“Fuck you Carreyrou !“. Ces paroles poétiques ont été entonnées, comme un chant de guerre, par les employés de la start-up californienne Theranos en octobre 2015. Leur cible: un journaliste franco-américain, John Carreyrou, auteur d’un article paru deux jours plus tôt dans le Wall Street Journal.
Dans ce long “papier”, l’auteur révélait que l’instrument de prise de sang soi-disant révolutionnaire commercialisé par l’entreprise fonctionnait mal et que la start-up n’utilisait pas ses propres outils pour réaliser les tests. Chose qu’elle s’était bien gardée de dire à ses partenaires et investisseurs. L’escroquerie aux effets potentiellement dramatiques sur la santé des utilisateurs des produits de Theranos fut telle que certains médias américains ont parlé de la plus grande fraude d’entreprise depuis le scandale Enron.
“On m’a parlé du “Fuck you Carreyrou” une semaine plus tard, se souvient John Carreyrou, assis à son bureau dans les étages de News Corp, la compagnie propriétaire du Journal. J’avais trouvé ça ridicule mais je n’y ai pas trop pensé à l’époque car je travaillais sur d’autres articles sur cette affaire. Ce chant est emblématique du fonctionnement de Theranos. Ils avaient commis une fraude, mais cela ne les empêchait pas d’être arrogants et de dénigrer tout le monde“.
Cette histoire fait partie des nombreuses anecdotes que raconte le journaliste d’investigation dans son nouveau livre sur ce scandale, Bad Blood. Au coeur de l’affaire: la charismatique Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos en 2003 à l’âge de 19 ans. Sa force de persuasion et son produit – un instrument sans aiguille qui permettait de faire ses propres prises de sang, puis de lire les résultats – lui ont valu de devenir la plus jeune femme milliardaire n’ayant pas hérité de sa fortune. Elle avait réussi à convaincre Walgreens de commercialiser son produit défectueux et recruté dans son conseil d’administration des pointures comme les anciens Secrétaires d’Etat Henry Kissinger et George Shultz, séduits par l’aplomb et la vision de Holmes. Pris de passion pour cette success story, les médias l’ont comparée à Steve Jobs. “La Silicon Valley n’avait jamais eu de femme “self made milliardaire”. Il y avait demande pour ce genre de figure“, explique John Carreyrou pour expliquer cet emballement.
Quand il commence son enquête en 2014, il le reconnait: il ne fait pas partie des groupies d’Elizabeth Holmes. “J’avais lu un portrait d’elle dans The New Yorker. Cela m’avait paru bizarre qu’une fille de 19 ans sans formation médicale puisse inventer une technologie de test sanguin. Quelques semaines plus tard, j’ai eu un tuyau de la part d’une source et j’ai commencé à faire mes recherches“.
L’enquête dure neuf mois. Au travers d’anciens employés de la compagnie, il parvient à mettre en lumière les stratagèmes des dirigeants de l’entreprise pour duper les investisseurs, les clients et les médias. Il révèle également la terreur que Holmes et “Sunny”, son bras droit et compagnon, faisaient régner dans cette entreprise, dont les employés étaient sous surveillance constante et où les voix critiques étaient limogées. “Plus j’avançais dans mon enquête, plus je me disais qu’il y avait matière pour un livre“, confie John Carreyrou.
Au-delà de la fraude elle-même, ce dernier raconte aussi les pressions déployées par l’entreprise et son avocat, le redoutable David Boies, pour empêcher la publication de l’article et intimider les sources du journaliste. Certaines d’entre elles avaient été mises sous surveillance par Theranos. Elizabeth Holmes est allée jusqu’à demander directement à Rupert Murdoch, propriétaire du Wall Street Journal et investisseur dans la jeune pousse, d’intervenir. “Il y a eu des moments stressants, reconnait le Franco-Américain. Au Wall Street Journal, on a l’habitude de donner beaucoup de temps aux personnes qui font l’objet d’un article pour répondre. Dans ce cas-ci, ils l’utilisaient pour nous menacer et menacer mes sources. J’avais peur qu’ils arrivent à mettre assez de pression sur mes sources pour qu’elles se défaussent et que l’enquête s’effondre“.
