Vous avez aimé les histoires de ce conteur hors pair qu’est Eric-Emmanuel Schmitt ? Alors vous allez adorer sa présence à la librairie Albertine à Manhattan, le lundi 28 octobre à 6pm. Le romancier et dramaturge viendra parler du premier tome de sa monumentale série sur « La Traversée des Temps ».
Intitulé Paradis Perdus (Paradise Lost dans sa version anglaise), le livre entame ce projet un peu fou de l’auteur de retracer l’histoire de l’humanité en plusieurs volumes (huit romans), en partant de l’histoire d’un jeune homme, Noam, né il y a 8000 ans dans un village hors du temps.
Un travail qui, comme souvent avec Eric-Emmanuel Schmitt, mêle de nombreuses sources : la science, la religion, la philosophie et les expériences personnelles de l’écrivain. La conversation se déroulera en anglais et il est demandé de réserver son siège (gratuit, RSVP ici).
Ils n’étaient pas venus depuis la pandémie, et sont de retour aux États-Unis. Irfane (voix) et Thibaut Berland (DJ), le duo français de Breakbot, lancent leur tournée américaine à la fin du mois, en commençant par la côte Ouest : San Diego le 30 octobre (Music Box), Los Angeles le 1er novembre (1720), San Francisco le 2 novembre (Club Six). Ils passeront ensuite par le Canada avec Montréal le 8 novembre (Société des Arts Technologiques) et enfin finiront sur la côte Est à New York, le 9 novembre (Elsewhere billets ici).
Le tandem s’est taillé une réputation dans le milieu de la musique électro rétro, et après avoir collaboré sur l’albmum « Cross » de Justice en 2007, fait partie du label iconique Ed Banger Records depuis 2009. Derrière ses lunettes noires et sa longue chevelure brune, Thibaut Berland découpe, mixe et recompose la musique des années 80 pour en faire des sons avant-gardistes.
Révélé en 2009 avec le hit « Baby I’m Yours », BreakBot a depuis sorti deux albums très influencés par la disco et le funk. En 2016, son album « Still Water », taillé pour le dancefloor, inclut Star Tripper qui a été repris dans le film « Star Wars Headspace ». En 2018, leur single « Baby I’m Yours » devient un hit, suivi par l’EP « Another You ».
C’est une success story à l’américaine comme on les aime. Sauf que cette fois, il s’agit de celle d’un café typiquement français qui a essaimé à New York puis sur le reste de la côte Est. Chiffres à l’appui : « Ce couple a dépensé tout son argent pour ouvrir un café à New York – une entreprise qui a rapporté près de 50 millions de dollars l’an passé », titrait le site de la chaîne business CNBC dans article consacré à Benjamin Sormonte et Elisa Marshall, en juin dernier. Le couple franco-canadien, qui a ouvert le premier café maman dans une décoration de maison provençale à Soho il y a tout juste 10 ans, avec leurs simples économies et l’aide de leurs familles et amis, peut se réjouir du chemin parcouru.
Elisa Marshall et Benjamin Sormonte, fondateurs des cafés maman @maman
Déménagement à Miami
« Nous sommes très fiers de cette réussite, mais nous sommes aussi beaucoup dans le quotidien des ouvertures en ce moment », raconte Benjamin Sormonte. Car l’heure est à l’expansion pour maman en Floride. « Nous regardions le marché depuis 2021, les permis sont arrivés en même temps donc nous avons enchaîné. » Le premier maman a ouvert à Wynwood en février, et le sixième café a été inauguré à Design District, au 140 NE 39th St, le 5 octobre dernier.
Signe de ses ambitions, le couple a déménagé à Miami, avec ses deux enfants de 5 et 2 ans, en début d’année. « La vie familiale est très agréable ici, avec plus d’activités en extérieur pour nos enfants. Nous sommes contents d’être ici, mais aussi de garder un pied à New York que nous adorons. Nous faisons les allers-retours tous les mois ».
40 cafés, un millier d’employés
À Miami, maman reçoit une clientèle assez new-yorkaise, habituée à la carte qui reste similaire dans les 40 cafés du groupe, répartis entre la côte Est américaine, Montréal et Toronto. Surtout l’entrepreneur, qui n’emploie pas moins de 1 000 personnes, se réjouit de compter sur une équipe fidèle dans toutes ses adresses, dans un secteur où le turnover est très élevé. « Nous avons une main d’œuvre loyale et dévouée, c’est une grande chance ».
