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Transatlantic Leaders Forum : IA, désinformation et climat au programme de la 6e édition

La sixième édition du Transatlantic Leaders Forum (TLF), organisé par le réseau et club privé French Founders, en partenariat avec la banque Goldman Sachs et l’asset manager Tikehau Capital, aura lieu à New York le vendredi 18 octobre. Ce rendez-vous annuel, qui réunit des intervenants et une audience business d’Europe et des États-Unis, a été conçu pour maximiser les rencontres et le networking.

Sur scène se succèderont des visages connus de la tech, comme l’investisseur Fabrice Grinda, l’entrepreneur philantrophe Alexandre Mars, Julie Chapon de Yuka ou l’entrepreneure américaine star du petit écran Barbara Corcoran (« Shark Tank »), ainsi que des présidents de grandes entreprises, comme Jean-Paul Clamadieu, Président du conseil d’administration d’Engie, Jacques Aschenbroich, Président d’Orange, ou Grégoire Assémat-Tessandier, Président du Groupe Publicis. Et qui mieux pour représenter les échanges transatlantiques que Pierre-Yves Roussel, CEO français de la marque américaine Tory Burch, ou la star du cinéma français et américain Jean Reno, ambassadeur du Paris Brain Institute, un centre caritatif de recherche en neuroscience.

Côté startups, on plongera dans la farmtech avec Lee Jones, fondateur de The Chef’s Garden et l’un des gros fournisseurs de Whole Foods, la fintech avec Renaud Laplanche d’Upgrade, la fashion tech avec Morgan Hermand de AdoreMe, la robotique avec Jérôme Monceaux, CEO de Enchanted Tools…

Les pouvoirs publics seront également représentés, tant du côté américain – avec la présence de Cecilia Kushner, de la NYC Economic Development Corporation, sur le thème « comment faire de New York une ville verte ? », du patron de la BPI Nicolas Dufourcq, et du gouverneur honoraire de la Banque de France Christian Noyer – venu défendre l’attractivité de la place boursière de Paris.

« L’ADN de French Founders, c’est la rencontre et l’échange »

Au premier rang des thèmes traités, le changement climatique, mais aussi l’IA et le danger des deepfakes qui continuent d’abonder sur nos réseaux, avec notamment une intervention du « jumeau digital » de Reid Hoffman, le co-fondateur de Linkedin – la version IA du Californien répondra aux questions de Géraldine Le Meur, partenaire chez French Founders.

Sans oublier les questions d’inclusion, avec Josephine Goube de Sistech, une belle initiative pour aider les femmes réfugiées à retrouver un emploi dans la tech, et Yann Bucaille-Lanrezac, co-fondateur de Café Joyeux, une chaîne de cafés employant des personnes en situation de handicap mental et cognitif, qui a récemment traversé l’Atlantique pour ouvrir sa première boutique à Manhattan, sur Lexington Avenue.

Tout au long de la journée, des « Meet & Greet » réuniront les intervenants et leur audience en petit comité pour un échange plus direct. « L’ADN de French Founders, c’est la rencontre et l’échange, explique Géraldine Le Meur. C’est bien l’objectif de cet événement à taille humaine : créer des rencontres inattendues entre acteurs des deux côtés de l’Atlantique ».

Laura Laune en tournée aux États-Unis : « J’arrive en pleine élection présidentielle américaine »

Avec sa bouille d’ange, sa guitare et son humour noir en bandoulière, Laura Laune débarque pour la première fois aux États-Unis. Après Barcelone, et juste avant de s’envoler pour Tahiti et le Canada, l’humoriste belge, 38 ans, jouera son spectacle « Glory Alleluia » à Los Angeles, San Francisco, Seattle, New York et Miami, accompagnée de ce côté de l’Atlantique par Piaff Entertainment.

Un one-woman show décapant, dont elle aime adapter les références culturelles en fonction des pays où l’emmène sa tournée ou des nouvelles qui font la une de l’actualité. Celle-ci s’annonce brûlante, en cette période électorale, aux États-Unis. « J’arrive en pleine élection présidentielle américaine : je jouerai à New York le 5 novembre, donc forcément, il y aura des références sur scène. Je les intégrerai une fois que je serai là-bas, en échangeant sur mon texte avec les gens qui vont m’accueillir, se projette Laura Laune. Mais on va aussi se détendre et parler d’autres sujets ! »

L’humour comme « mécanisme de survie »

Révélée au grand public en remportant la finale de « La France a un incroyable talent » (M6) en 2017, cette blonde aux yeux bleus a conquis ses fans avec son humour noir et jouissif, délivré par son personnage de fausse ingénue. Pédophilie, handicap, inceste… Quand elle prend le micro, le public retient son souffle, écarquille les yeux et fronce le nez avant d’éclater d’un grand rire. Pour Laura Laune, aucun sujet n’est tabou, à condition qu’il soit bien amené. « Tout l’enjeu de l’humour noir, c’est de trouver la manière de le faire, un angle original, quelque chose de surprenant, dit-elle. Ça m’arrive que des gens me disent : “Je m’étais un peu crispé, mais grâce à la façon dont tu l’as amené, je me suis surpris à en rire.” »

En 2017, cette adepte de l’humour noir s’est fait connaître en remportant “La France a un incroyable Talent”, sur M6.

