Accueil Blog Page 637

6 bons restaurants pour se régaler à Korea Town

Inutile de voyager jusqu’à Séoul pour découvrir la richesse et la variété de la cuisine coréenne. Le quartier de Korea Town à Manhattan regorge de cafés, bars et restaurants typiques. French Morning a en testé six d’entre eux. Tour d’horizon.
Kang Ho Dong Baekjeong

Crédit photo: Facebook Kang Ho Dong Baekjeong

Ce yakiniku (barbecue coréen) a été fondé par une célébrité coréenne -le comédien et ancien catcheur Kang Ho Dong. On y sert de fines tranches de viande à faire cuire soi-même sur une table équipée d’un gril. Comptez par exemple 31,99$ l’assiette de poitrine de bœuf pour deux. Tous les plats sont accompagnés par de nombreux ban chan, de petites assiettes de légumes à partager comme le kimchi. Une expérience authentique et savoureuse. Kang Ho Dong Baekjeong, 5401, 1 E 32nd St, 212-966-9839.
Turntable Chicken Jazz
Crédit photo: turntablenyc.com

Turntable Chicken Jazz est la meilleure adresse de chimaek de Koreatown -une combinaison poulet frit et bière traditionnellement consommés le soir en Corée du Sud. Le poulet frit coréen a la particularité d’être cuit deux fois ce qui le rend plus croustillant et moins gras. Marier des aliments avec l’alcool est très fréquent en Corée du Sud. Il y a un même nom pour qualifier ce type de plat: anju. Vingt pièces d’ailerons ou de cuisses de poulet (23,95$) et une assiette de kimchi(3$) constituent un repas conséquent pour deux. Pinte de bière coréenne à 8$. 20 W 33rd St, 212-714 9700.
Soju Haus
Crédit photo: sojuhaus.com

Comme son nom l’indique, cet établissement est spécialisé dans le soju. Fait à base de riz ou de pomme de terre, c’est l’alcool le plus vendu au monde. Les Coréens le consomment en groupe autour d’anju. Soju Haus propose un choix de 14 sojus différents, contenant entre 12 et 25% d’alcool. Comptez par exemple 15,95$ la bouteille de 375ml de Chum Churum (la marque la plus populaire en Corée du Sud). Attention en revanche à respecter le protocole : on ne remplit jamais soi-même son propre verre de soju, et on sert les personnes plus âgées que soi avec ses deux mains en signe de respect. 315 5th Ave, (212) 213-2177. 
Gammeeok
Crédit photo: gammeeok.nyc

Situé au premier étage au dessus d’un autre établissement, ce restaurant tout en longueur est réputé pour la Seolleongtang (12$)une soupe laiteuse au bouillon d’os et à la poitrine de boeuf servi avec du riz et des noodles. Un plat aussi sain qu’économique surtout consommé l’hiver en Corée du Sud. En entrée, optez pour le pajeon, un pancake frit à la ciboule et aux poivrons. Tout simplement exquis. Gammeeok est ouvert 24h/24. 2nd Floor, 9 W 32nd St, (212) 868-1180.
Grace Street
Crédit photo: bygracestreet.com

Les pâtisseries coréennes valent également leur pesant d’or. Ce café en est un bon exemple. Il est réputé pour son Ho-Dduk (3,5$), un délicieux doughnut au sucre brun fourré à la cannelle et aux noix. L’autre spécialité du lieu est la shaved snow (12$ à partager), une glace au lait légère et aromatisée très populaire l’été. Grace Street, 17 W 32nd St, 646-612-3821.
Red Mango
Crédit photo: Facebook Red Mango

Les Coréens font partie des plus gros consommateurs mondiaux de frozen yogurt. Avec une vingtaine d’adresses à New York et dans le New Jersey, la chaine Red Mango est une référence en la matière grâce à des ingrédients naturels et peu caloriques. Comptez 6,95$ le pot à la vanille, à la mûre ou au Nutella servi avec quelques fruits. 39 W 32nd St, 212-967-1678.

