Après avoir lancé en 2014 la PSG Academy Florida, une académie de football à Miami, le Français Ravy Truchot, président du FC Miami City, renouvelle l’expérience en France. Son International Center of European Football ouvrira ses portes début septembre en Haute-Savoie.
C’est un projet au long cours entamé en septembre dernier. Ravy Truchot a tout d’abord racheté aux enchères le club en faillite Thonon Evian Savoie FC, anciennement Evian Thonon Gaillard, ainsi que son centre d’entraînement. « L‘idée est de renforcer l’équipe première du club qui est retombée au niveau amateur, précise le Parisien installé depuis six ans en Floride. Nous souhaitons monter chaque saison afin d’atteindre au minimum le niveau National ». Pour y parvenir, le passionné de football a nommé comme coach Régis Beunardeau, qui a disputé toute sa carrière au Mans, et espère voir arriver plusieurs joueurs. « Ce sont des sportifs très connus ayant joué dans de grandes équipes françaises et même à l’étranger, mais les discussions sont toujours en cours ».
En parallèle, Ravy Truchot a créé l’International Center of European Football, une académie de football destinée aux joueurs internationaux. « Nous voulons donner leur chance aux jeunes joueurs issus de marchés peu défrichés pour qu’ils puissent suivre une formation professionnelle européenne », indique le Français qui cible notamment les joueurs venus d’Asie et des États-Unis. « Certains sportifs rêvent de venir jouer en Europe, mais il leur est pratiquement impossible de frapper à la porte du PSG par exemple, souligne-t-il. L’académie pourra ainsi leur permettre d’avoir un pied dans le football français ».
Dirigée par Patrick Trotignon, l’ancien président du club Evian Thonon Gaillard, l’académie accueillera dans un premier temps une cinquantaine de jeunes joueurs. Après une série de travaux de rénovation et d’agrandissement, elle devrait être en mesure d’en accueillir 150 d’ici un an. Les nouvelles recrues suivront un cursus académique qui les formera au football avec les méthodes européennes tout en leur permettant de continuer leurs études et d’apprendre le français.
Ainsi, avec le rachat du club Thonon Evian Savoie FC et la création d’une nouvelle académie, Ravy Truchot espère créer une passerelle footballistique entre la France et les États-Unis. « Les meilleurs joueurs sortant de l’académie pourront éventuellement intégrer les équipes nationales du club Thonon Evian Savoie FC, tandis que d’autres pourront venir s’exposer aux championnats américains en poursuivant leur carrière au FC Miami City, précise le quadra. C’est une belle opportunité puisque chaque année plusieurs de nos joueurs signent un contrat professionnel aux États-Unis ou en Europe ».
Depuis Miami, il ouvre une académie de foot en France
Le Belge Anthony Evrard pionnier des tennis clubs "rien que pour les enfants"
Certes, les enfants américains n’ont pas attendu Anthony Evrard pour jouer au tennis. “Mais avant, c’était en général sur des courts pour adultes, avec bien souvent des raquettes trop grandes et des balles trop lourdes”. En lançant Court 16, l’entrepreneur-tennisman a voulu créer des tennis clubs spécifiquement dédiés aux enfants de 3 à 11 ans.
Le second “Court 16” a ouvert il y a quelques semaines à Long Island City. “C’est le premier club de tennis au monde avec une surface en verre” explique-t-il fièrement. Ces “LED surface courts” ont des lignes qui s’allument à volonté et évitent l’entremêlement de lignes peintes dans les gymnases. Ce club est le deuxième d’Anthony Evrard, qui avait ouvert le tout premier Court 16 à Brooklyn (Gowanus) il y a trois ans. Au total, il a levé 3 millions de dollars pour financer ces deux premiers clubs.
Né dans le sport et le tennis en particulier -son entreprise tire son nom du court N° 16, le préféré de son grand-père au Royald Leopold Club de Bruxelles-, Anthony Evrard a joué en équipe nationale de Belgique, avant de bénéficier d’une bourse d’une université californienne pour y venir jouer et étudier. Il n’a plus quitté les Etats-Unis depuis. Après avoir travaillé dans le marketing pour Trace TV, puis chez Puma, il commence à réfléchir à “un nouveau concept de club de tennis” avec un but: “amener de nouvelles familles au tennis dans une ville où jouer est plutôt compliqué”.