Dans un monde qu’elle juge parfois « triste », cet humour finalement « très humain » est, pour elle, « un mécanisme de survie ». Le public, lui, en redemande. 200 000 spectateurs ont déjà vu « Glory Alleluia » et une tournée des Zéniths français est prévue en 2025. « Je mesure la chance d’avoir un public qui me suit sur ce spectacle très personnel, se réjouit Laura Laune. Je me demandais comment les gens allaient recevoir tous ces sujets sur lesquels je me livre de façon très intime. Il y avait beaucoup de stress. La sincérité paye, le public adhère à ça, d’autant qu’il n’y a pas que du rire pendant 1h40, mais aussi de l’émotion. »

« Déconstruire » les clichés

Récemment diagnostiquée autiste Asperger, l’humoriste a choisi de partager, sur scène, la raison pour laquelle depuis toute petite, elle se sent « différente ». « Je pense que ça influence chaque aspect de qui je suis, mes décisions, ma façon de penser et ma façon d’être, ma façon de construire mes spectacles et mon humour, confie-t-elle. Je ne me voyais pas ne pas en parler. Et c’est tellement méconnu aujourd’hui, que j’avais envie de déconstruire tous ces clichés. » Les retours chaleureux du public l’encouragent. 

Elle qui se dit « introvertie » dans la vie de tous les jours a trouvé sa voie. Sur scène et à travers la création. Entre deux représentations, Laura Laune écrit de la fiction. « Il est trop tôt pour dire si ce sera un film ou une série », évoque-t-elle. Elle qui aime pousser la chansonnette sur scène travaille à l’élaboration d’un album. « Il y aura des choses drôles et d’autres plus sérieuses » confie-t-elle D’ici là, son public francophone l’attend sur scène aux États-Unis, pour décompresser dans cette actualité électrique.

Vie d’Expat : De conjoint suiveur à entrepreneur

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, le témoignage de Guillaume qui a dû se réinventer.

 « Depuis notre rencontre en 2010, ma femme et moi avions le projet de partir en expatriation. Plutôt l’Asie, pour connaître une expérience radicalement différente. Mais, finalement, ce sont les US qui se sont présentés avec la proposition d’un poste à NY pour leur compte de son employeur, une entreprise américaine de conseil). On est en 2020. Je me demande alors : est-ce que je suis prêt à abandonner mon job ? Oui. Est-ce que je suis prêt à devenir le « conjoint suiveur » ? On verra bien. Nos filles ont alors quatre et un ans. Je voulais être présent, pour elles, le temps de nous installer. Donc, oui. 

Mon épouse reçoit son “go” officiel le jour du lockdown. Quel timing ! Il faut attendre. J’avais inscrit notre aînée à The École, une école bilingue près de Gramercy Park qui nous gardera la place, jusqu’à notre arrivée. Arrivée qui traîne en longueur. Nous avons du mal à obtenir nos visas avec les nouvelles directives du président Trump, mais on finit par s’installer dans un New York vidé de ses habitants en juillet 2021. 

Notre premier été est magique. On s’émerveille de tout. Ma femme commence son job fin juillet et nous, les filles et moi, passons nos journées à nous promener, à visiter la ville. 

En septembre mon aînée entre à The École en Kindergarden puis, la plus petite en nursery quelques mois plus tard. Tout à coup, je me retrouve seul, sans travail ni projet. 

La priorité, pour moi, c’est de rester en contact avec les gens. Je m’inscris à French Founders, un réseau qui regroupe des professionnels francophones, avant même d’obtenir mon permis de travail. 

Je rencontre également beaucoup de parents dans un café à côté de The École, après avoir déposé les enfants, à un moment où les gens sont toujours en remote. C’est là que je fais connaissance avec celui qui deviendra mon associé et meilleur ami. Car je veux monter une boîte, me lancer. 

À la maison, je me remets au Lego d’architecture, ma passion : je construis de grands bâtiments comme le Stade Manchester United. C’est une activité très méditative qui me permet à la fois de ne pas tourner en rond et de préparer mon avenir. 

Mon avenir… Je concentre mes recherches dans la supply chain (différentes étapes liées à la chaîne d’approvisionnement) et mon associé et moi lançons notre projet. Rien n’est simple, mais les Américains sont très curieux et ouverts à ceux qui entreprennent. Il faut tester, quitte à se planter. Ici, la liberté prime, et ce, depuis le plus jeune âge : un matin d’hiver, alors que je veux obliger ma fille à mettre des chaussettes, elle me répond du haut de ses cinq ans : « It’s my choice, it’s my body ». 