6 rooftops pour boire un verre en altitude à Miami

Rien de tel que de siroter un cocktail rafraîchissant tout en se laissant transporter par une vue à couper le souffle. Voici notre sélection estivale des rooftops à tester à Miami.
Vista
Parmi les derniers-nés, Vista ouvrira ses portes le mercredi 8 août à Upper Buena Vista, la nouvelle oasis urbaine située entre Little Haiti et Design District, où plusieurs micro-boutiques ont pris place autour d’un arbre centenaire. Le nouvel établissement, un restaurant italien conçu dans un style industriel épuré et doté de finitions en bois, est surmonté d’un bar à ciel ouvert permettant de se relaxer tout en admirant une vue époustouflante sur les quartiers environnants. Vista – 5020 NE 2nd Ave, Miami – 786 201 3549
Bloom Skybar

rooftops
© Bloom Skybar

Si vous connaissiez Pawn Broker, vous allez adorer la nouvelle enseigne Bloom Skybar qui arbore un look coloré et feutré. Pour les autres, plus de temps à perdre, c’est le moment de venir découvrir le rooftop niché sur les toits du Langford Hotel, un bâtiment historique construit dans les années 1920 à Downtown Miami. Que les habitués se rassurent, même si l’établissement a fait peu neuve, le lieu dispose de la même vue panoramique sur la ville et propose toujours le fameux cocktail à base de gin servi dans une mini baignoire. Bloom Skybar, 121 SE 1st St, Miami, 857 600 2203.
Sugar
rooftops
© Sugar

Juché au quarantième étage de l’hôtel East, l’un des établissements ultra design de Brickell, le quartier financier de Miami, Sugar affiche un panorama époustouflant sur les gratte-ciels de la ville. Le soir venu, le spot est idéal pour déguster un cocktail à consonance asiatique dans un cadre luxuriant de forêt balinaise tout en s’ambiançant sur de la musique mixée par un DJ. Sugar, 788 Brickell Plaza, Miami, 786 805 4655. 
Juvia
rooftops
© Juvia

À Miami Beach, perché sur les toits du 1111 Lincoln Road, l’oeuvre de la célèbre agence d’architecture suisse Herzog & de Meuron, Juvia est un établissement apprécié des connaisseurs. Le rooftop dispose d’une ambiance chic et glamour parfaite pour dîner ou pour buller tranquillement tout en profitant d’une vue imprenable à la fois sur South Beach et le front de mer. Juvia, 1111 Lincoln Rd, Miami Beach, 305 763 8272.
WET Deck
rooftops
© WET Deck

Au cinquantième étage du W Miami, un hôtel de Brickell rénové de la tête aux pieds il y a deux ans, se niche le WET Deck, connu de tous les beautiful people. L’établissement offre deux ambiances : la première en intérieur avec un bar disposant d’une carte exhaustive et bénéficiant d’une vue vertigineuse sur la baie de Biscayne à travers de grandes baies vitrées, et la seconde en extérieur où d’incroyables rooftop pool parties se déroulent dans sa gigantesque piscine panoramique. WET Deck, 485 Brickell Avenue, Miami, 305 503 0373.
Atton
rooftops
© Atton

En plein coeur de Brickell, l’Atton, le premier établissement de la chaîne hôtelière sud-américaine ouvert aux États-Unis, renferme un rooftop pool au douzième et dernier étage. L’espace, plutôt luxueux, dispose d’un bar à cocktails et d’un restaurant péruvien. Un lieu idéal afin d’admirer la vue au coucher du soleil confortablement installé sur un chaise longue au bord de l’immense piscine. Atton, 1500 SW 1st Ave, Miami, 786 600 2600.

