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La Maison française de Columbia explore Jean Rouch

Pour marquer le centième anniversaire de la naissance de l’anthropologue et réalisateur Jean Rouch, la Maison Française de Columbia présente deux films inédits «Monsieur Albert, Prophète» (Côte d’Ivoire, 1962-63) et «Moi fatigué debout, moi couché» (Niger, 1996-1997), le jeudi 2 mai à 5 pm.
«Monsieur Albert, Prophète»  se déroule près d’Abidjan. Albert Atcho, grand-prêtre de la secte Harris, soigne et guérit des malades mentaux. Dans «Moi fatigué debout, moi couché», Jean Rouch revient au Nigeria pour filmer trois de ses amis rêvant sous un arbre.
L’évènement débutera par une présentation des deux films, suivie d’une discussion avec Jean-Pierre Dozon, anthropologue spécialiste de l’Afrique, Valérie Berty, Docteur en littérature, Jamie Berthe, professeur à NYU, et la journaliste Catherine Ruelle. La conversation sera animée par Shanny Peer, directrice de la Maison Française de Columbia.
Jean Rouch est considéré comme le père du “cinéma-vérité”. Il est particulièrement réputé pour son travail cinématographique et ethnographique au sein de plusieurs peuples africains. Sur plusieurs années, il a ainsi documenté les rituels des Dogons au Mali dont il a tiré plusieurs courts-métrages. Au total, il a signé des centaines de longs et courts-métrages au quatre coins du continent noir.
 

Scality lève 60 millions de dollars et s’impose dans le stockage de données

« Mon but, c’est de faire prospérer une startup dans la Silicon Valley », affirme Jérôme Lecat, directeur et co-fondateur de Scality. Cette start-up créatrice de logiciels de stockage de données semble être sur la bonne voie : elle vient de réaliser un nouveau tour de table de 60 millions de dollars auprès d’investisseurs européens, portant la somme de ses levées de fonds à 152 millions de dollars depuis sa création.
La start-up emploie quelque 200 personnes. Sans compter des locaux au Japon, Scality recense 90 salariés à Paris, une « trentaine sur la côte est » entre Boston et Reston à l’ouest de Washington et une « quarantaine de personnes à San Francisco », où vit Jérôme Lecat depuis près de dix ans. Ce serial-entrepreneur a fondé la startup-up en 2009 avec quatre autres Français.
« Nous sommes partis d’une évidence : des indvidus comme des entreprises, vont stocker de plus en plus de données », explique le patron de Scality. « Il y a bien sûr le cloud. Ca semble facile. Mais il faut bien qu’il y ait des gens pour le fabriquer », poursuit-il. Deux solutions s’offrent aux grandes entreprises : les clouds publics, notamment celui d’Amazon Web Service (AWS), et les clouds privés, développés en interne.
Si Scality n’héberge pas directement les données, elle facilite la gestion du stockage. « On a créé un logiciel qui permet aux entreprises de faire du multi-cloud, c’est-à-dire de combiner les deux : leur cloud interne et les clouds comme celui d’AWS », développe Jérôme Lecat. Scality revendique 200 clients dont les géants Dailymotion, TF1, HBO, Natixis, Orange, Bloomerg et plus récemment « une vingtaine d’hôpitaux qui doivent gérer les données de tous leurs patients », note l’entrepreneur, avant d’ajouter que « les contrats moyens [de la start-up] s’élèvent à 400.000 dollars ».
Le poids des données que Scality aide à stocker se calcule en péta-octets. « Un péta-octet, c’est un million de giga-octets. C’est à peu près 4.000 disques durs dans un téléphone portable typique. Nos données correspondent donc à des centaines de milliers de disques durs », illustre Jérôme Lecat, avant de préciser : « Il y a 500 millions de personnes qui utilisent Scality tous les mois ».
La jeune pousse compte profiter de cette nouvelle levée de fonds pour « essentiellement poursuivre le développement produit », explique le co-fondateur. Après une levée de fonds de 57 millions de dollars en 2015, Scality visait une introduction en bourse d’ici 2017 mais a préféré différer cet objectif face à la concurrence acerbe de groupes comme IBM ou Dell. Après ce nouveau tour de table, Scality vise la rentabilité d’ici 2020 avec une possible entrée en bourse à la clé.

