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5 raisons de choisir l’immersion bilingue pour vos enfants

[Article sponsorisé] Dans le monde d’aujourd’hui, en rapide évolution, la capacité de parler plusieurs langues est plus qu’une simple compétence : c’est une porte d’entrée vers une vie pleine d’opportunités. Les programmes d’immersion bilingue, en particulier ceux qui débutent à la maternelle, offrent aux jeunes élèves un avantage certain. En exploitant la capacité naturelle des enfants à acquérir des langues, ces programmes offrent des bénéficent cognitifs, académiques, culturels et sociaux qui permettent aux élèves de devenir des individus équilibrés, préparés à un avenir international.

L’Ecole Bilingue de Berkeley (EB) est témoin, depuis près de cinquante ans, du pouvoir transformatif de l’éducation bilingue. Leur programme d’immersion bilingue répond aux défis et aux opportunités de notre monde de plus en plus interconnecté et culturellement diversifié, donnant aux élèves un avantage dans leur parcours scolaire et au-delà.

1 – Développement cognitif stimulé

Les recherches montrent régulièrement que le bilinguisme améliore toute une série de capacités cognitives. Une exposition précoce à deux langues améliore le fonctionnement exécutif, les compétences en résolution de problèmes et la pensée critique. Les enfants bilingues sont souvent plus créatifs, adaptables et flexibles sur le plan cognitif, ce qui leur permet de résoudre facilement des problèmes complexes. Emily Kaltenbach, Coordinatrice Pédagogique des programmes d’anglais, souligne cet avantage unique : « À EB, nous voyons nos élèves exceller non seulement dans les langues, mais aussi dans leur capacité à sortir des sentiers battus et à s’adapter à de nouvelles situations avec confiance ». Cette capacité d’adaptation est l’une des caractéristiques des apprenants bilingues, ce qui leur permet de réussir dans un monde en constante évolution.

2 – Excellence académique

Les élèves en immersion bilingue obtiennent souvent de meilleurs résultats scolaires que leurs camarades monolingues. Les études révèlent que les élèves bilingues développent des compétences avancées en lecture et en écriture et qu’ils excellent souvent dans des matières telles que les mathématiques et la lecture. Entre le CM2 et la Quatrième, les élèves des programmes bilingues peuvent avoir 7 à 9 mois d’avance sur leurs camarades en ce qui concerne la maîtrise de la lecture en anglais, ce qui prouve que l’immersion linguistique améliore les résultats scolaires dans tous les domaines. L’Ecole Bilingue de Berkeley intègre le bilinguisme dans son programme d’études afin de favoriser la réussite scolaire.

3 – Une compétence linguistique comparable à celle d’un natif

Commencer une éducation bilingue tôt dans la vie est essentiel pour en atteindre la maîtrise. Les jeunes enfants ont une capacité extraordinaire d’acquisition du langage, ce qui leur permet d’assimiler de nouveaux sons, de nouvelles structures et un nouveau vocabulaire avec une facilité remarquable. En commençant l’immersion dès la maternelle, les enfants développent une maîtrise des deux langues comme s’il s’agissait d’une langue maternelle, une compétence qui devient plus difficile à atteindre plus tard dans la vie. Le programme d’immersion bilingue d’EB pose des bases solides pour une maîtrise de la langue qui dure toute la vie.

4 – Sensibilisation culturelle et empathie

Dans un monde de plus en plus multiculturel, comprendre et apprécier les différentes cultures est inestimable. L’immersion bilingue n’enseigne pas seulement une nouvelle langue aux élèves, elle ouvre aussi leur esprit à des perspectives diverses, à des traditions et à des modes de vie différents. L’EB pense qu’une sensibilisation culturelle dès le plus jeune âge favorise l’empathie, la tolérance et un état d’esprit global. Ce sentiment de connexion entre les élèves, les éducateurs et les familles est au cœur de la communauté EB.

5 – Un développement socio-émotionnel renforcé

L’éducation bilingue favorise l’intelligence émotionnelle et les compétences en matière de communication qui s’étendent au-delà de la salle de classe. Les enfants qui peuvent communiquer dans plus d’une langue sont mieux équipés pour s’engager avec des personnes d’origines diverses, ce qui renforce leur confiance et leur estime de soi. À EB, les élèves s’épanouissent socialement, développant des relations interpersonnelles fortes qui préparent le terrain pour leur réussite future.