Bien sûr, le couple a fait des erreurs en l’espace d’une décennie, mais il estime avoir appris d’elles et cherche avant tout à rester fidèle aux valeurs qui ont fait son succès. Parmi les ajustements, celui de réduire la carte à une vingtaine de plats, soit deux fois moins qu’avant. Au menu, des valeurs sûres comme le croque-maman, trois types de quiches maison, le croissant fourré à la pistache ou le cake à l’huile d’olive.
Ouvertures en vue à Miami et DC
Les prochains challenges vont avec le rythme de développement du groupe : la logistique, qui doit suivre avec le nombre d’ouvertures récentes et celles prévues. Le groupe va ouvrir encore quelques adresses à Miami, mais aussi à Washington et dans sa région, où il compte déjà six cafés depuis son lancement en 2022.« Nous regardons aussi de nouveaux marchés, comme Boston, Dallas et Chicago », ajoute Benjamin Sormonte.
Pour financer cet essor, le couple peut compter sur l’appui de son fonds d’investissement new yorkais, Trispan, entré fin 2020. L’actionnariat pourrait changer d’ici quelques années, lorsque le fonds arrivera au terme de sa période d’investissement de cinq à sept ans. En attendant, les fondateurs, les employés et proches de l’aventure ont fêté, ce mardi 8 octobre, les 10 ans de maman comme il se doit : dans l’un de leurs cafés à New York, avec encore beaucoup de rêves en tête.
Comme chaque année depuis déjà quatre ans, BZH New York tente de répondre à l’une des questions les plus brulantes de la communauté bretonne de New York : qui élabore le meilleur kouign-amann de la ville ?
Que vous soyez finistériens, armoricains, morbihannais, bretilliens ou tout simplement amateurs de beurre et de sucre combinés avec passion, ne manquez pas la quatrième édition du Paysan Breton KOUIGN AMANN Contest, qui a lieu dimanche 13 octobre au Chelsea Market de Manhattan, à partir de midi.
Pendant quatre heures, il vous sera possible de déguster les productions de six chefs différents. Puis, de 4pm à 4:30pm, le public élira son kouign-amann préféré, tandis qu’un jury de professionnels votera pour déterminer le « meilleur kouign-amann traditionnel ». « Cerise sur le gâteau, le chef Montréalais Nicolas Henry, qui, selon le New York Times, confectionnait en 2023 le meilleur kouign-amann d’Amérique du Nord, fera partie du jury professionnel », détaille Sophie Raubiet, présidente de l’association BZH New York.
L’an dernier, Pistache avait remporté le Grand Prix du jury et le Prix du public. L’événement est gratuit, mais réservation obligatoire via ce lien.
Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 8 octobre 2024 pour un webinaire dédié au marché immobilier à New York en 2024/2025.
Renaud de Tilly, fondateur et Broker DE TILLY REAL ESTATE à New York, a fait le un point sur l’état du marché immobilier actuel et vous a présenté ses prévisions pour l’année à venir. Il a également détaillé les différentes étapes de l’acquisition d’un bien immobilier à New York, et vous a donné les clés pour réaliser votre acquisition au bon prix.
Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux, vous a quant à elle éclairés sur la question du financement, et notamment les options de prêts hypothécaires résidentiels.
INFORMATIONS DE CONTACT – Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC ? [email protected] ? 516-341-6020
– Renaud de Tilly, fondateur et Broker DE TILLY REAL ESTATE à New York ? [email protected] ? +1 347 614 6070
Dans cet épisode de French Expat, nous avons le plaisir de vous présenter Audrey Lefèvre, une femme aux multiples facettes dont la passion l’a menée aux États-Unis il y a un peu plus de dix ans. Son expatriation n’est pas le fruit du hasard, mais chaque tournant qu’elle a pris l’a conduite à des moments de joie, de défis et de découvertes inattendues.
Elle a quitté la France pour suivre son mari, et cette décision a marqué le début d’une aventure exaltante. Aujourd’hui, Audrey est maquilleuse professionnelle, travaillant avec des figures emblématiques de la politique mondiale, telles que les familles Biden, Trump, Bush et Clinton. Cela représente tout de même quatre présidents et ex-présidents américains !
