Envie d’une virée parisienne sans quitter Washington ? Direction « An evening in Paris », orchestrée par la chambre de commerce franco-américaine de Washington DC, vendredi 1er juin à l’Ambassade de France.
Au programme : un buffet français avec assortiment de plats et de pâtisseries, un bar à l’Européenne avec vin et champagne pour les palais chics (bières et boissons douces également disponibles), un concert live de « Reservoir Frogs », groupe pop rock français, une tombola et un DJ pour clore la soirée en beauté. Un caricaturiste sera sur place pour une petite touche de Montmartre.
Tenue des cocktail exigée. Les touches de bleu-blanc-rouge sont les bienvenues.
Une soirée parisienne à Washington
Le FIAF débouche le rosé à New York
Pas la peine d’attendre l’été pour sortir le rosé. Le French Institute Alliance Française (FIAF) l’a bien compris et organise une grande dégustation de rosé le mercredi 13 juin.
Lors de cet événement, nommé “The Rosé Renaissance”, les participants découvriront sept rosés de Provence (Château La Gordonne Cuvée Chapelle Gordonne, 2017, Château La Gordonne Cuvée Vérité du Terroir, 2017, Domaine Sainte Marie Cuvée Vievite, 2017, Château de Berne, Cuvée Inspiration, 2017, Château de la Clapière Cru Classé Rosé, 2017, Château de la Galiniere, 2017, Château d’Esclans, Garrus, 2016). La soirée sera présentée par l’oenologue Nefissa Sator.
Yann Tiersen sur une île musicale à Washington
Eusa (ou l’île d’Ouessant), c’est ce petit morceau de terre au large de la Bretagne où vit le célèbre musicien Yann Tiersen. C’est aussi le nom de son neuvième album, qu’il viendra présenter le 17 juin au Lincoln Theater. Il devait initialement venir le 5 décembre.
Pour cet album, l’artiste connu pour la bande-son du film “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain” a intégré des sons de différents lieux sur l’île à des suites de piano. Son ambition: “créer une cartographie sonore de l’île” et transporter l’auditeur dans l’univers naturel et brut d’Ouessant. C’est le premier album de piano solo de Yann Tiersen qui s’est mis au breton l’an dernier.
Un week-end qui vous donnera envie de vivre à Larchmont
(Article partenaire) On a attendu l’été longtemps. Mais dans le Westchester, on sait l’accueillir comme il se doit. France Tucker, agente immobilière chez Houlihan Lawrence, s’associe à un week-end de festivités estivales (2 et 3 juin) dans la ville de Larchmont, à 35 minutes de train de Grand Central. Profitez-en pour découvrir cette ville coquette très prisée des Français et apprendre toutes les bonnes raisons de s’y installer.
Le samedi 2 juin, l’école bilingue d’excellence FASNY (The French American School of New York) organise sa kermesse annuelle. Venez apprécier jeux, nourriture et loisirs pour les petits et grands enfants. Fondée en 1980, FASNY est homologuée par le ministère de l’Education nationale et offre le Baccalauréat International (IB) et le Baccalauréat français.
Avec quatre enfants ayant été scolarisés à FASNY, France Tucker est une fervente supportrice de l’école internationale. Née à Toulon, elle a vécu toute sa vie adulte à Larchmont. Ayant connu les joies et les défis de l’expatriation, elle sait aider les nouveaux arrivants. Il n’y a pas meilleure spécialiste de la communauté française de Westchester qu’elle.
Le 3 juin, Houlihan Lawrence organise une journée “portes-ouvertes” nommée “Weekend Escapes”. Les acheteurs curieux de découvrir l’offre du Westchester pourront visiter quelques-unes des plus belles habitations du marché. Des “cadeaux” seront offerts, dont des ballons et des frisbees.
France Tucker travaille dans les bureaux de Houlihan Lawrence à Larchmont depuis plus de 25 ans, partageant son expertise avec d’innombrables clients satisfaits de Manhattan à Hong Kong. Sa recette ? “J’aime mon travail, je me concentre sur ce que veulent les clients et j’y réponds avec efficacité et enthousiasme“, dit-elle. Sa clientèle comprend aussi bien des primo-acheteurs que des investisseurs immobiliers. Bilingue français-anglais, elle sait guider ses clients internationaux dans le labyrinthe immobilier américain, que même les Américains ont du mal à comprendre.
