trimestres pour cette communauté.
Pendant la campagne, Donald Trump (et Bernie Sanders à gauche) ont vivement critiqué le visa H-1B, l’accusant de faciliter la venue d’une main d’oeuvre étrangère moins chère au détriment des travailleurs américains.
Le H-1B n’est pas le seul visa dans le collimateur des autorités, à en croire NFAP. Les rejets de demandes de visas L-1B (transfert d’employés qualifiés) sont passés de 21,7% à 28.7% entre le premier et le dernier trimestre de 2017; pour les demandeurs de L-1A (transferts d’exécutifs), ils ont bondi de 67% sur la même période; pour le visa O-1 (personnalités aux “habilités extraordinaires” dans les domaines des arts, de la culture, du business, des médias et de la connaissance), les rejets sont restés stables, entre 10 et 15% selon les trimestres.

Jazz Age Lawn Party: ça jazze à Governors Island

Ambiance années 20 sur l’île de Governors Island. Du 25 au 26 août à partir de 11am, la Jazz Age Lawn Party prendra ses quartiers.  C’est l’un des événements incontournables de l’été new-yorkais.
À la “Gatsby Le Magnifique”, Governors Island sera plongée dans une ambiance jazz. Michel Arenella et son orchestre Dreamland et d’autres artistes feront danser le Charleston aux participants. On enfile perles et plumes pour les dames, chapeaux ronds et bretelles pour les messieurs. Si vous ne savez pas danser, pas de panique. Il sera possible de prendre des cours sur place. Tournoi de croquet, expositions de motos vintage, portraits d’époque seront aussi à découvrir sur place.
Les places sont à partir de 45$. L’événement est gratuit pour les moins de 12 ans. On vous conseille de vite réserver vos places.

Que faire à New York en août 2018 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda d’août 2018.

Summer Streets

Summer Streets NYC Que faire à New York en août 2018
Crédit : Summer Streets

Inspiré de Paris Plage, l’événement Summer Streets s’empare des rues de New York City. Les samedis 4, 11 et 18 août, les rues sont fermées à la circulation automobile de 7am à 1pm pour laisser la place à de multiples activités gratuites : cours de fitness, ateliers d’art, de jardinage ou encore une tyrolienne ! Du Brooklyn Bridge à Central Park, c’est un parcours de plus de 10 km qui invite les New-Yorkais à utiliser des moyens de transports durables, comme le vélo.

NYC Restaurant Week

NYC Restaurant Week Que faire à New York en août 2018
Crédit : NYC Restaurant Week

Du lundi 23 juillet au vendredi 17 août, NYC Restaurant Week réunit 380 restaurants proposant des menus à prix fixes : $26 pour le déjeuner et $42 pour le dîner. Une belle occasion de découvrir une adresse réputée. Réservations grandement conseillées !

Exposition JR Horizontal

JR Exposition NYC Que faire à New York en août 2018
Crédit : New York Off Road

L’artiste JR s’expose à la galerie Perrotin jusqu’au vendredi 17 août. Graffeur, photographe, affichiste et activiste, c’est en organisant une exposition sauvage sur les murs de Paris que l’artiste se fait un nom. Pour sa première exposition en galerie à New York, il propose une série d’oeuvres à l’horizontale.

Jazz Age Lawn Party

Jazz Age Lawn Party Que faire à New York en août 2018
Crédits : Facebook – Jazz Age Lawn Party

A Governors Island, voyagez dans le temps les samedi 26 et dimanche 27 août. Jazz Age Lawn Party vous plonge dans l’ambiance des années 1920, à l’époque de la prohibition. Orchestre de jazz, concours de charleston, tournoi de croquet, cocktails et pique-nique gourmet, tout est là pour reconstituer l’ambiance du siècle dernier.

US Open de Tennis

US Open Tennis Championships Que faire à New York en août 2018
Crédit : Facebook US Open Tennis Championships

Quatrième tournoi du Grand Chelem, l’US Open de tennis est le dernier rendez-vous de la saison regroupant les meilleurs joueurs du circuit mondial. Vivez l’ambiance de la balle jaune à l’américaine du lundi 27 août au dimanche 9 septembre à Flushing Meadow.

