À New York, la pizza est une institution et il en existe de tous genres et pour tous les portefeuilles.
En première classe
Vous avez 2.000 dollars à dépenser ? Rendez-vous chez Industry Kitchen (70 South St) pour la pizza la plus chère du monde, nommée « 24K Pizza » : pâte à l’encre de seiche, fromage Stilton importé du Royaume-Uni, feuilles d’or 24 carats, caviar Osciètre royal, truffe noire et foie gras français. Apparemment, seules deux pizzas ont été vendues à ce jour, malgré le fait que ce restaurant soit situé en plein cœur de Wall Street. Où sont les golden boys ?
En classe business
Pour une pizza trendy, rendez-vous à Brooklyn où vous trouverez pléthore de pizzerias proposant la pizza napolitaine : une pizza artisanale cuite au four à bois et servie avec plein d’ingrédients sourcés minutieusement. “LE” spot à ne pas manquer est Roberta’s (261 Moore St) à Bushwick, temple de hipsters et l’une des premières pizzerias de cette nouvelle vague. Vous y croiserez peut-être le couple Clinton ou encore Beyoncé et Jay-Z. On vous recommande la « Bee Sting », une pizza margarita pimentée au soppressata (salami italien) et au miel. Comptez entre 15 et 20 dollars pour une pizza. Pas envie de quitter l’île de Manhattan ? Allez chez Speedy Romeo’s (63 Clint St) dans le Lower East Side, où les pizzas coûtent entre 17 et 25 dollars.
En classe éco
La « New York Slice » est la pizza qu’on trouve le plus communément, commandée à la part. Réchauffée en quelques minutes et servie sur une assiette jetable, la pizza se déguste pliée en deux. On trouve en général au minimum une version classique à la combi tomate-mozza, une au pepperoni, une à la saucisse et une végétarienne. L’adresse par excellence est Joe’s Pizza dont la maison mère se trouve à Greenwich Village depuis 1975. Vous préférez une pâte épaisse ? Tentez la pizza sicilienne ou la fameuse pizza à l’artichaut, qu’on peut trouver chez Artichoke Basille’s Pizza, autre institution locale. Comptez entre 3 et 5 dollars la part.
Low cost
Fin de mois, gueule de bois, snack sur le pouce… la « Dollar Slice » sera votre meilleure amie. Vous en trouverez dans tous les quartiers de New York sous les signes « 99 cents Pizza » ou « $1 Pizza ». La chaîne la plus connue est 2 Bros Pizza (adresses multiples à Manhattan, Brooklyn et le Bronx). Les ingrédients sont certainement industriels, la pizza sue un peu l’huile, mais ça reste une pizza et votre portefeuille vous remerciera. Pour la modique somme d’un dollar, que demande le peuple ?
Combien ça coûte la pizza à New York ?
"Les Chatouilles", une pièce dérangeante et pleine d'espoir à San Francisco
Le débit est rapide, le verbe précis et percutant: après deux ans de tournée, et bientôt une adaptation au cinéma avec Karin Viard, Andréa Bescond parle de sa pièce “Les Chatouilles” avec la même passion que lorsqu’elle a commencé à coucher un récit, largement autobiographique, sur papier.
“Les Chatouilles”, qu’elle présentera le vendredi 6 avril au TLF, raconte l’histoire d’Odette, une enfant violée par Gilbert, un ami de la famille. Andréa Bescond y mêle son jeu d’actrice et ses talents de danseuse, car “lorsque les choses deviennent trop compliquées à dire, la danse permet de continuer à parler“.
Andréa Bescond est seule en scène, interprétant plus de 20 personnages. Elle est tout d’abord Odette, le personnage principal dont le prénom est une référence au cygne blanc du “Lac des Cygnes”: un personnage très ambivalent, qui trouvera son salut dans la danse. Elle incarne aussi les parents d’Odette, son agresseur, son meilleur ami Manu, le “chouchou” de l’interprète, car “c’est le seul qui balance à Odette qu’elle doit se concentrer sur le présent et l’avenir, et que Fuck le passé!”
