Envie d’une soirée dansante sous le ciel étoilé de San Francisco ? Hand Made Events organise le 13 octobre le “Dîner à San Francisco” pour prolonger l’été dans un lieu tenu secret jusqu’au jour-J.
C’est la version san-franciscaine du fameux Dîner en Blanc parisien. Un mot d’ordre : le partage. Tous vêtus de blanc, les centaines de personnes attendues seront invités à former une communauté éphémère. Chacun et chacune apportera son propre plateau repas et le partagera avec ses voisins de table. Les tables et les chaises seront fournies par les organisateurs. Au crépuscule, la musique exhortera les plus téméraires à se rencontrer sur la piste de danse. Un dîner en plein air pour se rassembler et faire la fête.
"Le Dîner à San Francisco" 2018: les tickets sont en vente
Où trouver du bon fromage dans la Baie de San Francisco ?
Vivre à l’étranger, c’est prendre le risque de ne plus manger de fromages pendant quelques années… Autant dire que lorsqu’on est Français, cela revient à renier son identité. Heureusement pour nous, habitants de la Bay, le “French Cheese” se vend très bien dans la région. Voici nos meilleures adresses de San Francisco à Menlo Park.
La Fromagerie
En franchissant les portes de La Fromagerie, vous offrez à vos narines un voyage sensoriel en direction de la France. Sur place, vous trouverez les incontournables de l’hexagone : chabichou du Poitou, époisses, tommes de Savoie, roquefort, Saint-Nectaire… Le tout accompagné de vins et de mets préparés le jour même. Pour quelques dollars, vous voici de retour à la maison ! La Fromagerie de Montgomery, 101 Montgomery St, San Francisco / La Fromagerie de SoMa, 100 First St, San Francisco / La Fromagerie de Dogpatch, 2425 3rd St, San Francisco. Site
Cheese Plus
Chez Cheese Plus, le fromage s’expose par pays. Italien, français, américain, suisse… Il y en a pour tous les goûts. Bonus n°1 : un rayon charcuterie vous y attend également. Bonus n°2 : si vous vous sentez quelque peu aventurier, l’enseigne propose également une box mensuelle dans laquelle vous trouverez les meilleurs produits du mois. Que demande le peuple ? 2001 Polk Street at Pacific Avenue, San Francisco. Site
Draeger’s
Raclette, fondue savoyarde, gruyères, fromage frais aux fines herbes… un paradis pour vos papilles gustatives. Pas seulement spécialisé dans le fromage, Draeger’s est l’adresse par excellence des Européens expatriés aux États-Unis. Au fil des rayons, vous trouverez les mêmes produits qu’en France, à quelques centimes près. 1010 University Dr., Menlo Park. Site
Rainbow grocery
Dans les mille et un rayons de cette coopérative alimentaire se cache un département dédié aux fromages. Du local à l’original, des dizaines de produits frais vous y attendent. Le stock y est perpétuellement renouvelé, vous offrant ainsi l’opportunité de passer votre commande. La qualité des denrées qui y sont vendues a fait la renommée de cette enseigne vieille d’une cinquantaine d’années. Fromage ou pas fromage, Rainbow Grocery vaut le détour. 1745 Folsom Street, San Francisco. Site
24th Street Cheese Company
C’est LE temple du fromage par excellence. Une fois sur place, vous trouverez une farandole de produits internationaux qui n’attendent que vous. Du cantal, du chèvre, du comté, de l’emmental, de la mozzarella, de la mascarpone… Bref, il y en a pour tous les goûts et prix. Si l’envie vous prend, vous pouvez également vous approvisionner en charcuterie. Le combo parfait pour un bon apéro entre amis ! 3893 24th Street, San Francisco. Site
Piscine et musique live au Sunset Marquis de Los Angeles
Pendant plus de cinquante ans, le Sunset Marquis Hotel a été la seconde maison de musiciens incroyables comme Led Zeppelin, The Doors, Blondie, Black Sabbath, Aerosmith ou Kings of Leon. Chaque été, l’établissement de Los Angeles rend hommage à cet héritage musical en organisant les Live@Sunset Marquis. Le prochain se déroulera le vendredi 3 août à 7pm.