Ateliers Auguste: deux frères dans le même sac à New York

Par bien des aspects, New York est à l’avant-garde des tendances. Mais la magie de cette ville aux mille opportunités n’opère pas à chaque coup. C’est ce qu’ont découvert Laurent et Xavier Valembert, deux frères à l’origine des Ateliers Auguste, une marque de maroquinerie de luxe pour hommes.
C’est pourtant à San Francisco en 2010 que Laurent Valembert, de deux ans l’aîné de Xavier, a l’idée de développer une collection de sacs pour hommes : « J’ai vu des sacs de coursier à vélos américains et j’ai eu l’idée de faire une marque de sacs pour hommes dans l’esprit contemporain avec plus de cuir et un chic à la française », se souvient le co-fondateur de 44 ans.
A l’époque à la tête d’une agence de communication en France, les deux frères décident de se lancer dans l’entreprenariat et créent les Ateliers Auguste en 2012, aujourd’hui installés dans le Marais à Paris. « Dans notre boutique, on a beaucoup de clients américains, souvent des touristes de New York ou de Californie et ils adorent nos produits », raconte Laurent Valembert. « Ça nous a donné envie de creuser les Etats-Unis. »
Les deux créateurs décident donc de commander une étude de marché à Bpifrance, réalisée sur le dernier trimestre 2017 sur une soixantaine de points de vente, grands magasins et magasins spécialisés pour hommes. Mais, malgré les attentes des deux entrepreneurs, les résultats sont décevants.
« Le marché est saturé, il n’y a pas besoin de marque en plus », récite Laurent Valembert. « La plupart des grands magasins ont répondu qu’il n’y avait pas besoin de marques supplémentaires. Qu’ils n’étaient pas spécialement en recherche, que leur budget alloué à ce type de produits était déjà attribué. Il n’y a rien eu de concret, pas de : “Oui, j’adore et je passe commande” », déplore-t-il.
Déterminés, les deux frères décident toutefois « d’aller voir sur place » et ouvrent un pop-up store du 24 mai au 17 juin sur Elizabeth Street à New York. Nouvelle surprise : sans être rentable, la boutique éphémère dépasse les attentes des fondateurs grâce à leur collection… pour femmes, lancée en janvier en écho à la collection masculine.
« Les sacs à main pour femmes représentaient 25% du business sur l’espace alloué et ont généré 50% du chiffre d’affaires », illustre Laurent Valembert.
S’il est hors de question de renoncer à la collection masculine pour l’heure, les créateurs des Ateliers Auguste comptent miser sur les ventes e-commerce de la gamme femmes aux Etats-Unis « pour être attendus », prévoit Laurent Valembert, qui constate, réaliste : « Aujourd’hui, ça nous coûterait trop cher d’ouvrir une boutique à New York. On ne peut pas arriver comme une fleur sur ce marché. Et on ne veut pas faire les choses en petit ».

"La vie et rien d’autre": Philippe Noiret s'invite à Dallas

Retour dans l’entre-deux-guerres. Le jeudi 13 septembre à 7 pm, l’Alliance française de Dallas organise la projection du film français “La vie et rien d’autre” de Bertrand Tavernier au Richland College.
Le film de 1989 retrace les pérégrinations du commandant Dellaplane – incarné par le talentueux Philippe Noiret – à partir de janvier 1920 pour percer le mystère du “Soldat inconnu”. Deux ans après la Grande Guerre, il s’est donné pour mission d’identifier les soldats tombés pour la France afin de leur rendre la dignité qu’ils méritent. Le film revient sur sa lutte effrénée contre l’oubli mais aussi sur les rencontres énigmatiques qu’il fait avec les veuves de guerre au gré de ses enquêtes.
Un hymne vibrant à la vie nominé neuf fois aux Césars en 1990 et récompensé par le Prix du cinéma européen ou encore les BAFTA dans la catégorie “meilleur film en langue étrangère”.

