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On a trouvé le meilleur restaurant mexicain de New York

Le collectif d’instagrammeurs Pathport partage ses bons plans dans French Morning.

La Loba Cantina (709 Church Ave, Brooklyn)
Repéré par Camila Gutiérrez (@camilagh) pour @pathport
C’est grâce à une levée de fonds sur Kickstarter que Jeff et Meredith ont ouvert La Loba Cantina, un restaurant inspiré des Cantinas mexicaines, situé à un bloc de chez eux dans le quartier de Kensington à Brooklyn.
Au coeur de la cuisine, une presse à tortillas artisanale, et au menu, des plats comme en vendent les femmes dans les rues d’Oaxaca, du mezcal et de la tequila. C’est dans cette région située à l’extrême sud du Mexique que l’on trouve les fameux “moles”, ces sauces complexes à base de noix, chocolats, fruits secs qui nécessitent de longues heures de préparation.
Très populaire à Los Angeles, il est en revanche difficile de trouver ce type de cuisine à New York. L’ouverture de La Loba Cantina n’est donc pas passée inaperçue. Avec une trentaine de références à la carte, c’est l’endroit parfait pour pour célébrer la journée du mezcal le 21 octobre.
Le reste de l’année, on y va en fin de journée pour boire un cocktail et dîner (le restaurant n’ouvre qu’à partir de 5pm en semaine, 3pm le week-end). Le must-have: la tlayuda, ou pizza mexicaine et le mezcal bien sûr.
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En collaboration avec la Chambre de Commerce de Brooklyn, Pathport révèle les 100 plus beaux spots de Brooklyn dans un guide inédit intitulé “Brooklyn 100”.
Le guide se divise en 10 chapitres, mettant la lumière sur 10 quartiers différents, sous l’oeil avisé des instagrammeurs les plus cool de la ville.

5 festivals pour un été en musique à Los Angeles

Beaucoup attendent avec impatience l’été pour son lot de festivals de musique. Bien que FYF ait été annulé cette année, les Angelinos ne seront pas en reste. Faites le plein d’essence pour courir à l’un des cinq festivals qui se dérouleront en août et septembre dans la région de Los Angeles.
5. HARD Summer à Fontana les 4 et 5 août


Bien qu’il se soit expatrié à Fontana (à l’est de L.A.), le festival HARD Summer reste une référence pour les fans de hip-hop et de musique électronique. De grands noms, tels que Marshmello, Travis Scott, Louis the Child, Diplo et Dillon Francis, se succèderont sur les scènes de ce festival le week-end du samedi 4 et dimanche 5 août. The Speedway, 9300 Cherry Ave, Fontana. Tickets ici. Prix : à partir de 109 dollars la soirée.
4. Splash House à Palm Springs du 10 au 12 août


Splash House n’est pas un festival au sens classique du terme. Il combine des concerts de haut vol avec Gordon City, Louis the Child et The Black Madonne (liste non-exhaustive) et une pool party dans les hôtels les plus incroyables de la cité balnéaire. Après un premier week-end en juillet, le festival prend racine du vendredi 10 au dimanche 12 août à The Renaissance, The Riviera et The Saguaro. La nuit, la fête continue avec le programme After Hours, des soirées endiablées sur le tarmac de l’aéroport. Palm Springs. Tickets ici. Prix : à partir de 135 dollars la nuit, et 45 dollars le “After hours”.
3. All my friends Music Festival à Los Angeles les 18 et 19 août


Vous avez sûrement l’habitude d’aller à ROW DTLA pour goûter aux food-trucks de Smorgasburg. En août, il accueillera également un tout nouveau festival de musique (créé par le fondateur de HARD, Gary Richards). Sur les trois scènes d’All My Friends, se succéderont de grands artistes, tels que RL Grime, Gucci Mane et Jhene Aiko le samedi 18 août, et M.I.A., Jamie xx et Armand Van Helden le dimanche 19 août. Si vous aimez le hip-hop, le RnB et surtout danser, ce festival est fait pour vous. Row DTLA, 777 Alameda St, Los Angeles. Tickets ici. Prix : à partir de 129 dollars.
2. Echo Park Rising à Los Angeles du 16 au 19 août


