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"Piaf ! The Show" fait voir la vie en rose à Washington

Pas une, mais deux. “Piaf ! The Show” s’installe à la Maison française de l’Ambassade de France pour deux dates: les lundi 16 et mardi 17 avril.
Le musical, dans laquelle la chanteuse Anne Carrere occupe le rôle d’Edith Piaf, raconte la vie et l’oeuvre de la légende du XXème siècle. Inspiré du film “La vie en rose”, avec Marion Cotillard, “Piaf ! The Show” a été joué dans plusieurs dizaines de pays depuis sa création en 2015. Il s’appuie sur des images inédites du Paris d’Edith Piaf et, bien sûr, les chansons superbes qui ont fait la renommée de la légende.

¡ France – Spain ! mélange les arts à Houston

Une soirée qui mélange chant, guitare et peinture, avec un peu de rouge pour la route. La mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek et le guitariste Pierre Laniau unissent leurs talents artistiques avec la peintre française Agnès Bourely le temps d’une soirée très latine. ¡ France – Spain ! se tiendra le jeudi 19 avril dans l’atelier d’Agnès Bourely à Spring Street Studios.
La soirée de “concert-exposition” vise à apporter un peu d’Espagne et de France à Houston. Les deux musiciens joueront des morceaux classiques et contemporains signés Bernstein, Satie et même Pedro Almodovar. Une dégustation de vins est également prévue pour mettre tout le monde dans l’ambiance. Le tout au milieu des peintures abstraites d’Agnès Bourely.

Emmanuel Macron rencontrera les Français de Washington DC

Aussitôt mis en ligne, aussitôt partis. Il fallait être rapide pour prendre des tickets pour la réception avec Emmanuel et Brigitte Macron, prévue le mardi 24 avril à la Maison française de l’Ambassade de France. Les pré-inscriptions ont affiché complet en quelques heures, lundi 9 avril.
La réception s’inscrit dans le cadre du programme de la visite d’Etat du président français aux Etats-Unis, du 23 au 25 avril. C’est la première visite d’Etat d’un dirigeant étranger depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir.
L’événement aura lieu à 4pm avant le grand dîner officiel prévu par la Maison-Blanche en présence de “dizaines” de VIP.
La veille, les Macron aura participé à un dîner à Mount Vernon, résidence du premier président des Etats-Unis George Washington. Ils seront en tête-à-tête avec les Trump, comme ils l’avaient fait à Paris en juillet dernier. Ils s’étaient alors donné rendez-vous au Jules Verne, restaurant étoilé de la Tour Eiffel.
 

Des Français lancent un réseau d’entraide pour les femmes ingénieures

« On veut jeter une brique sur le plafond de verre », sourit Hugues Seureau, co-créateur du réseau Essteem avec Sylvain Dechartre. Mardi 10 avril, à l’occasion de la journée de l’égalité des salaires aux Etats-Unis, les deux entrepreneurs installés à New York depuis près de six ans organisent un meetup pour parler des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, en présence de la consule générale de France à New York, Anne-Claire Legendre.
Ils profiteront de l’occasion pour lancer un « referral contest » visant à créer une chaîne de recommandations entre femmes. Le but : soutenir leur recrutement dans les secteurs de l’ingénierie et de la technologie, où 80% des postes sont occupés par des hommes et où les femmes touchent 85 centimes pour un dollar gagné par leurs pairs, selon les derniers chiffres du bureau du recensement des Etats-Unis.
Les deux amis se sont rencontrés il y a près de cinq ans par le biais de leurs compagnes, toutes deux dans le milieu du cinéma. Après un premier projet d’entreprise avorté, ils décident de se lancer ensemble dans le soutien au recrutement des femmes. « Quand ma femme m’a raconté ce qu’il se passait dans son milieu professionnel, j’ai vraiment pris conscience qu’il y avait un problème », raconte Hugues Seureau, lui-même dans l’ingénierie logicielle. Sylvain Dechartre, entrepreneur en série, scénariste et communicant de formation a été élevé principalement par sa mère, raconte-t-il, et a « toujours baigné dans cette culture ».
Le principe d’Essteem : des entreprises partenaires postent des offres d’emploi dans le secteur des technologies de l’information (IT) sur le site du réseau. Les membres inscrites sur Essteem, des femmes uniquement, peuvent soit postuler pour elles-mêmes, soit recommander un candidat ou (de préférence) une candidate au recruteur, en fonction de ses compétences techniques et relationnelles.
Si le ou la candidat(e) est sélectionné(e), la femme à l’origine de cette recommandation reçoit une récompense de 2.000 dollars, dont 50% est reversé à l’association de son choix parmi les quatre partenaires d’Essteem, toutes dédiées à l’intégration professionnelle des femmes : Girls who Code, Women who Code, Girl develop it, et UN Women. Une fois le recrutement bouclé, la personne embauchée est à son tour invitée à recommander un(e) candidat(e).
« D’une manière générale, le recrutement brasse 200 milliards de dollars annuels dans le monde, explique Sylvain Dechartre. Les recruteurs sont prêts à payer des agences spécialisées ou des chasseurs de tête à hauteur de de 10% à 15% du salaire du candidat ». Essteem propose donc aux entreprises d’investir cette somme dans son réseau. Pour la bonne cause, plaident-ils : sur les 3.300 dollars minimum que doit investir chaque entreprise, 300 dollars sont directement reversés aux associations partenaires et 2.000 dollars sont prélevés pour récompenser la personne qui recommande un candidat. Les 1.000 dollars restants rémunèrent la start-up.
Depuis son lancement en octobre dernier, Essteem recense cinq entreprises, « dont trois ont un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars », précise Hugues Seureau, et quelque 200 membres français, suisses et américains sur la plateforme en ligne.

