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L'Alliance française de Pasadena explore les lois de l'univers

(Agenda partenaire) L’Alliance française de Pasadena accueille une conférence très spatiale. L’American Institute for Levinassian Studies organise jeudi 19 avril une conférence sur la réalité alternative qu’offre l’univers, où les règles de physiques traditionnelles sont remises en question par des concepts comme la physique quantique et la matière noire.
Chercheur en physique fondamentale et en cosmologie à CalTech, Sean Carroll viendra présenter les questions physiques et les mystères que soulève l’étude du cosmos. Ce spécialiste du cosmos a rédigé plusieurs ouvrages sur l’univers. Son plus récent est The Big Picture: On the Origins of Life, Meaning, and the Universe Itself.
RSVP avant le 16 avril: [email protected] or [email protected]. Un cocktail suivra la présentation.


Note à nos lecteurs: les agendas partenaires ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning, mais un texte écrit par ou sur commande d’un annonceur
 

6 camps d'été francophones à Los Angeles

L’été est loin, mais il faut déjà y penser, surtout si vous comptez mettre vos enfants en camps d’été. Comme chaque année, French Morning dresse sa liste des “summer camps” francophones à Los Angeles. Les inscriptions sont ouvertes. N’attendez pas!
Lycée Français de Los Angeles
summer camp lycee francais
Le cadre fait rêver : un immense jardin équipé d’une piscine et d’un terrain de basket. Le camp d’été du Lycée Français sera ouvert du lundi 18 juin au vendredi 27 juillet. Au cours des six semaines, les enfants (de 4 à 14 ans) multiplieront les activités en français telles que le théâtre, le yoga, les activités manuelles, l’informatique, le foot, les excursions à la plage ou au musée. Ils seront répartis en deux groupes : les Chipmunks pour les enfants en Kindergarten, et les Barracudas (de 6 à 14 ans). Pour être accepté, il faudra présenter le dernier bulletin scolaire avec une lettre de recommandation. Prix : 425 $/ semaine (excepté celle du 4 juillet, de 4 jours à 375 $). Lycée Français de Los Angeles, 3055 Overland avenue, Los Angeles. Plus d’infos sur le site du Lycée Français.
Le Petit Gan de Sophie
petit gan
Le camp d’été du Petit Gan, qui prend ses quartiers du lundi 2 juillet au vendredi 17 août, s’articule autour d’activités artistiques, sportives, de cours de cuisine et de “ploufs” dans la piscine. De 18 mois à 9 ans, les bambins sont répartis en groupes d’âge et suivent un enseignement ludique en français et hébreu. Les enfants (inscrits à cette préschool ou non) seront accueillis sur les campus de Beverly Hills et de Los Angeles. Summer Camp de 9 am à 3pm (avec des heures de garderie). Prix : de 1.400 (à L.A) à 1.900 dollars (à Beverly) le mois ; et à partir de 1.150 $ le mi-temps. Le Petit Gan de Sophie, 177 Robertson Blvd, Beverly Hills; ainsi qu’au 1071 S. Fairfax Ave. à Los Angeles. Plus de renseignements sur le site ou par email à [email protected]