Donald Trump cible les citoyens naturalisés américains

Autrefois, la naturalisation était l’aboutissement du long processus d’immigration aux Etats-Unis. Pour certains, cela ne sera bientôt plus le cas.
La Maison-Blanche a annoncé en juin la création d’une “task force” chargée de passer au peigne fin des centaines de milliers de dossiers de naturalisation à la recherche d’éventuels mensonges ou omissions. A la clé pour les fraudeurs: la perte de la nationalité américaine et une possible expulsion du territoire.
L’annonce de la création de la “task force” a suscité une vive émotion parmi les groupes de défense des immigrants et plusieurs experts du droit de l’immigration. “La dernière fois que le gouvernement a tenté de dénaturaliser des citoyens, c’était sous McCarthy. Les services d’immigration visaient les communistes naturalisés américains et les expulsaient“, a noté Mae Ngai, professeure d’histoire à Columbia, sur la radio NPR.
Ce groupe, qui comprend des dizaines d’avocats et d’agents d’immigration basés à Los Angeles, trouve en réalité ses origines sous la présidence de Barack Obama. Cette dernière a lancé “Operation Janus”, une initiative visant à écumer les dossiers d’empreintes digitales des naturalisés pour identifier d’éventuels fraudeurs. Elle avait été alertée par des rapports faisant état d’individus ayant utilisé une fausse identité pour être naturalisés alors qu’ils étaient visés par des ordres d’expulsion en raison de crimes commis.
En 2011, DHS (Department of Homeland Security) a identifié 315.000 dossiers aux empreintes digitales manquantes. “Parmi ces cas, certains ont pu tenter de contourner les contrôles de casier judiciaire et les autres vérifications du processus de naturalisation“, notait le Département américain de la Justice en janvier. Comme le note le site Vox, cela ne signifie pas que tout ces dossiers sont litigieux, certains d’entre eux n’ont, en effet, toujours pas été numérisés par les autorités.
La “task force” annoncée par USCIS sera chargée de passer en revue les dossiers qui ne l’ont pas encore été et de référer les cas suspects au Département de la Justice, qui pourra prononcer le retrait de la nationalité, synonyme d’expulsion du pays. Le directeur d’USCIS, Francis Sissna, a estimé qu’il y a “potentiellement quelques milliers de cas” concernés.
Même si les chiffres paraissent limités, les critiques de cet effort arguent qu’il modifie le sens même de l’acquisition de nationalité, censée être permanente. Ils craignent aussi que les motifs de dénaturalisation – qui visaient jusqu’à présent des cas très rares d’individus posant une menace à la sécurité intérieure ou impliqués dans des crimes de guerre – soient étendus à d’autres crimes.
Jusqu’à présent, les dénaturalisations étaient limitées aux criminels de guerre nazis. Désormais, les personnes qui ont commis une infraction pénale seront concernées. C’est un changement significatif”, indique Stephen Yale-Loehr, professeur de droit de l’immigration à l’université Cornell.
Toutefois, l’expert se montre mesuré sur l’impact de la “task force”. “Les autorités de l’immigration ont beaucoup de choses à faire en ce moment. Il est possible qu’il n’y ait pas tant de dénaturalisations que ça, dit-il. C’est un processus très long. C’est une chose de trouver la fraude, c’en est une autre de la prouver. Le Département de la Justice devra collecter beaucoup d’informations avant de pouvoir poursuivre un individu. Et ces temps-ci, le Département manque de ressources“.

“Moi impat”, histoires de retour au pays, épisode 8

Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Sophie Du Chéné a vécu neuf ans comme expatriée dans différents pays, comme la Slovaquie, la Croatie et la Chine. Le retour s’est fait il y a un an et a été quelque peu difficile. “On manque de repères, les gens pensent que c’est facile parce que c’est votre pays, mais ce n’est pas le cas”, confie la maman de trois enfants. Elle a aussi dit adieu à la vie “excitante” de l’expatriation et reconnaît que l’expatriation peut “casser” des amitiés. La pire difficulté a été sans doute, pour Sophie Du Chéné, les démarches administratives, que ce soit pour inscrire ses enfants à l’école ou simplement se déclarer auprès de la sécurité sociale. “La mentalité française m’a un peu surprise à mon retour, j’avais un peu oublié, on a été choqués par pas mal de choses”, conclut-elle.

Les Beach Boys vont mettre le feu à Coney Island

Les Beach Boys sont chez eux à la plage. Normal donc qu’ils aillent à Coney Island pour un concert. Cela se passe le 17 août au Ford Amphitheater. 
Le groupe, pilier des 60s et pionnier du rock surf de la côte Ouest, est l’un des plus connus et populaires de tous les temps. Formé en Californie en 1961, on lui doit quelques-uns des plus grands hits internationaux, comme “Good vibrations”, “California Girls” ou encore “God only knows” pour ne citer qu’eux. Brian Wilson, Mike Love et Al Jardine, trois des cinq co-fondateurs du groupe, ont reformé les Beach Boys en 2012 pour une tournée mondiale. En juin, nos ex-retraités ont sorti un nouvel album qui reprend certains de leurs tubes, enregistrés avec le Royal Philharmonic Orchestra, le fameux orchestre symphonique londonien.