“J’ai commencé à écrire en 2012, après la naissance de mon deuxième enfant. Avec mon metteur en scène, Eric Métayer, nous avons présenté la pièce au festival d’Avignon en 2014, pendant lequel elle a vraiment explosé.” Les spectateurs étaient, au départ, plutôt timorés: “Personne ne voulait voir un spectacle qui parle d’un sujet pareil: les violences sexuelles faites aux enfants, ça rebute. Mais le bouche-à-oreille a très bien fonctionné et les spectateurs sont venus.”
Un spectacle vivant plutôt qu’un témoignage
Molière de la meilleure Seule en scène en 2016 pour cette pièce, Andréa Bescond insiste sur le message positif et plein d’espoir des “Chatouilles”: “On ne rit pas de la pédophilie, ce n’est pas un sujet dont on peut rire, mais on rit des situations cocasses dans lesquelles se retrouvent les personnages. Certains sont très attachants, comme la prof de danse du sud de la France“, plaisante-t-elle en prenant l’accent de Marseille.
Selon elle, ces caricatures de personnages donnent aux spectateurs l’espace nécessaire pour respirer dans cette atmosphère souvent pesante. “On rit fort, puis un silence pesant s’abat sur la salle. Je suis un peu cruelle, car quand les gens rient, je me réjouis intérieurement de la honte et du malaise qui vont les saisir à la prochaine réplique.”
A travers l’histoire d’Odette, Andréa Bescond veut démontrer qu’avec beaucoup de volonté et d’amour, on peut se remettre d’un traumatisme. Au fil des années et des représentations, le spectacle et son interprète ont beaucoup évolué. “Je suis apaisée, j’ai moins de colère, grâce à tous les retours que j’ai reçus: on se croit seul au monde, et puis on se rend compte qu’on ne l’est pas du tout, confie Andréa Bescond. Après les addictions, le manque affectif et les pulsions de mort, je peux maintenant me dire que je suis quelqu’un de bien.“
Un nouveau rendez-vous de networking franco-texan à Houston
Faire du “friend raising”: tel est l’objectif des “Spirit of Alliance Networking Soirées”, un nouveau rendez-vous de networking dont le coup d’envoi sera donné le mardi 10 avril au Petroleum Club de Houston.
Le but : favoriser les rencontres entre les associations et les chefs d’entreprises franco-texanes dans l’espoir de faire émerger des partenariats. Plusieurs associations locales participeront à ce premier événement: la Texan French Alliance for the Arts (TFAA), la chambre de commerce franco-américaine de Houston, Houston Accueil et Nuit blanche Houston, la Texas Association for French Solidarity (TAFS), Education Francaise Greater Houston, la compagnie de théâtre Et Voilà et Houston Expat Pro (HEP). Le consul de France à Houston Alexis Andres y participera aussi.
Pour plus d’informations: [email protected] ou 832 975-4740.
Café Poètes: l'éclair frappe Houston
La folie des éclairs gagne Houston. Inauguré en février à Midtown, l’un des quartiers les plus animés de la ville, Café Poètes met à l’honneur ce grand classique de la pâtisserie française.
“Toute mon enfance, j’ai écumé les terrasses des cafés parisiens avec ma mère et ma grand-mère”, explique Karine Favre-Massartic. Cette ancienne juriste, installée à Houston depuis une quinzaine d’années, est la fondatrice de ce café imaginé dans la pure tradition française. “Dans ma famille, nous sommes trois générations de femmes élevées à Paris. Nous nous nous retrouvions chez Ladurée, Angelina, au Flore, ou à l’Orangerie de Bagatelle, dont je me suis fortement inspirée pour Café Poètes”.
La façade en pierre de taille du Café Poètes détonne au milieu des constructions modernes de West Gray Street. Terrasse pavée, chaises bistrot : on quitte soudainement Houston pour Paris. “J’ai mis tous mes souvenirs d’enfance dans ce lieu. La vaisselle vient de Limoges, le linge de maison du pays basque, et l’équipe est habillée de marinières Armor Lux : j’ai voulu mettre à l’honneur l’artisanat français en sélectionnant des classiques“, raconte Karine Favre-Massartic.