Best Croissant San Francisco: Jane The Bakery et The Midwife and the Baker sacrés

Après deux heures de dégustation et de suspense, les gagnants sont annoncés: The Midwife and the Baker remporte le prix du public, décerné grâce aux votes soumis en direct sur le site de French Morning, et Jane The Bakery décroche les prix du meilleur croissant et du meilleur pain au chocolat attribués par un jury de professionnels.
Ce premier concours du meilleur croissant San Francisco s’est tenu dimanche 8 avril au restaurant Le Colonial en présence de huit finalistes sélectionnés par les lecteurs de French Morning. On y trouvait bien sûr des boulangeries dont la réputation n’est plus à faire: B. Patisserie, Le Marais Bakery, Arsicault, Jane the Bakery, The Midwife and the Baker. Et puis quelques nouveaux: Les Gourmands, qui ont ouvert en 2017 dans SoMa, et Kahnfections, qui sert aussi depuis l’année dernière des classiques français (croissants, pains au chocolat) et américains (scones, biscuits) dans la Mission, et Neighbor Bakehouse, situé dans le Dogpatch.


Le public est venu en connaisseur, et les boulangers se sont prêtés volontiers au jeu des questions-réponses pour faire découvrir leurs produits: “Ce sont des croissants bio?“, “A quelle heure vous êtes-vous levés pour les fabriquer?“, “Quel chocolat utilisez-vous?“… Les deux étages du Colonial se sont vite remplis de foodies occupés à poster le contenu de leur assiette sur Instagram et de familles dont les enfants clamaient haut et fort “On veut des croissants!“.
Demary Braly et son amie Michaella Sena ont noté consciencieusement chaque viennoiserie pour participer au vote du prix du public: “Je prends en compte la texture, le croustillant de la pâte, mais c’est surtout chocolat qui fait la différence pour moi: plus il y en a, meilleur c’est, et s’il reste fondant une fois que le croissant a refroidi, j’ai trouvé mon gagnant“, détaille Demary Braly.
Annie Yi, son mari et ses enfants ont fait le déplacement depuis San José: “On ne connait aucun des finalistes, reconnaît-elle. Nous avons goûté tous les croissants plusieurs fois, et nous avons choisi celui qui nous paraissait le plus léger, tout en étant croustillant mais pas trop. Mon mari a voté pour Arsicault, et moi pour Jane the Bakery.“.