Fils du journaliste-vedette d’Europe 1 Gérard Carreyrou, John Carreyrou n’en est pas à son coup d’essai. En 2015, il avait reçu un Prix Pulitzer pour avoir dirigé une série d’enquêtes sur les abus de Medicare, l’assurance médicale pour les seniors. “J’ai toujours voulu faire des enquêtes de longue haleine. Quand je suis sorti de Duke University, où j’ai fait mes études de journalisme, je voulais bosser dans un magazine. Mais je n’ai rien trouvé. Ils embauchaient des journalistes plus chevronnés“, sourit-il.
Theranos était de loin l’enquête la plus difficile de sa carrière. “Je n’avais jamais rencontré une résistance aussi folle, avec des menaces par l’avocat le plus célèbre du pays, des sources mises sous surveillance…Quand j’étais dedans, je me disais: cette affaire est un film“.
Compte-tenu des pressions et les menaces de poursuites de Theranos, il a approché des maisons d’édition en toute discrétion – cinq, pas plus, dit-il – pour éviter d’attiser les tensions. Bad Blood est son premier livre. Et pour un premier, c’est une réussite. Il figure sur la liste des best sellers du New York Times et doit être adapté prochainement au cinéma. Le scénario sera écrit par Vanessa Taylor, co-scénariste de “Shape of Water”, et Elizabeth Holmes sera jouée par Jennifer Lawrence. John Carreyrou ne sait rien du contenu du film pour le moment. Le tournage devrait commencer l’an prochain, précise-t-il.
Il espère que Bad Blood contribuera à mettre des garde-fous sur la Silicon Valley et ses entrepreneurs les plus voraces. “Aux Etats-Unis, on fait souvent le lien entre succès et argent. Comme ces fondateurs de start-ups figurent parmi les personnes les plus riches au monde, ils font l’objet d’une adulation. Ce côté capitaliste de la société américaine ne disparaitra probablement jamais – on a un président milliardaire après tout. Mais je pense que mon enquête aura permis de nuancer la vision que l’on a de la Silicon Valley“.
John Carreyrou, le journaliste franco-américain qui fait trembler la Silicon Valley
Un tour des bars pour soutenir chaque équipe de la Coupe du Monde à New York
Avec plus de 100 nationalités et 200 langues, New York vibre tous les quatre ans à l’occasion de la Coupe du Monde. Voici une liste de bars où soutenir chacune des 32 équipes en lice dans le tournoi (et se faire des amis de tous les pays).
Allemagne
Zum Schneider NYC. 107 Avenue C, New York, (212) 598-1098.
Angleterre
Jones Wood Foundry. 401 E 76th St, New York.
Arabie Saoudite
Bai’Dar Cafe and Restaurant. 6810 3rd Ave, Bay Ridge, Brooklyn, (347) 909-7088.
Argentine
Boca Juniors Restaurant. 81-08 Queens Blvd, Queens, (718) 429-2077.
Australie
The Australian NYC. 20 W 38th St, New York, (212) 869-8601.
Belgique
BXL Zoute. 50 W 22nd St, New York, (646) 692-9282. D’autres bars ici.
Brésil
Miss Favela. 57 South Fifth Street, Brooklyn.
Colombie
D’Antigua. 84-16 Northern Boulevard, Jackson Heights, Queens.
Corée du Sud
Soju Haus, Korea Town. 315 5th Ave, New York, (212) 213-2177.
Costa Rica
Bogotá Latin Bistro. 141 Fifth Avenue, Park Slope, Brooklyn.
Croatie
Cafe Baltazar. 43-03 Broadway, Astoria, Queens.
Danemark
Danish Athletic Club. 725-741 65th St., Sunset Park, Brooklyn.
Egypte
Jasmin Lounge. 25-50 Steinway St., Long Island City, Queens.
Espagne
Boqueria. 260 W. 40th St, Midtown, (646) 233-4055.
France
La liste complète des bars du club des bleus ici.
Islande
Bloom’s Tavern. 208 East 58th Street, New York, (212) 308-9400.