Pendant près de trois ans, cette perfectionniste a voyagé à travers le monde pour parfaire son concept. “En France, en Italie, au Japon, j’ai observé tous ces petits détails qui font d’un lieu banal un lieu hors du commun.” Pourquoi Café Poètes ? “Car je suis passionnée de poésie, et j’affectionne plus particulièrement les auteurs du XIXe siècle”. Chaque table porte le nom d’un grand auteur français : Balzac, Hugo, Zola… “J’ai voulu que mon café soit un lieu où l’on se sente bien, comme chez soi, et j’ai tout de suite pensé à y installer cette grande bibliothèque qui déborde de livres d’occasion.”
Côté menu, on trouve des classiques sucrés et salés, mais aussi quelques surprises, comme l’éclair Pho, inspirée par les origines vietnamiennes de la cheffe. Bientôt, un éclair barbecue fera son apparition pour rendre hommage à la ville. Pour se lancer, Karine Favre-Massartic a bénéficié de l’aide du chef Loïc Bret, propriétaire de L’Atelier de l’Éclair à Paris. “Les éclairs sont les pâtisseries que j’associe le plus à l’enfance“, conclue-t-elle.
Les talentueuses Ibeyi en concert à Austin
On ne vous présente plus Ibeyi, ce fameux duo composé des jumelles franco-cubaines Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz. Les deux soeurs débarquent en concert au Mohawk à Austin le vendredi 18 avril à 6:30 pm.
Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz chantent en français, en anglais et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, “Ibeyi” vient du yoruba qui signifie “jumeaux”.
Les deux soeurs nées en France ont hérité du talent artistique de leur père, Anga Diaz, célèbre percussionniste cubain. Il a joué au sein du groupe célèbre Buena Vista Social Club. Leurs titres sont un mélange de soul, d’électro, de jazz et de hip-hop. Leur dernier album, “Ash”, comporte des collaborations avec des musiciens talentueux comme la chanteuse Meshell Ndegeocello, le saxophoniste Kamasi Washington, la rappeuse espagnole Mala Rodríguez ou le pianiste Chilly Gonzales. Les soeurs participeront cette année encore au festival Coachella à Indio en Californie.
Les places pour le concert organisé à Austin sont disponibles en réservation au prix de 25$.
Focus on French Cinema 2018, action !
Joe Meyers reconnait volontiers qu’il ne parle pas français. Par contre, le critique américain sait reconnaitre un bon film.
Cette année, il a accepté de rejoindre l’équipe de Focus on French Cinema comme directeur de la programmation, pour participer au processus de sélection de la 14ème édition du festival de film français, qui se tiendra du 27 avril au 1er mai à Greenwich (Connecticut). “Il y avait trop de bons films et pas assez de place dans la programmation, souffle-t-il. Le cinéma français d’aujourd’hui n’a rien à envier à Hollywood“.
Critique pour plusieurs journaux du Connecticut et animateur des soirées mensuelles de cinéma français de l’Alliance française de Greenwich, Joe Meyers est passionné de cinéma français depuis l’enfance. “J’ai eu la chance d’avoir des parents très cinéphiles, dit-il. J’ai vu les “Quatre Cents Coups” et ça m’a beaucoup parlé. Puis “Les Diaboliques” avec Simone Signoret. J’étais terrifié et fasciné à la fois”. Et quand il a eu, dans une autre vie, “la chance” de diriger une cinéma dans le Delaware, c’est tout naturellement qu’il a fait la part belle au 7ème Art français.
Quelles sont, selon lui, les spécificités du cinéma français d’aujourd’hui ? “Je suis frappé de voir que les actrices de plus de 50 ans ou 60 ans font toujours l’objet de films. C’est très rare aux Etats-Unis où, malheureusement, les actrices âgées sont sous pression pour rester jeunes“.
La programmation 2018 de Focus on French Cinema met à l’honneur de nombreuses femmes, actrices comme réalisatrices, à travers des courts et longs-métrages, et des documentaires. Le public découvrira des jeunes talents comme Laetitia Dosch, Camélia Jordana, Sara Giraudeau, Colombe Savignac, et retrouvera des actrices plus établies comme Fanny Ardant, Sandrine Bonnaire et Catherine Deneuve.
Le cinéma francophone n’a pas été oublié. Etoile montante du cinéma québécois, Noah Parker, 19 ans, viendra présenter son film “Ailleurs” (“Squat”) sur deux amis qui tentent de fuir leur vie au Québec pour gagner la Californie.
