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Trevor Noah félicite l'Afrique pour "avoir gagné la Coupe du monde"

Jamais à court de blagues comme lors de cet échange hilarant avec un Français du public d’une précédente émission, Trevor Noah a remis le couvert lundi 16 juillet, en félicitant l’Afrique pour sa victoire en Coupe du monde. “Je suis tellement content! L’Afrique a gagné la Coupe du monde! L’Afrique a gagné la Coupe du monde!”.
L’animateur du Daily Show, d’origine sud-africaine, commente ensuite une photo de l’Equipe de France en insistant sur le nombre de joueurs d’origine africaine qui la compose. “Je comprends, il faut dire que c’est l’Equipe de France. Mais regardez ces gars-là. Tu n’obtiens pas ce bronzage en trainant dans le sud de la France mon ami“.
L’animateur enchaîne ensuite en déclarant que “la France est la deuxième équipe d’Afrique. Quand le Sénégal et l’Algérie sont éliminés, on se met à les supporter”. 

Alain Bernard dirige Van Cleef & Arpels Americas. Sans bureau.

Alain Bernard n’a pas de bureau. Dans la vaste pièce vitrée qu’il occupe depuis son arrivée à New York en 2015, il travaille directement sur une longue table de réunion. « Honnêtement, aujourd’hui je ne vois pas l’intérêt d’avoir un bureau avec un énorme ordinateur alors que je passe beaucoup de temps en réunion », sourit-il.
Après être passé par Tokyo, le président-directeur général de Van Cleef & Arpels Americas a pris les rênes de la maison de joaillerie sur le continent américain, soit 35 boutiques dont 29 aux Etats-Unis et 200 personnes, dont il affirme connaître « presque tous les prénoms ».
Mais être numéro un d’une enseigne de luxe fondée à Paris il y a plus de cent ans et installée à New York depuis 1942, sur un territoire dont le marché est en plein boom, n’est pas sans défi.
Après quelques premiers mois à New York qu’il décrit comme une « lessiveuse, entre le bruit, l’énergie et le dynamisme », Alain Bernard se sent de plus en plus new-yorkais. Malgré le contraste avec le calme et l’ordre japonais, « c’est une culture qui me convient bien », confie le patron qui vient d’obtenir sa carte verte.
« A New York, j’aime l’accès facile à tout et tout le monde : à des artistes, des collectionneurs, des journalistes, des investisseurs. Ici, c’est “One phone call away”. Le matin, on a envie de voir quelqu’un et on le voit l’après-midi », poursuit ce fan de marathon de 46 ans, qui court régulièrement dans Central Park.
Dans cette ville à cent à l’heure, Alain Bernard aime pourtant prendre le temps. C’est d’ailleurs le mot-clé du luxe, selon lui. « Le plus grand challenge, c’est de continuer à grandir sans se perdre, sans se diluer ».
Car pour lui, hors de question de sacrifier la sacro-sainte « identité » historique de Van Cleef & Arpels sur l’autel de la modernité new-yorkaise. « En ce moment, je pense qu’il y a un retour au temps des créateurs. Il y a une vraie place pour les maisons authentiques, qualitatives. On achète moins et on réfléchit avant d’acheter », constate-t-il. « Il y a un fort appétit pour ce qui a un sens, surtout aux Etats-Unis. On recherche du “meaning”, du “purpose” », ajoute-t-il.
C’est pour cette raison que le groupe se refuse à réaliser des études marketing. « Savoir si aujourd’hui le client américain préfère le rose, le blanc, l’émeraude ou le rubis, pour nous, ça n’a pas de sens. On a une démarche artistique. Quand Picasso peignait, il ne se posait pas la question de savoir quelle génération, quel type d’âges, allait un jour mettre son oeuvre dans son salon. »
Par exemple, il n’a jamais été question de créer des Smartwatch Van Cleef & Arpels. « On regarde les Smartwatch comme un autre type de montres, très complémentaires avec les montres beaucoup plus traditionnelles. Il y aura toujours des collectionneurs, des amateurs d’art qui voudront porter des pièces d’horlogerie et qui, le week-end, porteront aussi la Smartwatch pour aller courir », justifie Alain Bernard.
Montre « Pierre Arpels » au poignet réglée sur les fuseaux horaires de Paris et de New York et boutons de manchettes Alhambra de Van Cleef & Arpels, des trèfles à quatre feuilles en onyx et or blanc issus de la collection iconique qui vient de fêter ses 50 ans… Le patron de Van Cleef & Arpels Americas est fidèle au groupe Richemont, où il est arrivé il y a vingt ans comme consultant pour Cartier, avant de rejoindre Van Cleef & Arpels il y a huit ans.
Ce coup de foudre pour le luxe est pourtant arrivé « par hasard », raconte-t-il. « J’ai fait des études d’ingénieur, j’ai fait des maths, de la physique, de la chimie, de la thermodynamique. J’avais une image assez superficielle du monde du luxe en général, à travers les pages glossy des magazines », reconnaît-il.
« Puis j’ai rencontré des gens qui m’ont fait découvrir les métiers qu’il y a derrière, qui sont des métiers d’experts très variés, qu’on développe à travers des dizaines d’années, des métiers qu’on se transmet de père et fils, de mère en fille, de père en fille, et ça m’a absolument passionné, poursuit-il. Il faut être passionné par ce métier-là. On vit, on respire, on est Van Cleef & Arpels 24h/24. »