Stagiaire à la Banque mondiale le jour, comique la nuit à Washington

Les Américains se lassent vite des longues histoires, alors quand je suis sur scène, j’essaie de sortir des vannes toutes les cinq secondes!”. Voici l’un des secrets d’Anthony Winszman. Depuis deux ans, il parcourt les scènes de stand-up pour faire des blagues inspirées des stéréotypes sur les Français. Et les Américains adorent.
Le jeune homme de 22 ans a toujours rêvé de venir aux Etats-Unis. Quand il décroche une place dans une université new-yorkaise, la Yeshiva University, ses parents l’encouragent à partir de Paris et vivre son aventure, alors qu’il n’a que 17 ans et le baccalauréat tout juste en poche.
C’est à Boston que je me suis essayé pour la première fois au stand-up”, se rappelle-t-il. Alors qu’il décide de faire sa deuxième année d’études à 15 kilomètres de cette autre ville de la côte Est, il lance un club pour promouvoir la culture française. “Grâce au consulat, nous avons pu voir deux humoristes francophones, la Suisse Marina Rollman et le Français Michael Sehn“. Les deux intervenants encouragent alors quelques étudiants à passer devant eux. “Pour la première fois, j’ai écrit quelques blagues et je me suis lancé”, raconte-t-il.
Pour son premier essai, les retours sont encourageants, ce qui le pousse à continuer. “Marina Rollman m’a dit que j’avais des choses à dire“, se souvient-il encore. Depuis, il note sur un carnet des détails qui le font rire dans sa vie de tous les jours. Il récolte ainsi tous les ingrédients pour construire son spectacle.

Anthony Winszman au Comedy Club de Georgetown.

Cinq ans plus tard, le voilà étudiant à l’université Columbia à New York, et en stage à la Banque Mondiale à Washington D.C. où il explore les différentes scènes. Du bar wonderland, à la Reliable Tavern en passant par le Comedy Club de Georgetown, il monte sur scène dès qu’il en a l’occasion. “J’y ai vraiment pris goût”, dit-il avec un grand sourire.
Et son accent? “J’ai toujours un accent, mais les Américains arrivent rarement à le situer”, explique-t-il. “Mais mon accent est assez compréhensible pour ne pas être un obstacle”.
Pour le reste, les stéréotypes sur les Français ne manquent pas. “Je joue sur le mythe que les Français ne se lavent pas ou portent toujours un béret avec une baguette de pain, décrit-il. Je m’en sers pour me moquer un peu d’eux”.
Dans le bar de Columbia Height Wonderland, qui organise des soirées stand-up tous les dimanches, un jeune Américain est venu le féliciter après un set récent. “Il m’a dit qu’il avait adoré, glisse-t-il. Et pour moi, ça fait plaisir de pouvoir toucher différentes personnes”.

5 plages pour oublier vos soucis à New York

C’est la magie de New York. Pas besoin de voiture pour aller à droite à gauche, et surtout pas à la plage. En voici cinq accessibles en transports en commun.

La plus mythique

coney island / nycgo

A défaut d’être la plus propre, Coney Island est certainement la plus historique des plages new-yorkaises. Légendaire pour son parc d’attraction, le Luna Park, sa promenade et ses restaurants (dont le roi du hot dog Nathan’s), “Coney” a su se réinventer ces dernières années. On y vient pour assister à des concerts, au Ford Amphitheater, voir des films en plein air ou encore manger des lobster rolls (bonjour Kitchen 21). Si vous vous attendez à du sable fin et à écouter le ronronnement des vagues, il faudra repasser. Située sur les lignes D, F, N, Q, Coney Island attire les foules. Eloignez-vous de la station de subway pour un peu de tranquillité.