Le jury chargé de déterminer le meilleur croissant était composé de Chantal Guillon, fondatrice de la maison du même nom, spécialisée dans les macarons, Claude Le Tohic, chef aux trois étoiles Michelin, Clarice Gaubil, co-fondatrice de l’entreprise de catering Les Cook’ettes, et Mathilde Froustey, danseuse étoile au SF Ballet. Il s’est plié au même exercice de dégustation que le public, mais à l’aveugle: ils ont jugé croissants et pains au chocolat sur leur feuilleté, leur goût, leur forme et leur cuisson.
Pour Claude Le Tohic, “il faut aller relativement vite dans la dégustation, pour bien mémoriser les goûts et les différences.” Clarice Gaubil a identifié son croissant au chocolat préféré sans difficulté.
Le jury composé de Clarice Gaubil, Mathilde Froustey, Chantal Guillon, Claude Le Tohic
Le jury composé de Clarice Gaubil, Mathilde Froustey, Chantal Guillon, Claude Le Tohic

La danseuse Mathilde Froustey, seule jurée à ne pas faire partie des métiers de bouche, a fait appel à ses souvenirs d’enfance pour faire son choix: “J’ai été élevée à la chocolatine, dans mes Landes natales. La différence d’un concurrent à l’autre est assez nette.” Pour le croissant nature, les professionnels se sont attardés surtout sur la qualité des produits employés, en particulier le beurre.
Pour Jane The Bakery et The Midwife and the Baker, c’est une consécration de plus. Les deux boulangeries avaient remporté le concours de la meilleure baguette organisé l’an dernier par French Morning.
Mac Mcconnell, le boulanger de The Midwife and the Baker, reste très humble face à cette nouvelle victoire: “Je continue à parfaire ma technique chaque jour. J’ai essuyé beaucoup d’échecs lorsque j’ai commencé à faire des croissants: certains étaient trop fermentés et explosaient à la cuisson! J’ai beaucoup appris depuis, et aujourd’hui, en observant les réactions de plaisir des gens qui goûtaient mes croissants, j’espérais bien faire partie du top 3.
Amanda Michael, propriétaire de Jane the Bakery, insiste également sur le travail que nécessite une telle victoire. “Nous accordons énormément d’importance à nos pâtisseries: nous importons notre beurre de France, et nous étudions chaque geste nécessaire à la fabrication en détail.” Impressionnée par l’affluence qu’a connu le concours, elle se félicite de l’intérêt porté aux croissants et aux pains au chocolat: “Nous sommes vraiment honorés d’avoir participé aux côtés des plus grands noms de la pâtisserie que compte la ville. Avec des artisans boulangers si talentueux, San Francisco peut presque se déclarer capitale mondiale du croissant!

Bataille de mots en français au 4e Concours d'éloquence à New York

Le français n’est pas leur langue maternelle. Pourtant, ils participeront ce lundi 16 avril à un concours d’éloquence aux Services culturels de l’Ambassade dans la langue de Molière.
Organisé par Hélène Godec et Andrew Clark, enseignants à Fordham University, ce concours, quatrième du nom, rassemblera des étudiants de français des universités Fordham et Columbia. Deux thèmes ont été retenus pour cette nouvelle édition: “Mettre un peu d’art dans sa vie et un peu de vie dans son art” (Louis Jouvet) et “Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre” de Blaise Pascal. Il va falloir s’accrocher.
Chaque étudiant proposera son interprétation pendant deux minutes, sans notes. Un jury avisé, composé notamment de French Morning, jugera les performances pour déterminer le vainqueur.
Gratuit.
 

"J'ouvre ma boulangerie à New York": Episode 4

French Morning suit semaine après semaine le parcours de Noellie Hug, 35 ans, qui a décidé d’ouvrir une boulangerie en plein coeur de New York.
Dans ce quatrième épisode intitulé “Le recrutement”, Noellie doit recruter un nouveau boulanger, des vendeurs ainsi que du personnel de cuisine. Va-t-elle réussir à trouver les bons profils pour mener son projet à bien ?
Retrouvez tous les épisodes de “J’ouvre ma boulangerie à New York”.

Un Cyrano de Bergerac "jazzy" à New York

Artiste touche-à-tout qui chante de l’opéra, joue dans des films et fait de la comédie, David Serero monte une adaptation jazzy” de Cyrano de Bergerac, la célèbre pièce d’Edmond Rostand, au Center for Jewish History du jeudi 12 au dimanche 22 avril.
Dans cette pièce, Cyrano de Bergerac, un poète, musicien et militaire accompli, se retrouve envahi par le doute à cause de son nez très gros qui, pense-t-il, l’empêche de déclarer sa flamme à la belle Roxane. David Serero sera le premier acteur français à jouer Cyrano de Bergerac en anglais à New York. Ecrite à l’origine en français, entièrement en vers, la pièce sera adaptée en anglais par David Serero lui-même avec des standards de jazz.
2018 est l’année parfaite pour jouer Cyrano puisqu’il s’agit du 150ème anniversaire du dramaturge Edmond Rostand et le centième anniversaire de sa mort.
 