Si vous n’êtes pas obsédé par les têtes d’affiche, et en mode économie, Echo Park Rising est fait pour vous. Depuis sa création il y a huit ans, le plus grand festival gratuit de musique de L.A. est devenu un rendez-vous incontournable, prenant d’assaut des lieux emblématiques du quartier pour des concerts et mettant à l’honneur les commerçants locaux. Vous aurez l’embarras du choix, car 450 groupes et DJs vont se relayer du jeudi 16 au dimanche 19 août. Informations ici. Prix: gratuit.
1. Music Taste Good à Long Beach du 28 au 30 septembre


Il n’y a pas que la musique dans les festivals : à Music Tastes Good, les samedi 29 et dimanche 30 septembre, il sera aussi question de nourriture et d’art. La programmation indie ne vous décevra pas: New Order, Broken Social Scene, James Blake (qu’on ne présente plus), The Black Angels ou encore la pépite Princess Nokia sont à l’affiche. Il y aura également seize grands noms de la scène culinaire sous la “taste tent” pour épater vos papilles. Music Tastes Good, Marina Green Park, 352 E Shoreline Dr, Long Beach. Tickets ici. Prix : à partir de 85 dollars.

"Les saveurs du palais", les cuisines du pouvoir à New York

Vous avez toujours voulu savoir ce qui se mijotait dans les cuisines de l’Elysée ? Le film de Christian Vincent “Les saveurs du palais” (“Haute cuisine” en anglais) lève une partie de voile. Il sera projeté le vendredi 27 juillet à Riverside Park Pier 1 dans le cadre du festival de films français en plein air Films on the Green. 
Le film de 2012 est librement inspiré de la vie de Danièle Mazet-Delpeuch, qui fut la cuisinière personnelle de François Mitterand de 1988 à 1990. Catherine Frot joue le rôle de Hortense Laborie, une cheffe choisie par le président (joué par Jean d’Ormesson). Malgré son talent, elle doit affronter l’hostilité des autres cuisiniers du palais.
La projection est gratuite.

Désolé Brooklyn: Coucou part faire son nid à Manhattan

On ne pensait même pas à Manhattan. C’était trop grand pour nous. On allait rester à Brooklyn“. Il y a un an, Léa Perret n’envisageait pas d’implanter son école de français Coucou à Manhattan. Pourtant, samedi 14 juillet, elle a inauguré la nouvelle adresse de l’école dans le quartier de SoHo, dans un magnifique espace coloré de deux étages.
L’histoire de Coucou commence en 2013 quand Léa Perret et sa cousine Marianne ouvrent le premier Coucou à Williamsburg avec l’ambition de dépoussiérer l’enseignement du français. Cette année, leur bail est arrivé à expiration et les deux fondatrices se sont lancées à la recherche d’un autre local dans le quartier. “On n’a pas trouvé. C’était plus cher qu’à Manhattan et les locaux étaient en mauvais état“, résume Léa Perret.
Mais depuis 2015, Coucou avait un pied à Manhattan. Des cours avaient lieu au sein du co-working Fueled à SoHo, opéré par un élève. “Jusqu’à l’an dernier, la clientèle était essentiellement à Brooklyn. Puis la tendance s’est inversée“, souligne-t-elle. De quoi convaincre les entrepreneuses de franchir le fleuve. La fermeture l’an prochain de la ligne L, qui dessert Williamsburg et d’autres quartiers du nord de Brooklyn, a aidé aussi. “On a vu que Manhattan n’était pas nécessairement plus chère. Et compte-tenu du fait que notre clientèle à SoHo s’était bien développée, cela n’avait plus trop de sens de rester à Brooklyn“.
Coucou change d’air, mais pas de recette: des cours en petit comité dans une ambiance ludique. “L’idée, résume Victoire Lester, chargée du marketing et enseignante à Coucou, c’est d’apprendre en s’amusant. On veut que nos élèves aient l’impression de venir chez un ami, pas d’aller à l’école. On boit du vin pendant qu’on fait de la grammaire!”
Le nouvel espace de Coucou se veut chaleureux. Sept salles de classes accueillent les groupes, tandis qu’une salle plus petite est réservée aux cours privés. Dans l’entrée, une cuisine et un petit salon décorés d’une bibliothèque et d’une pendule à coucou permettent de décompresser. L’école organise aussi des sorties, voyages et activités autour du français.
Coucou veut attirer une clientèle différente de celle du French Institute Alliance Française (FIAF). “Notre clientèle est plus jeune. Elle a 25-40 ans et compte beaucoup de créatifs en couple avec un.e Français.e“, explique Victoire Lester.
Il n’y a pas qu’à New York que Coucou veut faire son nid. L’école a ouvert en octobre à Los Angeles à l’initiative d’une ancienne enseignante et prévoit de se lancer à l’automne à Minneapolis. “Idéalement, nous ne voulons pas vendre une license à des personnes que nous ne connaissons pas, précise Léa Perret. On ne veut pas que ça devienne une chaine. Notre rêve serait que des professeurs qui travaillent pour nous depuis longtemps créent des Coucou là où ils s’installent“.