Une soirée "marocaine" pour fêter la victoire des Bleus à Los Angeles

Difficile de savourer la victoire des Bleus un dimanche à 10:30am. Ce n’est que partie remise. Les organisateurs de rassemblements pour la Coupe du Monde, le dynamique Foued Douma et Paris at NightLA, organisent une soirée intitulée “Welcome to Marrakesh”, samedi 21 juillet dès 10 pm à Le Jardin.
Pour fêter la deuxième étoile, elle sera dédiée aux Bleus. Outre les DJs, la nuit sera rythmée par un défilé des créations de Mina Benebine, mais aussi des danseurs et des percussionnistes qui vous transporteront dans la culture marocaine.

Les Français de San Francisco en bleu-blanc-rouge pour la victoire des Bleus

Au Civic Center, la municipalité avait installé un grand écran pour retransmettre le match. Au coup d’envoi, dans le petit matin embrumé de San Francisco, on comptait environ 2500 personnes, assez bien réparties entre les deux camps. A la mi-temps, ce chiffre avait doublé et la foule penchait nettement plus pour les Bleus.
Exultation au coup de sifflet final, les supporters des deux camps se sont félicité de cette belle rencontre. Des voitures ont défilé autour de la place de la mairie et dans les rues adjacentes, drapeau tricolore au vent et klaxon en action.

Au Golden Gate Tap Room, le groupe des supporters de l’Equipe de France à San Francisco a fait le plein: jusqu’à la fin du match, la file d’attente s’allongeait pour entrer dans le bar, qui officiellement pouvait accueillir 575 personnes. Après la victoire, c’est plus de 2000 personnes qui ont bloqué Powell street pendant plus d’une heure et demie.


Au Café Bastille, 400-600 personnes se sont rassemblées dans la salle et sur la terrasse. Comme l’endroit n’est pas grand, l’ambiance était électrique.

Photo prises à Spark Social

Photo prise la veille lors du Bastille Day à Embarcadero

Les Français de Los Angeles euphoriques après la victoire des Bleus

Même si le match était matinal, les supporteurs de Los Angeles n’ont pas rechigné à mettre leur réveil à 6 heures du matin. Ils étaient 450 personnes (dont la mannequin Camille Rowe et Fabrice Sopoglian, le “parrain” des Anges de la téléréalité) à se rassembler pour la finale à Liaison, à Hollywood, un événement organisé par France Fan Club.

Au coup de sifflet final, les scènes de liesse se sont multipliées, les supporteurs reprenant “I will survive”. 