“Summer Camp by the Sea” à l’Ecole Clairefontaine
clairefontaine
Si vous cherchez de la flexibilité, le camp de l’école Clairefontaine, à Venice Beach, est fait pour vous. Il aura lieu du lundi 9 juillet au vendredi 17 août, et peut-être suivi une semaine, un mois ou sur toute la période, par les enfants de 2 à 7 ans (qu’ils soient élèves de l’école ou pas). Les journées s’organiseront autour d’activités artistiques (théâtre,  broderie, chant) mais aussi du jardinage, des excursions à la plage et sport. Le tout en totale immersion en français. Summer Camp by the Sea, de 8 am à 6 pm (repas bio dispensés). Prix : de 305 $ pour trois demi-journées par semaine à 609 $ par semaine. Ecole Clairefontaine, 352 Westminster Ave, Venice. Informations et inscriptions ici.
Alliance Française de Los Angeles
L’association propose un summer camp nouvelle formule cette année. Du lundi 18 juin au vendredi 27 juillet, les enfants et adolescents (de 6 à 16 ans) pourront développer leurs compétences en français. Le programme est divisé en différents niveaux de langue. Ce camp version 2018 propose des camps d’été « à la carte », sur deux différents sites : journées entières à Culver City West Park (de 8:30 à 4 pm) composées de deux heures de classes de français le matin puis d’activités ludiques et créatives (cuisine, théâtre, arts, sport…) ; ou les matinées seulement (9 am à 1 pm) sur le site de l’Alliance Française avec des classes de français, ainsi que des activités d’expression et de mise en pratique. Prix : de 380 $ à 420 $ par semaine à Culver West Park, et de 250 à 280 $ à l’Alliance Française. Alliance Française, 10390 Santa Monica Boulevard, Los Angeles. Plus d’informations auprès de [email protected] ou sur le site.
Summer 4 fun à Richland Elementary
richland summer camp
Du lundi 25 juin au vendredi 3 août, l’école Richland (de 8: 30 am à 5 pm) se transforme en camp d’été. Sur le campus à l’ouest de la ville, les enfants entre 5 et 12 ans sont invités à exprimer leur créativité en français, au travers d’activités créatives, de jardinage, d’écriture… Chaque semaine sera rythmée par un thème : les magiciens, la francophonie, la cuisine, les minéraux ou la semaine des super-héros. Prix : de 75 $ la journée à 325 $ par semaine. Richland Elementary School,11562 Richland Ave, Los Angeles. Plus d’informations sur le site ou par e-mail via [email protected].
Deux camps au Lycée International de Los Angeles
summer camp LILA
Cette année, le Lycée International de Los Angeles voit les choses en grand avec deux campus, accueillant deux niveaux (les enfants de 2 à 4 ans, et de la grande section au CM2). L’école du Soleil (campus de Los Feliz) aura lieu du lundi 18 juin au vendredi 20 juillet. Des sorties sont prévues le mercredi. Plus dans l’ouest, le OC French Summer Camp accueillera les enfants du lundi 18 juin au vendredi 27 juillet. Les six semaines de camps seront marquées par des thématiques comme l’Afrique, les contes de fées ou le monde des mers, au travers d’activités pédagogiques (découverte des mathématiques, musique, arts plastiques…) et en plein air. Ecole du Soleil, 4155 Russell Ave, Los Angeles. Prix : 95 $ par jour, 260 $ pour 3 jours par semaine (235 $ si inscription avant le 1er mai) et 375 $ par semaine (350 $ si inscription avant le 1er mai). OC French Summer Camp, 1838 N Shaffer St, Orange. Prix : 299 $ par semaine. Plus d’informations sur le site.

Le Museum of Selfies s'installe (temporairement) à Los Angeles

On n’arrête pas le progrès. La fièvre de l’autoportrait, ou “selfie”, a désormais son musée à Los Angeles. Créé par les concepteurs de jeux d’évasion Tommy Honton et Tair Mamedov, The Museum of Selfies est ouvert à Glendale jusqu’au 31 mai.
Dans ce musée 3.0, les visiteurs pourront explorer l’histoire de l’autoportrait depuis 40.000 ans à travers l’art, l’histoire, la technologie et la culture. Ils admireront notamment des statues imitant le célèbre “David” de Michel-Ange avec un smartphone rose à la main, une perche à selfie géante (un record) et le célèbre autoportrait du singe pris avec l’appareil du photographe David Slater.
Et, à l’instar de Happy Place ou du Museum of Ice Cream, le lieu sert surtout à se tirer le portrait sur des fonds originaux pour inonder votre Instagram. Beaucoup de visiteurs se sont laissés tenter par la salle de miroirs intitulée “You And Me Together”, par le trône de perches à selfies, la reproduction d’une vue aérienne de Los Angeles ou encore celle de la “Chambre à Arles” de l’artiste Vincent Van Gogh.
S’il conquit le public, ce musée pourrait s’exporter à travers les Etats-Unis. Pour cela, il faudra qu’il récolte un certain nombre de “likes”.