À Miami, un ancien gardien de but sort de sa cage

Retraité du football professionnel depuis plus de quatre ans, Sébastien Chabbert est épanoui dans sa seconde vie. Après avoir mouillé le maillot pendant près de 18 ans, l’ancien gardien de but français, aujourd’hui installé en Floride, a fondé SC Soccer Elite afin d’épauler de jeunes joueurs désirant s’imposer dans le monde du ballon rond.
Originaire de Pau, Sébastien Chabbert, qui a grandi dans une famille de rugbymen, s’est essayé au ballon ovale avant de finalement adopter le football. « Le premier jour d’entrainement, lorsque le coach a demandé qui souhaitait se mettre dans les buts, je m’y suis positionné sans hésiter et je n’en suis jamais ressorti », se rappelle avec nostalgie l’ancien footballeur professionnel. « C’est un poste à responsabilité où il n’y a personne pour rattraper le ballon derrière toi. Et puis, venant du rugby, ce rôle me correspondait parfaitement puisqu’il faut notamment savoir jouer avec ses mains et faire des plongeons ».
Formé à l’AS Cannes, le Palois, qui a signé son premier contrat professionnel en 1996, a évolué au sein de différents clubs comme le Racing Club de Lens, le FC Metz ou encore l’AS Monaco. Durant sa carrière professionnelle, Sébastien Chabbert a connu des moments de gloire, en participant notamment à la Champions League et à la Coupe Intertoto, mais aussi des périodes plus sombres, le sportif ayant essuyé de nombreuses blessures. « Ça laisse un goût amer car même si je me suis toujours accroché, cela a été un frein à ma progression, souligne-t-il. J’avais l’intention d’intégrer l’équipe de France afin de disputer une Coupe du monde, mais j’ai dû me résigner, ce qui est plutôt frustrant car je pense ne pas avoir eu la carrière que je méritais ».
Quelques semaines seulement après avoir raccroché les crampons, l’ancien gardien de but s’est envolé avec sa femme et ses deux filles pour les États-Unis. « J’avais besoin de changement, de vivre dans un autre pays et de relever de nouveaux défis », s’enthousiasme Sébastien Chabbert dont la retraite n’était alors pas encore toute tracée. « En fin de carrière, quand tu es footballeur professionnel, tu es bien souvent indécis, précise-t-il. C’est un monde qu’il est difficile de quitter et tu as besoin de recul afin de savoir de quoi tu es capable pour la suite de l’aventure ». 
Les réponses à ses questions, Sébastien Chabbert les a obtenues rapidement. Ne comptant pas s’éloigner des terrains et souhaitant transmettre sa passion, l’ancien footballeur professionnel s’est naturellement dirigé vers une carrière d’entraîneur. Aujourd’hui, avec SC Soccer Elite, le sportif encadre une quarantaine de jeunes joueurs, en individuel ou en petits groupes. « Je les pousse à tirer le meilleur d’eux-mêmes grâce à un programme similaire à celui dispensé dans les centres de formation européens avec des entraînements physiques, de la technique, et de l’analyse vidéo », explique Sébastien Chabbert. Son objectif: permettre à ses jeunes protégés d’avoir accès aux scholarships, les bourses d’études universitaires, ou, pour les plus talentueux, de jouer à l’international. « Je les aide aussi à construire leur parcours de vie, c’est une expérience humaine très enrichissante et surtout une grande fierté ».