Ce soir-là, vous pourrez danser autour de la piscine sur le blues-rock de l’artiste australien Hamish Anderson, puis découvrir les musiques de film d’Andrew Cole et George Pajon Jr. Pour terminer en beauté, la DJ Anne Montone enflammera la soirée jusqu’à 10pm.
Si vous êtes déjà pris ce soir-là, vous pourrez toujours vous rattraper le vendredi 24 août pour une autre soirée dédiée à la musique.
Lionel Hagege, un Français contre le "revenge porn" aux Etats-Unis
Le “revenge porn”, c’est cette pratique qui consiste à poster un “selfie sexy” d’un ex après une séparation, dans le but de l’humilier. Pour “aider les victimes de ce chantage”, Lionel Hagege a lancé Facepinpoint, une technologie de reconnaissance faciale.
Expatrié en Israël en 2015, le Français aux allures de Clark Kent a eu cette idée après avoir visionné un reportage sur une jeune fille qui s’était suicidée à cause de la diffusion sur le web d’un cliché d’elle. “Les gens jugent, pas moi. On a toujours fait des photos de nus, admet le père de famille qui a fondé l’agence de publicité Groupe Ness. J’ai voulu faire quelque chose.”
Il pense alors à un logiciel de reconnaissance faciale qui permet, tel un moteur de recherche, de scruter et trouver nos “sexy selfies” à partir d’un portrait. Pendant deux ans, ses équipes travaillent sur cette technologie. Les photos sont ensuite envoyées à ce dernier, via un système sécurisé. Si le client (qui doit payer 25 dollars par mois) valide que c’est lui, Facepinpoint envoie automatiquement une requête judiciaire pour que le cliché soit retiré des sites concernés, le “revenge porn” étant soumis à la loi DMCA (Digital Millennium Copyright Act) aux Etats-Unis. “On va être tellement méchant que ceux qui publient vont prendre peur”, assène Lionel Hagege, qui se voit en Superman pour les dix millions d’Américains victimes de “porn revenge”.
Basée à Beverly Hills, la société Facepinpoint – dans laquelle il a investi toutes ses économies, soit près de 500.000 dollars – a été officiellement lancée en octobre sur le continent américain. “En France, les gens ne croyaient pas en mon projet car je n’étais pas du milieu” justifie-t-il. Et c’est également une revanche, car je suis venu aux Etats-Unis à 18 ans, mais rentré fauché car je n’ai pas réussi à accéder au rêve américain.”
Il n’en est pas à son coup d’essai. L’entrepreneur français a auparavant créé Travel Money Box en 2009, des cabines installées dans les aéroports pour échanger les dernières pièces d’un voyage dans votre devise nationale. “Quelqu’un l’a commercialisé avant, regrette-t-il. J’ai les idées mais pour réussir, il faut avancer, s’investir complètement. C’est ce que je fais aujourd’hui.”
Il s’est alors acharné cet hiver à vulgariser sa technologie durant un road trip médiatique, enchainant les plateaux télévisés jusqu’au Texas pour clamer que le “revenge porn” est plus commun qu’on ne le pense. Pour cela, il aime montrer qu’on trouve des caméras cachées dans les objets du quotidien (bouteille d’eau, détecteur de fumée…).
Son objectif: séduire les investisseurs et lever 1 million de dollars afin de développer la reconnaissance faciale par vidéo, ainsi qu’un système de détection dans les cas extrêmes (manque de visibilité, mauvais angle de vue…). “Mais le sexe a un côté tabou, tout ce qui est atypique effraie les investisseurs”, assure celui qui s’inquiète de l’essor des “deepfakes” (des trucages video malveillants basés sur l’intelligence artificielle). “Nous sommes les premiers à faire ça, ça prend du temps. Mais, dans 5-10 ans, j’aimerais, comme Google, que le moteur de recherche de Facepinpoint couvre l’ensemble des sites internet.”