Dix-sept autres premières américaines sont au programme. Parmi elles, “Kalachakra”, un documentaire sur un rite initiatique secret qui prend place en Inde sous la direction du Dalaï-Lama. La documentariste Natalie Fuchs le présentera dimanche 29 avril (9:30am).
Toutes les projections auront lieu au Bow Tie Cinemas de Greenwich, sauf la soirée de clôture qui se tiendra au FIAF à New York.
Autres temps forts:
– Au revoir là haut- See you up there: ouverture du festival. Dans ce film d’Albert Dupontel, une amitié indestructible se forge quelques jours avant la fin de la Première Guerre Mondiale (vendredi 27 avril, 8pm);
– Une Famille Syrienne – Insyriated: un huis-clos à Damas au sein d’une famille qui partage un secret. Signé Philippe Van Leeuw (dimanche 29 avril, 2:30pm);
– Le Redoutable – Godard Mon Amour: ce biopic de Michel Hazanavicius sur Jean-Luc Godard explore l’impact de Mai 68 sur le réalisateur (lundi 30 avril, 7:30pm);
– Prendre le large – Catch the wind: clôture du festival au French Institute Alliance Française à New York. Sandrine Bonnaire incarne une travailleuse d’usine qui part pour le Maroc où son entreprise s’est délocalisée (mardi 1er mai, 7:30pm);
– Petit Paysan: un jeune agriculteur découvre qu’un de ses bovins est atteint de la maladie de la vache folle et fait tout pour endiguer le risque de contamination (samedi 28 avril, 9am)
Retrouvez le programme complet ici.
Comment faire de bonnes relations presse aux Etats-Unis ?
(Article partenaire) Aimant à nouveaux entrepreneurs, New York est sans conteste l’un des principaux hubs mondiaux d’éclosion de startups, et une porte d’entrée sur le marché nord-américain pour beaucoup de jeunes pousses européennes.
Pour réussir, les “Relations Presse” (RP) sont un facteur essentiel mais trop souvent négligé. Louis Davin, dirigeant et fondateur du cabinet conseil en communication ESCAL Consulting, présent à Paris, New York et Shanghai, répond à trois questions pour lever le voile sur ces agences qui accompagnent les entrepreneurs en quête de visibilité.
Comment envisagez-vous les Relations Presse ?
Louis Davin: Les relations médias constituent un réel outil stratégique dans une démarche de communication, en particulier pour les entreprises innovantes. En effet, elles permettent d’éduquer le marché, vendre ses produits et exister comme la référence sur son secteur. Outre leur ROI « hors compétition », la finesse d’interaction qu’elles permettent avec les publics-cibles constitue un atout majeur.
Pour atteindre ces objectifs, il est important de travailler sur différents niveaux : les caractéristiques de l’entreprise et de ses offres bien sûr, mais également et surtout, le positionnement d’expert et l’approche sociétale. Ensuite, une bonne campagne se joue sur deux volets : le réseau journalistes et la qualité des informations qu’on leur donne. La force du réseau se cultive par la qualité et la fréquence des échanges avec les journalistes et influenceurs, couplées à une forte présence terrain. L’expertise, c’est-à-dire la capacité à délivrer le bon message à la bonne personne, au bon moment reste l’élément déterminant dans la réussite des opérations de relations médias.
Quelles sont les clés d’une bonne campagne de Relations Presse aux USA ?
- Créez une plateforme de communication* différenciante
Commencez par construire une plateforme qui vous distingue clairement des concurrents. Un point de différenciation solide est crucial pour attirer l’attention des médias.
*Il s’agit de l’outil de référence qui guide toutes les communications de l’entreprise (internes, externes, visuelles, etc). Elle comprend, entre autres, les notions de mission, valeurs, identité, éthique…
- Planifiez 6 à 12 mois en avance
Développez un calendrier RP qui produit un flux de nouvelles cadencé sur une période de six à douze mois. Si elle est bien exécutée, cette approche permettra une couverture de l’entreprise à intervalles réguliers, ouvrant la porte à un bon ancrage de positionnement, aussi bien sur le plan corporate que le plan de l’expertise et légitimant ainsi une intervention sur un large éventail de sujets.