C'est le moment de prendre ses places pour l'US Open 2018

Le quatrième et dernier tournoi du Grand Chelem de la saison (après l’Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon) reprendra ses droits du 27 août au 9 septembre à Flushing Meadows à Queens. Il fête cette année ses 50 ans. Les places sont déjà disponibles à la vente sur le site de l’US Open.
Vainqueur du tournoi en 2017, l’Espagnol Raphael Nadal aura fort à faire cette année puisque cinq autres anciens champions de l’US Open seront en liste dans la compétition: le Suisse Roger Federer, quintuple vainqueur du tournoi, le Serbe Novak Djokovic, deux fois champion, l’Argentin Juan Martin del Potro gagnant de l’édition 2009, l’Ecossais Andy Murray vainqueur en 2012 et le Croate Marin Cilic champion en 2014.
Chez les femmes, la numéro 1 mondiale roumaine Simona Halep tentera de gagner son premier US Open, trophée remporté l’année dernière par l’Américaine Sloane Stephens.
Le premier français (numéro 19 mondial) Lucas Pouille est déjà qualifié pour le tournoi. La liste complète des joueurs et joueuses françaises participants au tournoi n’est pas encore déterminée.

Foot: Barcelone et Manchester United à Los Angeles

L’euphorie de la victoire des Bleus est retombée… Mais vous allez pouvoir ressusciter votre âme de supporteur de foot durant l’International Champions Cup, qui a démarré vendredi 20 juillet. Cette compétition amicale de pré-saison regroupe les meilleurs clubs des championnats anglais, français, italiens, espagnols et portugais. L’édition 2018 se joue aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis et à Singapour.
Vous pourrez ainsi voir deux matchs de haut niveau à Los Angeles : le mercredi 25 juillet à 8 pm, l’AC Milan affronte le Manchester United au Stubhub Center (18400 S Avalon Blvd, Carson). Et le samedi 28 juillet, même heure, le FC Barcelona disputera un match contre l’équipe de Tottenham Hotspur au Rose Bowl (1001 Rose Bowl Dr, Pasadena), qui avait déjà accueilli les matches de la Coupe du monde en 1994.

Le Dîner en Blanc 2018 aura lieu en septembre à Los Angeles

Même si le lieu reste secret jusqu’à la dernière minute, la date est enfin tombée : la prochaine édition du Dîner en blanc de Los Angeles se déroulera le samedi 29 septembre.
Les inscriptions se font en plusieurs phases : la première concerne les invités de l’édition 2017, la seconde les personnes recommandées par les inscrits de la première phase, et la troisième phase concerne les personnes inscrites sur la liste d’attente (inscriptions ouvertes).
Ce légendaire pique-nique géant a réuni plus de 2.000 convives au City Hall de Pasadena pour sa quatrième édition. La règle est inchangée : chacun devra venir vêtu de blanc de la tête aux pieds pour assister à cette soirée magique où danse et divertissements sont prévus. Les inscrits doivent également venir munis de leur propre pique-nique, argenterie et porcelaine fine, ainsi que des chaises et tables blanches. Une fois attablés, les participants agiteront leur serviette de lin blanc pour marquer le début des festivités. Ils sont invités à venir déguisés.