Mais au-delà des paillettes et des projecteurs, c’est sa quête de connexions humaines authentiques qui anime son parcours. Audrey a un talent unique pour capter la fragilité des personnalités puissantes tout comme des personnes ordinaires, révélant ainsi leur humanité.
Son parcours devient une véritable source d’inspiration, et elle nous parle de ses débuts modestes, de ses aspirations, de la réalisation de ses rêves et de sa reconversion.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
La sixième édition du Transatlantic Leaders Forum (TLF), organisé par le réseau et club privé French Founders, en partenariat avec la banque Goldman Sachs et l’asset manager Tikehau Capital, aura lieu à New York le vendredi 18 octobre. Ce rendez-vous annuel, qui réunit des intervenants et une audience business d’Europe et des États-Unis, a été conçu pour maximiser les rencontres et le networking.
Sur scène se succèderont des visages connus de la tech, comme l’investisseur Fabrice Grinda, l’entrepreneur philantrophe Alexandre Mars, Julie Chapon de Yuka ou l’entrepreneure américaine star du petit écran Barbara Corcoran (« Shark Tank »), ainsi que des présidents de grandes entreprises, comme Jean-Paul Clamadieu, Président du conseil d’administration d’Engie, Jacques Aschenbroich, Président d’Orange, ou Grégoire Assémat-Tessandier, Président du Groupe Publicis. Et qui mieux pour représenter les échanges transatlantiques que Pierre-Yves Roussel, CEO français de la marque américaine Tory Burch, ou la star du cinéma français et américain Jean Reno, ambassadeur du Paris Brain Institute, un centre caritatif de recherche en neuroscience.
Côté startups, on plongera dans la farmtech avec Lee Jones, fondateur de The Chef’s Garden et l’un des gros fournisseurs de Whole Foods, la fintech avec Renaud Laplanche d’Upgrade, la fashion tech avec Morgan Hermand de AdoreMe, la robotique avec Jérôme Monceaux, CEO de Enchanted Tools…
Les pouvoirs publics seront également représentés, tant du côté américain – avec la présence de Cecilia Kushner, de la NYC Economic Development Corporation, sur le thème « comment faire de New York une ville verte ? », du patron de la BPI Nicolas Dufourcq, et du gouverneur honoraire de la Banque de France Christian Noyer – venu défendre l’attractivité de la place boursière de Paris.
« L’ADN de French Founders, c’est la rencontre et l’échange »
Au premier rang des thèmes traités, le changement climatique, mais aussi l’IA et le danger des deepfakes qui continuent d’abonder sur nos réseaux, avec notamment une intervention du « jumeau digital » de Reid Hoffman, le co-fondateur de Linkedin – la version IA du Californien répondra aux questions de Géraldine Le Meur, partenaire chez French Founders.
Sans oublier les questions d’inclusion, avec Josephine Goube de Sistech, une belle initiative pour aider les femmes réfugiées à retrouver un emploi dans la tech, et Yann Bucaille-Lanrezac, co-fondateur de Café Joyeux, une chaîne de cafés employant des personnes en situation de handicap mental et cognitif, qui a récemment traversé l’Atlantique pour ouvrir sa première boutique à Manhattan, sur Lexington Avenue.
Tout au long de la journée, des « Meet & Greet » réuniront les intervenants et leur audience en petit comité pour un échange plus direct. « L’ADN de French Founders, c’est la rencontre et l’échange, explique Géraldine Le Meur. C’est bien l’objectif de cet événement à taille humaine : créer des rencontres inattendues entre acteurs des deux côtés de l’Atlantique ».
Avec sa bouille d’ange, sa guitare et son humour noir en bandoulière, Laura Laune débarque pour la première fois aux États-Unis. Après Barcelone, et juste avant de s’envoler pour Tahiti et le Canada, l’humoriste belge, 38 ans, jouera son spectacle « Glory Alleluia » à Los Angeles, San Francisco, Seattle, New York et Miami, accompagnée de ce côté de l’Atlantique par Piaff Entertainment.