- Analysez la couverture médiatique de vos concurrents
“Benchmarker” la concurrence est indispensable : dans quels médias se trouvent vos concurrents ? Quel est le ton employé par les journalistes ? Qui sont ces journalistes ? Ces réponses vous donneront un bon aperçu du type et de la quantité de couverture réalisable.
- Ciblez et individualisez les pitchs
Ne contactez que des journalistes ciblés, en individualisant votre pitch pour chacun d’entre eux. L’information doit être concise et adaptée sur la forme comme sur le fond à l’audience du journaliste. Enfin, restez en contact avec eux au travers des réseaux sociaux afin de les remercier, suivre leurs actualités et être le premier informé lorsqu’ils cherchent à écrire sur un sujet.
- Remettez-vous régulièrement en question
Soyez prêts à revoir votre stratégie, vos messages. Soyez à l’écoute de votre équipe conseil, en contact permanent avec les journalistes. Analysez ensemble les pitchs qui ont été les plus efficaces, et ceux qui n’ont pas fonctionné. Des modifications en apparence mineures peuvent totalement changer la donne.
Les enjeux du développement d’une entreprise à New York diffèrent de ceux rencontrés en France. Quelles sont les forces d’ESCAL Consulting pour accompagner des startups aux Etats-Unis ?
Nous disposons d’un positionnement transatlantique idéal pour les entrepreneurs et dirigeants français comme américains. Notre antenne new-yorkaise est composée exclusivement de consultants américains, spécialistes des relations presse et réseaux sociaux, ce qui nous donne une véritable force de frappe auprès des médias locaux, au sens large.
De beaux partenariats se sont naturellement mis en place : le MedStartUp (Business France et Galien Foundation) ou encore le Startup Tour (FrenchFounders & French Morning), inscrivant ESCAL Consulting comme un acteur incontournable pour l’accompagnement des sociétés innovantes. Enfin, au cœur de la French Tech, nous permettons chaque année à nos clients de développer une visibilité forte lors du CES à Las Vegas, l’un des salons les plus médiatisés au monde !
Faire des RP, c’est une chose, mais faire de bonnes RP, c’est une autre paire de manches. Elles requièrent une étroite collaboration, rigueur et patience. Lorsque c’est bien fait, l’entrepreneur audacieux est propulsé à l’aube d’une véritable success story : levée de fonds, distributeurs, partenariats, acquisitions et fidélisations clients, positionnement, expansion, recrutements… Un seul mot d’ordre : sky is the limit !
Pour en savoir plus: le site d’ESCAL Consulting
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L'insubmersible François Payard est de retour
“J’ai eu un revers, mais parfois les revers vous permettent de revenir en visant encore plus haut“. Près de deux ans après sa démission de la chaine de boulangeries-pâtisseries qui portait son nom, le chef-pâtissier François Payard est de retour avec un autre projet: KarVér, une chaine de brasseries-boulangeries avec beaucoup d’ambition.
Le projet a été initié par la cheffe Lisa Brefere, à qui l’on doit le programme culinaire du Barclays Center, et plusieurs investisseurs russo-américains qui ont leurs habitudes dans le quartier de Sheepshead Bay à Brooklyn. C’est là qu’ils ont ouvert le premier KarVér, en août, dans un espace qui peut accueillir 120 personnes.
François Payard a remplacé Lisa Brefere comme directeur culinaire en février, revoyant l’organisation de l’espace du restaurant et les menus. En mars, un autre KarVér a vu le jour à Downtown Brooklyn avec une quarantaine de places assises et une boulangerie dans l’entrée. “Nous sommes les ‘new kids on the block’“, glisse le chef.
Cette aventure a des allures de nouveau départ pour le chef pâtissier de renom, formé à la Tour d’Argent et lauréat de plusieurs prix, dont un prestigieux James Beard Award. En août 2016, il avait annoncé dans un tweet-surprise sa démission du poste de chef pâtissier exécutif de ses établissements François Payard Bakery et François Payard Pâtisserie.