Le pari est vite gagné. Le club de Brooklyn affiche quelque 800 familles membres, qui paient de 350 dollars à 500 dollars par an, plus les classes. “Nous offrons un programme rigoureux, pas du baby-sitting” explique-t-il. Les profs sont tous des joueurs confirmés, souvent Français précise-t-il, et le lien avec le tennis au plus haut niveau est soigneusement entretenu. Lors du dernier US Open, le joueur américain Jack Sock est venu au club pour une animation. Et pour parfaire son ancrage dans la communauté, Anthony Evrard multiplie les initiatives caritatives. Chaque dimanche, quelque 35 enfants des “projects” du quartier apprennent gratuitement le tennis grâce à un partenariat avec Adidas. Un autre programme permet à une vingtaine de non-voyants de jouer au tennis, au moyen de balles sonores.
Anthony Evrard a encore bien d’autres ambitions pour ses “Courts 16”. Des ouvertures ailleurs, mais aussi de s’ouvrir aux adultes grâce à des cours pour débutants, mais aussi au “pickleball”, un sport qui explose aux Etats-Unis et se joue avec des raquettes en bois et des balles perforées en plastique, sur des petits terrains, qui ont approximativement la taille de ceux de Court 16. L’occasion était trop belle d’utiliser les installations aux heures où les enfants ne sont pas au club. L’entrepreneur est monté au filet sans hésiter.
Investir dans la location saisonnière à Miami
(Article partenaire) Pourquoi investir dans l’immobilier à Miami ? Quels sont les avantages et les inconvénients de la location saisonnière ? Comment s’y prendre pour réussir son investissement ?
Voilà quelques-uns des thèmes qui ont été abordés, jeudi 17 mai, lors d’une conférence organisée à New York par French Morning, avec l’agent immobilier Brigitte Respaut-Clément et l’avocat immobilier et successions Alexandre Ballerini, associé au cabinet Diaz Reus Targ.
Soulignant la vitalité du marché touristique à Miami, malgré l’intense saison des ouragans de l’an dernier, Brigitte Respaut-Clément a invité les participants à regarder au-delà de Miami Beach et South Beach pour une éventuelle acquisition de bien. Fondatrice d’OfCourse Miami, agence qui accompagne la clientèle francophone dans ses investissements immobiliers en Floride, elle a expliqué le rôle de son agence dans le soutien aux investisseurs pour garantir une “rentabilité sans risque“.
Pour elle, “le manque de connaissance des règles et usages de l’immobilier aux Etats-Unis et le service après-vente souvent mal assuré” sont les deux obstacles majeurs à l’investissement des Français en Floride. “Même si les francophones de New York sont très américanisés, ils ne connaissent les règles de l’immobilier en Floride, chaque Etat étant soumis à des règles propres“.
“Le plus grand risque pour les non residents est de tomber dans des pièges fiscaux et les retenues à la source qui peuvent être évitées avec un peu de planification“, insiste pour sa part Maitre Ballerini. Il explique notamment que “la fiscalité d’une succession aux USA est très défavorable aux non-residents” et rappelle l’importance de se faire aider par un avocat dès le début du processus d’acquisition. “Avoir un avocat de succession et d’immobilier permettra aux clients de preserver leur capital, et d’éviter des situations compliquées lors de leur transaction.“
D’autres conférences sur le même thème seront organisées fin 2018 et en 2019 en Europe.
Voir le live de la conférence ici
Pour en savoir plus:
Contacter Brigitte Respaut-Clément
Cell: (+1) 305-934-2870
927 Lincoln Road # 200, MIAMI BEACH FL 33139
[email protected]
www.ofcoursemiami.fr
Contacter Alexandre Ballerini
3400 Miami Tower
100 S.E. 2nd Street, Miami, Florida 33131
+1 305-375-9220
[email protected]
www.diazreus.com
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Le duo Amadou & Mariam fait danser Los Angeles
Un vent de disco africain va souffler sur la ville de Los Angeles. En pleine tournée internationale, le duo malien Amadou & Mariam va faire une halte le jeudi 14 juin à El Rey Theatre.