Pourquoi choisir EB ?

L’Ecole Bilingue de Berkeley ne se contente pas d’enseigner les langues mais prépare les élèves à un monde de plus en plus interconnecté. Leur programme d’immersion bilingue dote les enfants des outils cognitifs, académiques et culturels dont ils ont besoin pour réussir dans une société mondiale en pleine mutation. En investissant dans une éducation bilingue dès le plus jeune âge, vous offrez à votre enfant le cadeau d’un avenir prometteur, rempli d’opportunités, de compréhension et d’un amour de l’apprentissage qui durera toute sa vie.

Libérez le potentiel de votre enfant grâce à l’immersion bilingue à EB, où l’apprentissage des langues n’est que le début d’un voyage incroyable.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Malika Favre, l’artiste qui a croqué Kamala Harris pour le New Yorker

Cocorico ! C’est une illustratrice française qui vient de signer la Une du dernier New Yorker, et pas n’importe quelle édition. Malika Favre a dessiné Kamala Harris pour le numéro de ce lundi 7 octobre, où le magazine le plus emblématique de la Grosse Pomme annonce qu’il soutient la candidature de la vice-présidente démocrate à la Maison Blanche. Sur un fond bleu, Kamala Harris est dessinée par contraste en noir, de profil et légèrement par derrière, regardant vers le haut. Elle porte des boucles d’oreille blanches en forme d’étoile, ce qui rappelle les 50 États américains sur le drapeau du pays.

« The Candidate », 7 octobre 2024. © The New Yorker

L’artiste, qui collabore régulièrement avec le New Yorker depuis 2016, était assez libre pour réaliser « The Candidate ». « J’ai tout de suite eu envie de créer un portrait de Kamala Harris. Il illustre, en image, une prise de position pour la candidate et représente aussi, bien entendu, mon soutien pour cette élection à venir. L’image, quand elle est vue pour la première fois, doit parler d’elle-même. La force des couvertures du New Yorker, mais aussi leur challenge, est qu’elles doivent vivre sans titre aucun ».

S’en suit un processus créatif que Malika Favre décrit comme « très organique et organisé ». « Je commence toujours par faire des recherches, m’informer, trouver des images inspirantes ou des articles intéressants sans vraiment réfléchir à ce que je vais dessiner. Les idées viennent d’elles-mêmes par la suite. C’est une forme de gymnastique créative à laquelle je fais confiance sans trop chercher à la contrôler ».

Deux illustrations virales de Malika Favre en 2017 : « Operating Theatre » et « Coding 101 ». © The New Yorker

Espoir et vulnérabilité

Une illustration simple, et qui dit l’essentiel en peu de traits. « Un portrait peut sembler l’exercice le plus facile, mais c’est en réalité le plus difficile pour un artiste. Cela est lié à mon style très minimaliste, j’utilise le moins de lignes et de couleurs possibles, donc je dois trouver ce qui est essentiel pour que cette personne soit facile à reconnaître et que ce soit impactant ». Elle choisit de la faire regarder vers le haut, en signe de renouveau et d’espoir, et de relayer à la fois sa force et sa vulnérabilité dans ce regard.

Malika Favre a signé d’autres Unes emblématiques comme « Operating Theatre » (3 avril 2017), où elle a dessiné des médecins penchés au-dessus d’un patient. Un hommage aux chirurgiens qui l’ont opérée quand elle avait 6 ans, et qui est ensuite devenue virale lorsque des chirurgiens l’ont repris et posté sur les réseaux sociaux depuis leurs hôpitaux. Elle est aussi l’auteure de la Une du New Yorker sur la mort de la Reine Elisabeth II d’Angleterre; ou encore « Coding 101 » (20 novembre 2017) sur la lutte pour l’égalité hommes-femmes dans la tech : on y voit deux petites filles jouer au morpion (Tic-Tac-Toe en anglais) sur le sol, une Une pleine d’optimisme et d’espoir.

« Figurehead », 19 septembre 2022. © The New Yorker

Pour la Une sur Kamala Harris, Malika Favre a réalisé des vidéos pour expliquer sa démarche sur les réseaux sociaux. « C’était la première fois que je me prêtais à l’exercice et Françoise m’a été d’une aide précieuse ». Une référence à Françoise Mouly, directrice artistique (française) du New Yorker depuis 1993, qui a fait appel à Sempé et soutient régulièrement des artistes français pour ses Unes.