La plus gourmande

nyc parks

Rockaway Beach connait elle aussi une transformation importante ces dernières années, malgré la passage dévastateur de la tempête Sandy en 2012. Cette péninsule du sud de Queens comprend en réalité plusieurs plages, toutes accessibles via la ligne A du subway. On recommande de s’arrêter à Beach 98th St, où se trouvent des tables et des stands de nourriture d’excellente facture. Si vous voulez une ambiance un peu plus sauvage, direction Fort Tilden, plus à l’ouest. Bonne nouvelle: outre le subway, le ferry y va depuis Wall Street pour la modique somme de 2,75 dollars et le bus OvR aussi. Ce dernier marque des arrêts dans East Village, Lower East Side, Williamsburg, Bushwick et est opérationnel jusqu’à Labor Day (3 septembre).

La plus dépaysante

Fire Island Lighthouse

C’est Fire Island, au large de Long Island, qui décroche cette palme. Longue de 48 kilomètres, et large de moins d’1 km, elle est presque entièrement piétonne. Très prisée de la communauté homosexuelle qui y organise les meilleures fêtes de l’été, Fire Island est aussi la destination idéale pour une journée au calme, loin des bruits de klaxon de New York. Il existe un nombre important de plages le long des deux côtes de l’île. Elles sont toutes très propres. Sable fin et blanc garanti. S’il fallait n’en citer que deux: Ocean Beach et The Pines.  Pour y accéder, il faudra prendre un ferry depuis un des trois ports de Long Island qui desservent l’île: Bay Shore (Fire Island ferry Terminal), Sayville ou Patchogue. Mais pas de panique: le déplacement pour la journée vaut le détour. Depuis Manhattan, le trajet en voiture vous prendra environ deux heures. La liaison en train est un petit peu plus rapide. Vous pouvez prendre le LIRR (Long Island Railroad) en direction de Montauk depuis Penn Station.

La plus inattendue

Sandy Hook

Sandy Hook est réputée pour ses plages de sable blanc, les principales étant North Beach, South Beach et Gunnison Beach – cette dernière est une zone naturiste. Ce cadre bucolique avec vue sur les buildings de Manhattan (les jours de très beau temps) saura ravir les citadins venus parfaire leur bronzage. Idéale pour passer une journée, Sandy Hook est à seulement 30 minutes de Manhattan en ferry. Pour $46 par adulte ($30 pour le premier départ du jour/tarifs réduits ou gratuits pour les enfants de moins de 12 ans), la compagnie Seastreak propose deux horaires de départs en semaine (retour unique à 4:10pm), et trois horaires le week-end (dernier retour à 7:45pm). Le trajet vaut à lui seul le détour: vous passerez sous plusieurs ponts, dont le Verrazano entre Brooklyn et Staten Island.

La plus belle vue

Midland Beach / nycgo

On ne pense pas à aller à Staten Island l’été (ni le reste de l’année d’ailleurs). L’île au sud de Manhattan abrite pourtant deux plages peu connues, donc plutôt calmes: South Beach (rien à voir avec Miami) et Midland Beach. Elles sont toutes les deux situées à proximité de la ligne de subway de Staten Island (arrêt Grant City), elle-même reliée au ferry qui part de Manhattan. Ici, on vient fuir la foule et se baigner avec le spectaculaire pont Verrazano en fond. Il y aussi quelques restaurants à proximité en cas de fringale.