Iran
Colbeh. 32 West 39th St, Midtown Manhattan, (212) 354-8181.
Japon
Samurice. 265 Canal St, Lower Manhattan.
Mexique
Cantina Rooftop. 605 W 48th St, Midtown Manhattan, (212) 957-1700.
Maroc
Arabesque. 4 East 36th St., Midtown Manhattan, (212) 532-2210.
Nigeria
Buka. 946 Fulton St., Clinton Hill, Brooklyn, (347) 763-0619.
Panama
Michelle’s Cocktail Lounge. 2294 Bedford Avenue, Flatbush, Brooklyn, (718) 284-1185.
Pérou
La Pulperia HK. 371 West 46th St, New York, (212) 960-3176.
Pologne
Christina’s. 853 Manhattan Ave, Greenpoint, Brooklyn, (718) 383-4382.
Portugal
Raizes Churrascaria. 139 Nassau Ave, Brooklyn, (718) 389-0088.
Russie
Ocean View Cafe. 290 Brighton Beach Ave, Brooklyn, (718) 332-1900.
Sénégal
Harlem Tavern. 2153 Frederick Douglass Blvd, New York, (212) 866-4500.
Serbie
Kafana. 116 Avenue C, East Village, Manhattan, (212) 353-8000.
Suède
Tonic Times Square. 727 7th Ave., Midtown Manhattan, (646) 820-7316.
Suisse
Café Select. 212 Lafayette St., Manhattan, (212) 925-9322.
Tunisie
Cafe Borbone. 25-07 Steinway St, Astoria, Queens, (718) 777-1023.
Uruguay
La Gran Uruguaya. 85-02 37th Ave, Jackson Heights, Queens, (718) 505-0404.
Christophe Chassol, pianiste électro, en concert à L.A
“Grand Performances” reprend ses quartiers sur la California Plaza, à Downtown. Un pianiste français sera à l’affiche de cet événement estival, sponsorisé par la Flax Foundation, le vendredi 22 juin : Christophe Chassol.
Après avoir enseigné la musique au collège et au lycée, le diplômé du fameux Berklee College of Music de Boston monte et dirige un orchestre de vingt-quatre musiciens. Depuis, ce touche-à-tout a travaillé pour le cinéma, la publicité et a accompagné Phoenix et Sébastien Tellier en tournée.
En 2016, le pianiste, compositeur, arrangeur et directeur musical sort son cinquième album “Ultrascores II”, qui mêle jazz et musique électronique pour former le courant musical de l’ultrascore. Outre son rythme inédit, le public devrait être épaté par ses concerts chargés d’émotions visuelles. A Los Angeles, il mettra en valeur son projet “Indiamore” consacré à l’Inde, datant de 2013.
Pas encore ouverte, la French School of San Antonio déménage déjà
La French School of San Antonio devait s’installer dans le quartier de Castle Hills. L’école franco-américaine, première du genre dans la ville, va finalement s’implanter dans les locaux de l’église de North East Baptist Church (2930 Mac Arthur View), dans le quartier de Regency Park, à une dizaine de minutes en voiture de l’emplacement initial.
Le conseil municipal de Castle Hills a en effet rejeté la demande de l’école lors de la commission d’évaluation du dossier le mois dernier, sans même laisser parler les représentants de la candidature. «Nous n’avons pas pu présenter notre dossier, car le “zoning code” de la ville de Castle Hills était rédigé de façon à ne pas autoriser de nouvelle école maternelle à ouvrir dans la ville, sauf si elle était rattachée à une école élémentaire déjà existante, explique Estelle de Oliveira, directrice et co-fondatrice de l’établissement. Il a donc fallu demander à changer le code et c’est cette partie-là qui n’a pas été acceptée par le conseil municipal, ne nous permettant donc pas de présenter notre dossier pour obtenir le permis”.
Heureusement, les co-fondatrices avaient un plan B. “Nous nous sommes rapidement retournées”, poursuit-elle. Axée sur l’enseignement bilingue, la French School of San Antonio est d’abord destinée aux plus petits, mais de nouveaux niveaux ouvriront chaque année.