Mais pour Malika Favre, originaire de Paris et expatriée à Barcelone, l’élection américaine a-t-elle autant d’enjeux ? « Je la suis, de loin, avec beaucoup d’inquiétude mais toujours de l’espoir, comme cette petite étoile qui brille sur mon image. Quel que soit le résultat de cette élection, elle aura des conséquences qui vont bien au-delà du pays dans lequel elle se tient ». Car la fracture entre deux camps ne se limite pas à l’élection du 5 novembre : « Ce qui ressort du paysage politique, aux États-Unis comme en France d’ailleurs, c’est une binarité poussée à l’extrême et une polarisation des idées et des idéaux ».

« Connected » (6 février 2023) et « Escape » (12-19 juillet 2021), illustrations de Malika Favre. © The New Yorker

Disparition de Francis Userovici dans l’Utah : les rangers du parc arrêtent les recherches

La famille de Francis Userovici, le touriste français âgé de 76 ans porté disparu depuis le 16 août dernier dans le parc national des Arches, annonce l’arrêt des recherches par les autorités américaines. Un peu plus d’un mois après la découverte de sa voiture abandonnée sur le parking du parc, les rangers de l’Utah ont retiré tous les panneaux d’alerte, sans nouvelles pistes à explorer. Malgré des efforts considérables pour localiser le retraité, les recherches n’ont pas abouti.

Francis Userovici, un passionné de voyage, était venu découvrir les parcs de l’Ouest américain à l’issu d’une réunion de famille dans l’Oregon. Malgré l’ampleur des moyens déployés initialement par les autorités locales, la topographie accidentée, l’immensité des lieux et les conditions climatiques extrêmes de l’été dans cette région des États-Unis ont rendu les opérations extrêmement complexes. Aujourd’hui, aucune trace de Francis Userovici n’a été trouvée.

Sa fille se retrouve désormais confrontée à une autre épreuve : les complications administratives. En l’absence de corps, la loi française impose un délai de sept ans avant de pouvoir déclarer un proche disparu comme décédé. Cette situation plonge la famille dans une longue attente, sans aucune aide directe de l’État français pour l’instant.

C’est ça l’Amérique, ép. 4 : « Donald Trump se méfie du discours anti-woke »

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« Wokisme » : le mot a fait son apparition dans le vocable politique américain ces dernières années. La droite conservatrice l’utilise volontiers pour dénoncer ce qu’elle perçoit comme les dérives de la gauche progressiste : la promotion des minorités raciales, la reconnaissance des transgenres, l’utilisation de pronoms qui ne correspondent pas au sexe biologique, la défense de l’environnement…

En face, être taxé de « woke » est un motif de fierté pour ceux qui se disent sensibles aux combats des populations historiquement marginalisées en raison de la couleur de leur peau, leur genre ou orientation sexuelle.

Problème : le terme omniprésent est difficile à définir. Même les républicains ne sont pas d’accord entre eux. Et Donald Trump ne l’emploie guère, lui qui adore pourtant lancer des « guerres culturelles » autour des valeurs. Est-ce une erreur de la part du candidat républicain ou un choix stratégique intelligent ?

Dans ce quatrième épisode de C’est ça l’Amérique, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, donne la parole à Tristan Cabello, maître de conférences en civilisation américaine à l’université Johns Hopkins.

C’est ça l’Amérique vous propose chaque semaine de décrypter les enjeux des élections américaines de 2024 en compagnie d’un expert francophone basé aux États-Unis. C’est un podcast de La Croix, réalisé en partenariat avec French Morning et le programme Alliance-Columbia.

Conversation au Lycée Français : Elections américaines, un regard français

Quels sont les enjeux des élections du 5 novembre aux États-Unis ? Qu’est-ce que le collège électoral ? Pourquoi le scrutin présidentiel s’annonce si serré entre les candidats des deux principaux partis ? À toutes ces questions et à bien d’autres, la table ronde organisée au Lycée Français de New York le mercredi 9 octobre tentera de répondre, en apportant un regard français sur cette campagne américaine surprenante et hors norme, très différente de celles que l’on peut connaître en France.