Mon associé et moi lançons les développements du premier prototype de notre produit en septembre 2022 que l’on teste auprès d’Américains. On est prêts en janvier. Avec eux, c’est tout de suite oui ou non. Et c’est plutôt « oui ». On avance. Le marché est très encourageant, sauf que tout est plus compliqué que prévu. Il faut penser les 50 États pratiquement comme 50 pays. Mais toujours « America first ».

Il nous faut de l’argent pour poursuivre. On lève des fonds… Pas assez. On est à court de cash. En mai, on est obligés de mettre le projet sur pause. Voilà. Quand cet article sera publié, on aura probablement tourné la page. 

Je ne l’ai pas si mal vécu. Je crois que j’ai pris le meilleur de l’esprit américain : j’ai essayé quelque chose. Ça n’a pas marché. La seule chose que j’ai perdue, c’est un peu d’argent. Les Français de France, mes vieux copains me demandent si ça va, si ce n’est pas trop dur, si je ne regrette pas… Ma réponse est toujours la même : “Oui c’est dur. Aucun regret ! Quelle expérience !”

J’ai passé une qualification online avec Harvard Business School et compte bien en obtenir une autre. Je ne regrette rien. J’ai appris tellement de choses. J’ai la même énergie qu’à mes vingt ans, la même envie d’entreprendre. Je me sens régénéré. »

Edit : Le 1er octobre, Guillaume annonçait sur sa page Linkedin : « After two incredible years of dedication, innovation, and growth, it’s time to announce the end of MyCommand due to insufficient funding. (…) It’s now time to move to the next opportunity and I’m actively seeking my next challenge in Supply Chain. Please feel free to reach out if you’d like to connect or explore new opportunities together. » Lire le billet complet 

La réponse de French Morning

Merci guillaume pour votre histoire. Ecoutons l’écrivain et philosophe Charles Pépin évoquer le rebond : 

« Il faut essayer de se réinventer le plus possible, mais dans la fidélité à son désir. Utiliser les échecs, les bifurcations et les rebonds pour tenter de se rapprocher de son « axe » – de ce qui est, pour soi, l’essentiel. C’est exactement le sens du « deviens ce que tu es » nietzschéen.

Les vertus de l'échec - Charles Pépin
Les vertus de l’échec – Charles Pépin

Deviens : ne te laisse pas enfermer par tes échecs, fais-en des opportunités.

Ce que tu es : mais sans trahir ce qui compte vraiment pour toi, le désir qui te rend singulier.

Être capables, à l’âge adulte, d’identifier qu’un désir plus important que les autres nous traverse, ce n’est pas forcément nous figer : c’est simplement affirmer que nous sommes « quelqu’un quelque part », l’héritier d’une histoire, et non pas « n’importe qui n’importe où », tel un héros ou un anti-héros existentialiste.

Nous pouvons continuer de devenir autant que nous le voulons, mais « sans céder sur notre désir», sans trahir ce dont nous héritons. (…)

Contrairement à ce qu’affirment certains thérapeutes, notre capacité de rebond n’est pas infinie. Mais si nous savons rester fidèles à ce qui compte pour nous, elle demeure grande. Qu’on repense aux exemples de Charles de Gaulle, Barbara, Richard Branson ou David Bowie. Au cœur des échecs comme des succès, c’est en restant fidèles à leur quête, en dansant sur leur axe, qu’ils ont réussi. David Bowie a changé de visage, de personnage, de genre, s’est réinventé en même temps que sa musique, mais il est resté fidèle à son exigence.

Non pas à son « identité», ni à son essence, mais à son projet, à son manque. À son étoile. C’est ce que nous reconnaissons et aimons tant en lui. Quelque chose dans sa voix, quels que soient les périodes et les albums, dit cette fidélité.

Nous sommes d’autant plus libres que nous savons à quoi nous aspirons. Identifier notre quête, ce sur quoi nous ne devons pas céder, nous rend à la fois moins libres et plus libres. Moins libres: tout n’est plus possible. Plus libres : nous serons meilleurs en restant « sur notre axe », fidèles à notre désir.

Deux directions philosophiques donc, mais une seule sagesse de l’échec : celle qui nous ouvre à notre liberté au cœur même des limites. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Comment profiter de l’automne dans la région de Washington ?

Entre festivals, balades, boissons à la citrouille et Halloween, French Morning vous donne six idées pour profiter pleinement de l’automne, la meilleur saison de l’année à Washington DC.

Deux randos testées et approuvées

Stony Man est l’une des randonnées les plus populaires en Octobre, donc les matinées sont à privilégier pour profiter du calme. © NPS

À un peu moins de 2 heures de Washington, le sentier Stony Man du parc national de Shenandoah est accessible pour tous, sa distance variant entre 2,5 km et 5 km selon le chemin choisi. Depuis le parking, il faut suivre le sentier des Appalaches jusqu’au sentier Stony Man, qui mène directement au point de vue du sommet. Le point fort de cette randonnée ? On se retrouve au sommet de la deuxième plus haute montagne du parc. Pour un effet « Que c’est beau ! », il faut s’y rendre pendant que les couleurs des arbres sont sorties, fin octobre ou début novembre. Toujours en Virginie, à 45 minutes de la capitale, le sentier Birch Bluff du parc forestier Prince William est également incroyable fin octobre et tout à fait accessible pour des enfants en bas âge.