Été 2018 : guide des « summer camps » francophones en Floride

Le printemps vient tout juste d’arriver et, pourtant, il faut déjà penser à planifier les vacances d’été. Si vous cherchez des activités pour occuper vos enfants, voici quelques « summer camps » francophones en Floride.
Association des Petits Écoliers de Miami
Les reporters en herbe se feront une joie de prendre part au camp d’été organisé du 11 au 22 juin à Weston par l’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) sur le thème du journalisme. Deux semaines durant lesquelles les enfants de 4 à 10 ans pourront découvrir les métiers de rédacteur, photographe ou encore animateur radio grâce à des activités variées en français. $250 la semaine ou $225 pour toute inscription avant le 30 avril. Plus d’informations ici 
Camp Lingua
Enrichir son vocabulaire tout en s’amusant, c’est ce que propose Camp Lingua qui organise à Miami et dans la région un « summer camp » en quatre sessions, du 11 juin au 3 août, pour les enfants de 4 à 10 ans. L’occasion pour les jeunes campeurs d’en apprendre davantage sur l’histoire et la culture française grâce à des ateliers artistiques et différentes activités sportives. $275 la semaine ou $259 pour toute inscription avant le 31 mai. Plus d’informations ici
NotJustMath Tutoring Center
Si vous souhaitez réconcilier vos enfants avec Thalès, Pythagore et leurs théorèmes, NotJustMath Tutoring Center propose des camps d’été consacrés aux mathématiques. L’établissement de North Miami, qui offre durant l’année scolaire des cours de soutien en français, laisse ses portes ouvertes pendant les vacances afin que chaque élève puisse reprendre le chemin de l’école sans aucune inquiétude. $39 l’heure de soutien. Plus d’informations ici
Le Petit Prince
« Vive les vacances ! », c’est le thème du camp d’été mis en place du 4 juin au 27 juillet par l’école internationale française Le Petit Prince de Coconut Creek, près de Boca Raton. L’établissement scolaire propose aux jeunes participants, âgés de 4 à 12 ans, des ateliers de lecture, des activités aquatiques, de la danse et du théâtre, sans oublier des moments de détente. $300 la semaine. Plus d’informations ici
Miami Kiteboarding
Les plus aventureux qui souhaitent s’initier à différents sports nautiques comme le kitesurf, le stand up paddle, le kayak ou encore le wakeboard pourront participer aux « summer camps » en français proposés par Miami Kiteboarding. Les cours, destinés aux enfants de 8 à 14 ans, se dérouleront du 11 juin au 10 août, de 10am à 4pm, sur la plage de Crandon Park à Key Biscayne. $295 la semaine ou $225 pour toute inscription avant le 15 avril. Plus d’informations ici
Paris Saint-Germain Academy Florida
Pour les amateurs de football, la Paris Saint-Germain Academy Florida organise, du 11 juin au 17 août, six stages d’une semaine permettant aux plus jeunes de s’entraîner comme de vrais professionnels. Les entraînements, qui se feront par groupe d’âge, se destinent aux enfants de 7 à 12 ans et se dérouleront sur différents terrains de Miami et de Palm Beach. $340 la semaine. Plus d’informations ici