Seront réunis pour 90 minutes de discussion : Romuald Sciora, chercheur associé à l’IRIS et directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis, Arnaud Leparmentier, correspondant du journal Le Monde et Alexis Buisson journaliste et auteur d’une biographie sur Kamala Harris. Elisabeth Guédel, rédactrice en chef du site French Morning et correspondante de TV5Monde et de Canal+, modèrera la conversation à laquelle les élèves du Lycée participeront.

La conversation sera menée en français et traduite en anglais. Elle commencera à 6:30pm mais, dès 5:45pm, Alexis Buisson signera son livre Kamala Harris – La biographie.

L’entrée est gratuite – réservation est obligatoire ici.

Carte verte 2026 : La loterie est ouverte !

Décrocher la Green Card, ça n’arrive pas qu’aux autres, et c’est le moment de tenter votre chance. La loterie carte verte, ou Diversity Immigrant Visa Program, vient d’ouvrir pour l’année 2026 (DV-2026) et restera accessible jusqu’au mardi 5 novembre à 12pm ET/11am CT/9am PT, jour de l’élection présidentielle – un bon moyen de se souvenir de la date.

Eligibilité

Pour être éligible, il faut être issu d’un pays à faible émigration vers les États-Unis, ce qui est le cas de la France (de la Belgique et de la Suisse également). Il faut également avoir le baccalauréat ou avoir exercé, pendant deux ans sur les cinq dernières années, une activité professionnelle exigeant au moins deux années de formation.

C’est gratuit, ne payez rien

Le Département d’État met en garde chaque année contre les fraudes. Participer à la loterie est gratuit, rien à payer pour s’inscrire et remplir le formulaire. N’acceptez jamais les services payants de pseudo-consultants ou d’entreprises auto-revendiquées « expertes » dans la préparation des dossiers – avec promesse au passage de vous faire gagner la green card -, il s’agit d’arnaques.

Application

Pour participer à la loterie, il faut vous connecter ici ou suivre les instructions ici (format PDF) sur le portail du Bureau des Affaires consulaires du Département d’Etat (U.S. Department of State, Bureau of Consular Affairs). On vous demandera notamment de télécharger une photo d’identité. Une fois votre application terminée, vous recevrez un numéro de confirmation, à garder soigneusement. Et imprimez la page de confirmation, elle vous sera demandée à l’interview si vous êtes sélectionné(e).

Patience jusqu’en mai

Les résultats seront mis en ligne à partir du 3 mai 2025 sur le site du Département d’État ici. Si vous êtes sélectionné(e), vous ne recevrez pas d’e-mail pour vous l’apprendre. C’est à vous de vérifier si vous l’êtes en vous connectant grâce au numéro de confirmation de votre dossier. Donc un conseil : dès que vous avez appliqué à la loterie et que vous recevez ce numéro, notez-le dans un endroit où vous pourrez le retrouver facilement afin de pouvoir vous connecter à partir du 3 mai prochain. Bonne chance !

« La grande musique », une pièce de psychogénéalogie pour lancer la nouvelle saison du TLF

Pour cette rentrée théâtrale, le Théâtre du Lycée français a sélectionné « La grande musique » de Stéphane Guérin, une pièce où la grande Histoire s’entremêle avec l’histoire d’une famille sur plusieurs générations. Mise en scène par Salomé Villiers, que l’on avait pu applaudir dans « Le Montespan » en mai dernier, « La grande musique » raconte l’histoire d’Esther qui perd subitement l’usage de ses jambes après avoir présenté, lors d’une émission de télévision, son dernier livre sur les bordels dans les camps de concentration.

Elle décide alors d’enquêter sur ce mal mystérieux qui a touché plusieurs femmes de sa famille avant elle. Le spectateur croise ainsi le destin d’une série de personnages, de Paris à Mauthausen : entre le présent et le passé, entre l’Autriche et la France, Marcel, Nelly, Georges, Esther, Pierre et Hervé tentent de réunir les pièces éparses d’un même puzzle via la psychogénéalogie.

Après son triomphe au Festival Avignon Off en 2021 et 2022, « La grande musique » sera notamment portée sur scène par Hélène Degy, nommée dans la catégorie Molière de la révélation féminine en 2017 pour « La Peur » de Stefan Zweig, et Brice Hillairet, lauréat du Molière de la révélation masculine en 2020.