Pour France-Pérou, French Morning vous réserve un grand pub à New York
Samedi vous vous êtes levés de bonheur. Les bars et restaurants partenaires du Club des Bleus à New York ont fait le plein dès 6h du matin pour la -laborieuse- victoire française contre l’Australie: 200 personnes à O’Cabanon, 150 à Felix…
Comme on vous sent motivé, on fait les choses en grand pour le deuxième match ce jeudi à 11h (EST): nous vous avons réservé un pub au coeur de Manhattan, le 5th & Mad (7 E 36th S). Capacité 700 personnes; 18 écrans dont deux géants. Il ne vous reste plus qu’à trouver votre excuse pour votre patron: “sick day”; “working remotely”; “early lunch”… Sinon il y a aussi: “I am French”, ça marche pour tout.
L’entrée est gratuite. Les consommations et le lunch (facultatif) sont au tarif habituel. Réservez -gratuitement- votre ticket ici.
La loi électorale change en 2019. Il faut s'en soucier dès maintenant.
Jusqu’à présent, on pouvait voter à la fois dans sa ville de résidence aux Etats-Unis et dans sa commune en France. Cela ne sera plus le cas bientôt.
Les Français inscrits sur une liste électorale en France et à l’étranger doivent choisir leur liste d’inscription dès maintenant. La raison: une réforme électorale qui rentrera en vigueur en 2019. Celle-ci prévoit de créer un répertoire unique géré par l’INSEE pour “fiabiliser et actualiser plus facilement les listes électorales“, selon le ministère des Affaires étrangères.
Si vous souhaitez rester inscrit sur la liste électorale consulaire, aucune démarche n’est nécessaire. “Vous ne pourrez plus voter en France ; vous voterez uniquement à l’étranger pour les scrutins nationaux (présidentielle, referendum, européennes, législatives) et pour l’élection des conseillers consulaires des Français de l’étranger“, précise le ministère des Affaires étrangères dans un e-mail envoyé aux électeurs.
Il sera néanmoins possible de se réinscrire sur une liste électorale communale en France jusqu’au sixième vendredi précédent la date du scrutin.
Si vous souhaitez privilégier la liste communale, il faut entreprendre une démarche de radiation de la liste consulaire. Il ne sera alors plus possible de voter de l’étranger.
Sans modification au 1er janvier 2019, l’électeur sera automatiquement radié de la liste communale.
La nouvelle loi électorale, adoptée en 2016, prévoit également d’étendre les périodes d’inscription sur les listes électorales à jusqu’à six semaines avant la date d’un scrutin. Toute nouvelle inscription entrainera automatiquement la radiation de la liste précédente.
Wagneau Eloi, sa vie après le terrain sous le soleil de Miami
« Le football c’est bien plus qu’une passion, c’est toute ma vie », résume fièrement l’ancien attaquant professionnel Wagneau Eloi qui poursuit aujourd’hui sa reconversion aux États-Unis en tant qu’entraîneur général du FC Miami City, un club évoluant en Premier Development League, l’équivalent de la quatrième division américaine.
Formé au sein du Racing Club de Lens, le footballeur franco-haïtien, connu notamment pour sa chevelure peroxydée, peut se vanter d’avoir inscrit à son palmarès deux titres de champion de France : l’un conquis en 1998 avec les Sang-et-Or et le second décroché en 2000 avec l’AS Monaco. « Je garde de très bons souvenirs de mon parcours professionnel, je n’ai aucun regret, même s’il a un goût d’inachevé, confie Wagneau Eloi. J’avais du potentiel mais je ne prenais pas conscience des exigences du haut niveau et je faisais passer le plaisir avant l’enjeu. Avec le recul, je sais que j’aurais pu mieux faire ».
L’ancien attaquant raccroche les crampons en 2007 après 14 ans de carrière professionnelle. Pour ne pas s’éloigner des terrains, un an après sa retraite sportive, Wagneau Eloi tente de relever un nouveau challenge en devenant sélectionneur d’Haïti, son pays d’origine. « Je rêvais d’une qualification pour la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud, mais malheureusement je n’ai pas eu la même réussite que Didier Deschamps », plaisante le sportif de 44 ans qui, durant cette expérience, découvre malgré tout le plaisir de transmettre sa passion et ses connaissances techniques.