Afin d’aller plus loin dans cette démarche, Lionel Hagege a créé une communauté “pour le côté émotionnel”, rassemblant les victimes de cette dérive sociétale. Une manière de “libérer la parole” dans le sillage du mouvement #MeToo, mais aussi de les aider en mettant à leur disposition un forum avec une base de données sur les démarches à suivre, un accès aux services d’avocats et de psychologues (gratuitement ou presque). Pour elles, il veut également faire bouger les choses au Sénat, et réduire la longueur des démarches judiciaires.
Ateliers Auguste: deux frères dans le même sac à New York
Par bien des aspects, New York est à l’avant-garde des tendances. Mais la magie de cette ville aux mille opportunités n’opère pas à chaque coup. C’est ce qu’ont découvert Laurent et Xavier Valembert, deux frères à l’origine des Ateliers Auguste, une marque de maroquinerie de luxe pour hommes.
C’est pourtant à San Francisco en 2010 que Laurent Valembert, de deux ans l’aîné de Xavier, a l’idée de développer une collection de sacs pour hommes : « J’ai vu des sacs de coursier à vélos américains et j’ai eu l’idée de faire une marque de sacs pour hommes dans l’esprit contemporain avec plus de cuir et un chic à la française », se souvient le co-fondateur de 44 ans.
A l’époque à la tête d’une agence de communication en France, les deux frères décident de se lancer dans l’entreprenariat et créent les Ateliers Auguste en 2012, aujourd’hui installés dans le Marais à Paris. « Dans notre boutique, on a beaucoup de clients américains, souvent des touristes de New York ou de Californie et ils adorent nos produits », raconte Laurent Valembert. « Ça nous a donné envie de creuser les Etats-Unis. »
Les deux créateurs décident donc de commander une étude de marché à Bpifrance, réalisée sur le dernier trimestre 2017 sur une soixantaine de points de vente, grands magasins et magasins spécialisés pour hommes. Mais, malgré les attentes des deux entrepreneurs, les résultats sont décevants.
« Le marché est saturé, il n’y a pas besoin de marque en plus », récite Laurent Valembert. « La plupart des grands magasins ont répondu qu’il n’y avait pas besoin de marques supplémentaires. Qu’ils n’étaient pas spécialement en recherche, que leur budget alloué à ce type de produits était déjà attribué. Il n’y a rien eu de concret, pas de : “Oui, j’adore et je passe commande” », déplore-t-il.
Déterminés, les deux frères décident toutefois « d’aller voir sur place » et ouvrent un pop-up store du 24 mai au 17 juin sur Elizabeth Street à New York. Nouvelle surprise : sans être rentable, la boutique éphémère dépasse les attentes des fondateurs grâce à leur collection… pour femmes, lancée en janvier en écho à la collection masculine.
« Les sacs à main pour femmes représentaient 25% du business sur l’espace alloué et ont généré 50% du chiffre d’affaires », illustre Laurent Valembert.
S’il est hors de question de renoncer à la collection masculine pour l’heure, les créateurs des Ateliers Auguste comptent miser sur les ventes e-commerce de la gamme femmes aux Etats-Unis « pour être attendus », prévoit Laurent Valembert, qui constate, réaliste : « Aujourd’hui, ça nous coûterait trop cher d’ouvrir une boutique à New York. On ne peut pas arriver comme une fleur sur ce marché. Et on ne veut pas faire les choses en petit ».
"La vie et rien d’autre": Philippe Noiret s'invite à Dallas
Retour dans l’entre-deux-guerres. Le jeudi 13 septembre à 7 pm, l’Alliance française de Dallas organise la projection du film français “La vie et rien d’autre” de Bertrand Tavernier au Richland College.
Le film de 1989 retrace les pérégrinations du commandant Dellaplane – incarné par le talentueux Philippe Noiret – à partir de janvier 1920 pour percer le mystère du “Soldat inconnu”. Deux ans après la Grande Guerre, il s’est donné pour mission d’identifier les soldats tombés pour la France afin de leur rendre la dignité qu’ils méritent. Le film revient sur sa lutte effrénée contre l’oubli mais aussi sur les rencontres énigmatiques qu’il fait avec les veuves de guerre au gré de ses enquêtes.