Publié le 11 septembre 2024. Mis à jour le 3 octobre 2024.

L’économiste et Prix Nobel Angus Deaton à New York le 23 octobre

L’économiste britannico-américain et Prix Nobel 2015, Angus Deaton, sera l’invité de l’American Foundation for the Paris School of Economics (AFPSE), la fondation qui représente la Paris School of Economics (PSE) aux États-Unis, pour une soirée exceptionnelle de levée de fonds, le mercredi 23 octobre au Consulat général de France à Manhattan. Un dîner-débat intitulé « Rethinking the Economy, Rethinking Economics ». 

Né à Édimbourg et immigré aux États-Unis depuis plus de 40 ans, Angus Deaton a proposé une approche empiriste de l’économie, plaçant le bien-être individuel au cœur de ses recherches. Depuis des décennies, il s’intéresse à la santé, au bonheur, au développement, à la pauvreté, aux inégalités et à la meilleure façon de recueillir et d’interpréter les données pour établir des politiques économiques adaptées. 

« C’est un économiste qui a une voix importante dans le débat sur la mondialisation dans un monde où la mondialisation est redéfinie, avec les problèmes géopolitiques que l’on connaît », souligne Yann Coatanlem, membre du board de PSE et Président de l’AFPSE. 

Angus Deaton, aujourd’hui professeur émérite d’économie et d’affaires internationales à l’université de Princeton, est l’auteur de six livres, dont Deaths of despair and the future of capitalism (Morts de désespoir: L’avenir du capitalisme) en 2020, un best-seller écrit avec sa femme Anne Case (elle-même économiste) et qui analyse « la destruction de la classe ouvrière blanche » aux États-Unis, pour reprendre le titre du New York Times à la sortie de l’ouvrage. Un portrait d’une Amérique dont le système économique et social conduit à l’explosion des inégalités et au désespoir des non-diplômés, autrefois portés par le rêve américain mais aujourd’hui rongé par le sentiment d’abandon. « Des problématiques très américaines qui commencent à pointer leur nez dans d’autres parties du monde – les addictions aux drogues, aux médicaments… », relève Yann Coatanlem.

Angus Deaton répondra aux questions de Janet Currie, professeur à l’université de Princeton et Présidente de la prestigieuse American Economic Association. Le Prix Nobel ne manquera pas de revenir sur sa profession qu’il bouscule volontiers. « Les économistes prétendent souvent à une expertise politique pour laquelle ils n’ont aucune qualification, écrivait-il dans une tribune du Monde en décembre 2022. Ils devraient passer davantage de temps avec les philosophes et remettre pied sur le territoire intellectuel qui était au centre de la pensée économique. » 

Ces dernières années, l’AFPSE a reçu Christine Lagarde, Thomas Piketty, Pascal Lamy ou encore Larry Summers, Philippe Aghion et James Heckman. Ces dîners de levée de fonds permettent de financer les projets de recherche de PSE – sur l’enseignement de l’économie dans les lycées et sur le climat en collaboration avec l’Institut des politiques publiques, pour les plus récents. L’objectif cette année est de financer la chaire Daniel Cohen, l’ancien président de PSE décédé l’an dernier.

Bilingual Education Fair 2024 : Le salon est de retour à New York le 2 novembre

Créé en 2014 par French Morning pour réunir tous les acteurs de l’éducation bilingue à New York, et offrir un lieu unique aux familles pour découvrir toutes les options disponibles, la Bilingual Fair est de retour « en personne », la samedi 2 novembre, de 10am à 3pm. Pour l’occasion, French Morning s’est allié aux Services culturels de l’Ambassade de France qui accueillent ce salon dans la magnifique Villa Albertine.

La participation est gratuite, mais l’inscription obligatoire.

Sur place, une vingtaine d’exposants présenteront leur offre en matière d’éducation bilingue français-anglais : écoles privées et publiques, programmes d’after schools, soutien scolaire, etc. Vous pourrez rencontrer les représentants des écoles, tous réunis en un seul endroit pour la journée.