Ainsi, Wagneau Eloi s’envole pour les États-Unis avec l’idée de former de jeunes footballeurs. « C’est un pays qui compte de nombreux licenciés avec un fort potentiel. Il pourrait prochainement titiller les plus grandes nations du football », souligne le sportif qui, après s’être installé en Floride, fonde avec l’entrepreneur français Ravy Truchot le FC Miami City, constitué d’une académie pour jeunes footballeurs et d’une équipe adulte. « C’était le début d’une nouvelle carrière . J’avais la volonté de créer des opportunités pour permettre à de jeunes talents de poursuivre leur chemin au plus haut niveau ».
Passionné par ailleurs de compétition, Wagneau Eloi trépigne en pensant à la Coupe du monde en Russie. « Quand j’étais jeune, je suivais les matchs comme un simple spectateur passionné mais aujourd’hui j’ai un regard différent, précise-t-il. En tant qu’entraîneur, je souhaite enrichir mes connaissances et j’analyse scrupuleusement l’organisation des équipes et la façon dont elles évoluent sur le terrain. Cela me permet d’orienter mes joueurs car, quelque soit le niveau, quand il faut frapper un corner notamment, la situation reste la même ».
Quant à son pronostic, il est sans appel : la victoire de l’Argentine. « Ce n’est peut-être pas la meilleure équipe et les Argentins ne sont pas favoris, mais je ne vois pas comment Messi pourrait arrêter sa carrière sans remporter le titre, dit-il avec enthousiasme. Je soutiens malgré tout l’équipe du Brésil, car tous mes joueurs préférés sont brésiliens, tout en ayant aussi un fort attachement pour l’équipe de France ».
Coupe du monde 2018: où regarder les matches de la Belgique à New York ?
Parce que les expats du Plat Pays vont vibrer pour les Diables rouges pendant la coupe du monde, voici une sélection des bars qui retransmettent les matches de l’équipe belge.
Premier match de Hazard, Lukaku et consorts le lundi 18 juin à 11am (ET) contre le Panama. Ils affronteront ensuite la Tunisie le samedi 23 juin à 8am et l’Angleterre le jeudi 28 juin à 2pm.
Les cafés-restos BXL
C’est LE repaire des Belges de New York. L’enseigne BXL dispose de deux établissements à New York. A BXL Café (125 W 43th – (212) 768-0200, on trouvera une ambiance cosy et festive. Ici, on diffusera l’ensemble des matches sur écrans géants. Son cousin, le BXL Zoute (50 W 22nd St, (646) 692-9282) proposera la même chose.
Rattle N Hum
Plusieurs écrans vous attendent à Rattle N Hum NYC East, un pub belge typique où vous pourrez déguster de la bière traditionnelle en fût. (212) 481-158, 614 East 33rd Street, entre Madison et 5th Avenue.
La Petite Abeille
Le restaurant belge ne pouvait pas rater l’occasion. Pas de miel dans son établissement de la 20ème rue, mais un choix de plus de soixante bières et un menu typiquement belge pour profiter des trois matches des diables rouges. (212) 727-1505, 401 E 20th St. Site.
Encouragée par Macron, la start-up Invivox rentre en France
A quelques semaines seulement de son retour en France après une aventure américaine de deux ans, Julien Delpech a le sourire. Il rentre à Bordeaux, siège de son entreprise Invivox, sur une levée de fonds de 2,8 millions d’euros.
“C’est une très belle marque de confiance de notre premier investisseur ISAI, qui nous a permis de démarcher BPI France au moment où celle-ci développait Patient Autonome, un nouveau fonds dédié à la santé connectée“, résume Julien Delpech.
Invivox est une plateforme de mise en relation entre un chirurgien et un confrère, expert de sa discipline et prêt à lui ouvrir son bloc opératoire pour une formation. Un compagnonnage 2.0 qui séduit de nombreux hôpitaux dans le monde. En deux ans à peine, la start-up a organisé la formation de 1.500 médecins originaires de plus de 60 pays. Invivox jouit de partenariats avec des établissements prestigieux, notamment John Hopkins et Columbia aux Etats-Unis.