Un hymne vibrant à la vie nominé neuf fois aux Césars en 1990 et récompensé par le Prix du cinéma européen ou encore les BAFTA dans la catégorie “meilleur film en langue étrangère”.
Donald Trump cible les citoyens naturalisés américains
Autrefois, la naturalisation était l’aboutissement du long processus d’immigration aux Etats-Unis. Pour certains, cela ne sera bientôt plus le cas.
La Maison-Blanche a annoncé en juin la création d’une “task force” chargée de passer au peigne fin des centaines de milliers de dossiers de naturalisation à la recherche d’éventuels mensonges ou omissions. A la clé pour les fraudeurs: la perte de la nationalité américaine et une possible expulsion du territoire.
L’annonce de la création de la “task force” a suscité une vive émotion parmi les groupes de défense des immigrants et plusieurs experts du droit de l’immigration. “La dernière fois que le gouvernement a tenté de dénaturaliser des citoyens, c’était sous McCarthy. Les services d’immigration visaient les communistes naturalisés américains et les expulsaient“, a noté Mae Ngai, professeure d’histoire à Columbia, sur la radio NPR.
Ce groupe, qui comprend des dizaines d’avocats et d’agents d’immigration basés à Los Angeles, trouve en réalité ses origines sous la présidence de Barack Obama. Cette dernière a lancé “Operation Janus”, une initiative visant à écumer les dossiers d’empreintes digitales des naturalisés pour identifier d’éventuels fraudeurs. Elle avait été alertée par des rapports faisant état d’individus ayant utilisé une fausse identité pour être naturalisés alors qu’ils étaient visés par des ordres d’expulsion en raison de crimes commis.
En 2011, DHS (Department of Homeland Security) a identifié 315.000 dossiers aux empreintes digitales manquantes. “Parmi ces cas, certains ont pu tenter de contourner les contrôles de casier judiciaire et les autres vérifications du processus de naturalisation“, notait le Département américain de la Justice en janvier. Comme le note le site Vox, cela ne signifie pas que tout ces dossiers sont litigieux, certains d’entre eux n’ont, en effet, toujours pas été numérisés par les autorités.
La “task force” annoncée par USCIS sera chargée de passer en revue les dossiers qui ne l’ont pas encore été et de référer les cas suspects au Département de la Justice, qui pourra prononcer le retrait de la nationalité, synonyme d’expulsion du pays. Le directeur d’USCIS, Francis Sissna, a estimé qu’il y a “potentiellement quelques milliers de cas” concernés.
Même si les chiffres paraissent limités, les critiques de cet effort arguent qu’il modifie le sens même de l’acquisition de nationalité, censée être permanente. Ils craignent aussi que les motifs de dénaturalisation – qui visaient jusqu’à présent des cas très rares d’individus posant une menace à la sécurité intérieure ou impliqués dans des crimes de guerre – soient étendus à d’autres crimes.
“Jusqu’à présent, les dénaturalisations étaient limitées aux criminels de guerre nazis. Désormais, les personnes qui ont commis une infraction pénale seront concernées. C’est un changement significatif”, indique Stephen Yale-Loehr, professeur de droit de l’immigration à l’université Cornell.
Toutefois, l’expert se montre mesuré sur l’impact de la “task force”. “Les autorités de l’immigration ont beaucoup de choses à faire en ce moment. Il est possible qu’il n’y ait pas tant de dénaturalisations que ça, dit-il. C’est un processus très long. C’est une chose de trouver la fraude, c’en est une autre de la prouver. Le Département de la Justice devra collecter beaucoup d’informations avant de pouvoir poursuivre un individu. Et ces temps-ci, le Département manque de ressources“.