Un one-woman show décapant, dont elle aime adapter les références culturelles en fonction des pays où l’emmène sa tournée ou des nouvelles qui font la une de l’actualité. Celle-ci s’annonce brûlante, en cette période électorale, aux États-Unis. « J’arrive en pleine élection présidentielle américaine : je jouerai à New York le 5 novembre, donc forcément, il y aura des références sur scène. Je les intégrerai une fois que je serai là-bas, en échangeant sur mon texte avec les gens qui vont m’accueillir, se projette Laura Laune. Mais on va aussi se détendre et parler d’autres sujets ! »
L’humour comme « mécanisme de survie »
Révélée au grand public en remportant la finale de «La France a un incroyable talent » (M6) en 2017, cette blonde aux yeux bleus a conquis ses fans avec son humour noir et jouissif, délivré par son personnage de fausse ingénue. Pédophilie, handicap, inceste… Quand elle prend le micro, le public retient son souffle, écarquille les yeux et fronce le nez avant d’éclater d’un grand rire. Pour Laura Laune, aucun sujet n’est tabou, à condition qu’il soit bien amené. « Tout l’enjeu de l’humour noir, c’est de trouver la manière de le faire, un angle original, quelque chose de surprenant, dit-elle. Ça m’arrive que des gens me disent : “Je m’étais un peu crispé, mais grâce à la façon dont tu l’as amené, je me suis surpris à en rire.” »
En 2017, cette adepte de l’humour noir s’est fait connaître en remportant “La France a un incroyable Talent”, sur M6.
Dans un monde qu’elle juge parfois « triste », cet humour finalement « très humain »est, pour elle, « un mécanisme de survie ». Le public, lui, en redemande. 200 000 spectateurs ont déjà vu « Glory Alleluia » et une tournée des Zéniths français est prévue en 2025. « Je mesure la chance d’avoir un public qui me suit sur ce spectacle très personnel, se réjouit Laura Laune. Je me demandais comment les gens allaient recevoir tous ces sujets sur lesquels je me livre de façon très intime. Il y avait beaucoup de stress. La sincérité paye, le public adhère à ça, d’autant qu’il n’y a pas que du rire pendant 1h40, mais aussi de l’émotion. »
« Déconstruire » les clichés
Récemment diagnostiquée autiste Asperger, l’humoriste a choisi de partager, sur scène, la raison pour laquelle depuis toute petite, elle se sent « différente ».« Je pense que ça influence chaque aspect de qui je suis, mes décisions, ma façon de penser et ma façon d’être, ma façon de construire mes spectacles et mon humour, confie-t-elle. Je ne me voyais pas ne pas en parler. Et c’est tellement méconnu aujourd’hui, que j’avais envie de déconstruire tous ces clichés. »Les retours chaleureux du public l’encouragent.
Elle qui se dit « introvertie » dans la vie de tous les jours a trouvé sa voie. Sur scène et à travers la création. Entre deux représentations, Laura Laune écrit de la fiction. « Il est trop tôt pour dire si ce sera un film ou une série », évoque-t-elle. Elle qui aime pousser la chansonnette sur scène travaille à l’élaboration d’un album.« Il y aura des choses drôles et d’autres plus sérieuses » confie-t-elle D’ici là, son public francophone l’attend sur scène aux États-Unis, pour décompresser dans cette actualité électrique.
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.
Aujourd’hui, le témoignage de Guillaume qui a dû se réinventer.
« Depuis notre rencontre en 2010, ma femme et moi avions le projet de partir en expatriation. Plutôt l’Asie, pour connaître une expérience radicalement différente. Mais, finalement, ce sont les US qui se sont présentés avec la proposition d’un poste à NY pour leur compte de son employeur, une entreprise américaine de conseil). On est en 2020. Je me demande alors : est-ce que je suis prêt à abandonner mon job ? Oui. Est-ce que je suis prêt à devenir le « conjoint suiveur » ? On verra bien. Nos filles ont alors quatre et un ans. Je voulais être présent, pour elles, le temps de nous installer. Donc, oui.
Mon épouse reçoit son “go” officiel le jour du lockdown. Quel timing ! Il faut attendre. J’avais inscrit notre aînée à The École, une école bilingue près de Gramercy Park qui nous gardera la place, jusqu’à notre arrivée. Arrivée qui traîne en longueur. Nous avons du mal à obtenir nos visas avec les nouvelles directives du président Trump, mais on finit par s’installer dans un New York vidé de ses habitants en juillet 2021.
Notre premier été est magique. On s’émerveille de tout. Ma femme commence son job fin juillet et nous, les filles et moi, passons nos journées à nous promener, à visiter la ville.