Cette annonce était intervenue quelques semaines après la fermeture de François Payard Pâtisserie dans l’Upper East Side, dont l’ouverture en 2012 avait déjà été vue comme une renaissance pour le légendaire chef-pâtissier qui avait dû fermer un précédent établissement dans le quartier en 2009 pour cause de hausse de loyer.
En janvier dernier, le groupe Marlon Abela Restaurant Corporation (MARC), avec lequel François Payard était associé dans l’affaire, a annoncé la fermeture du reste de ses boulangeries new-yorkaises.
Le chef n’est pas bavard sur cette ancienne vie. “Peut-être que je le referai un jour !, dit-il dans un sourire. Est-ce que tout le monde connait le succès dans la vie ? C’est très difficile de ne pas connaitre d’échec dans les affaires. Parfois, il faut faire des erreurs pour se dire qu’on peut mieux faire“.
KarVér l’a approché l’an dernier pour qu’il aide le groupe à affiner son concept. Le Français a notamment mis en place une carte de sandwiches à la demande avec une dizaine de pains et de garnitures différentes. Il utilise un équipement qui permet de faire du pain frais toutes les dix minutes. La carte du restaurant, quant à elle, fait la part belle aux classiques français et européens, comme le croque-monsieur, la soupe à l’onion et les moules frites.
François Payard ne cache pas son enthousiasme à rejoindre ce projet en plein développement. La marque doit investir bientôt un espace de 650 mètres carrés, son plus grand jusqu’à présent, dans le quartier de Chelsea en suivant le même modèle de brasserie moderne accompagnée d’une boulangerie. “Que je travaille pour moi-même ou pour quelqu’un d’autre, cela ne change rien. Je fais ce que j’aime. Je n’essaye pas de trop en faire, mais de faire ce qu’il faut. C’est ce que j’ai appris, dit-il. La vie est un apprentissage. Même si vous êtes au sommet, il faut donner le maximum tous les jours car on ne sait pas ce que le lendemain peut apporter“.
Et Ibeyi est de retour à San Francisco
On ne vous présente plus Ibeyi, ce fameux duo composé des jumelles franco-cubaines Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz. Les deux soeurs débarquent en concert au Fillmore à San Francisco le vendredi 13 avril à 8 pm.
Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz chantent en français, en anglais et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, “Ibeyi” vient du yoruba qui signifie “jumeaux”.
Les deux soeurs nées en France ont hérités du talent artistique de leur père, Anga Diaz, célèbre percussionniste cubain. Il a joué au sein du groupe célèbre Buena Vista Social Club. Leurs titres sont un mélange de soul, d’électro, de jazz et de hip-hop. Leur dernier album, “Ash”, comporte des collaborations avec des musiciens prestigieux comme la chanteuse Meshell Ndegeocello, le saxophoniste Kamasi Washington, la rappeuse espagnole Mala Rodríguez ou le pianiste Chilly Gonzales. Les soeurs participeront cette année encore au festival Coachella à Indio.
Vous avez des visiteurs de France ? Voici de quoi les occuper à San Francisco
Ca y est. Le moment que vous redoutez tous est arrivé. Vos proches de France sont en vacances et débarquent chez vous. Outre les immanquables tels que le Golden Gate Bridge, Twin Peaks ou le quartier hippie d’Haight Ashbury, voici quatre idées sorties pour les occuper.
La floraison des cerisiers au Golden Gate Park
Vous avez certainement entendu parler de la floraison spectaculaire des cerisiers au Japon. Appelée Sakura, ces fleurs – variant du blanc au rouge foncé selon les espèces – marquent l’arrivée du printemps. À San Francisco, le Golden Gate Park est l’endroit parfait pour voir des cerisiers en fleurs : il abrite le plus ancien jardin japonais des Etats-Unis. Inauguré en 1894, le Japanese Tea Garden dépaysera à coup sûr vos visiteurs, avec ses pagodes, ses bonsaïs et ses bassins nippons. Japanese Tea Garden, 75 Hagiwara Tea Garden Drive. Ouvert tous les jours de 9 am à 6 pm. Gratuit les lundis, mercredis et vendredis avant 10 am. Site web. Page Facebook.