Revêtant le maillot des Bleus, Patrick Kigongo, un Américain qui a vécu en France, se réjouit que “la malédiction ait été rompue“. Lucile et Laurène, deux Normandes en vacances à Los Angeles, ont vécu les démi et finale loin de chez elles. “On était un peu déçues, mais l’ambiance était incroyable (à Liaison), et même à 8 heures du matin.” Pour elles, cette étoile décrochée revêt une plus grande symbolique : “en 98, nous n’avions que 10 ans, ce n’est pas la même chose.

Liaison

Liaison

Entouré de ses amis, Guillaume, la trentaine, semble revivre après le coup de sifflet. “En étant à Los Angeles, c’est plus agréable car il y a un vrai melting-pot et des communautés de tous les pays. C’est cool de voir leurs réactions, cela offre un regard différent sur notre pays.” 

Les yeux humidifiés par l’émotion, Ambroise ne veut pas parler avant que les Bleus brandissent la Coupe. Cet ingénieur français de 26 ans a suivi la finale en compagnie de sa famille. “Le vivre aux Etats-Unis, c’est encore plus incroyable. Je suis là temporairement, ça fera donc partie des souvenirs vécus aux Etats-Unis“, lâche ce passionné de football, “j’ai pleuré en 2006, aujourd’hui je compte en profiter et boire toute la journée.

Liaison

Liaison

The Grove
crédits: Sandra Cazenave, Anne Demay

"Une victoire pour les immigrants": la presse américaine juge le sacre des Bleus

Au lendemain de la victoire historique des Bleus à la Coupe du monde, la presse américaine célèbre la diversité ethnique de l’Equipe de France.
Vive la France! Et beaucoup d’autres nations également“, titre le Washington Post en rappelant les origines étrangères de plusieurs joueurs de l’équipe comme Antoine Griezmann (allemandes et portugaises), Paul Pogba (guinéennes) ou Kylian Mbappe (camerounaises et algériennes). “Environ deux-tiers de l’effectif est issu de l’immigration”, rappelle le journal américain, avant de renommer les Bleus “les mini-Nations unies du foot”.
“La victoire des Bleus est celle des immigrants à travers le monde”, écrit Peniel Joseph dans un édito publié sur CNN. L’universtaire considère que “l’Equipe de France montre à tous comment l’immigration, à son meilleur, détient la clé d’un avenir libéré et plus humain pour nous tous”. Dans un pied de nez aux politiques anti-immigration des Etats-Unis et de l’Angleterre, il ajoute que “la diversité raciale et ethnique représente une force durable à tous les niveaux de la société, qui établit des ponts culturels et politiques à l’intérieur des pays, des États-nations et des quartiers”. 
“La victoire de la France en Coupe du monde réunit toute une nation”, titre quant à lui le New York Times, décrivant les scènes de liesse vues en France pendant et après le match. “Des femmes en hijab encourageaient l’équipe aux côtés de prêtres, des parents avec leurs enfants dans les bras et des adolescents aux joues peintes en bleu-blanc-rouge sautaient de haut en bas”. Pour le journal américain, “le match aura rapproché les Français de toutes les ethnies et origines”. 

Victoire des Bleus: la joie des Français de Miami

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À Miami, il y avait plusieurs centaines de personnes rassemblées sous les différents chapiteaux du Wynwood Marketplace (une dizaine d’écrans géants), dans le quartier du street-art, énormément de Français mais aussi beaucoup d’Américains venus soutenir les Bleus.
La France championne du monde, c’est incroyable, je n’en reviens pas, merci les Bleus”, s’exclame Mathilde, 25 ans, venue encourager les Bleus avec plusieurs de ses amies. “C’est un grand moment pour moi, c’est ma première Coupe du monde, car je n’avais que 5 ans en 98, et j’ai vibré du début à la fin de la compétition. Bravo les Bleus, je suis vraiment fière d’être française.

Café Crème

À nous la deuxième étoile”, s’enflamme Guillaume qui réside depuis quelques mois à Miami. “La légende des Bleus va se poursuivre et nous allons en décrocher une troisième dans quatre ans Qatar, j’en suis convaincu”.