En septembre mon aînée entre à The École en Kindergarden puis, la plus petite en nursery quelques mois plus tard. Tout à coup, je me retrouve seul, sans travail ni projet.
La priorité, pour moi, c’est de rester en contact avec les gens. Je m’inscris à French Founders, un réseau qui regroupe des professionnels francophones, avant même d’obtenir mon permis de travail.
Je rencontre également beaucoup de parents dans un café à côté de The École, après avoir déposé les enfants, à un moment où les gens sont toujours en remote. C’est là que je fais connaissance avec celui qui deviendra mon associé et meilleur ami. Car je veux monter une boîte, me lancer.
À la maison, je me remets au Lego d’architecture, ma passion : je construis de grands bâtiments comme le Stade Manchester United. C’est une activité très méditative qui me permet à la fois de ne pas tourner en rond et de préparer mon avenir.
Mon avenir… Je concentre mes recherches dans la supply chain (différentes étapes liées à la chaîne d’approvisionnement) et mon associé et moi lançons notre projet. Rien n’est simple, mais les Américains sont très curieux et ouverts à ceux qui entreprennent. Il faut tester, quitte à se planter. Ici, la liberté prime, et ce, depuis le plus jeune âge : un matin d’hiver, alors que je veux obliger ma fille à mettre des chaussettes, elle me répond du haut de ses cinq ans : « It’s my choice, it’s my body ».
Mon associé et moi lançons les développements du premier prototype de notre produit en septembre 2022 que l’on teste auprès d’Américains. On est prêts en janvier. Avec eux, c’est tout de suite oui ou non. Et c’est plutôt « oui ». On avance. Le marché est très encourageant, sauf que tout est plus compliqué que prévu. Il faut penser les 50 États pratiquement comme 50 pays. Mais toujours « America first ».
Il nous faut de l’argent pour poursuivre. On lève des fonds… Pas assez. On est à court de cash. En mai, on est obligés de mettre le projet sur pause. Voilà. Quand cet article sera publié, on aura probablement tourné la page.
Je ne l’ai pas si mal vécu. Je crois que j’ai pris le meilleur de l’esprit américain : j’ai essayé quelque chose. Ça n’a pas marché. La seule chose que j’ai perdue, c’est un peu d’argent. Les Français de France, mes vieux copains me demandent si ça va, si ce n’est pas trop dur, si je ne regrette pas… Ma réponse est toujours la même : “Oui c’est dur. Aucun regret ! Quelle expérience !”
J’ai passé une qualification online avec Harvard Business School et compte bien en obtenir une autre. Je ne regrette rien. J’ai appris tellement de choses. J’ai la même énergie qu’à mes vingt ans, la même envie d’entreprendre. Je me sens régénéré. »
Edit : Le 1er octobre, Guillaume annonçait sur sa page Linkedin : « After two incredible years of dedication, innovation, and growth, it’s time to announce the end of MyCommand due to insufficient funding. (…) It’s now time to move to the next opportunity and I’m actively seeking my next challenge in Supply Chain. Please feel free to reach out if you’d like to connect or explore new opportunities together. » Lire le billet complet
La réponse de French Morning
Merci guillaume pour votre histoire. Ecoutons l’écrivain et philosophe Charles Pépin évoquer le rebond :
« Il faut essayer de se réinventer le plus possible, mais dans la fidélité à son désir. Utiliser les échecs, les bifurcations et les rebonds pour tenter de se rapprocher de son « axe » – de ce qui est, pour soi, l’essentiel. C’est exactement le sens du « deviens ce que tu es » nietzschéen.
Les vertus de l’échec – Charles Pépin
Deviens : ne te laisse pas enfermer par tes échecs, fais-en des opportunités.
Ce que tu es : mais sans trahir ce qui compte vraiment pour toi, le désir qui te rend singulier.
Être capables, à l’âge adulte, d’identifier qu’un désir plus important que les autres nous traverse, ce n’est pas forcément nous figer : c’est simplement affirmer que nous sommes « quelqu’un quelque part », l’héritier d’une histoire, et non pas « n’importe qui n’importe où », tel un héros ou un anti-héros existentialiste.