SharingBox, l'expérience en photos et vidéos qui immortalise vos événements

(Article partenaire) Vous avez sûrement remarqué leurs machines lors d’événements tels que le “Best croissant of L.A” ou le Colcoa Film Festival à Los Angeles. Depuis plus de trois ans, la compagnie franco-belge SharingBox et ses photobooths originaux ont fait leur bout de chemin aux Etats-Unis.
“On fait bien plus que des Photobooths”, insiste Quentin Bouche, en charge du développement commercial à Los Angeles. “On travaille main dans la main avec des agences, des organisateurs d’événements ou des marques pour créer des expériences photos et vidéos uniques. On les aide à engager leurs fans ou clients sur des salons, faire des activations marketing et des tournées événementielles en produisant des contenus de qualité qui donnent envie d’être partagés sur les réseaux sociaux.”
Le principe ? Vous vous placez face à l’appareil qui ressemble à un Ipad géant, tapotez sur l’écran tactile et la box prend votre photo que l’on peut s’envoyer par e-mail et/ou imprimer directement en moins d’une minute.
Présente dans plus de 20 pays dans le monde, la société met à disposition différents types de machines (fabriqués en Europe) en fonction de l’événement, réalisant des contenus variés tels que des photographies, des GIF, des vidéos, des “boomerangs” ou de la vidéo en 360.
Ce qui démarque SharingBox, c’est la totale personnalisation des produits, leur créativité, l flexibilité et le service client. De leur siège à New York, les équipes de designers personnalisent l’habillage de la borne, ainsi que les photos qui en sortent. L’effet SharingBox a déjà conquis nombre d’entreprises, comme Nike, Netflix, Marc Jacobs ou American Airlines, qui font appel à leur service pour tous types d’événements : du lancement de produits, au “tradeshow” en passant par des soirées d’entreprise ou des “events influencers”.
Mais la compagnie, présente à New York, Los Angeles, Boston, Chicago, Miami, Dallas, Houston et San Francisco, s’adresse également à un public privé qui peut louer des bornes lors de mariages, anniversaires, bar-mitzvah ou autres événements. “Les particuliers peuvent les louer clé en main (montage en 5 minutes), à partir de 599 dollars la journée”, précise Quentin Bouche.

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Danse et tambours à Miami pour célébrer l'Afrique

La Floride et l’Afrique n’auront jamais été aussi proches. Du 3 au 5 août, Miami accueillera l’African Diaspora Dance & Drum Festival of Florida pour la neuvième année consécutive.
Pendant plus de 48 heures, la “Magic City” se mettra aux couleurs de l’Afrique et proposera cours de danse, classes de musique, ateliers d’art, défilés de mode et autres activités en lien avec la culture africaine au Little Haiti Cultural Complex.
Organisé par Delou Africa’s Organization, ce festival a pour but de “construire des ponts culturels” entre les pays et de pérenniser l’héritage de la diaspora africaine. De nombreux artistes seront présents pour célébrer la richesse du continent.

Shapehouse: le royaume de la transpiration à New York

« J’ai commencé avec un lit pour moi, puis deux, trois et aujourd’hui il y en a plus de 60 répartis sur la côte Ouest et Est ». Sophie Chiche a monté en 2013, Shapehouse, une maison de sudation. Après Los Angeles, elle arrive à New York. Elle a ouvert des adresses dans l’Upper West et l’Upper East Side, Flatiron, DUMBO et East Hampton.
« Quand votre voiture est encrassée, vous devez la décrasser. Pour votre corps, c’est pareil », dit-elle. Le principe de la Shapehouse est simple : transpirer. Pour ça, on enfile une tenue en coton et on se glisse sous une couverture dans un lit à 75 degrés en regardant sa série préférée sur Netflix. « Le corps va s’autoréguler et transpirer massivement. Tous les mauvais résidus accumulés vont être évacués », raconte la Française.
Les bienfaits sont multiples. Les clients viennent tester Shapehouse pour perdre du poids, arrêter de fumer, retrouver le sommeil ou encore avoir une peau plus douce. Parmi les adeptes de la méthode « transpiration » : Selena Gomez, Jessica Alba, Gwyneth Paltrow, Julia Roberts… « La première ShapeHouse a ouvert à Hollywood. Des maquilleuses nous ont fait connaître quand elles voyaient l’éclat de la peau des célébrités ».
Ancienne journaliste et thérapeute, Sophie Chiche s’est lancée dans ce business pour perdre du poids. Elle dit avoir éliminé “100 kg dans ma vie“. “Je cherchais toujours à perdre 10kg de plus. Faire du sport, c’est compliqué quand on est lourd, on se fait mal facilement. J’ai découvert que cette technologie de la chaleur existait et je l’ai adaptée à ma façon ». Egalement diplômée de commerce et de psychologie, elle a monté le site lifebyme où des internautes du monde entier viennent partager ce qui les inspire.
Shapehouse continue sa conquête des Etats-Unis. Une nouvelle adresse a ouvert à Studio City à Los Angeles. Prochaine destination: San Francisco. Quant à Sophie Chiche, elle écrit un nouveau livre, Sweat it out, qui sortira en 2019.