Buena Vista Deli

Amour de Miami

Gol Italian Restaurant

Urban Soccer Five

Wynwood Marketplace38



crédit: Grégory Durieu, Elisabeth Gazay

Photos: les Français de New York déchaînés après la victoire des Bleus

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C’est un moment qui restera gravé dans nos mémoires d’immigrés pendant longtemps. Malgré la distance et le décalage horaire, les Français de New York ont poussé les Bleus. Voici une sélection des photos prises par nos équipes et nos lecteurs.
Pub 5th & Mad

French Institute Alliance Française (FIAF)

Times Square
Bar Tabac

A post shared by Pete Stanton (@stantonpete) on Jul 15, 2018 at 4:28pm PDT

A post shared by Sandra Muller (@sandra1muller) on Jul 15, 2018 at 9:29am PDT

Photos du District

La veille, l’Empire State Building s’était parée de bleu-blanc-rouge pour fêter la France et la Croatie

credits: Benjamin Meteyer, Maxime Aubin, Sandra Muller, Anne-Claire Klehe

Les Français de Washington fêtent la victoire des Bleus

Que ce soit à l’Ambassade de France avec la directrice générale du FMI Christine Lagarde ou dans les restaurants de la capitale, les supporters des Bleus ont répondu “présent”. Si vous avez d’autres photos de la fête à Washington, envoyez-les à [email protected] en précisant le lieu.
L’Ambassade de France



Penn Social


Dans la rue

La Jambe

Crédit:©France in the US (Ambassade de France), Anastasia Mori, Laetitia Brock

Les Français des Etats-Unis en liesse après la victoire des Bleus

Quel pied ! Malgré la distance et le décalage horaire, les Français des Etats-Unis se sont mobilisés en masse pour soutenir l’équipe nationale. Voici une sélection des photos prises par nos équipes et nos lecteurs aux quatre coins du pays, dans les bars de plusieurs centaines de personnes aux salons plus intimistes.
Photos par: Benjamin Meteyer, Frédéric Neema, les Français de San Antonio, Clément Mercet, Hélène Labriet, Laetitia Brock, Greg Durieu, Elizabeth Gazay, Sandra Cazenave, Loic Legland, Ambassade de France à Washington, Ophélie LE LIVEC LADAM, Anastasia Mori, Emmanuel Schnetzler, Anne-Claire Klehe, Roxane Mitchell, Caroline Le Gall, Camille Raymond, Patrice Rombaut, Sandra Muller. Texte par: Hélène Labriet (SF), Sandra Cazenave (LA), Grégory Durieu (Miami), Laure Foulquier et Alexis Buisson (New York). Envoyez-nous vos photos à [email protected]

New York 

Une fois de plus, nous vous avions donné rendez-vous au pub 5th & Mad, et une fois de plus, vous avez répondu “présent”. Les Bleus ont gagné la coupe du monde devant des Français chauffés à blanc (bleu?) dans cet établissement de Midtown.
Des milliers de supporters des Bleus ont vibré sur la 60ème rue de Manhattan, où le French Institute Alliance Française (FIAF) avait installé un écran géant, en marge des festivités de Bastille Day. Malgré quelques problèmes techniques, le public était au rendez-vous. “On s’est battu jusqu’au bout. Cette victoire, on la mérite“, a lancé Théodore Brazeille.

Bar Tabac

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Photos du District

Times Square

Miami

À Miami, il y avait plusieurs centaines de personnes rassemblées sous les différents chapiteaux du Wynwood Marketplace (une dizaine d’écrans géants), dans le quartier du street-art, énormément de Français mais aussi beaucoup d’Américains venus soutenir les Bleus.  “La France championne du monde, c’est incroyable, je n’en reviens pas, merci les Bleus”, s’exclame Mathilde, 25 ans, venue encourager les Bleus avec plusieurs de ses amies. “C’est un grand moment pour moi, c’est ma première Coupe du monde, car je n’avais que 5 ans en 98, et j’ai vibré du début à la fin de la compétition. Bravo les Bleus, je suis vraiment fière d’être française.