Fidèle à ses racines, le célèbre couple de musiciens aveugles, connu pour son album “Dimanche à Bamako” produit par Manu Chao, a l’étonnante faculté de transposer la musique malienne à d’autres genres, comme l’Afrobeat-Funk, très présent dans leur huitième album. Intitulé “La Confusion”, il fait référence aux soubresauts qui agitent leur pays depuis quelques années. Pour cet opus, ils se sont entourés d’un producteur et d’un mixeur de renom (le Français Adrien Durand et l’Américain Jimmy Douglas, à l’origine des tubes de The Weeknd et de Björk).
Avec son répertoire de chansons en anglais, français ou malien, le duo parvient à faire tomber les barrières culturelles avec des titres comme “Bofou Safou” (terme bambara désignant de jeunes garçons préférant danser que travailler) ou l’émouvante ballade “Mokou Mokou”.
Une soirée parisienne à Washington
Envie d’une virée parisienne sans quitter Washington ? Direction « An evening in Paris », orchestrée par la chambre de commerce franco-américaine de Washington DC, vendredi 1er juin à l’Ambassade de France.
Au programme : un buffet français avec assortiment de plats et de pâtisseries, un bar à l’Européenne avec vin et champagne pour les palais chics (bières et boissons douces également disponibles), un concert live de « Reservoir Frogs », groupe pop rock français, une tombola et un DJ pour clore la soirée en beauté. Un caricaturiste sera sur place pour une petite touche de Montmartre.
Tenue des cocktail exigée. Les touches de bleu-blanc-rouge sont les bienvenues.
Le FIAF débouche le rosé à New York
Pas la peine d’attendre l’été pour sortir le rosé. Le French Institute Alliance Française (FIAF) l’a bien compris et organise une grande dégustation de rosé le mercredi 13 juin.
Lors de cet événement, nommé “The Rosé Renaissance”, les participants découvriront sept rosés de Provence (Château La Gordonne Cuvée Chapelle Gordonne, 2017, Château La Gordonne Cuvée Vérité du Terroir, 2017, Domaine Sainte Marie Cuvée Vievite, 2017, Château de Berne, Cuvée Inspiration, 2017, Château de la Clapière Cru Classé Rosé, 2017, Château de la Galiniere, 2017, Château d’Esclans, Garrus, 2016). La soirée sera présentée par l’oenologue Nefissa Sator.
Yann Tiersen sur une île musicale à Washington
Eusa (ou l’île d’Ouessant), c’est ce petit morceau de terre au large de la Bretagne où vit le célèbre musicien Yann Tiersen. C’est aussi le nom de son neuvième album, qu’il viendra présenter le 17 juin au Lincoln Theater. Il devait initialement venir le 5 décembre.
Pour cet album, l’artiste connu pour la bande-son du film “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain” a intégré des sons de différents lieux sur l’île à des suites de piano. Son ambition: “créer une cartographie sonore de l’île” et transporter l’auditeur dans l’univers naturel et brut d’Ouessant. C’est le premier album de piano solo de Yann Tiersen qui s’est mis au breton l’an dernier.
Un week-end qui vous donnera envie de vivre à Larchmont
(Article partenaire) On a attendu l’été longtemps. Mais dans le Westchester, on sait l’accueillir comme il se doit. France Tucker, agente immobilière chez Houlihan Lawrence, s’associe à un week-end de festivités estivales (2 et 3 juin) dans la ville de Larchmont, à 35 minutes de train de Grand Central. Profitez-en pour découvrir cette ville coquette très prisée des Français et apprendre toutes les bonnes raisons de s’y installer.
Le samedi 2 juin, l’école bilingue d’excellence FASNY (The French American School of New York) organise sa kermesse annuelle. Venez apprécier jeux, nourriture et loisirs pour les petits et grands enfants. Fondée en 1980, FASNY est homologuée par le ministère de l’Education nationale et offre le Baccalauréat International (IB) et le Baccalauréat français.
Avec quatre enfants ayant été scolarisés à FASNY, France Tucker est une fervente supportrice de l’école internationale. Née à Toulon, elle a vécu toute sa vie adulte à Larchmont. Ayant connu les joies et les défis de l’expatriation, elle sait aider les nouveaux arrivants. Il n’y a pas meilleure spécialiste de la communauté française de Westchester qu’elle.