Visiter une cidrerie

Les pommes sont de saison, et les boissons à base de pomme aussi. © Lost Boy

C’est une boisson un peu moins connue que la bière ou le vin, mais le Maryland et la Virginie ont de nombreuses adresses pour déguster du cidre alcoolisé (hard cider), à ne pas confondre avec le cidre sans alcool (apple cider) que l’on trouve dans les fermes pendant la saison. On vous recommande Lost Boy Ciders (317 Hooffs Run à Alexandria) qui sert ses quatre cidres phares dans sa salle de dégustation et aussi ses cidres de saison (la création de septembre est un cidre houblonné pour Oktoberfest). A Gaithersburg, dans le Maryland, Two Story Chimney Ciderworks (7115 Damascus Rd) cultive sept variétés différentes de pommes, qui donnent leur cidre « Over the Falls », un mélange vieilli en fûts de vin rouge.

Un « Fall Festival » en famille ou entre amis

Les billets du festival coûtent entre 11 et 20 dollars par personne. © Mount Vernon

Le mois d’octobre et de novembre, c’est aussi le mois des « Fall Festival » dans la région de Washington DC. Toutes les fermes et les jardins organisent leurs propres activités, des labyrinthes dans les champs de maïs au tour de tracteur dans la ferme. C’est aussi le bon moment pour visiter des lieux historiques, comme à Mount Vernon, l’ancienne demeure de George Washington, pendant son festival des récoltes d’automne entre le samedi 19 et dimanche 20 octobre. Au programme : des activités et les démonstrations agricoles du XVIIIe siècle, comme la fabrication de bougies, des recettes de cuisine d’époque, ou encore des technique de production textile (billet à réserver ici). Pour plus d’adresses, sauvegardez notre article sur les 5 fermes à ne pas rater pendant octobre autour de DC.

Un bon café aux épices

Le café Elle a de nombreuses spécialités de saison. © Elle

Chaque automne, les coffee shops proposent des cafés de saison, une idée simple pour profiter des derniers beaux jours avant l’hiver. A Mount Pleasant, Ellē (3221 Mt. Pleasant St NW) invite ses clients à goûter son latte aux épices de courge (Gourd Spice Latte) à base de grains de poivre rose et d’épices. À Tryst, (2459 18th St NW), dans le quartier d’Adams Morgan, on sert un Cereal Milk Latte au sirop de sablé, de cannelle et de cassonade dans un lait aux céréales. Pour accompagner son café, rien de tel qu’un donut à la cannelle ou à la citrouille comme on peut les trouver chez Donut Run (6904 4th St NW), à Takoma, l’un des magasins les plus réputés de la région et le préféré de la correspondante de French Morning !

Le festival du film « Noir » à AFI Silver Spring

L’écrivain et historien du cinéma Eddie Muller, en partenariat avec Film Noir Foundation, ont rassemblé une belle sélection de films noirs au AFI Silver Theatre and Cultural Center. Cette année, le festival propose 15 films sur le thème de l’immigration entre les vendredi 11 octobre et jeudi 24 octobre. À noter, le film français « Le trou » de Jacques Becker sera diffusé les dimanche 13 octobre et mardi 15 octobre, et « Le Samouraï » de Jean-Pierre Melville le vendredi 11 octobre – l’occasion de retrouver Alain Delon, disparu le 18 août dernier. Les billets sont à 18 dollars par personne. Plus d’info ici.

Halloween, version adulte

Avec son décor, le bar pop-up nous plonge dans l’ambiance d’Halloween avec des cocktails très spooky. © Black Lagoon

Difficile d’ignorer Halloween quand on habite aux États-Unis, même quand on pense avoir passé l’âge de frapper à la porte d’inconnus pour des sucreries. Faites honneur à votre âme d’enfant à Little Blackbird, un bar à vin de Cleveland Park qui propose des accords vin et bonbons, du jeudi 31 octobre au samedi 2 novembre. Du côté de Navy Yard, le bar pop-up Black Lagoon sert des coktails mortels du mardi 8 octobre au samedi 2 novembre. Fan de Tim Burton ? Le National Union Building à Penn Quarter a créé des visites immersives de 90 minutes sur le thème des films du réalisateur américain, à voir jusqu’au dimanche 3 novembre. Billet à réserver ici.

[Vidéo] Tout ce que vous voulez savoir sur l’immobilier à Los Angeles

Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, a partagé ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.

Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.