Homeis, un réseau social rien que pour les expats

Les “élites mondialisées” (NDLR: autrement dit vous les expats) sont un peu partout accusées d’êtres déracinées, “hors sols”. Ou encore, pour reprendre la distinction de l’essayiste anglais David Goodhart, “anywhere”, contrairement au peuple qui serait “somewhere”. Ran Harnevo n’est pas de cet avis. Pour lui, “être né ailleurs” est justement ce qui rapproche les “expats”, qui sont, au moins autant que les autres, attachés à leurs racines. C’est l’idée derrière Homeis, le réseau social pour expatriés dont il lance officiellement ce mardi la version française.

Tous les deux Israéliens, Ran Harnevo et son co-fondateur Hanan Laschover sont deux vétérans d’internet. Ils ont notamment co-fondé 5min, un service de video on line devenu ensuite AOL Video. Forts de leurs CV, ils ont levé l’an dernier quatre millions de dollars pour leur nouvelle startup israélo-américaine. Hanan Laschover dirige à Tel Aviv un bureau de développeurs, tandis que Ran Harnevo, CEO, s’occupe à New York du marketing.

L’idée, raconte Ran Harnevo, est venue d’une observation toute simple: “de plus en plus de gens vivent loin du pays où ils sont nés. C’est le cas de 40% des New Yorkais, 50% des habitants de Toronto, etc…” L’objectif est de connecter des communautés données d’immigrés ensemble, pour leur permettre d’échanger des conseils et services, de s’entraider. Il y a certes Facebook et notamment ses “groupes” de plus en plus en vogue, mais l’entrepreneur est persuadé qu’il y a une place pour lui à côté du mastodonte des réseaux sociaux: “Facebook a perdu de vue l’aspect communautaire qui est à son origine pour devenir un  ‘fournisseur de divertissement’”. Les communautés d’immigrants sont, dit-il, les plus adaptées à un vrai “réseau social et culturel”: “je l’ai vécu en arrivant ici d’Israël. Lorsque vous débarquez, que vous ne connaissez rien ni personne, ceux à qui vous faites plus confiance spontanément sont les gens qui viennent du même endroit que vous”.

Il y a trois mois, Homeis a donc lancé une première version pour la communauté israélienne de New York. Les Français sont la deuxième “communauté test”. Pourquoi nous? “Pour avoir beaucoup voyagé en France, je trouve qu’il y a chez les Français quelque chose qui ressemble à nous les Israéliens; vous êtes plus “tribaux” que la plupart des autres européens. Observez un groupe de Français dans une soirée à New York, vous verrez qu’ils vont se mettre à parler leur langue très vite, même s’il y a des gens qui ne comprennent pas le français dans la salle”.

Une fois connecté à l’app, vous pourrez donc échanger avec d’autres Français de New York, poster des annonces, poser des questions ou y répondre, etc. “Contrairement à Facebook, où tout disparait, notre but est d’organiser l’information, de manière à créer une base pertinente et fiable”. Cette pertinence de l’information reçue, contrairement au “tout-venant” des grands réseaux sociaux est aussi ce qui explique le succès, en tout cas auprès des investisseurs, des “réseaux de niche”, ou “verticaux”, vague sur laquelle veut surfer Homeis. Ran Harnevo cite Fishbrain, une application et un réseau social pour pécheurs qui a levé 28 millions de dollars (entre autres “services”, Fishbrain vous envoie une alerte au son de moulinet quand un membre fait une grosse prise près de chez vous…). D’autres, au-delà des levées de fonds, ont réussi à assembler des communautés appréciables, comme Nextdoor, qui vise à créer des communautés d’habitants de mêmes quartiers et qui rassemble plus de 10 millions d’utilisateurs.