Le 3 juin, Houlihan Lawrence organise une journée “portes-ouvertes” nommée “Weekend Escapes”. Les acheteurs curieux de découvrir l’offre du Westchester pourront visiter quelques-unes des plus belles habitations du marché. Des “cadeaux” seront offerts, dont des ballons et des frisbees.
France Tucker travaille dans les bureaux de Houlihan Lawrence à Larchmont depuis plus de 25 ans, partageant son expertise avec d’innombrables clients satisfaits de Manhattan à Hong Kong. Sa recette ? “J’aime mon travail, je me concentre sur ce que veulent les clients et j’y réponds avec efficacité et enthousiasme“, dit-elle. Sa clientèle comprend aussi bien des primo-acheteurs que des investisseurs immobiliers. Bilingue français-anglais, elle sait guider ses clients internationaux dans le labyrinthe immobilier américain, que même les Américains ont du mal à comprendre.
Pour plus d’informations sur la kermesse de la FASNY et “Weekend Escapes”, contacter France Tucker.
France Mellet Tucker
Real Estate Salesperson
Houlihan Lawrence Larchmont Office
M 914.318.4973
O 914.833.0420 Ext. 13320
[email protected]
francetucker.houlihanlawrence.com
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Dans quel quartier vivre à Washington ?
Que vous préfériez une maison au calme ou un appartement au milieu des bars, la variété des quartiers de Washington devrait vous satisfaire. Quartiers historiques, “gentrifiés” ou en phase de rénovation urbaine, il y en a pour tous les goûts. Notre sélection.
Southwest Waterfront
Walk Score : 74 | Transit Score : 75 | Bike Score : 82
Idéalement situé entre le Mall et le Potomac, le Southwest est en train de subir un ravalement de façade majeur. La première des deux phases de la rénovation des quais vient seulement d’être achevée, mais le quartier est déjà transformé.
Dos aux gratte-ciel flambant neufs et face aux berges piétonnes et au port de plaisance, on oublierait presque qu’on est à D.C. Evidemment l’immobilier n’est pas donné, mais la mue du quartier n’étant pas encore finie, on peut encore se loger décemment pas trop loin du District Wharf (le nouveau nom des berges) sans risque, la criminalité ayant déjà bien reculé.
U Street
Walk Score : 97 | Transit Score : 85 | Bike Score : 93
« A l’époque, il n’y avait que des dealers et des prostituées », se rappelle Félix, un employé de l’ambassade de France qui habitait sur U Street dans les années 80. La “gentrification” a depuis fait son œuvre et les “condos” luxueux ont fait leur apparition – les studios à 2000 dollars mensuels ne surprennent plus personne. Mais la vie nocturne – largement pacifiée – reste le point fort du quartier. « Le quartier est assez central, se félicite Tanguy, ancien d’Adams Morgan qui habite maintenant au niveau de la 16e. On est proche de la vie nocturne, mais les alentours sont assez résidentiels. On peut tout faire à pied, il y a un Trader Joe’s… par contre il manque une bonne boulangerie dans le coin. »
NoMa
Walk Score : 93 | Transit Score : 82 | Bike Score : 91
Si la “gentrification” de U Street est déjà trop avancée pour vous, essayez NoMa (North of Mass. Ave). Le coin est moins sûr, mais l’immobilier étant plus abordable, vous pourrez emménager dans un building tout neuf avec piscine sans devoir faire d’heures supp.
« Le quartier est encore en devenir, mais il y a une mixité sociale qu’on n’avait pas à Dupont Circle, qui est quand même un peu un ghetto de blancs », souligne Matthieu, 30 ans. « Il manque encore un peu de vie de quartier, de vrais bars sympas, mais on a Union Market pas loin pour aller manger un morceau. Côté négatif: il y a souvent la police dans le coin, précise-t-il, j’ai aussi vu des mecs en sang dans la rue, et des balles ont traversé le hall d’entrée de l’immeuble à deux reprises… »
Glover Park
Walk Score : 78 | Transit Score : 56 | Bike Score : 62
Bien situé tout en ayant un locatif assez abordable, Glover Park gagne à être connu. Bordé par le parc du même nom et traversé par une rue commerçante, « Upper Georgetown » est calme et familial. Pour se loger, on a le choix entre de grandes résidences et des maisons individuelles.