Malgré ses très beaux contrats américains, la start-up bordelaise a décidé de se re-concentrer sur la France pour les prochaines années. “Tout ce qui a été créé aux Etats-Unis reste ouvert et est amené à se developper dans les prochaines années, mais on a choisi de profiter du vent positif qui souffle en ce moment en France“, explique Julien Delpech.
Et de faire référence au discours du président Emmanuel Macron en septembre devant la communauté française de New York. “Il avait félicité les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis, mais il nous avait aussi invité à rentrer voir le changement en France“. Le PDG d’Invivox estime que le contrat est rempli avec les récentes propositions du Secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, pour simplifier le développement des start-ups en France. “Parmi ses dix mesures-phares, le relèvement des seuils des marchés publics est très concret pour une entreprise comme la nôtre, et le guichet France expérimentation, qui permet de tenter des choses en dehors des réglementations, nous autorise à tester de nouvelles fonctionnalités de la plateforme“.
A partir de la rentrée, Invivox va donc passer à la vitesse supérieure dans l’Hexagone, en appliquant sa recette de formation à de nouveaux établissements. Les retombées financières sont intéressantes pour les hôpitaux partenaires car chaque participant paie pour la formation. L’année dernière, le CHU de Bordeaux a pu obtenir 45.000 euros en une seule semaine de formation autour du cancer colorectal et les a investis dans sa fondation de recherche.
TV5 Monde USA visite des écoles pas comme les autres
Vous ne verrez pas l’école de la manière. TV5 Monde USA poursuit son tour du monde des écoles les plus fascinantes de la planète. Un nouvel épisode de “Des écoles pas comme les autres” sera diffusé vendredi 22 juin à midi (EDT) / 9am PDT sur la chaine francophone.
Dans cet épisode, l’animatrice Julie Lafferière nous emmène à la découverte de Genius Kids en Californie, où l’accent est mis sur la stimulation de la créativité et de la confiance dès le plus jeune âge, et de l’Ecole des leaders au Japon, où sont formés les futurs cadres-dirigeants.
Le Bronx grouille de trésors. L'Andrew Freedman Home en est un.
Loin des clichés véhiculés depuis les 70’s, le South Bronx, en pleine gentrification, est le nouvel eldorado.
On est tombé sous le charme de ce sulfureux borough, berceau du hip-hop et musée vivant du street-art.
A quelques blocks seulement du célèbre Yankee Stadium, qui attire les foules, osez vous perdre autour de Grand Concourse. Flânez, à l’affût de trésors ignorés, jusqu’au majestueux parc de la “Andrew Freedman Home”.
Ce sublime palais de style Renaissance italienne détonne dans le quartier. On se croirait à Florence! Il date de 1924 et fut offert par Andrew Freedman, un riche homme d’affaires, pour servir de maison de retraite à des gentlemen désargentés.
Réhabilitée en centre culturel depuis 1984 et réinvestie en 2012 en résidence artistique, la maison est devenue au fil des années un véritable hub social qui mêle réinsertion, apprentissage et créativité.
La sélection pointue des fresques par l’actuelle PDG, Jeanette Puryear, sur les murs de l’enceinte, traduit la portée militante de ce lieu hautement symbolique.
Sur la clôture de gauche, Panmela Castro, une street-artist féministe illustre l’engagement des femmes dans la communauté. Au centre, un collectif retrace l’histoire du hip hop en hommage à Dj Kool Herc. Et à droite André Trénier signe un portrait poignant de Muhammad Ali en faveur des droits civiques.
Et dans le coin
Chaussez casquettes, lunettes et baskets et arpentez SoBro! Évitez les jours de match ou à défaut, fuyez l’agitation commerciale autour du stade.
Pour les autres, ce n’est que partie remise, après la visite de la Maison, dirigez-vous vers Mott Haven et découvrez nos adresses selon vos envies sur Mapstr @experienceny