Pour atteindre la taille critique nécessaire, Homeis entend ajouter rapidement d’autres villes pour ses deux communautés de départ, puis d’autres communautés. Et le revenu? Ce n’est pas le sujet du moment. “J’ai des idées de monétisation bien-sûr, mais d’abord il nous faut prouver que les communautés d’immigrés veulent être ensemble. Si on y arrive, le revenu viendra!”

Gagnez des places pour le concert de Christophe Maé à Houston

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains avec “On s’attache”. Il sera à House of Blues à Houston le dimanche 29 avril dans le cadre de sa nouvelle tournée.
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Charlie Le Mindu : "J'ai envie de créer de l'émotion"

Si vous ne connaissez pas Charlie Le Mindu de nom, vous reconnaîtrez les perruques extravagantes qu’il a réalisé pour MGMT, Forence and the machine, Peaches Geldolf, ou encore Lady Gaga.
Pour sa première exposition à Los Angeles, cet artiste capillaire hors-norme a décidé de travailler sur une couleur, le noir, afin de présenter une palette de textures et de techniques. Jusqu’au 9 mai, ses sculptures de cheveux sont exposées à /The LAB/ (au rez-de-chaussée de l’hôtel NoMad, 649 S Olive St, Los Angeles), la nouvelle galerie tenue par le couple de Français derrière le concept-store Please Do Not Enter.
Après avoir enflammé les podiums avec ses défilés de haute coiffure, Charlie Le Mindu a décidé de se lancer dans la performance. “Ce qui m’intéresse c’est de voir le cheveu en mouvement”, affirme-t-il. Il en a fait la démonstration lors de la soirée d’inauguration, le mercredi 11 avril, en offrant un défilé surprenant (robes et masques de cheveux) sur le rooftop de l’hôtel NoMad. “Une ode à la féminité” à découvrir en vidéo.

La "bromance" Macron-Trump décryptée par la presse US

Revue de presse. La relation entre Emmanuel Macron et Donald Trump en surprend plus d’un. La presse américaine y compris. Alors que le président français effectue une visite d’Etat jusqu’au mercredi 25 avril à Washington, plusieurs articles auscultent cet étrange couple.
Pour Bloomberg, le locataire de l’Elysée ne représente pas uniquement la France. Il aura la lourde tache de “porter le flambeau de l’Europe à la Maison-Blanche“, estime le site d’information économique, notant que le président français a émergé comme la “figure de proue de la renaissance européenne“. Pour la chaine d’information CNN, Emmanuel Macron arrive en position de force aux Etats-Unis. “La France est le nouvel agent d’influence en Europe“. Dans un autre édito, la chaine passe en revue les sujets de discorde entre les leaders français et américain – présence militaire en Syrie, traitement de la Russie, barrières tarifaires, environnement… Pour CNN, cette visite s’apparente à “un French Kiss, avec des conditions“. “Il veut une relation sérieuse, mais il viendra à Washington avec un programme personnel et politique“.
L’Associated Press se demande pour sa part “pourquoi Macron le mondialiste devient ami avec Trump le nationaliste“. “Le president français a le plus à gagner de cette visite de trois jours. Il veut consolider son image dans l’Europe d’aujourd’hui et de défenseur numéro 1 de l’ordre liberal, et prouver que la France est essentielle pour solutionner les problèmes dans le monde comme les ambitions nucléaires de l’Iran et les guerres commerciales internationales“.
Cette “relation improbable” interpelle aussi le site politique Politico. “Une des questions qui fascinent les observateurs européens est: le président français aime-t-il vraiment Donald Trump ou est-il en train de le manipuler ?” Le site semble répondre à la question en fin d’article. “Il n’y a pas de réponse définitive. Macron est un acteur amateur qui adore citer des metteurs en scène français par coeur et, comme il l’a dit en interview, n’a pas d’amis“.
La question n’est pas de savoir si Trump et Macron sont amis, mais plutôt pourquoi et à quelle fin ? Macron sera-t-il capable d’utiliser son capital social, qui manque tant dans le gouvernement Trump, pour guider dans sa direction un pays plus puissant ?“, se demande le New Yorker en s’interrogeant sur le “mythe de la bromance” entre les deux présidents.
Il estime tout de même qu’avoir un ami comme Macron “peut être difficile“. “Après avoir assuré à Hollande, qui l’a nommé ministre de l’économie à 36 ans, qu’il ne rêvait pas de se présenter à la présidentielle, il l’a fait, poussant son ancien patron en dehors de la course“. Pour la journaliste Lauren Collins, il a une carte à jouer avec Donald Trump. “Avec Angela Merkel prise dans des différends politiques et Theresa May empêtrée dans le Brexit, Macron, qui ne pose aucune menace de genre ou d’âge, s’est positionné comme le relais de Trump en Europe et, par conséquent, au-delà“.
Cela ne dérange pas Donald Trump, poursuit la journaliste. “La flatterie, aussi crue ou instrumentalisée soit-elle, joue un rôle sur-dimensionné dans le vide moral et intellectuel de sa présidence (…) Trump peut facilement trouver un “great guy” en n’importe qui tant qu’il lui donne le sentiment d’être important“.
 