? Vous pouvez contacter Marc de Longeville par mail : [email protected]

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Comment l’apprentissage de deux langues ouvre des portes uniques aux enfants

[Article sponsorisé] Le monde est interconnecté comme jamais auparavant et il est donc essentiel que les enfants et adolescents soient capables de naviguer dans cette réalité. Dallas International School (DIS) explique en quoi l’enseignement bilingue leur ouvre des portes uniques.

Une meilleure ouverture sur le monde

La maîtrise du français, de l’anglais et d’une ou plusieurs autres langues vivantes est un facteur crucial pour la réussite des futurs citoyens du monde. Apprendre une autre langue, ce n’est pas seulement ouvrir les portes essentielles de la communication, c’est aussi découvrir notre façon de voir le monde, d’aborder les problèmes et de trouver des solutions à ces problèmes. Les élèves multilingues savent qu’il existe plus d’une voie. Ils sont ouverts aux autres, ce qui signifie qu’ils ont une empathie et une compréhension accrues. Ils peuvent synthétiser ce qu’ils apprennent dans leurs cours dans les différentes langues, en abordant le contenu académique sous différents angles. C’est un avantage indéniable que Dallas International School offre à ses élèves par rapport aux autres écoles monolingues.

Augmenter la créativité et les capacités cognitives

De la maternelle à la terminale, les élèves du DIS sont initiés à une perspective globale grâce à des programmes académiques multilingues et multiculturels uniques. Les élèves grandissent dans un environnement international et se mettent au défi, explorent leur créativité et augmentent leur confiance et leurs compétences métacognitives en apprenant dans deux langues ou plus.

L’habitude d’un environnement international

À DIS, les étudiants sont habitués à côtoyer des personnes du monde entier. Ils sont habitués à travailler ensemble avec des personnes différentes d’eux, à parler d’autres langues, à embrasser des cultures différentes. Les enseignants représentent également plusieurs nationalités de différents continents et cultures. Les élèves absorbent donc l’esprit du monde dès leur plus jeune âge, et cela devient un mode de pensée naturel pour les élèves du DIS. Ils deviennent des penseurs matures et ouverts d’esprit, capables de se débrouiller dans de nombreux contextes différents et stimulants. 

Des programmes rigoureux

Dallas International School suit le programme scolaire national français et les directives sur les connaissances et compétences essentielles du Texas en primaire et au collège. Au lycée, les élèves choisissent l’un des deux programmes de baccalauréat – le baccalauréat français ou le baccalauréat international – pour leurs deux dernières années. Ces deux programmes sont des cours pré-universitaires rigoureux, dispensés dans le monde entier, qui répondent aux besoins des lycéens très motivés.

À propos de Dallas International School

Pour en savoir plus sur Dallas International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

« Tehachapi », film choc de JR, au Maysles Documentary Center de New York

C’est un projet unique que l’artiste français au chapeau a accompli dans une prison de Californie : impliquer un groupe de prisonniers parmi les plus durs du pays dans la réalisation d’une œuvre d’art gigantesque au cœur même du pénitencier. JR en a tiré un film, « Tehachapi », du nom de la prison en question, qui sera diffusé à New York, au Maysles Documentary Center à Harlem, le mercredi 23 octobre (à 6:45pm, billets ici). Le film constitue la première projection de la saison de la série Uptown Flicks, qui se concentre depuis ses débuts en 2018 sur la diffusion d’oeuvres cinématographiques indépendantes.

La projection sera suivie par un cocktail accessible à tous les spectateurs. L’occasion d’échanger autour de ce projet un peu fou, qui interroge les limites de l’univers carcéral américain, et mêle ce qui a toujours particulièrement intéressé l’artiste : l’utilisation de la photographie, du découpage et du collage afin de porter un message de tolérance et de relation aux autres.

L’affiche de « Tehachapi », dernier documentaire de JR.

Brèves new-yorkaises : Et le compostage devint obligatoire

? Depuis ce week-end, le compost est ramassé dans trois districts de la ville : Manhattan, le Bronx et Staten Island en même temps que les poubelles recyclées. Les matières organiques, qui représentent 44% des déchets de la ville, devront être déposées dans des bacs distribués gratuitement par la municipalité. Le compostage devient donc désormais obligatoire et fera l’objet d’amendes dès avril 2025 en cas de non-respect lors d’inspections aléatoires de nos sacs poubelles… Si vous êtes propriétaire de votre maison, vous pouvez commander gratuitement votre bac ici. Et pour faire le compost chez vous, notre article mode d’emploi.

? Si vous trouvez à l’eau du robinet un goût différent, c’est normal : les travaux engagés pour réparer les 137 kilomètres d’aqueduc de New York ont commencé. Le projet prévu depuis des années coûtera 2 milliards de dollars.

? L’acteur JJ Velazquez a été libéré après 24 ans passés en prison à Sing Sing, dans la Vallée de l’Hudson. De nouveaux tests ADN ont prouvé son innocence. Il était accusé à tort d’avoir tué un policier à la retraite. 