Foot: Real Madrid-AS Rome et Juventus-Benfica dans le New Jersey

Si la Coupe du monde est déjà terminée, le beau jeu lui continue. La Red Bull Arena de Harrison accueillera la Juventus et le club portugais de Benfica samedi 28 juillet à 1pm. A noter que notre champion du monde tricolore Blaise Matuidi et la nouvelle recrue Cristiano Ronaldo ne sont malheureusement pas du voyage aux Etats-Unis.
La rencontre fait partie de l’International Champions Cup, une compétition organisée sur plusieurs continents qui rassemble chaque été les meilleures équipes européennes.
Autre affiche de prestige le mardi 7 août à 8pm puisque le Real Madrid affrontera l’AS Rome au MetLife Stadium d’East Rutherford. L’autre champion du monde français Raphaël Varane n’est pas non plus présent pour cette tournée américaine.

Un champion du monde et des footballeuses françaises à Miami

Pas de répit pour le footballeur français Benjamin Mendy qui, après avoir savouré son titre de champion du Monde sous les palmiers de Miami, reprend le chemin de l’entraînement. Le joueur de Manchester City fait partie du groupe retenu par Pep Guardiola, l’entraîneur du club anglais, dans le cadre de la tournée estivale au pays de l’Oncle Sam. 
L’ancien Monégasque devrait ainsi participer à la version nord-américaine de l’International Champions Cup, une compétition amicale au cours de laquelle Manchester City affrontera le FC Bayern Munich le samedi 28 juillet à 7pm au Hard Rock Stadium de Miami Gardens.
Une compétition prestigieuse qui accueillera également d’autres équipes françaises. L’équipe féminine du Paris-Saint-Germain portera haut les couleurs du club de la capitale française pour la première fois aux États-Unis. Après une première escale à Portland, les Parisiennes, qui poursuivent leur tournée estivale américaine, poseront leurs valises à Miami le mercredi 25 juillet et affronteront North Carolina Courage (le lendemain à 6.15pm – tickets ici) au Hard Rock Stadium de Miami Gardens en demi-finale de l’International Champions Cup.
Les joueuses de l’Olympique Lyonnais, elles aussi en tournée estivale américaine, seront également de la partie. Les footballeuses lyonnaises feront face à Manchester City le jeudi 26 juillet à 9pm (tickets ici), dans l’autre demi-finale de la compétition. Ainsi, en cas de victoire, les deux équipes féminines françaises pourraient se retrouver en finale de l’International Champions Cup. Un match qui pourrait alors prendre l’allure de revanche du côté des Lyonnaises, après leur élimination par les Parisiennes en finale de la Coupe de France.

Au French Conservatory de LA, "on ne programme pas des robots"

(Article partenaire) La troisième promotion du French Conservatory of Music a passé son examen final devant un jury à Los Angeles, le dimanche 1er juillet. A l’instar des cours, il s’est déroulé dans une ambiance familiale.
«Nous avons des méthodes et des valeurs d’excellence similaires» au conservatoire international de musique de Paris (CIMP), fondé en 1925, explique le directeur Skander Ladjimi, qui est un pur produit de l’institution parisienne. «Nous sommes très exigeants sur la musicalité, et pas uniquement la technique », poursuit le pianiste franco-suisse.
Il est rejoint par son ancienne professeur de piano, Colette Lanssens, vice-présidente du CIMP et présidente du jury lors de l’examen du conservatoire de L.A : «Nous mettons l’accent sur la précision, le détail sonore, depuis leur plus jeune âge. On excelle dans le détail». Exportant cette philosophie, le French Conservatory se positionne comme le «lycée français de la musique».
Depuis son ouverture il y a trois ans, cette institution s’est développée, rassemblant aujourd’hui une centaine d’élèves. Pour répondre à la demande croissante, Skander Ladjimi a recruté une dizaine de professeurs supplémentaires, dont plusieurs francophones. «Dès la deuxième année, nous avons également ouvert une deuxième antenne à San Diego, en lien avec la French-American School à la Jolla. Nous y inaugurerons une section orchestre en septembre», ajoute le directeur, qui souhaite continuer à s’étendre sur la Californie.
L’expression des enfants
Enseignés dans les locaux lumineux et insonorisés de Beverly Hills, les instruments et disciplines proposés vont de la guitare au piano en passant par le chant, le solfège (basé sur «Do Ré Mi Fa Sol La Si Do»), le saxophone, la clarinette, le violon, la flûte, l’alto ou encore le violoncelle. «L’offre évolue en fonction de la demande», précise Skander Ladjimi.
Quel que soit l’instrument choisi, le conservatoire met l’accent sur l’expression des enfants. «On leur enseigne la musique dans son ensemble -un répertoire classique baroque et romantique-, pas seulement le rock. On offre une technique et une liberté d’expression qui les amèneront au maximum de leurs possibilités. On ne veut pas programmer des robots mais créer des musiciens et des artistes, claironne Skander Ladjimi. Nous avons un grand pouvoir de personnalisation. Chaque élève est unique, nous souhaitons mettre en valeur leur talent», complète Colette Lanssens.
Ce projet est né d’une étude de marché pour créer un conservatoire aux Emirats arabes. “Au gré de mes recherches, je me suis rendue compte qu’il y avait un manque d’écoles de musique de haut niveau aux Etats-Unis”, raconte Skander Ladjimi. “Il n’y a pas grand chose mis à part quelques professeurs privés. Aucune autre institution ne garantit réellement un standard.” Ce dernier sera précieux, voire indispensable, pour les élèves qui veulent monter un dossier pour l’université, entrer dans un orchestre ou préparer les concours d’entrée aux grandes écoles. “Et pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études de musique en France, les diplômes délivrés par les jurés du CIMP y seront bien évidemment reconnus.”
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Décès de Madeleine Kamman, mentor française des chefs américains