6 visites guidées pas pour les touristes à New York

Il y a les visites guidées qui se disent insolites. Et il y a celles qui le sont vraiment. En voici six. A noter qu’elles ne sont pas toutes en français. Si vous cherchez des visites en VF, c’est par ici.
Untapped Cities
On ne vous le cache pas: c’est notre petit favori. Ce site dédié à l’exploration urbaine, animé par l’Américaine Michelle Young et son époux français Augustin Pasquet, propose une série de visites dans des endroits pas ou peu accessibles de la ville: balades dans des stations de subway abandonnées, dans le sous-sol de Grand Central, dans des parcs dont vous n’avez jamais entendu parler ou des bâtiments d’ordinaire fermés au public… Certaines visites ne sont accessibles qu’aux membres, appelés “Insiders”, dont French Morning a la chance de faire partie. Ce membership nous a permis de découvrir la piscine suspendue entre les tours de l’American Copper Buildings à Midtown ou le stand de tir abandonné sous le Park Slope Armory. Visites en anglais. Site.
Municipal Arts Society (MAS)
La Municipal Arts Society (MAS), organisation qui milite pour l’amélioration de la ville, est aussi un vrai petit bijou. L’association offre des visites toutes plus intéressantes les unes que les autres. Visitez le quartier de Manhattanville dans le nord de Manhattan avec l’excellent guide Eric K. Washington, ou les commerces de bouche d’Atlantic Avenue à Brooklyn, ou encore découvrez l’art qui habite le subway de New York dans des endroits inattendus. Visites en anglais. Site
Virée dans le Williamsburg hassidique
Cette visite à pied immersive de deux heures est dirigée par des guides touristiques agréés de New York et des étudiants du hassidisme contemporain qui veulent faire découvrir les traditions méconnues de la communauté juive orthodoxe. Lors de notre visite, la guide, Frida Vizel, a emmené le groupe d’une dizaine de curieux dans les rues hassidiques du sud de Williamsburg, passant devant des magasins d’articles religieux, une synagogue et autres commerces communautaires. Les visiteurs ont également pu pénétrer au sein de l’épicerie Kaff’s et un restaurant local pour une dégustation. Visites en anglais. Site
Big Apple Greeter
Découvrir New York avec des New-Yorkais. Et en plus, c’est gratuit. Tel est le concept de Big Apple Greeter. Les membres de ce réseau de guides non professionnels, bénévoles, proposent de vous dévoiler leur New York, comme le ferait le bon ami qui vous héberge. Pensez à réserver 3-4 semaines à l’avance. Site
Visite de Ground Zero avec des rescapés
Il y a beaucoup de visites du Memorial du 11-Septembre. Mais pas comme celle du 9/11 Tribute Museum. À ne pas confondre avec le 9/11 Memorial and Museum. Pendant 1h15, vous revivrez le 11 septembre 2001 à travers le récit poignant de vos guides, tous des rescapés, secouristes professionnels ou bénévoles, proches de vicitimes ou encore habitants du sud de Manhattan. Visites en anglais. Site.
NYC Gangster Mob Tours
L’histoire de New York est jalonnée de puissants criminels sans foi ni loi. La New-Yorkaise Robin London, guide touristique et passionnée d’histoire, vous embarque dans une visite guidée sur le thème de la mafia et des gangsters de New York. Visitez les endroits à Chinatown et Little Italy autrefois contrôlés par certains des gangs les plus puissants. Visites en anglais. Site
 