“Moi impat”, histoires de retour au pays, épisode 8
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Sophie Du Chéné a vécu neuf ans comme expatriée dans différents pays, comme la Slovaquie, la Croatie et la Chine. Le retour s’est fait il y a un an et a été quelque peu difficile. “On manque de repères, les gens pensent que c’est facile parce que c’est votre pays, mais ce n’est pas le cas”, confie la maman de trois enfants. Elle a aussi dit adieu à la vie “excitante” de l’expatriation et reconnaît que l’expatriation peut “casser” des amitiés. La pire difficulté a été sans doute, pour Sophie Du Chéné, les démarches administratives, que ce soit pour inscrire ses enfants à l’école ou simplement se déclarer auprès de la sécurité sociale. “La mentalité française m’a un peu surprise à mon retour, j’avais un peu oublié, on a été choqués par pas mal de choses”, conclut-elle.
Les Beach Boys vont mettre le feu à Coney Island
Les Beach Boys sont chez eux à la plage. Normal donc qu’ils aillent à Coney Island pour un concert. Cela se passe le 17 août au Ford Amphitheater.
Le groupe, pilier des 60s et pionnier du rock surf de la côte Ouest, est l’un des plus connus et populaires de tous les temps. Formé en Californie en 1961, on lui doit quelques-uns des plus grands hits internationaux, comme “Good vibrations”, “California Girls” ou encore “God only knows” pour ne citer qu’eux. Brian Wilson, Mike Love et Al Jardine, trois des cinq co-fondateurs du groupe, ont reformé les Beach Boys en 2012 pour une tournée mondiale. En juin, nos ex-retraités ont sorti un nouvel album qui reprend certains de leurs tubes, enregistrés avec le Royal Philharmonic Orchestra, le fameux orchestre symphonique londonien.
Stagiaire à la Banque mondiale le jour, comique la nuit à Washington
“Les Américains se lassent vite des longues histoires, alors quand je suis sur scène, j’essaie de sortir des vannes toutes les cinq secondes!”. Voici l’un des secrets d’Anthony Winszman. Depuis deux ans, il parcourt les scènes de stand-up pour faire des blagues inspirées des stéréotypes sur les Français. Et les Américains adorent.
Le jeune homme de 22 ans a toujours rêvé de venir aux Etats-Unis. Quand il décroche une place dans une université new-yorkaise, la Yeshiva University, ses parents l’encouragent à partir de Paris et vivre son aventure, alors qu’il n’a que 17 ans et le baccalauréat tout juste en poche.
“C’est à Boston que je me suis essayé pour la première fois au stand-up”, se rappelle-t-il. Alors qu’il décide de faire sa deuxième année d’études à 15 kilomètres de cette autre ville de la côte Est, il lance un club pour promouvoir la culture française. “Grâce au consulat, nous avons pu voir deux humoristes francophones, la Suisse Marina Rollman et le Français Michael Sehn“. Les deux intervenants encouragent alors quelques étudiants à passer devant eux. “Pour la première fois, j’ai écrit quelques blagues et je me suis lancé”, raconte-t-il.
Pour son premier essai, les retours sont encourageants, ce qui le pousse à continuer. “Marina Rollman m’a dit que j’avais des choses à dire“, se souvient-il encore. Depuis, il note sur un carnet des détails qui le font rire dans sa vie de tous les jours. Il récolte ainsi tous les ingrédients pour construire son spectacle.
Cinq ans plus tard, le voilà étudiant à l’université Columbia à New York, et en stage à la Banque Mondiale à Washington D.C. où il explore les différentes scènes. Du bar wonderland, à la Reliable Tavern en passant par le Comedy Club de Georgetown, il monte sur scène dès qu’il en a l’occasion. “J’y ai vraiment pris goût”, dit-il avec un grand sourire.
Et son accent? “J’ai toujours un accent, mais les Américains arrivent rarement à le situer”, explique-t-il. “Mais mon accent est assez compréhensible pour ne pas être un obstacle”.
Pour le reste, les stéréotypes sur les Français ne manquent pas. “Je joue sur le mythe que les Français ne se lavent pas ou portent toujours un béret avec une baguette de pain, décrit-il. Je m’en sers pour me moquer un peu d’eux”.
Dans le bar de Columbia Height Wonderland, qui organise des soirées stand-up tous les dimanches, un jeune Américain est venu le féliciter après un set récent. “Il m’a dit qu’il avait adoré, glisse-t-il. Et pour moi, ça fait plaisir de pouvoir toucher différentes personnes”.