À nous la deuxième étoile”, s’enflamme Guillaume qui réside depuis quelques mois à Miami. “La légende des Bleus va se poursuivre et nous allons en décrocher une troisième dans quatre ans Qatar, j’en suis convaincu”.

Buena Vista Deli

Amour de Miami

Gol Italian Restaurant

Urban Soccer Five

Wynwood Marketplace38

Wynwood Marketplace38

Île de Whidbey, WA

Les seuls Français sur l’île de Whibdey“, au nord de Seattle: c’est ainsi que s’est décrite cette famille de lecteurs. Mais cela ne l’a pas empêché de sortir les couleurs. Merci pour les photos !

San Francisco

Au Civic Center, la municipalité avait installé un grand écran pour retransmettre le match. Au coup d’envoi, dans le petit matin embrumé de San Francisco, on comptait environ 2500 personnes, assez bien réparties entre les deux camps. A la mi-temps, ce chiffre avait doublé et la foule penchait nettement plus pour les Bleus.
Exultation au coup de sifflet final, les supporters des deux camps se sont félicité de cette belle rencontre. Des voitures ont défilé autour de la place de la mairie et dans les rues adjacentes, drapeau tricolore au vent et klaxon en action.

Au Golden Gate Tap Room, le groupe des supporters de l’Equipe de France à San Francisco a fait le plein: jusqu’à la fin du match, la file d’attente s’allongeait pour entrer dans le bar, qui officiellement pouvait accueillir 575 personnes. Après la victoire, c’est plus de 2000 personnes qui ont bloqué Powell street pendant plus d’une heure et demie.


Au Café Bastille, 400-600 personnes se sont rassemblées dans la salle et sur la terrasse. Comme l’endroit n’est pas grand, l’ambiance était électrique.

Photo prises à Spark Social

Los Angeles

Même si le match était matinal, les supporteurs de Los Angeles n’ont pas rechigné à mettre leur réveil à 6 heures du matin. Ils étaient 450 personnes (dont la mannequin Camille Rowe et Fabrice Sopoglian, le “parrain” des Anges de la téléréalité) à se rassembler pour la finale à Liaison, à Hollywood, un événement organisé par France Fan Club.

Au coup de sifflet final, les scènes de liesse se sont multipliées, les supporteurs reprenant “I will survive”. 

Revêtant le maillot des Bleus, Patrick Kigongo, un Américain qui a vécu en France, se réjouit que “la malédiction ait été rompue“. Lucile et Laurène, deux Normandes en vacances à Los Angeles, ont vécu les démi et finale loin de chez elles. “On était un peu déçues, mais l’ambiance était incroyable (à Liaison), et même à 8 heures du matin.” Pour elles, cette étoile décrochée revêt une plus grande symbolique : “en 98, nous n’avions que 10 ans, ce n’est pas la même chose.

Liaison

Liaison

Entouré de ses amis, Guillaume, la trentaine, semble revivre après le coup de sifflet. “En étant à Los Angeles, c’est plus agréable car il y a un vrai melting-pot et des communautés de tous les pays. C’est cool de voir leurs réactions, cela offre un regard différent sur notre pays.” 

Les yeux humidifiés par l’émotion, Ambroise ne veut pas parler avant que les Bleus brandissent la Coupe. Cet ingénieur français de 26 ans a suivi la finale en compagnie de sa famille. “Le vivre aux Etats-Unis, c’est encore plus incroyable. Je suis là temporairement, ça fera donc partie des souvenirs vécus aux Etats-Unis“, lâche ce passionné de football, “j’ai pleuré en 2006, aujourd’hui je compte en profiter et boire toute la journée.