Coney Island Friday Night Fireworks

Coney Island Friday Night Fireworks Que faire à New York en août 2018
Crédit : Facebook – Coney Island Friday Night Fireworks

Prolongez l’ambiance du 4 juillet, un feu d’artifice gratuit est tiré chaque vendredi jusqu’au 31 août à Coney Island ! Rendez-vous dans Amusement District pour avoir la meilleure vue dès 9.30pm.

Movies with a View

Movies With A View Que faire à New York en août 2018
Crédit : Brooklyn Bridge Park

Ce festival de films en plein air porte bien son nom, difficile de rester concentrer sur l’écran avec une si belle vue ! Movies with a view diffuse des classiques au Brooklyn Bridge Park, chaque jeudi jusqu’au 30 août.

6 clubs de musique live pas pour les touristes à Austin

Auto-proclamée Live Music Capital of the world en rapport au nombre inégalé de clubs par habitant, Austin est sans conteste une ville musicale. De la musique, il y en a partout, tout le temps, parfois même à outrance. Pas toujours facile donc de s’y retrouver quand on ne connaît pas bien les codes. Alors voilà six adresses certifiées pour profiter de cette scène musicale unique.
Cheer Up Charlies
Club labellisé “LGBT friendly”, Cheer Up Charlies est devenu en quelques années l’un des clubs-phares de Red River et d’Austin en général. Avec une programmation fortement indie pop ou rock mais s’aventurant aussi vers d’autres horizons musicaux (rap, électro, expérimental, DJs…), le club a réussi le tour de force de se forger une clientèle d’habitués qui vient pour le lieu et pas forcément pour les groupes. Grâce à ses deux scènes (l’extérieure est superbe), il peut y avoir jusqu’à huit groupes par soir le week-end. 900 Red River St.
Mohawk
Autre club emblématique de Red River, Mohawk est à quelques mètres seulement de Cheer Up Charlies et possède également deux scènes. L’extérieure accueille régulièrement des artistes nationaux en tournée (Mac de Marco, Of Montreal, Foxygen…) alors que sa scène intérieure se focalise sur les artistes locaux. Les deux scènes peuvent coexister le même soir lorsque la petite prend le relais de la grande à partir de 11pm. Numéro 33 sur la liste des 50 meilleurs clubs des États-Unis dressée par Complex, la programmation y est éclectique (indie rock, rap, electro, hard rock…) mais toujours pointue. 912 Red River St.
Hole in the Wall
Situé juste à deux pas du campus de UT et ouvert depuis 1974, le Hole in the Wall est un lieu historique de la ville mais finalement peu fréquenté par les étudiants qui ont en majorité moins de 21 ans. Sa programmation est parfois inégale mais l’endroit a gardé un esprit roots texan intact qui vous fera voyager quoiqu’il en soit. Du dimanche au mercredi, les concerts, plus intimistes, ont lieu sur la petite scène et en font un endroit idéal pour boire un verre dans une ambiance de dive bar typique du « vieil Austin ». Du jeudi au samedi c’est la grande scène qui prend le relais avec, la plupart du temps, des groupes de rock au programme. Qui sait, vous pourriez y voir le prochain Stevie Ray Vaughan, Gary Clark Jr, ou Shakey Graves, qui en ont tous foulé la scène à leur débuts. 538 Guadalupe St.
Hotel Vegas
Club étendard de la scène rock et rock psyché qui a aussi fait la réputation d’Austin (13th Floor Elevator, Rocky Erickson, Black Angels…), l’Hotel Vegas a ouvert en 2010 sur les restes d’un hôtel de passes. L’endroit, qui n’a cessé de se développer depuis, propose des concerts tous les soirs de l’année avec trois ou quatre groupes de la ville ou artistes régionaux en tournée. La salle est petite et le volume sonore élevé, mais son grand patio permet de faire des pauses au calme. Lieu clé pendant SXSW avec plusieurs scènes montées dans le patio, il communique directement avec le Volstead (porte d’à côté) qui propose aussi des concerts (plus calmes) pour aller de pair avec sa carte de cocktails. Deux salles, deux ambiances… 1502 E 6th St.
White Horse
Le White Horse est aussi une institution pour la scène country d’Austin. Véritable honky tonk, l’ambiance y est conviviale et chaleureuse et la musique est typique de la country et du Western Swing d’Austin. Plusieurs groupes par soir font danser le public, ce qui ajoute au spectacle. Excellent endroit pour apprendre à danser le two-step, des cours sont organisés toutes les semaines. Gratuit en semaine, l’entrée est payante le week-end (généralement $5) et l’affluence conséquente. 500 Comal St.
Buzz Mill
Pas un club à proprement parler, mais ce coffee shop- bar à l’ambiance bucheron a développé une vraie programmation musicale le soir sur la scène de son patio. L’entrée est toujours libre et le son toujours bon. La programmation fait la part belle à l’Americana et aux singers-songwriters locaux mais aussi parfois à des comiques. Et si vous avez envie de vous lancer, les lundis soir sont réservés aux scènes ouvertes. La bonne sélection de bières et les food trucks en font un excellent repaire pour passer une bonne soirée, y compris en hiver autour des feux de camps. 1505 Town Creek Dr.