Programme de conférences

Outre les exposants, la Bilingual Fair offre également un programme de conférences, en audience réduite, autour de thèmes permettant de mieux comprendre les exigences de l’éducation bilingue. Le programme :

10:15am – Dyslexia and Bilingualism (en anglais ??)
? Avec Marine Putman and Laëtitia Longuefosse

11am – Table ronde: Transmettre le français à ses enfants, un défi ? (en français ??)
? Avec Pascale Crépon, Claire François, Polly Duke

12pm – Bilinguisme et interculturalité : quelles perspectives d’étude en français dans les universités américaines ? (en français ??)

12:45pm – Bilingualism: Myths and Benefits for Brain and Being (en anglais ??)
?️ Avec Dr. Iris Strangmann

1:30pm – ​Speaking the World: Multilingualism and Cultural Fluency in the Professional World (en anglais ??)
? Avec Mehdi Lazar, Pascal Vallet, Michelle Gerring, Armineh Petrossian, Sergio Adrada-Rafael, Fabrice Jaumont

2:15pm – Découvrez la langue française et la francophonie des Amériques avec le Québec ! (en français ??)
? Avec Annie Le, Geneviève Mélançon

Inscriptions obligatoires pour l’entrée générale et pour les conférences ici.

Un événement organisé par :

Grâce au soutien de nos sponsors :

La Fête du Champagne célèbre ses 10 ans à New York

C’est l’événement le plus pétillant de l’automne. La Fête du Champagne se tiendra dans plusieurs lieux de New York du jeudi 17 au samedi 26 octobre à l’occasion de son 10e anniversaire. Une grosse semaine autour des bulles et de ceux qui les aiment. Seront bien sûr présents les principaux producteurs de la région française ainsi que quelques pépites. 43 noms connus ou moins connus du Champenois sont annoncés. Un événement créé par deux Américains amoureux du breuvage français, l’expert et auteur de guides sur le Champagne Peter Liem (qui vit à Epernay) et le critique gastronomique Daniel Johnnes.

En parallèle, de nombreux rendez-vous sont également prévus, avec de grands noms de la cuisine (Daniel Boulud, Arnaud Lallement, etc.). Les prix de chaque dîner sont assez élevés (à partir de 295$, voire beaucoup plus lors de la dégustation de certains crus prestigieux). Des séminaires auront également lieu (le programme complet à retrouver ici).

Le festival se déroulera dans différents lieux bien choisis de la Grosse Pomme. Il essaimera aussi à Houston (Texas) les vendredi 18 et samedi 19 octobre (programme ici). Parce que le Texas aussi apprécie les fines bulles.

Elsa Jungman, pionnière en santé de la peau, invitée de She for S.H.E à San Francisco

Pour son premier événement Guest Speaker à San Francisco, la communauté She for S.H.E, réseau mondial de partage et d’entraide entre femmes francophones, invite le Dr Elsa Jungman. Le jeudi 10 octobre à l’Appartement Sézane, cette experte en dermatologie et pionnière en santé de la peau partagera son parcours, de ses collaborations avec des géants de l’industrie comme L’Oréal, à son aventure entrepreneuriale, en passant par ses découvertes sur la barrière cutanée et le microbiome, ou ses nombreuses distinctions.

Elle partagera ses motivations, ses succès ainsi que les défis rencontrés. Covid, levée de fonds, rôle de cheffe d’entreprise cumulé à celui de maman, Elsa Jungman répondra aux questions de Charlotte Attry, journaliste de notre rédaction, puis à celles des participantes. La soirée se clôturera par une séance de shopping privatisée.

Valérie-Anne Demulier, organisatrice qui a fondé de She for S.H.E en 2016 à New York, se dit très enthousiaste à l’idée de lancer ce concept à San Francisco, où elle a posé ses valises en 2021. « Ici, je concentre mon action sur l’empowerment féminin via du coaching, des réunions de discussion en petits groupes, toujours dans les valeurs d’authenticité et de bienveillance propres à la communauté. » She for S.H.E, étant l’acronyme de Sharing, Helping and Empowering. Elle envisage donc cette première rencontre comme l’opportunité de puiser de l’inspiration et de connecter pour les femmes francophones présentes.

Les expos galeries à ne pas manquer cet automne à Chelsea

Photographie, peinture néo-expressionniste, arts visuels… l’automne cultuel est riche et varié dans les galeries new-yorkaises. Voici trois expositions coup de cœur qui ont particulièrement retenu notre attention à Chelsea.