Expatriés ou missions professionnelles : se loger sans casse-tête à Paris

(Article partenaire) Bientôt de retour à Paris à la suite d’une expatriation ou pour une mission d’affaire, la recherche d’un logement est une de vos priorités. Cette démarche peut prendre énormément de temps. En plus, en l’absence d’attestation de domicile, vous risquez de rencontrer des difficultés pour avancer sur vos autres démarches administratives comme l’inscription des enfants à l’école … 

Pour vous aider dans la recherche de logement, vous n’êtes pas seul ! 

Paris Attitude vous accompagne dans votre recherche, rendue très intuitive grâce à la localisation par quartier ou par proximité avec les grands monuments de la capitale. La présentation des appartements est uniforme et exhaustive pour faciliter la navigation et chaque offre bénéficie d’un inventaire détaillé : superficie, emplacement, équipements mais aussi commentaires des anciens locataires, toujours utiles pour se faire une idée.

Mais le grand avantage, c’est que le client corporate ou expatrié n’est pas laissé seul face à son ordinateur durant sa recherche : une offre gratuite de « chasseur d’appartements » existe. Soumettez vos critères et Paris Attitude vous délivre dans les 24 heures des propositions qui correspondent le mieux à votre demande.

Paris Attitude conjugue le meilleur des deux mondes: le fonctionnement rapide d’une plateforme et les services d’une agence où l’accent est mis sur l’aspect humain de la relation client, avec un conseiller dédié pour le locataire comme pour l’entreprise.

Un choix varié d’appartements « prêts-à-vivre », le service en plus

Le site fédère aujourd’hui plus de 6.000 appartements à Paris et en petite couronne, du studio au 6 pièces, du loft à l’haussmannien – sans oublier la péniche et autres propositions atypiques. De quoi trouver votre bonheur, à proximité des écoles bilingues de la capitale ou des centres d’affaires par exemple. Une proposition particulièrement séduisante pour les moyens et longs séjours, d’autant plus que Paris Attitude aura vérifié chacun des appartements devant respecter sa charte de qualité.

Enfin, votre relation avec Paris Attitude ne s’arrête pas une fois la réservation effectuée. Les accords noués avec des partenaires de choix permettent de proposer à ses clients des services complémentaires qui leur facilitent le séjour : ménage bien sûr, mais aussi transport depuis ou vers les aéroports de Paris, livraison de petit-déjeuner dans les appartements, réservation de billets pour des expositions ou musées…

Prêt à emménager ?

Contact & réservations :
Site de Paris Attitude

email : [email protected]
Téléphone : +33 (0)1 42 96 31 46
Adresse :  21 rue Vauvenargues 75 018 Paris

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Derrière le magasin de glaces, le speakeasy

I’d like to see the Storage Room, please.
Grâce à ce mot de passe, vous pourrez pénétrer dans l’antre secrète d’UES, le nouveau speak easy qui vient d’éclore dans l’arrière-boutique du marchand de glaces éponyme, sur 2nd avenue.
Cortney Bond, une jeune trentenaire pétillante venue de Vegas, a fait le pari audacieux de réchauffer les nuits d’Upper East Side avec ce concept, inspiré de la prohibition.
Impossible au 1er coup d’œil de deviner, derrière l’empilement des pots de crèmes glacées, que se cache un charmant lieu de perdition.
Une fois à l’intérieur, le contraste est saisissant : aussi cosy et feutré côté bar qu’acidulé et pop côté shop.
Les initiés apprécieront autant le geste assuré du bartender, qui maîtrise vraisemblablement son sujet, que la carte des cocktails concoctée avec humour et qui donne envie de tout tester, à commencer par le Devil Wears Nada, à base de mezcal.
Bref on se sent tout de suite à l’aise dans ce décor de briques rouges, dorures, cadres anciens et cheminée, certes reconstitué de toutes pièces mais avec un sens aigu du détail qui vous transporte hors du temps.
Et en sortant, si vous avez un peu trop bu, envoyez-vous une petite glace derrière le cornet, ça vous rafraîchira les idées!