⛲️ Il ne reste plus que quelques jours aux associations de défense de l’Elizabeth Street Garden pour empêcher sa fermeture définitive avant qu’il ne soit rasé pour y construire un immeuble. 

⚙️ Une nouvelle machine a été mise à la disposition de la police pour identifier la drogue cachée. L’appareil portable utilise un laser et analyse les ondes lumineuses pour identifier plus de 500 stupéfiants différents à travers le plastique et les emballages.

?️ Vous pensiez que les rats rongeaient les câbles du moteur de votre voiture ? Apparemment, non. Ce sont les écureuils (à ce propos, les Américains adorent nous entendre essayer de prononcer correctement « squirrels »). 

? Le nombre d’incendies causés par des batteries électriques défectueuses a diminué de moitié grâce à la politique de la Ville qui a interdit la vente de batteries non certifiées. 

? Un habitant de Brooklyn dénonçait depuis des années le comportement de la police qui se garait sur les trottoirs. Pour se venger, un officier l’a harcelé au téléphone pendant des mois en imitant des cris d’animaux : phoques, moutons et même dauphins. L’officier a été condamné.

?️  Le bail du Bryant Park Grill doit être renouvelé dans six mois et son avenir n’est pas du tout assuré. 

? Vous vous étonnez des retards fréquents des bus jaunes emmenant vos enfants à l’école ? C’est parce qu’il manque près de 300 chauffeurs, nous explique le New York Times. 

? L’aller simple pour Boston en train et une plongée dans le début de l’automne est à 42$ seulement (il vous faudra quand même revenir). 

⛔️ Surnommé « Super Mario », le carfentanil, un opioïde synthétique 100 fois plus puissant que le fentanyl, a été saisi à Long Island pour la première fois.

?‍⚖️ Après l’inculpation du maire Eric Adams pour corruption, 69% des New-Yorkais voudraient qu’il démissionne. Celui-ci a par ailleurs modifié le code de son téléphone et ne s’en souvient plus, ce qui ne facilite le travail des enquêteurs. 

? Sur les 600 hôtels de New York, aucun ne fait partie du top 10 du Reader’s Choice

? Si vous avez le physique, vous pouvez concourir pour le meilleur sosie de Timothée Chalamet et gagner… 50$. 

? Le lancement des premiers hélicoptères taxis pour JFK serait imminent, pour le prix d’Uber Black si tous les sièges de l’appareil sont loués. 

L’immersion organique de Cosmic Gardens éveille les sens les 11 et 12 octobre à Brooklyn

Leurs concerts sont bien plus que des performances musicales. Non seulement il faut y ouvrir les oreilles et les yeux, mais également… les narines. Car ces spectacles ont des parfums, en osmose avec la musique et les images projetées à 360º. Clément Mercet et Ugo Charron, les deux musiciens fondateurs de Cosmic Gardens, viendront présenter leur dernier show immersif multisensoriel les vendredi 11 et samedi 12 octobre, sur la scène du Center for the Enlightenment Arts à Brooklyn.

Le duo, dont on vous parle depuis plusieurs années maintenant, s’est formé en 2019 sur le concept d’« un voyage exploratoire introspectif, des racines de la nature à l’exploration spatiale », comme le définissaient les deux musiciens l’an dernier, juste avant de se produire au National Sawdust, à Brooklyn. Du sensoriel au spirituel, de l’organique à l’artificiel. Une fusion de sons « qui redéfinit l’Indietronica », expliquent-ils.

Deux dates donc à Brooklyn cet automne. Le concert du vendredi 11 octobre, de 8pm à 10pm, sera précédé d’une première partie assurée par un autre duo, Sajh (originaire de Paris) et Zeca, des DJs basés à Brooklyn. Billets ici.

Le concert du samedi 12 octobre s’inscrira dans une nuit de concerts de plus de six heures. Plusieurs groupes se produiront entre 9pm et 3:30am le dimanche matin. Cosmic Gardens se produira de 10:30pm à 11:30pm. Billets et programme de la nuit ici (21 ans+).

5 raisons de choisir l’immersion bilingue pour vos enfants

[Article sponsorisé] Dans le monde d’aujourd’hui, en rapide évolution, la capacité de parler plusieurs langues est plus qu’une simple compétence : c’est une porte d’entrée vers une vie pleine d’opportunités. Les programmes d’immersion bilingue, en particulier ceux qui débutent à la maternelle, offrent aux jeunes élèves un avantage certain. En exploitant la capacité naturelle des enfants à acquérir des langues, ces programmes offrent des bénéficent cognitifs, académiques, culturels et sociaux qui permettent aux élèves de devenir des individus équilibrés, préparés à un avenir international.

L’Ecole Bilingue de Berkeley (EB) est témoin, depuis près de cinquante ans, du pouvoir transformatif de l’éducation bilingue. Leur programme d’immersion bilingue répond aux défis et aux opportunités de notre monde de plus en plus interconnecté et culturellement diversifié, donnant aux élèves un avantage dans leur parcours scolaire et au-delà.