Le New York Times estime que Madeleine Kamman “a donné aux Américains le goût de la France”, dans un article publié le 20 juillet. Professeure de cuisine et restauratrice française aux Etats-Unis, Madeleine Kamman a formé de nombreux cuisiniers américains à la cuisine française. Elle est décédée lundi 16 juillet dans le Vermont à l’âge de 88 ans.
C’était une excellente enseignante qui m’a transmis le savoir-faire français”, se souvient Mary Risley. Cette cuisinière américaine, fondatrice de l’école de cuisine Tante Marie’s Cooking School à San Francisco, s’est formée aux côtés de Madeleine Kamman en France au début des années 1980. “J’avais étudié dans différentes écoles de cuisine américaines, mais je manquais de connaissance sur les sauces. J’ai suivi les cours que Madeleine donnait dans son appartement sur le lac d’Annecy”, raconte l’Américaine de 77 ans. “Je me souviens qu’elle nous emmenait au marché, qu’elle nous a appris à découper un poulet correctement. On faisait également des salades et des pâtisseries”.
Née à Courbevoie en 1930, Madeleine Kamman étudie à la Sorbonne puis travaille comme gestionnaire de réservation dans l’aéronautique. Elle rencontre ensuite son futur mari, l’Américain Alan Kamman, qu’elle suivra aux Etats-Unis dans les années 1960. Au pays de l’Oncle Sam, Madeleine Kamman se construira au fil des années une réputation solide, celle d’une cuisinière talentueuse spécialiste de la cuisine traditionnelle française. Elle aura créé et dirigé plusieurs écoles de cuisine entre les deux pays, écrit plusieurs livres dont The Making of a Cook en 1971, When French Women Cook en 1976, et animé sa propre émission à la télévision américaine entre 1984 et 1991.
Très triste d’apprendre que mon mentor et amie, Madeleine Kamman, est décédée. Ce livre usé (“When French Women Cook”) restera toujours l’un de mes préférés”, s’est épanchée sur Twitter la cheffe américaine Joanne Weir, notamment connue pour avoir animé l’émission “Joanne Weir’s Cooking Class” à la télévision américaine.
Malgré une carrière bien remplie, “une autre cuisinière spécialiste des recettes françaises, l’Américaine Julia Child, lui a piqué la vedette à l’époque“, estime Mary Risley. “Madeleine Kamman était très jalouse d’elle“, observe-t-elle, tout en soulignant la personnalité complexe de Madeleine Kamman. “Il fallait toujours qu’elle ait raison. Elle pouvait être très dure, comme ce jour où elle avait forcé une élève enceinte à boire du vin blanc“.