Nous pouvons continuer de devenir autant que nous le voulons, mais « sans céder sur notre désir», sans trahir ce dont nous héritons. (…)
Contrairement à ce qu’affirment certains thérapeutes, notre capacité de rebond n’est pas infinie. Mais si nous savons rester fidèles à ce qui compte pour nous, elle demeure grande. Qu’on repense aux exemples de Charles de Gaulle, Barbara, Richard Branson ou David Bowie. Au cœur des échecs comme des succès, c’est en restant fidèles à leur quête, en dansant sur leur axe, qu’ils ont réussi. David Bowie a changé de visage, de personnage, de genre, s’est réinventé en même temps que sa musique, mais il est resté fidèle à son exigence.
Non pas à son « identité», ni à son essence, mais à son projet, à son manque. À son étoile. C’est ce que nous reconnaissons et aimons tant en lui. Quelque chose dans sa voix, quels que soient les périodes et les albums, dit cette fidélité.
Nous sommes d’autant plus libres que nous savons à quoi nous aspirons. Identifier notre quête, ce sur quoi nous ne devons pas céder, nous rend à la fois moins libres et plus libres. Moins libres: tout n’est plus possible. Plus libres : nous serons meilleurs en restant « sur notre axe », fidèles à notre désir.
Deux directions philosophiques donc, mais une seule sagesse de l’échec : celle qui nous ouvre à notre liberté au cœur même des limites. »
✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].
Entre festivals, balades, boissons à la citrouille et Halloween, French Morning vous donne six idées pour profiter pleinement de l’automne, la meilleur saison de l’année à Washington DC.
À un peu moins de 2 heures de Washington, le sentier Stony Man du parc national de Shenandoah est accessible pour tous, sa distance variant entre 2,5 km et 5 km selon le chemin choisi. Depuis le parking, il faut suivre le sentier des Appalaches jusqu’au sentier Stony Man, qui mène directement au point de vue du sommet. Le point fort de cette randonnée ? On se retrouve au sommet de la deuxième plus haute montagne du parc. Pour un effet « Que c’est beau ! », il faut s’y rendre pendant que les couleurs des arbres sont sorties, fin octobre ou début novembre. Toujours en Virginie, à 45 minutes de la capitale, le sentier Birch Bluff du parc forestier Prince William est également incroyable fin octobre et tout à fait accessible pour des enfants en bas âge.
C’est une boisson un peu moins connue que la bière ou le vin, mais le Maryland et la Virginie ont de nombreuses adresses pour déguster du cidre alcoolisé (hard cider), à ne pas confondre avec le cidre sans alcool (apple cider) que l’on trouve dans les fermes pendant la saison. On vous recommande Lost Boy Ciders (317 Hooffs Run à Alexandria) qui sert ses quatre cidres phares dans sa salle de dégustation et aussi ses cidres de saison (la création de septembre est un cidre houblonné pour Oktoberfest). A Gaithersburg, dans le Maryland, Two Story Chimney Ciderworks (7115 Damascus Rd) cultive sept variétés différentes de pommes, qui donnent leur cidre « Over the Falls », un mélange vieilli en fûts de vin rouge.
Le mois d’octobre et de novembre, c’est aussi le mois des « Fall Festival » dans la région de Washington DC. Toutes les fermes et les jardins organisent leurs propres activités, des labyrinthes dans les champs de maïs au tour de tracteur dans la ferme. C’est aussi le bon moment pour visiter des lieux historiques, comme à Mount Vernon, l’ancienne demeure de George Washington, pendant son festival des récoltes d’automne entre le samedi 19 et dimanche 20 octobre. Au programme : des activités et les démonstrations agricoles du XVIIIe siècle, comme la fabrication de bougies, des recettes de cuisine d’époque, ou encore des technique de production textile (billet à réserver ici). Pour plus d’adresses, sauvegardez notre article sur les 5 fermes à ne pas rater pendant octobre autour de DC.
Chaque automne, les coffee shops proposent des cafés de saison, une idée simple pour profiter des derniers beaux jours avant l’hiver. A Mount Pleasant, Ellē (3221 Mt. Pleasant St NW) invite ses clients à goûter son latte aux épices de courge (Gourd Spice Latte) à base de grains de poivre rose et d’épices. À Tryst, (2459 18th St NW), dans le quartier d’Adams Morgan, on sert un Cereal Milk Latte au sirop de sablé, de cannelle et de cassonade dans un lait aux céréales. Pour accompagner son café, rien de tel qu’un donut à la cannelle ou à la citrouille comme on peut les trouver chez Donut Run (6904 4th St NW), à Takoma, l’un des magasins les plus réputés de la région et le préféré de la correspondante de French Morning !