Une journée à Angel Island (et une nuit si affinité)
Angel Island, plus grande île de la Baie de San Francisco, offre des panoramas à couper le souffle. De quoi mettre vos visiteurs “aux anges” ! Classée “parc d’État” depuis 1954, ce petit coin de paradis a été la zone de transit de nombreux immigrés chinois à la fin du XIXe siècle. Ce qui lui vaut le surnom d’“Ellis Island de la côte ouest”. Les jours où la visibilité est vraiment très bonne, du haut du Mont Livermore qui culmine à 240 mètres, on aperçoit Hawaï ! Ou au moins la Nappa Valley, au nord, et la ville de San José, au sud. Si vous avez envie d’y passer la nuit, l’île a de superbes spots de camping. Angel Island, entre Alcatraz et Tiburon. Ferry au départ de San Francisco (25 min de traversée) et de Tiburon (10 min de traversée). Site web.
Un après-midi base-ball (avec de la bière et des chicken wings)
Le baseball est une institution aux Etats-Unis. Ce sport a été sacré “passe-temps national” par le journal York Sunday Mercury il y a 162 ans. Même si ne comprenez rien aux règles, allez voir un match de baseball, c’est culturel, un peu comme aller au musée, mais avec plus de bière et de hot dogs. Raison de plus : les Giants de San Francisco (anciennement de New York jusqu’en 1957) est l’une des plus anciennes équipes du pays. Et avec les vacances sonnent le coup d’envoi de la saison 2018 de la Ligue majeure de baseball. Le stade des Giants, l’A&T Park (en plein air avec restaurations sur place), accueille 15 rencontre à domicile en avril, dont le match d’ouverture, le 3 avril, contre les Mariners de Seattle. AT&T Park, 24 Willie Mays Plaza. Site web des Sf Giants. Calendrier & Tickets.
Soirée disco sur rollers dans une église
Oui, vous avez bien lu : disco + rollers + église ! Tous les week-end, le parrain du patin, D. Miles Jr, vous invite à une messe un peu particulière. Dans ce temple du roller, les fidèles font des tours de patins à roulettes sur un vieux parquet vernis, portés par le son des enceintes crachant du YMCA, sous une boule à facettes qui se reflète dans les vitraux. En plus de faire travailler vos mollets, vos abdominaux vont aussi être mis à contribution au rythme des gamelles de chacun et à la vue de l’accoutrement des rois de la glisse. Le genre de soirée qui se passe comme sur des roulettes. Church Of 8 Wheels, 554 Fillmore St, San Francisco. Ouvert le vendredi, de 7pm à minuit et le samedi, de 7pm à 11pm. Site web. Page Facebook.
Et sinon, vous pouvez vous installer en terrasse…
Jean-Michel Jarre à Dallas et Houston en avril
Il est de retour. Lors de son dernier concert à Houston en 1986, le Français Jean-Michel Jarre avait réuni plus d’un million de personnes pour les 25 ans de la NASA.
Le pionnier de la musique électronique revient au Texas pour un nouveau spectacle. Au Smart Financial à Sugar Land le 10 avril, il jouera quelques-uns de ses classiques, ainsi que des compositions plus récentes issues de ses albums “Electronica” et “Oxygene 3”. La veille, il jouera au Verizon Theatre de Dallas.
Ambassadeur de l’UNESCO, le compositeur et interprète français a vendu plus de quatre-vingt millions de disques au cours de sa carrière. L’artiste est mondialement connu pour ses concerts gigantesques et spectaculaires, notamment celui de Moscou en 1997 qui a rassemblé plus de 3,5 millions de personnes et lui a valu son 4eme ticket d’entrée au Guinness des records. Il participera à l’édition 2018 du festival Coachella.
Colcoa 2018 met les réalisatrices françaises sous les projecteurs
“Le programme est encore plus spectaculaire cette année, avec beaucoup de gros films”, promet François Truffart, le directeur du festival de films français de Los Angeles Colcoa.
Du lundi 23 au lundi 30 avril, “City of Lights City of Angels” projettera 86 films, séries télé et courts-métrages, dont de nombreuses premières américaines au siège du Directors Guild of America. Raison de plus pour y aller: certaines oeuvres ne seront jamais distribuées aux Etats-Unis. “Nous voulons montrer la diversité de l’industrie cinématographique française, que ce soit des comédies ou des drames, des films populaires ou indépendants. Il s’agit de partager le meilleur dans chaque catégorie”, résume François Truffart.