Une retraitée québécoise rejoint le Texas à pied pour la bonne cause

« Le Texas était assez loin pour me donner un grand défi », explique Ghislaine Beaudoin, 61 ans. Cette jeune retraitée québécoise a quitté sa maison à Gatineau dans la région de Buckingham, le 1er avril, pour rejoindre le Texas à pied. « J’ai toujours voulu découvrir cette région », affirme-t-elle.
Cette marche n’est pas anodine. Au delà d’être un challenge et une envie de longue date, Ghislaine Beaudoin a créé une cagnotte dans le but de collecter des fonds pour aider des malades en attente d’une meilleure assistance médicale. Le cas de Sabryna Mongeon, une jeune québécoise amputée de ses bras et de ses jambes suite à une électrocution, l’a beaucoup touchée. « Je la connais depuis qu’elle est à l’école primaire. J’aimerais la voir obtenir tous les soins dont elle a besoin pour qu’elle aille mieux”. 
Après avoir quitté son Québec, Ghislaine Beaudoin se dirige, avec son petit chien Beast, vers l’Ontario avant d’arriver dans l’état de New York puis de descendre dans le sud du pays. « Les 27 premiers jours, je marchais 32 kilomètres par jour. Je cherchais des gens qui pouvaient m’héberger ou des chambres d’hôtels. La plupart du temps, des gens m’ont accueillie », raconte-t-elle.
Ghislaine Beaudoin est arrivée au bout de son périple le 23 juillet. 114 jours de marches, 598 heures, 3000 kilomètres parcourus. Sa famille et ses amis lui ont donné tout leur soutien. « Ils m’ont poussé à le faire, ils sont très fiers », exprime-t-elle avec joie. La générosité des locaux rencontrés l’a épaulé tout au long de sa marche. « Les gens ont été extrêmement accueillants, beaucoup plus que je ne le pensais », reconnaît-elle. Le petit chien, Beast, affaibli par les grosses chaleurs, a d’ailleurs été récupéré par une des anciennes hôtes de la marcheuse pour être ramené à la maison au Québec. Les aventures de Ghislaine Beaudoin ont été suivies par bon nombre d’internautes via sa page Facebook où elle donnait régulièrement de ses nouvelles.
Les routes québécoises étaient encore enneigées lorsque la marcheuse est partie au début du printemps avant d’arriver dans les grosses chaleurs du sud des Etats-Unis. La jeune retraitée n’a jamais baissé les bras malgré les conditions climatiques difficiles. “Quand je marchais, je me rendais compte de la grande liberté que ça m’offrait. Pour moi, c’est la meilleure des thérapies”, confie-t-elle.
Actuellement à Dallas, Ghislaine Beaudoin prend du bon temps avant de rentrer en avion, cette fois-ci. Si c’était à refaire, elle se relancerait dans l’aventure sans hésiter. « Voyager en marchant, c’est une belle façon d’en apprendre beaucoup. Vous voyez des choses que vous ne pourriez pas voir en voiture ou autre ». La cagnotte, encore ouverte, a atteint 2315$. Pour une prochaine marche, elle aimerait visiter l’Angleterre. C’est un peu plus loin, mais plus rien ne peut freiner la marcheuse.