Liaison

Liaison

Houston 

Pitch 25

San Antonio

Photos prises à The Rustic

Washington

A l’ambassade (©France in the US)

Dans la rue

La Jambe

Charleston

Norfolk, Virginie

"Palais Royal" en Floride: ces artisans français réclament un demi-million de dollars

C’est le New York Post qui révèle l’affaire. Atelier Première, société d’artisans-peintres française basée à Harlem, poursuit deux hommes d’affaires américains au motif qu’ils ne leur ont pas réglé plusieurs factures. Celles-ci découlent d’un colossal chantier réalisé sur leur majestueuse propriété de Broward County (Floride).
Selon la plainte soumise début juillet à un tribunal de Manhattan et que French Morning a pu consulter, elle réclame 555.782 dollars (hors intérêts et autres frais).
Selon les documents, Robert Pereira II et son père, tous deux dirigeants d’une grande entreprise de construction, ont cessé de régler leur ardoise à la mi-2017. Cela faisait deux ans qu’Atelier Première, filiale américaine du groupe Mériguet, travaillait sur sa résidence, un bijou modestement surnommé “Le Palais Royal” car inspiré du Palais Royal à Versailles. La propriété située sur “Millionaires’ Mile” comprend notamment un circuit de go-kart et un cinéma iMax, selon le New York Post. Considérée comme l’une des résidences les plus chères des Etats-Unis, elle était estimée à 159 millions de dollars en 2015.
Spécialisée dans la peinture décorative haut-de-gamme, Atelier Première a été embauchée pour effectueur des projets de dorure et de peinture de colonnes avec finition faux marbre. Robert Pereira II et son père ont demandé à la petite entreprise de retravailler le faux marbre à plusieurs reprises, en dépit d’avoir validé les échantillons. Non satisfaits, les propriétaires ont cessé de payer malgré le temps et les dépenses engagés par les artisans.
Atelier Première, qui travaille sur des chantiers prestigieux (dont le Bureau Ovale de la Maison-Blanche), a été suivie pendant ce projet titanesque par une équipe de l’émission “Reportages Découverte”. Contacté, son avocat André Castaybert indique qu’il ne donne pas d’interviews sur les procédures de ses clients. Joseph Leone, le Français qui représentait les Pereira pendant le chantier, n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

Bastille Day: plus de 5.000 personnes fêtent le 14 juillet sur Embarcadero Plaza

L’édition 2018 de Bastille Day a fait le plein, ce samedi 14 juillet: la longue file d’attente devant Brittany Crepes et la charcuterie Goudy’s en témoignait, certains n’hésitant pas à faire la queue pendant plus d’une heure pour une galette complète.
D’autres, comme Vakery, une nouvelle boulangerie vegan, ou Mademoiselle Colette, une pâtisserie de Menlo Park, étaient “sold out” peu après midi, et plus de 2.000 huîtres ont été dégustées.
Pour Georges Vieux, président du Comité Officiel des Associations françaises de la Baie de San Francisco, organisateur de cet événement, le succès de cette année tient à la mobilisation de plus de 50 bénévoles: “Les derniers détails ont été réglés in extremis grâce à eux. La mise en place demande une bonne coordination de toutes les bonnes volontés, et tout le monde a travaillé d’arrache-pied.” L’effet Coupe du Monde a aussi joué. Nombreux étaient les badauds arborant les couleurs de l’Equipe de France.


Les différents stands ont attiré de nombreux curieux, francophones ou francophiles, soucieux d’en apprendre plus sur les organisations françaises de la Bay Area comme SFBA, ou les alliances françaises, les écoles, comme 42 Silicon Valley. Ils ont aussi pu rêver d’horizons lointains grâce aux voyagistes Calparrio ou la compagnie aérienne French Bee, et bien sûr de faire quelques emplettes chez Mini-Chic, Fillgood, Ricochet, Autour de la table ou Atelier Prélude.
Les nostalgiques et amateurs de vieilles voitures ont été comblés par l’exposition de vieilles Citroën. Sur les terrains de pétanque, la compétition s’est prolongée jusqu’aux derniers rayons du soleil, tandis que Rue 66 et Virginie Marine ont assuré l’ambiance musicale.
Fort de ce succès populaire, Georges Vieux rêve déjà de la prochaine édition: “D’ici quelques années, nous aimerions être au niveau de St Patrick’s Day ou de Columbus Day, qui rassemblent toujours les foules à San Francisco.” C’est en bonne voie…