Le festival du film « Noir » à AFI Silver Spring
L’écrivain et historien du cinéma Eddie Muller, en partenariat avec Film Noir Foundation, ont rassemblé une belle sélection de films noirs au AFI Silver Theatre and Cultural Center. Cette année, le festival propose 15 films sur le thème de l’immigration entre les vendredi 11 octobre et jeudi 24 octobre. À noter, le film français « Le trou » de Jacques Becker sera diffusé les dimanche 13 octobre et mardi 15 octobre, et « Le Samouraï » de Jean-Pierre Melville le vendredi 11 octobre – l’occasion de retrouver Alain Delon, disparu le 18 août dernier. Les billets sont à 18 dollars par personne. Plus d’info ici.
Difficile d’ignorer Halloween quand on habite aux États-Unis, même quand on pense avoir passé l’âge de frapper à la porte d’inconnus pour des sucreries. Faites honneur à votre âme d’enfant à Little Blackbird, un bar à vin de Cleveland Park qui propose des accords vin et bonbons, du jeudi 31 octobre au samedi 2 novembre. Du côté de Navy Yard, le bar pop-up Black Lagoon sert des coktails mortels du mardi 8 octobre au samedi 2 novembre. Fan de Tim Burton ? Le National Union Building à Penn Quarter a créé des visites immersives de 90 minutes sur le thème des films du réalisateur américain, à voir jusqu’au dimanche 3 novembre. Billet à réserver ici.
Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, a partagé ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.
Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.
De la négociation du contrat d’achat au “closing”, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.
? Vous pouvez contacter Marc de Longeville par mail : [email protected]
Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube
[Article sponsorisé] Le monde est interconnecté comme jamais auparavant et il est donc essentiel que les enfants et adolescents soient capables de naviguer dans cette réalité. Dallas International School (DIS) explique en quoi l’enseignement bilingue leur ouvre des portes uniques.
Une meilleure ouverture sur le monde
La maîtrise du français, de l’anglais et d’une ou plusieurs autres langues vivantes est un facteur crucial pour la réussite des futurs citoyens du monde. Apprendre une autre langue, ce n’est pas seulement ouvrir les portes essentielles de la communication, c’est aussi découvrir notre façon de voir le monde, d’aborder les problèmes et de trouver des solutions à ces problèmes. Les élèves multilingues savent qu’il existe plus d’une voie. Ils sont ouverts aux autres, ce qui signifie qu’ils ont une empathie et une compréhension accrues. Ils peuvent synthétiser ce qu’ils apprennent dans leurs cours dans les différentes langues, en abordant le contenu académique sous différents angles. C’est un avantage indéniable que Dallas International School offre à ses élèves par rapport aux autres écoles monolingues.
Augmenter la créativité et les capacités cognitives
De la maternelle à la terminale, les élèves du DIS sont initiés à une perspective globale grâce à des programmes académiques multilingues et multiculturels uniques. Les élèves grandissent dans un environnement international et se mettent au défi, explorent leur créativité et augmentent leur confiance et leurs compétences métacognitives en apprenant dans deux langues ou plus.
L’habitude d’un environnement international
À DIS, les étudiants sont habitués à côtoyer des personnes du monde entier. Ils sont habitués à travailler ensemble avec des personnes différentes d’eux, à parler d’autres langues, à embrasser des cultures différentes. Les enseignants représentent également plusieurs nationalités de différents continents et cultures. Les élèves absorbent donc l’esprit du monde dès leur plus jeune âge, et cela devient un mode de pensée naturel pour les élèves du DIS. Ils deviennent des penseurs matures et ouverts d’esprit, capables de se débrouiller dans de nombreux contextes différents et stimulants.
Des programmes rigoureux
Dallas International School suit le programme scolaire national français et les directives sur les connaissances et compétences essentielles du Texas en primaire et au collège. Au lycée, les élèves choisissent l’un des deux programmes de baccalauréat – le baccalauréat français ou le baccalauréat international – pour leurs deux dernières années. Ces deux programmes sont des cours pré-universitaires rigoureux, dispensés dans le monde entier, qui répondent aux besoins des lycéens très motivés.
À propos de Dallas International School
Pour en savoir plus sur Dallas International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.
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