1 – Développement cognitif stimulé

Les recherches montrent régulièrement que le bilinguisme améliore toute une série de capacités cognitives. Une exposition précoce à deux langues améliore le fonctionnement exécutif, les compétences en résolution de problèmes et la pensée critique. Les enfants bilingues sont souvent plus créatifs, adaptables et flexibles sur le plan cognitif, ce qui leur permet de résoudre facilement des problèmes complexes. Emily Kaltenbach, Coordinatrice Pédagogique des programmes d’anglais, souligne cet avantage unique : « À EB, nous voyons nos élèves exceller non seulement dans les langues, mais aussi dans leur capacité à sortir des sentiers battus et à s’adapter à de nouvelles situations avec confiance ». Cette capacité d’adaptation est l’une des caractéristiques des apprenants bilingues, ce qui leur permet de réussir dans un monde en constante évolution.

2 – Excellence académique

Les élèves en immersion bilingue obtiennent souvent de meilleurs résultats scolaires que leurs camarades monolingues. Les études révèlent que les élèves bilingues développent des compétences avancées en lecture et en écriture et qu’ils excellent souvent dans des matières telles que les mathématiques et la lecture. Entre le CM2 et la Quatrième, les élèves des programmes bilingues peuvent avoir 7 à 9 mois d’avance sur leurs camarades en ce qui concerne la maîtrise de la lecture en anglais, ce qui prouve que l’immersion linguistique améliore les résultats scolaires dans tous les domaines. L’Ecole Bilingue de Berkeley intègre le bilinguisme dans son programme d’études afin de favoriser la réussite scolaire.

3 – Une compétence linguistique comparable à celle d’un natif

Commencer une éducation bilingue tôt dans la vie est essentiel pour en atteindre la maîtrise. Les jeunes enfants ont une capacité extraordinaire d’acquisition du langage, ce qui leur permet d’assimiler de nouveaux sons, de nouvelles structures et un nouveau vocabulaire avec une facilité remarquable. En commençant l’immersion dès la maternelle, les enfants développent une maîtrise des deux langues comme s’il s’agissait d’une langue maternelle, une compétence qui devient plus difficile à atteindre plus tard dans la vie. Le programme d’immersion bilingue d’EB pose des bases solides pour une maîtrise de la langue qui dure toute la vie.

4 – Sensibilisation culturelle et empathie

Dans un monde de plus en plus multiculturel, comprendre et apprécier les différentes cultures est inestimable. L’immersion bilingue n’enseigne pas seulement une nouvelle langue aux élèves, elle ouvre aussi leur esprit à des perspectives diverses, à des traditions et à des modes de vie différents. L’EB pense qu’une sensibilisation culturelle dès le plus jeune âge favorise l’empathie, la tolérance et un état d’esprit global. Ce sentiment de connexion entre les élèves, les éducateurs et les familles est au cœur de la communauté EB.

5 – Un développement socio-émotionnel renforcé

L’éducation bilingue favorise l’intelligence émotionnelle et les compétences en matière de communication qui s’étendent au-delà de la salle de classe. Les enfants qui peuvent communiquer dans plus d’une langue sont mieux équipés pour s’engager avec des personnes d’origines diverses, ce qui renforce leur confiance et leur estime de soi. À EB, les élèves s’épanouissent socialement, développant des relations interpersonnelles fortes qui préparent le terrain pour leur réussite future.

Pourquoi choisir EB ?

L’Ecole Bilingue de Berkeley ne se contente pas d’enseigner les langues mais prépare les élèves à un monde de plus en plus interconnecté. Leur programme d’immersion bilingue dote les enfants des outils cognitifs, académiques et culturels dont ils ont besoin pour réussir dans une société mondiale en pleine mutation. En investissant dans une éducation bilingue dès le plus jeune âge, vous offrez à votre enfant le cadeau d’un avenir prometteur, rempli d’opportunités, de compréhension et d’un amour de l’apprentissage qui durera toute sa vie.

Libérez le potentiel de votre enfant grâce à l’immersion bilingue à EB, où l’apprentissage des langues n’est que le début d’un voyage incroyable.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Malika Favre, l’artiste qui a croqué Kamala Harris pour le New Yorker

Cocorico ! C’est une illustratrice française qui vient de signer la Une du dernier New Yorker, et pas n’importe quelle édition. Malika Favre a dessiné Kamala Harris pour le numéro de ce lundi 7 octobre, où le magazine le plus emblématique de la Grosse Pomme annonce qu’il soutient la candidature de la vice-présidente démocrate à la Maison Blanche. Sur un fond bleu, Kamala Harris est dessinée par contraste en noir, de profil et légèrement par derrière, regardant vers le haut. Elle porte des boucles d’oreille blanches en forme d’étoile, ce qui rappelle les 50 États américains sur le drapeau du pays.