Pesquet, Villani, Arnault: Macron vient voir Trump avec du beau monde

Des hommes d’affaires, un astronaute, un bloggeur handicapé et des lauréats de “Make our Planet Great Again”… Emmanuel Macron ne vient pas seul en visite d’Etat à Washington du 23 au 25 avril. Comme il est de coutume, le chef de l’Etat débarque avec une délégation de personnalités françaises issues d’horizons divers dans ses valises.
Une cinquantaine de personnes, venant des affaires, de la culture, du monde scientifique et politique seront du voyage. Cinq ministres accompagneront le président: Nicole Belloubet (justice), Jean-Yves Le Drian (Europe et Affaires étrangères), Florence Parly (armées), Bruno Le Maire (économie et finances) et Jean-Michel Blanquer (éducation nationale). Chez les parlementaires, à noter la présence du député mathématicien Cédric Villani, chargé de la mission parlementaire sur l’Intelligence Artificielle. L’élu retrouve les Etats-Unis, où la presse le décrit comme le “Lady Gaga des maths”: il y a occupé plusieurs postes d’enseignant depuis 1999.
Les invités issus du business – 14 au total – sont les plus nombreux. Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, est l’une des figures les plus connues du contingent. Le chef d’entreprise avait rencontré le président-élu Donald Trump à la Trump Tower pour évoquer les perspectives d’expansion du groupe aux Etats-Unis. Dans la liste, on trouve également le boulanger français Eric Kayser, qui vient d’ouvrir deux établissements à Washington, le PDG de Best Buy Hubert Joly, le PDG de Pernod-Ricard Alexandre Ricard, le PDG-fondateur de Michel & Augustin Augustin Paluel-Marmont ou encore le fondateur de la French Touch Conference Gaël Duval.
A ceux-là s’ajoutent plusieurs grands noms de la culture et de la gastronomie comme le chef Guy Savoy, l’écrivain Philippe Besson, la présidente du Musée d’Orsay Laurence Des Cars et l’harmoniciste Frédéric Yonnet. L’ancienne journaliste Laurence Haïm reconvertie en porte-parole d’En Marche! puis en enseignante à l’Institute of Politics de l’université de Chicago sera aussi de la partie.
Dans un geste qui pourra être interprété comme un pied-de-nez au président américain, l’Elysée a choisi d’inviter deux lauréats de la bourse “Make Our Planet Great Again”: Christopher Cantrell, chercheur à l’Université de Boulder (Colorado) et Venkatramani Balaji, de Princeton. Ces bourses, dont le nom est inspiré du slogan de campagne de Donald Trump, ont été créés par Emmanuel Macron pour attirer en France des chercheurs américains qui travaillent sur la question climatique. L’astronaute Thomas Pesquet fait également partie des personnalités des sciences et de la recherche membres de cette délégation.
Enfin, l’invité personnel du président n’est autre que Samuel Marie. Les lecteurs de French Morning le connaissent bien: ce Français tétraplégique a effectué un road-trip aux Etats-Unis l’an dernier pour améliorer la mobilité des personnes handicapées.
La liste complète:
Mme Nicole BELLOUBET Garde des Sceaux, Ministre de la justice
M. Jean-Yves LE DRIAN Ministre de l’Europe et des affaires étrangères
Mme Florence PARLY Ministre des armées
M. Bruno LE MAIRE Ministre de l’économie et des finances
M. Jean-Michel BLANQUER Ministre de l’éducation nationale
M. Gérard ARAUD Ambassadeur de France aux Etats-Unis d’Amérique
PARLEMENTAIRES