Cette année, le festival est dédié aux femmes, “pour leur contribution dans le cinéma et leur rôle central dans les films sélectionnés”. Ainsi, une nouvelle programmation intitulée “Women Make History” fait son entrée ; et Mélanie Laurent sera invitée à parler de son travail de réalisatrice pour “Les adoptés” (“The Adopted”, mardi 26 avril à 1:45 pm) et “Plongeur” (“Diving”, mardi 26, 7:25 pm).
“Les femmes représentent 43 % des scénaristes et réalisateurs en France. C’est le reflet de la situation en France, qui est meilleure qu’aux Etats-Unis avec plus de femmes dans les écoles”, défend François Truffart, qui refuse d’associer cet hommage au mouvement #MeToo. “On ne parle pas de harcèlement sexuel, mais d’égalité dans ce milieu.”
Ainsi, cinq premiers films de réalisatrices seront projetés à Colcoa, tel que “Stand up Girl!” (“C’est tout pour moi”, samedi 28 à 5:15 pm) de Nawell Madani qui raconte les tergiversations de Lila. Aspirante danseuse, elle se lance finalement dans une carrière d’humoriste à Paris. Les réalisatrices sont aussi bien représentées dans les films en réalité virtuelle et les séries digitales (accès gratuit) présentés lors du festival.
Le festival s’ouvrira avec la première nord-américaine du film “La promesse de l’aube” (“Promise at Dawn”) d’Eric Barbier, adapté du roman autobiographique de Romain Gary. “Il est l’un de mes prédécesseurs”, rappelle le consul de France Christophe Lemoine, présent à la conférence de presse de présentation du festival, mardi 3 avril.
Durant une semaine, les spectateurs pourront découvrir des films très attendus comme “Barbara” de Mathieu Amalric (jeudi 26 à 10 pm), “The Guardians” (“Les gardiennes”, vendredi 27 à 5:30 pm) de Xavier Beauvois ou “Au revoir la haut” (“See you up there”, vendredi 27 à 8 pm) d’Albert Dupontel. François Truffart recommande notamment “Custody” (“Jusqu’à la garde”, mercredi 25 à 8 pm) de Xavier Legrand, qui sera présent au festival. “Ce film (sur un couple qui divorce) est très puissant. Il commence comme un documentaire de Depardon et termine comme un Stanley Kubrick”.
Le public devra également s’arrêter sur la programmation TV, avec 12 films et séries sélectionnés. “Ils seront bientôt sur Netflix et en avant-première à Colcoa”, se réjouit François Truffart, qui accueille avec plaisir le film “The confession” (le 26 à 1:45 pm), la saison 2 du thriller “Baron Noir” (les 24 et 25 avril) et celle de “Beautiful losers” (jeudi 26 à 3:30 pm), dont la première saison avait remporté le prix du jury l’an passé.
“Avec la vidéo à la demande, les Américains ont plus d’opportunités de voir des films français sur Amazon, Netflix ou Hulu”, reconnaît François Truffart.
Comme d’habitude, les stars seront nombreuses à fouler le tapis rouge du festival. Sont annoncés Camelia Jordana pour “Le Brio” (jeudi 26 à 8:30 pm), Vanessa Paradis et le réalisateur Samuel Benchetrit pour “Chien” (“Dog”, mardi 24 à 10:15 pm), Dany Boon pour “Family is family” (“La Ch’tite famille”, mardi 24 à 8:30 pm), Nahuel Pérez Biscayart pour “See you up there”. Francis Veber, le réalisateur du mythique “Le dîner de cons” (“The Dinner game”, vendredi 27 à 2 pm) se livrera à une session de questions-réponses avec le public pour les 20 ans du film. “C’est l’une des comédies préférées de Woody Allen. Ce film est comme du papier à musique”, observe le directeur de Colcoa.
Le festival se clôturera le lundi 30 avril avec le drame de Cedric Kahn, “La prière” (“The Prayer”, à 8:15 pm), qui suit Thomas, un drogué qui va rejoindre une communauté isolée dans la montagne et se soigner par la prière.