Pour plus d’informations sur la kermesse de la FASNY et “Weekend Escapes”, contacter France Tucker.
France Mellet Tucker
Real Estate Salesperson
Houlihan Lawrence Larchmont Office
M 914.318.4973
O 914.833.0420 Ext. 13320
[email protected]
francetucker.houlihanlawrence.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Dans quel quartier vivre à Washington ?
Que vous préfériez une maison au calme ou un appartement au milieu des bars, la variété des quartiers de Washington devrait vous satisfaire. Quartiers historiques, “gentrifiés” ou en phase de rénovation urbaine, il y en a pour tous les goûts. Notre sélection.
Southwest Waterfront
Walk Score : 74 | Transit Score : 75 | Bike Score : 82
Idéalement situé entre le Mall et le Potomac, le Southwest est en train de subir un ravalement de façade majeur. La première des deux phases de la rénovation des quais vient seulement d’être achevée, mais le quartier est déjà transformé.
Dos aux gratte-ciel flambant neufs et face aux berges piétonnes et au port de plaisance, on oublierait presque qu’on est à D.C. Evidemment l’immobilier n’est pas donné, mais la mue du quartier n’étant pas encore finie, on peut encore se loger décemment pas trop loin du District Wharf (le nouveau nom des berges) sans risque, la criminalité ayant déjà bien reculé.
U Street
Walk Score : 97 | Transit Score : 85 | Bike Score : 93
« A l’époque, il n’y avait que des dealers et des prostituées », se rappelle Félix, un employé de l’ambassade de France qui habitait sur U Street dans les années 80. La “gentrification” a depuis fait son œuvre et les “condos” luxueux ont fait leur apparition – les studios à 2000 dollars mensuels ne surprennent plus personne. Mais la vie nocturne – largement pacifiée – reste le point fort du quartier. « Le quartier est assez central, se félicite Tanguy, ancien d’Adams Morgan qui habite maintenant au niveau de la 16e. On est proche de la vie nocturne, mais les alentours sont assez résidentiels. On peut tout faire à pied, il y a un Trader Joe’s… par contre il manque une bonne boulangerie dans le coin. »
NoMa
Walk Score : 93 | Transit Score : 82 | Bike Score : 91
Si la “gentrification” de U Street est déjà trop avancée pour vous, essayez NoMa (North of Mass. Ave). Le coin est moins sûr, mais l’immobilier étant plus abordable, vous pourrez emménager dans un building tout neuf avec piscine sans devoir faire d’heures supp.
« Le quartier est encore en devenir, mais il y a une mixité sociale qu’on n’avait pas à Dupont Circle, qui est quand même un peu un ghetto de blancs », souligne Matthieu, 30 ans. « Il manque encore un peu de vie de quartier, de vrais bars sympas, mais on a Union Market pas loin pour aller manger un morceau. Côté négatif: il y a souvent la police dans le coin, précise-t-il, j’ai aussi vu des mecs en sang dans la rue, et des balles ont traversé le hall d’entrée de l’immeuble à deux reprises… »
Glover Park
Walk Score : 78 | Transit Score : 56 | Bike Score : 62
Bien situé tout en ayant un locatif assez abordable, Glover Park gagne à être connu. Bordé par le parc du même nom et traversé par une rue commerçante, « Upper Georgetown » est calme et familial. Pour se loger, on a le choix entre de grandes résidences et des maisons individuelles.
Pour sortir, quelques restaurants et bars… et même un strip club ! Par contre, il n’y a pas de métro et le dénivelé à de quoi décourager un cycliste sous EPO. Quant à la criminalité, elle est quasi-inexistante et largement limitée aux alentours des bars de Wisconsin Avenue.
Bethesda
Walk Score : 46 | Transit Score : 85 | Bike Score : 93
Vous voulez une grande maison typiquement américaine sans être dans la cambrousse ? Bethesda est faite pour vous. Certes, c’est une ville de banlieue, mais qui se révèle finalement bien plus accessible que certains quartiers de Washington. « On s’est installés ici pour la proximité avec l’école française » (Lycée Rochambeau – French International School), explique Perrine, mère de trois enfants – finalement scolarisés dans le public. « Mais finalement, on trouve tout ce dont on a besoin dans le centre, pas besoin d’aller à DC. » La boulangerie Fresh Baguette et les produits français de Giant aidant, le dépaysement n’est pas trop dur pour les Français.