Mme Marielle de SARNEZ Députée de Paris, Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale
M. Roland LESCURE Député des Français établis hors de France (circonscription d’Amérique du Nord)
M. Guy TEISSIER Député des Bouches-du-Rhône, Président du groupe d’amitié France-Etats-Unis de l’Assemblée nationale
M. Cédric VILLANI Député de l’Essonne, Chargé de la mission parlementaire sur l’Intelligence Artificielle
M. Alexandre HOLROYD Député des Français établis hors de France (circonscription d’Europe du Nord)
M. Christian CAMBON Sénateur du Val-de-Marne, Président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat
M. Antoine LEFEVRE Sénateur de l’Aisne, Président du groupe d’amitié France-Etats-Unis du Sénat
INSTITUTIONNELS
Mme Christine LAGARDE Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) Général d’armée
Benoît PUGA Grand Chancelier de la Légion d’Honneur
M. Joseph ZIMET Directeur général de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale
PERSONNALITES DU MILIEU CULTUREL
M. Olivier BLANCHARD Senior Fellow at the Peterson Institute for International Economics, professeur au Massachussetts Institute of Technology
M. Pascal BLONDEAU Photographe
M. Philippe BESSON Ecrivain
Mme Laurence DES CARS Présidente du Musée d’Orsay
Mme Laurence ENGEL Présidente de la Bibliothèque nationale de France
Mme Laurence HAÏM Professeur, University of Chicago Institute of Politics
Mme Hélène MERCIER-ARNAULT Pianiste concertiste
M. Emmanuel PERROTIN Galeriste d’Art contemporain
M. Guy SAVOY Chef cuisinier français, patron du restaurant Guy Savoy ***
M. Frédéric YONNET Harmoniciste de jazz
MILIEUX ECONOMIQUES
M. Bernard ARNAULT Président-directeur général de Louis Vuitton Moet Hennesy (LVMH)
M. Jean-Luc ALLAVENA Président de la French American Foundation, Président de l’Institut Aspen France, Président d’Apollo en France
M. Bertrand BADRÉ Président-directeur général et fondateur du fonds d’investissement Blue Like an Orange
M. Thierry BRETON Président-directeur général d’ATOS
M. Jean-Luc COLOMBO Gérant de Vins Jean-Luc Colombo
M. Christian DARGNAT Consultant en économie, finances et géopolitique
M. Gaël DUVAL Fondateur de la French Touch Conference
M. Frédéric GERVOSON Président-directeur général d’Andros
M. Julien ICHER Historien Géographe
M. Hubert JOLY Président-directeur général de Best Buy
M. Eric KAYSER Boulangeries Kayser
M. Augustin PALUEL-MARMONT Fondateur de Michel & Augustin
M. Arnaud de PUYFONTAINE Président-directeur général de Vivendi, co-président français du « Dialogue France-Etats-Unis » de la French-American Foundation
M. Alexandre RICARD Président-directeur général du groupe Pernod-Ricard
MILIEUX SCIENTIFIQUES ET DE RECHERCHE
M. Joseph BAHOUT Chercheur invité au Carnegie Endowment à Washington
M. Venkatramani BALAJI Chercheur à l’université de Princeton, lauréat de Make Our Planet Great Again
M. Bernard BIGOT Directeur général de ITER
M. Christopher CANTRELL Chercheur à l’Université de Boulder (Colorado), lauréat de Make Our Planet Great Again
M. Benjamin HADDAD Chercheur à l’institut Hudson à Washington
M. Jean-Yves LE GALL Président du Centre Nationale d’Etudes Spatiales (CNES)
M. Thomas PESQUET Astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA)
M. Antoine PETIT Président du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS)
INVITE PERSONNEL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
M. Samuel MARIE Auteur du blog samfaitrouler.fr
 