Et dans le coin ?

Vous connaissez évidemment l’incontournable East Pole et les excentricités contagieuses de son manager?
Mais avez-vous déjà testé l’East Pole Fish Bar sur Lexington ? Tout simplement canon et ce n’est pas un poisson d’avril.

Université américaine: mode d’emploi

Votre ado se voit déjà dans une belle université américaine pendant que vous lui rappelez gentiment les alternatives en Europe et vous renseignez discrètement auprès de vos amis sur les atouts des universités canadiennes… Si vous paniquez un peu à l’idée de la sélectivité et du budget, sachez que les possibilités sont multiples et ne s’adressent pas qu’aux riches. Mais pour envisager sereinement un cycle d’études supérieures aux Etats-Unis, il y a un certain nombre d’étapes à franchir, et si possible dans le bon ordre ! 

Mission n°1 : Déchiffrer le profil des établissements et leurs classements

Du Community College à l’Ivy league, le terrain de jeu est vaste. En ouvrant vos recherches sur l’ensemble des établissements post-bac qui accueillent des étrangers aux Etats-Unis, vous découvrirez que les frais de scolarité annuels vont en réalité de 2.000 à plus de 50.000 $ et que, selon vos critères, les classements sont à relativiser. Ainsi mieux vaut n’écarter aucune alternative au départ:

– Un Community College bien classé permet d’obtenir un bac+2 (Associate Degree) ouvrant à ses meilleurs élèves les portes de belles universités américaines ou de grandes écoles recherchant des profils ouverts sur l’international. Comme ces établissements coûtent bien moins cher que les universités (en général autour de 6 à 8.000 $ par an) et comme ils acceptent plus facilement des dossiers qui ne sont pas béton, on comprend qu’ils aient le vent en poupe auprès des étrangers comme des Américains.

– Une université publique pas forcément très connue au niveau international a également ses avantages. Moins élitiste que les universités privées, plus abordable également (comptez 15 à 35000 $ par an quand même), elle est souvent plus accueillante aussi : côtoyer des jeunes qui ne sont pas beaucoup sortis de leur Etat et n’ont pas eu de Français dans leur entourage fera plus facilement de vous le Frenchy à connaitre sur le campus! Et ces facs réservent en général plus de bourses au mérite aux étudiants étrangers que les universités renommées car elles ont besoin de les attirer. Parfois, elles leur offre l’intégralité des frais d’inscription.

Au-delà d’augmenter vos chances d’admission, ces deux options vous permettent de commencer votre cursus par un établissement plus accessible. Surtout si vous n’êtes pas sûr de votre voie : vous pourrez tester différentes matières, vous adapter pendant un ou deux ans avec un rythme moins soutenu, et profiter de la vie sur un campus américain dont les activités non-académiques méritent souvent le détour.

– Les universités privées ont certes des frais de scolarité très élevés (généralement entre 40 et 50.000 $), auxquels s’ajoutent au moins 15.000 $ de frais de vie, mais il y a des solutions pour les financer, ce sera l’objet de votre 4ème mission… Ne les écartez pas trop vite de votre analyse car vous pourriez trouver une université qui ne fait pas partie de l’Ivy league ni même du haut des classements et qui est pourtant renommée dans votre spécialité. Les rankings comparent ces établissements selon des critères qui ne correspondent pas forcément à vos objectifs de carrière et ne vous fier qu’à cela vous empêcherait de dénicher le programme qu’il vous faut. Par exemple, un Bachelor en Relations Internationales à Rutgers, qui est une université moyenne dans les classements, peut vous mener à un Master à Harvard !

Mission n°2 : Sélectionner les établissements où vous allez postuler

Choisir c’est renoncer ! Etant donné le coût et le temps nécessaire à la préparation d’un dossier d’admission, il est fortement conseillé de bien choisir ses cibles parmi les quelques 5.000 établissements du territoire américain. C’est le moment de démontrer vos capacités de synthèse et d’organisation. Créez votre tableau comparatif pour recenser tous les critères à prendre en compte : programmes, notoriété dans vos disciplines de prédilection, transferts des crédits vers des universités cotées… Bien que beaucoup d’étudiants ont tendance à la placer en premier, la localisation vient après. Vous lirez de nombreux témoignages de jeunes qui ont finalement préféré étudier sur un campus au fin fond du Midwest plutôt qu’à NYU ou au MIT de Boston. Leur immersion dans la culture américaine et le coût de la vie moins élevé leur ont permis de vivre pleinement cette expérience. Tout dépend de vos objectifs professionnels et de ce que vous attendez de votre diplôme américain.