Pour sortir, quelques restaurants et bars… et même un strip club ! Par contre, il n’y a pas de métro et le dénivelé à de quoi décourager un cycliste sous EPO. Quant à la criminalité, elle est quasi-inexistante et largement limitée aux alentours des bars de Wisconsin Avenue.
Bethesda
Walk Score : 46 | Transit Score : 85 | Bike Score : 93
Vous voulez une grande maison typiquement américaine sans être dans la cambrousse ? Bethesda est faite pour vous. Certes, c’est une ville de banlieue, mais qui se révèle finalement bien plus accessible que certains quartiers de Washington. « On s’est installés ici pour la proximité avec l’école française » (Lycée Rochambeau – French International School), explique Perrine, mère de trois enfants – finalement scolarisés dans le public. « Mais finalement, on trouve tout ce dont on a besoin dans le centre, pas besoin d’aller à DC. » La boulangerie Fresh Baguette et les produits français de Giant aidant, le dépaysement n’est pas trop dur pour les Français.
4 entrepreneurs français primés par la FACC à Miami
Les noms des quatre lauréats des « Innovation Awards 2018 » ont été dévoilés, jeudi 24 mai, lors du gala annuel de la FACC (Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride). Il s’est déroulé à East dans le quartier de Brickell en présence de plus de 200 convives.
« C’est la première fois que nous remportons un prix, cela va nous donner une plus grande visibilité et renforcer notre crédibilité », s’enthousiasme Nicolas Derouin, lauréat de la catégorie « Art de Vivre » pour ses maisons flottantes. Avec sa société Arkup, l’entrepreneur français conçoit un nouveau type d’habitation, à mi-chemin entre un yacht et une maison, pouvant résister aux phénomènes climatiques extrêmes, fréquents en Floride.
Dans la catégorie « Start-up », Alain Ouelhadj, le président de la FACC, a décerné le trophée à la société WaterDiam qui a mis au point une technologie pour le traitement de l’eau sans produits chimiques à base d’électrodes en diamant synthétique. « Nous testons actuellement sur le terrain notre technologie qui agit sur la structure moléculaire de l’eau, et, sans rien y ajouter, lui donne des propriétés immunisantes exceptionnelles », indique Gilles Bazan, en charge de la communication de la société qui traite notamment les eaux de baignade des piscines et des spas ou encore celles de l’industrie agro-alimentaire dédiées à l’abreuvement du bétail.
Cette année, la lauréate de la catégorie « Digital » est l’entreprise Datakalab qui analyse les émotions des consommateurs grâce aux outils issus des neurosciences. « Nous utilisons notamment une technologie qui permet de capter les mouvements du visage et de les classer selon les différentes expressions, comme la joie, la peur ou encore le dégoût, explique Valérie Bihet, en charge du développement de la société aux États-Unis. Ainsi, face à un produit, nous savons exactement ce que ressent le consommateur et cela permet de mieux cibler le packaging ou la campagne de publicité afin de rendre le marketing plus efficace ».
La société C Green AG, qui développe et fabrique des biostimulants agricoles naturels, remporte, quant à elle, le trophée dans la catégorie « Environment ». « Je créé une sorte de sérum de vie à partir de molécules extraites de plantes qui ont su développer des capacités à survivre et se multiplier dans des zones extrêmes, souligne Éric Hervé, le fondateur du concept. Je pulvérise ensuite cette préparation sur d’autres plantations ce qui permet d’accroître leur rendement et surtout de les rendre plus résistantes sans pour autant utiliser de produits chimiques ».
Enfin, cette année, la section Floride-Caraïbes des conseillers du Commerce extérieur de la France a souhaité participer à l’événement en décernant le prix du « grand gagnant 2018 ». C’est Éric Hervé avec sa société C Green AG qui a fait coup double en repartant avec un chèque de 3.000 dollars. Les autres lauréats ont, quant à eux, remporté un accompagnement d’un an afin de les aider à se développer.