Gagnez des places pour le concert de Christophe Maé à San Francisco

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains avec “On s’attache”. Il sera au Swedish American Music Hall le vendredi 27 avril dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Live Nation fait gagner des paires de tickets aux lecteurs de French Morning. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
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La French American Aid for Children fait son gala de printemps

Le gala de printemps de la French American Aid for Children (FAAFC), association caritative franco-américaine venant en aide aux enfants, aura lieu le vendredi 27 avril au Rainbow Room à 7pm. Ce “Spring Ball” huppé était connu auparavant sous le nom de “Bal des Berceaux”.
Un orchestre, une troupe de magiciens et les jeunes du Kips Bay Boys and Girls Club assureront l’ambiance. Le gala de l’année dernière avait permis de recueillir près d’un demi-million de dollars. La FAAFC a été fondée en 1939 par des Françaises mariées à des Américains afin de venir en aide aux orphelins et aux familles de prisonniers de guerre. Aujourd’hui, elle soutient les projets d’associations françaises et américaines impliquées dans les secteurs de l’éducation, la lutte contre les violences faites aux enfants ou encore la santé.

L'Union Alsacienne et BZH New York s'emparent du Tout Va Bien

C’est ce qui s’appelle “se mouiller la chemise”. A l’occasion d’un évènement de levée de fonds, lundi 23 avril, l’Union Alsacienne et BZH New York prendront le contrôle du bar du Tout Va Bien de 5:30pm à minuit.
Laurent Corbel, co-président de l’association bretonne, et Benoit Meister, tout nouveau président de l’Union Alsacienne, revêtiront leurs plus beaux habits de barmen afin de récolter des sous pour l’association de parents-enseignants de PS84, l’école publique de l’Upper West Side qui propose un programme bilingue français-anglais.
Les deux bartender d’un soir serviront de bons vins d’Alsace (Pinot Blanc, Pinot Gris) et des boissons de Bretagne (Cidre Breton) entre autres, ainsi que plusieurs surprises. L’association estime que 200.000 dollars sont nécessaires pour maintenir le programme, qui commence au Kindergarten. Les fonds aideront à financer des postes d’aides-enseignants, des livres, de la nourriture et l’entretien du jardin sur le toit de l’école.

À Brooklyn, des concerts dans une cave à fromage

Tous les deux mois, c’est l’effervescence à la Crown Finish Cave avec la tenue de micro-concerts privés, ambiance country music, à 10 mètres sous terre.
Jusque-là, un showcase dans une cave, il n’y a rien de vraiment étonnant, nous direz-vous… Sauf que si!
Car ici, nous sommes dans une cave d’affinage de fromages locaux avec une acoustique de dingue, et là, on la tient notre Expérience New York insolite, “made in Brooklyn”.
Comme tous les événements “on the side”, il faut s’abonner sur leur site pour être tenu informé des dates de ces concerts exceptionnels. Et s’armer de patience…
Le dernier concert en date a produit un miracle : la rencontre de Little Nora Brown, une enfant prodige de 12 ans à la voix et au banjo ensorcelants, avec Michael Daves, la star du moment, devant un parterre ébahi de 70 happy fews.
La cave ne se visite pas, pour des raisons d’hygiène, et ne commercialise rien en direct mais exceptionnellement, les soirs de représentation, on peut déguster quelques-unes de leurs spécialités de l’Hudson Valley et boire une bonne IPA d’Other Half Brewing pour se réchauffer.
That’s all, Folk(s)!

Et sinon ?

En sortant de la cave à droite, arrêtez-vous chez Berg’n, le repaire branché du coin pour un autre verre et partager vos impressions après cette immersion intense dans la culture country.