4 entrepreneurs français primés par la FACC à Miami
Les noms des quatre lauréats des « Innovation Awards 2018 » ont été dévoilés, jeudi 24 mai, lors du gala annuel de la FACC (Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride). Il s’est déroulé à East dans le quartier de Brickell en présence de plus de 200 convives.
« C’est la première fois que nous remportons un prix, cela va nous donner une plus grande visibilité et renforcer notre crédibilité », s’enthousiasme Nicolas Derouin, lauréat de la catégorie « Art de Vivre » pour ses maisons flottantes. Avec sa société Arkup, l’entrepreneur français conçoit un nouveau type d’habitation, à mi-chemin entre un yacht et une maison, pouvant résister aux phénomènes climatiques extrêmes, fréquents en Floride.
Dans la catégorie « Start-up », Alain Ouelhadj, le président de la FACC, a décerné le trophée à la société WaterDiam qui a mis au point une technologie pour le traitement de l’eau sans produits chimiques à base d’électrodes en diamant synthétique. « Nous testons actuellement sur le terrain notre technologie qui agit sur la structure moléculaire de l’eau, et, sans rien y ajouter, lui donne des propriétés immunisantes exceptionnelles », indique Gilles Bazan, en charge de la communication de la société qui traite notamment les eaux de baignade des piscines et des spas ou encore celles de l’industrie agro-alimentaire dédiées à l’abreuvement du bétail.
Cette année, la lauréate de la catégorie « Digital » est l’entreprise Datakalab qui analyse les émotions des consommateurs grâce aux outils issus des neurosciences. « Nous utilisons notamment une technologie qui permet de capter les mouvements du visage et de les classer selon les différentes expressions, comme la joie, la peur ou encore le dégoût, explique Valérie Bihet, en charge du développement de la société aux États-Unis. Ainsi, face à un produit, nous savons exactement ce que ressent le consommateur et cela permet de mieux cibler le packaging ou la campagne de publicité afin de rendre le marketing plus efficace ».
La société C Green AG, qui développe et fabrique des biostimulants agricoles naturels, remporte, quant à elle, le trophée dans la catégorie « Environment ». « Je créé une sorte de sérum de vie à partir de molécules extraites de plantes qui ont su développer des capacités à survivre et se multiplier dans des zones extrêmes, souligne Éric Hervé, le fondateur du concept. Je pulvérise ensuite cette préparation sur d’autres plantations ce qui permet d’accroître leur rendement et surtout de les rendre plus résistantes sans pour autant utiliser de produits chimiques ».
Enfin, cette année, la section Floride-Caraïbes des conseillers du Commerce extérieur de la France a souhaité participer à l’événement en décernant le prix du « grand gagnant 2018 ». C’est Éric Hervé avec sa société C Green AG qui a fait coup double en repartant avec un chèque de 3.000 dollars. Les autres lauréats ont, quant à eux, remporté un accompagnement d’un an afin de les aider à se développer.
Cette Française veut initier les Américains au jeu des 7 familles
Il y a quelques années, quand ses deux petites filles ont atteint l’âge de pouvoir commencer à jouer aux cartes, Carole Stephan a commencé à chercher un jeu des 7 familles.
Peine perdue: à New York, impossible de mettre la main sur ce classique des familles françaises: “Je suis d’abord allée chez Barnes & Noble, puis dans des grands magasins de jouets, explique la mère de famille française. J’ai aussi demandé conseil à mes amies américaines. Effectivement, aucune ne connaissait”. L’idée germe alors de faire connaître ce jeu aux petits Américains.
Sans business plan en tête, sans client potentiels, Carole Stephan se rapproche d’un graphiste qui lui dessine des cartes comme elle les avaient imaginées: couleurs pastel et design moderne, pour 7 familles du XXIe siècle: “Music family”, “Tech Family”, “Travel Family”, “Snack Family”, “Rude Family”, “Pet Family” et “Athletic Family”. Les premières livraisons de “Happy Family” viennent d’arriver dans son appartement et Carole Stephan a déjà vendu plus de 150 jeux à Manhattan.
Sans contacts dans le domaine de l’enfance et des loisirs, la toute nouvelle entrepreneuse démarche en direct les boutiques, ciblant d’abord les commerces sensibles à la culture française comme la Librairie des Enfants dans l’Upper East Side, Marché Maman à SoHo ou encore Stationery and Toys dans l’Upper West side. Carole Stephan a également réussi à convaincre la pharmacie du quartier de l’école de ses filles, devenue fournisseur de Happy Family, nouveau jeu populaire dans la cour de récré.