Mission n°3 : Préparer vos dossiers d’admission

A chaque université son dossier et ses deadlines ! Ne négligez pas le temps nécessaire à la préparation de chaque dossier. Les conseillers d’orientation recommandent de s’y mettre 12 à 18 mois à l’avance. Vous devrez rassembler vos bulletins de note, rédiger des lettres de motivation et obtenir des lettres de recommandations pour confirmer l’histoire que vous allez présenter. Car il vous faudra raconter une belle histoire pour que votre dossier sorte du lot : ouverture internationale, expériences de bénévolat, passion pour un sujet ou excellence dans un sport… à vous de voir. Prévoyez aussi de démontrer que vos ressources vous permettront de financer votre quotidien aux USA et le coût de l’université.

Ce travail est lourd et les dates imposées doivent absolument être respectées, faites-vous un rétro- planning pour ne rien manquer.

Mission n°4 : Obtenir une bourse

Qui ne tente rien n’a rien ! Selon les universités les étudiants étrangers sont éligibles ou non aux bourses au mérite ou autres aides financières qu’elles proposent (par exemple une bourse pour réaliser un projet universitaire). Renseignez-vous auprès de chacune et pensez à la fois aux aides distribuées par la France et les USA. Si vous êtes particulièrement bon dans un sport, tentez votre chance dans ce domaine, un milliard de dollars sont accordés chaque année en “athletic scholarships”. Il pourrait bien y en avoir une petite part pour vous. Consultez également le programme de bourses Fulbright et les fondations qui subventionnent les étudiants ayant choisi une spécialisation liée à leur cause.

A défaut d’obtenir une bourse vous pouvez prévoir de travailler sur le campus. Les gros campus offrent beaucoup de petits jobs et sinon, vous aurez certainement toutes vos chances en tant qu’assistant de prof de français.

Mission n°5 : Passer le TOEFL

Un TOEFL sinon rien ! Vous allez devoir prouver votre niveau d’anglais en ayant obtenu au TOEFL le score minimum demandé par les universités choisies. Là aussi, il faut s’y prendre à l’avance car vos résultats doivent leur être transmis avant la clôture des candidatures. Vous n’aurez pas trop de trois mois pour vous inscrire à un centre d’examen, vous préparer et attendre que les résultats leur soient envoyés.

D’autres diplômes peuvent être nécessaires pour postuler à certains programmes universitaires comme le GRE (test d’anglais pour des deuxième cycles), le SAT (examen standard que les Américains passent en high school), le GMAT pour un MBA, etc. Les bureaux d’admission sont là pour vous aider à tout planifier, contactez-les le plus tôt possible.

Mission finale : Préparer votre séjour

Réjouissez-vous, c’est la partie la plus excitante et la plus facile ! Maintenant vous le savez, aux Etats-Unis, si vous avez suivi les “rules” et respecté les dates fatidiquesl’obtention de votre visa ne sera qu’une formalité… pour peu que vous ayez bien votre “certificate of eligibility” attestant votre admission dans une université.

Prévoyez une assurance médicale car les frais de santé aux Etats-Unis sont tout simplement hors-de-prix. Les assurances santé des universités ne sont pas toujours obligatoires. Et même si elles le sont, une assurance complémentaire sera utile surtout si vous prévoyez des visites de spécialistes (optique, dentaire, etc.)

Enfin, le logement : dortoir, maison collective ou logement privé, réfléchissez aux avantages et inconvénients de chacun notamment en termes d’intégration et de temps de transport. Les campus sont souvent énormes et parfois répartis sur plusieurs sites, et les activités extra-scolaires qui vous intéressent peuvent contribuer à choisir un logement ou un autre.

Dernier conseil pour être fin prêt : vous allez être absorbé par l’organisation et les préparatifs administratifs. Ne négligez pas pour autant de vous préparer au niveau personnel: changements culturels, séparation familiale et peut-être aussi un challenge linguistique. Ces années universitaires seront probablement parmi les plus marquantes de votre vie, soyez prêt à vous adapter à tous les niveaux pour rendre cette expérience unique et ultra-positive !