Nan Goldin chez Gagosian

Nan Goldin est une photographe et activiste américaine née en 1953, connue pour ses photos intimistes sur la communauté LGBTQ+ et la crise du sida dans les années 80. Plus récemment, Nan Goldin a fait parler d’elle avec son documentaire « All the Beauty and the Bloodshed » dans lequel elle raconte sa lutte contre le groupe pharmaceutique Purdue et la famille Sackler, suite à son addiction à l’Oxycontine et son overdose presque fatale au Fentanyl.

Nan Goldin revient à la photographie dans cette belle exposition « You never did anything wrong » inspirée du syndrome de Stendhal – cette condition psychosomatique causée par la vue d’une œuvre d’une grande beauté dont l’auteur du Rouge et le Noir fut victime lors d’un voyage à Florence en 1817. Nan Goldin juxtapose des photos de ses amis, amants, rencontres éphémères prises au cours des vingt dernières années avec des photos d’œuvres classiques ou baroques bien connues, glanées au Louvre, au Met, au Prado… La ressemblance, tant dans la composition, les couleurs et les poses, est troublante.

Nan Goldin, Diana in the fountain, 2024. Gagosian, New York. © Nan Goldin. Photo: Marie-Barbe Girard

Où ? Gagosian, 522 West 21st street, New York, NY

Quand ? Mardi–Samedi de 10am à 6pm, jusqu’au 19 octobre. Information ici

Philip Guston chez Hauser & Wirth

Les œuvres de Philip Guston, artiste américain-québécois décédé en 1980, sont facilement reconnaissables. Ses peintures à allure de BD, souvent déclinées en différents tons de rose et rouge, contiennent des motifs récurrents : ampoules, chaussures, cigarettes, horloges, fers à cheval, hommes en tunique blanche du Ku Klux Klan. Après s’être fait un nom en expressionisme abstrait (certains de ses tableaux ont été comparés à une version abstraite des derniers nénuphars de Monet), l’ami de Jackson Pollock a inventé son propre style « néo-expressionniste » pour dénoncer la guerre au Vietnam, le racisme et l’antisémitisme. L’exposition fait la part belle aux gravures de Guston.

Philip Guston, Installation view. Hauser & Wirth New York. © Philip Guston. Photo : Hauser & Wirth

Où ? Hauser & Wirth, 443 West 18th Street, New York, NY 10011

Quand ? Mardi–Samedi de 10am à 6pm, jusqu’au 26 octobre. Information ici

Steve McQueen à Dia Chelsea

La Dia Foundation présente trois œuvres vidéo de Steve McQueen, artiste reconnu (Turner Prize 1999) et réalisateur à succès (« Hunger », « Shame », « 12 Years A Slave », « Widows »). Deux d’entre elles sont visibles à Chelsea, la troisième à Dia Beacon.

Dans chacune de ces œuvres, McQueen s’interroge sur l’identité de la diaspora africaine. « Exodus » est une vidéo muette où l’on suit deux Caribéens, en tenues élégantes, porter de hauts palmiers dans une rue agitée de Londres. Les palmiers, symboles de leur identité tropicale, semblent signifier à la fois leur fierté dans leur identité, mais aussi leur différence, impossible à ignorer. Les murs de la salle sont couverts de photos de fleurs prises à la Grenade, dans les Caraïbes : « Ce qui ne change pas dans le paysage [de la Grenade], explique l’artiste, c’est la beauté des fleurs. Cela tient du miracle dans un paysage marqué par le colonialisme et l’esclavage ».

Enfin, dans « Sunshine State », l’artiste raconte une expérience traumatisante vécue par son père tout juste arrivé en Floride comme cueilleur d’oranges, sur fond d’images de la surface du soleil en ébullition. Ces images font place à des extraits du « Jazz Singer », un film de 1927 dans lequel un artiste juif se maquille en black face pour jouer au jazz. Dans la version de Mc Queen, à l’inverse, au fur et à mesure qu’il se peint le visage en noir, il disparaît.

Steve McQueen, Sunshine State, 2022. Dia Chelsea, New York. © Steve McQueen. Photo: Don Stahl

Où ? Dia Chelsea, 537 West 22nd Street, New York, NY 10011

Quand ? Mercredi-Samedi de 12pm à 6pm, jusqu’à l’été 2025. Information ici