“C’est assez particulier de démarcher de nouveaux clients, explique l’ancienne hôtesse de l’air chez Air France qui fut aussi agente immobilière, car ils ne connaissent vraiment pas ce jeu, même si ça ressemble un peu au Go Fish américain. Je dois donc pitcher de manière claire et en très condensé”. Parmi ses clients, elle compte également une entreprise française, qui propose Happy Family comme cadeau d’entreprise.
“Mon but est de diffuser ce jeu le plus possible aux Etats-Unis, résume Carole Stephan, installée à New York depuis dix ans. C’est une bonne alternative aux écrans et ça reste intéressant d’y jouer quand on est parent!”
Hugging Face lève 4 millions de dollars pour devenir votre ami virtuel
« Je suis Jade. Je suis une intelligence artificielle ou IA », écrit l’amie virtuelle sur l’application Facebook Messenger. Jade discute, répond aux questions, s’offusque, s’amuse, boude, revendique des sentiments et même une couleur préférée. Mais elle n’existe pas vraiment. Derrière cette camarade digitale : la technologie de Hugging Face, une start-up fondée en 2016 par les Français Clément Delangue et Julien Chaumond.
La jeune pousse vient d’annoncer une levée de fonds de 4 millions de dollars menée par Ronny Conway et A_capital pour devenir le premier développeur d’intelligence artificielle conversationnelle aux Etats-Unis.
Hugging Face, qui compte une dizaine de salariés entre Dumbo à Brooklyn et l’incubateur de Microsoft, Station F, à Paris, compte doubler ses effectifs d’ici les trois prochains mois. « Nous allons principalement recruter dans le développement et la recherche en data science et machine learning », précise Clément Delangue.
Le but : « Creuser l’écart entre la technologie d’intelligence artificielle conversationnelle que nous avons développée et la technologie transactionnelle qui se fait aujourd’hui », à savoir les outils d’IA développés par les GAFA (pour Google, Apple, Facebook, Amazon), poursuit le co-fondateur.
« Avec la plupart des IA, vous posez une question, par exemple ‘y a-t-il un restaurant de tacos autour de moi ?’ et vous aurez une réponse. Nous, nous avons développé une technologie qui permet d’avoir une conversation longue avec l’IA. Nous voulons que la conversation soit de plus en plus complexe, marrante et intelligente, pour avoir une meilleure expérience », détaille Clément Delangue. Il ne souhaite pas communiquer le nombre exact d’utilisateurs mais indique qu’il s’agit de « plusieurs centaines de milliers » de personnes, « surtout des adolescents ».
Olivier Assayas à l'honneur à l'Austin Film Society
La Croisette vous fait de l’oeil ? Bonne nouvelle : l’Austin Film Society (AFS) présente ce vendredi 25 mai à 7:30pm une version restaurée de “Cold Water” (“L’eau froide”) d’Olivier Assayas à l’AFS Cinema d’Austin. Le film a été présenté au Festival de Cannes de 1994 dans la catégorie « Un certain regard ».
Critique aux Cahiers du Cinéma de 1980 à 1985, le réalisateur ne tarde pas à passer de la théorie à la pratique. Il collabore au scénario de “Rendez-vous” (1985) d’André Téchiné puis se consacre à ses propres projets, marqués par l’univers du rock et la jeunesse. Son premier long métrage, “Désordre”, reçoit le prix de la critique internationale au Festival de Venise en 1986. Ces dernières années, il s’est affirmé comme un réalisateur majeur : “Carlos” obtient le Golden Globe de la meilleure mini-série en 2011 et “Personal Shopper” (avec Kristen Stewart) décroche le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2016.
Tourné au début de sa carrière, “L’Eau froide” saisit la fébrilité, la grâce et la sauvagerie de la jeunesse dans la France des années 70. Olivier Assayas y dresse le portrait d’un couple de lycéens en cavale, Christine (Virginie Ledoyen) et Gilles (Cyprien Fouquet), de leur fugue d’un hôpital psychiatrique au départ précipité pour la Lozère. Avis aux rockeurs nostalgiques : leur périple est rythmé par une excellente bande originale, avec Janis Joplin, Alice Cooper ou encore Bob Dylan.
Une interview vidéo d’Olivier Assayas et Richard Linklater (enregistrée en mars) sera projetée après le film.