« The Candidate », 7 octobre 2024. © The New Yorker

L’artiste, qui collabore régulièrement avec le New Yorker depuis 2016, était assez libre pour réaliser « The Candidate ». « J’ai tout de suite eu envie de créer un portrait de Kamala Harris. Il illustre, en image, une prise de position pour la candidate et représente aussi, bien entendu, mon soutien pour cette élection à venir. L’image, quand elle est vue pour la première fois, doit parler d’elle-même. La force des couvertures du New Yorker, mais aussi leur challenge, est qu’elles doivent vivre sans titre aucun ».

S’en suit un processus créatif que Malika Favre décrit comme « très organique et organisé ». « Je commence toujours par faire des recherches, m’informer, trouver des images inspirantes ou des articles intéressants sans vraiment réfléchir à ce que je vais dessiner. Les idées viennent d’elles-mêmes par la suite. C’est une forme de gymnastique créative à laquelle je fais confiance sans trop chercher à la contrôler ».

Deux illustrations virales de Malika Favre en 2017 : « Operating Theatre » et « Coding 101 ». © The New Yorker

Espoir et vulnérabilité

Une illustration simple, et qui dit l’essentiel en peu de traits. « Un portrait peut sembler l’exercice le plus facile, mais c’est en réalité le plus difficile pour un artiste. Cela est lié à mon style très minimaliste, j’utilise le moins de lignes et de couleurs possibles, donc je dois trouver ce qui est essentiel pour que cette personne soit facile à reconnaître et que ce soit impactant ». Elle choisit de la faire regarder vers le haut, en signe de renouveau et d’espoir, et de relayer à la fois sa force et sa vulnérabilité dans ce regard.

Malika Favre a signé d’autres Unes emblématiques comme « Operating Theatre » (3 avril 2017), où elle a dessiné des médecins penchés au-dessus d’un patient. Un hommage aux chirurgiens qui l’ont opérée quand elle avait 6 ans, et qui est ensuite devenue virale lorsque des chirurgiens l’ont repris et posté sur les réseaux sociaux depuis leurs hôpitaux. Elle est aussi l’auteure de la Une du New Yorker sur la mort de la Reine Elisabeth II d’Angleterre; ou encore « Coding 101 » (20 novembre 2017) sur la lutte pour l’égalité hommes-femmes dans la tech : on y voit deux petites filles jouer au morpion (Tic-Tac-Toe en anglais) sur le sol, une Une pleine d’optimisme et d’espoir.

« Figurehead », 19 septembre 2022. © The New Yorker

Pour la Une sur Kamala Harris, Malika Favre a réalisé des vidéos pour expliquer sa démarche sur les réseaux sociaux. « C’était la première fois que je me prêtais à l’exercice et Françoise m’a été d’une aide précieuse ». Une référence à Françoise Mouly, directrice artistique (française) du New Yorker depuis 1993, qui a fait appel à Sempé et soutient régulièrement des artistes français pour ses Unes.

Mais pour Malika Favre, originaire de Paris et expatriée à Barcelone, l’élection américaine a-t-elle autant d’enjeux ? « Je la suis, de loin, avec beaucoup d’inquiétude mais toujours de l’espoir, comme cette petite étoile qui brille sur mon image. Quel que soit le résultat de cette élection, elle aura des conséquences qui vont bien au-delà du pays dans lequel elle se tient ». Car la fracture entre deux camps ne se limite pas à l’élection du 5 novembre : « Ce qui ressort du paysage politique, aux États-Unis comme en France d’ailleurs, c’est une binarité poussée à l’extrême et une polarisation des idées et des idéaux ».

« Connected » (6 février 2023) et « Escape » (12-19 juillet 2021), illustrations de Malika Favre. © The New Yorker

Disparition de Francis Userovici dans l’Utah : les rangers du parc arrêtent les recherches

La famille de Francis Userovici, le touriste français âgé de 76 ans porté disparu depuis le 16 août dernier dans le parc national des Arches, annonce l’arrêt des recherches par les autorités américaines. Un peu plus d’un mois après la découverte de sa voiture abandonnée sur le parking du parc, les rangers de l’Utah ont retiré tous les panneaux d’alerte, sans nouvelles pistes à explorer. Malgré des efforts considérables pour localiser le retraité, les recherches n’ont pas abouti.

Francis Userovici, un passionné de voyage, était venu découvrir les parcs de l’Ouest américain à l’issu d’une réunion de famille dans l’Oregon. Malgré l’ampleur des moyens déployés initialement par les autorités locales, la topographie accidentée, l’immensité des lieux et les conditions climatiques extrêmes de l’été dans cette région des États-Unis ont rendu les opérations extrêmement complexes. Aujourd’hui, aucune trace de Francis Userovici n’a été trouvée.

Sa fille se retrouve désormais confrontée à une autre épreuve : les complications administratives. En l’absence de corps, la loi française impose un délai de sept ans avant de pouvoir déclarer un proche disparu comme décédé. Cette situation plonge la famille dans une longue attente, sans aucune aide directe de l’État français pour l’instant.