Flûte Beekman : du champagne et des lettres à Turtle Bay

C’est le dernier né des bars à champagne créés par le Français Hervé Rousseau. Après l’ouverture d’un premier établissement à New York en 1997, Flûte Midtown, l’entrepreneur de 51 ans avait ouvert deux adresses supplémentaires à Manhattan, Flûte Gramercy et Flûte East. Désormais fermées, elles ont laissé place à Flûte Beekman, un bar “plus cosy et intimiste lancé en décembre 2017“, explique le patron des lieux.
Féru de littérature et de philosophie, Hervé Rousseau s’est inspiré du roman de Céline, Voyage au bout de la nuit, pour imaginer une décoration entre ciel et mer -une pirogue est suspendue au dessus du bar et un télescope ancien trône au fond de la pièce. “Céline m’a beaucoup inspiré. Il a beaucoup voyagé et vécu notamment à New York”. Pour le reste, le Français a gardé ce qui a fait la réussite de ses autres établissements : une carte des meilleurs champagnes parmi lesquels Moët & Chandon, Veuve Clicquot et Laurent Perrier, servis au verre ou à la bouteille. “Flûte Beekman a son identité propre, il attire une clientèle fidèle qui aime passer un moment de détente autour d’un bon verre ou d’une bouteille”, précise Hervé Rousseau.
Associé à une entreprise de traiteur, le Français propose un menu dans ses deux établissements avec de petites portions aux notes asiatiques, qui se marient avec le champagne. Chaque mercredi soir, “les meilleurs groupes de jazz de la ville“, se produisent à Flûte Beekman et Flûte Midtown. Hervé Rousseau enfile également sa casquette d’oenologue une fois par mois à Midtown lors des Champagne School, des cours collectifs accompagnés de dégustations.
A l’avenir, celui qui ne se considère “ni comme un Français ni comme un Américain mais comme un New-Yorkais“, souhaite se recentrer sur le développement de ses deux établissements. “Je n’ai plus la fièvre de monter d’autres bars. Mon objectif est d’améliorer ceux existants, en trouvant de nouveaux champagnes, de nouveaux cocktails”. Hervé Rousseau réfléchit également à un nouveau concept de soirée réunissant ses deux passions: littérature et philosophie. “”Tout a été solutionné sauf la manière de vivre”, disait Sartre. Pourquoi ne pas réfléchir à cette phrase autour d’une coupe de champagne?”, conclut-il dans un sourire.

Jean-Luc Godard, star de l'American Cinematheque en avril

Les Etats-Unis sont fascinés par Jean-Luc Godard, et lui ont déjà prouvé en lui remettant un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, le 23 novembre 2010. Il est à nouveau mis sous les projecteurs pour la sortie du film “Godard mon amour” (“Le redoutable”) de Michel Hazanavicius.
Sorti en 2017 en France (et le 20 avril 2018 aux États-Unis), ce film sera projeté en avant-première le lundi 16 avril à l’Aero Theatre de Los Angeles en présence du réalisateur de “The Artist”, qui répondra aux questions du public. Ce film est une adaptation de l’autobiographie d’Anne Wiazemsky, centrée sur le mariage de l’actrice (jouée par Stacy Martin) avec le plus suisse des cinéastes français Jean-Luc Godard (interprété par Louis Garrel). Le film se déroule dans le Paris de 1967, quand les amoureux tournent ensemble “La Chinoise”. Mais l’accueil du film à sa sortie déclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde, qui va être amplifiée par Mai 68.
Cette sortie est l’occasion pour l’American Cinematheque, auquel appartient l’Aero, de re-diffuser des classiques du réalisateur de la Nouvelle Vague. Seront ainsi projetés (avec sous-titres en anglais) “La chinoise” (mercredi 18 avril à 7:30pm), “Breathless”/”Band of outsiders”, (“A bout de souffle”/”Bande à part”, samedi 21 avril à 7:30pm), “Weekend”/”Vivre sa vie” (vendredi 27 avril, 7:30pm), et “Goodbye to language” (“Adieu au langage”, jeudi 26 avril à 7:30pm). Ce dernier, sorti en 2014, est le plus gros succès de Jean-Luc Godard outre-Atlantique en trente ans.

Exposer dans les musées: une conférence à Miami

Quelles sont les perspectives pour exposer son travail dans un musée ? Le thème du prochain petit-déjeuner du réseau French Arts Associates intéressera plus d’un artiste à Miami. Pour répondre à cette question, l’association a invité mardi 17 avril Jill Deupi, directrice beaux arts et curatrice en chef au Lowe Art Museum.
Avant de rejoindre l’institution de Miami, cette spécialiste de l’art européen du XVIIIème siècle a travaillé pour des musées réputés comme le Royal Academy of Arts à Londres, l’Art Institute of Chicago et la National Gallery of Art à Washington, D.C.
L’inscription au petit-déjeuner inclut une entrée au musée.

La Holberton School lève 8,2 millions de dollars pour agrandir son campus

La Holberton School va-t-elle devenir la plus grande école américaine d’ingénierie informatique ? L’établissement fondé par les Français Sylvain Kalache et Julien Barbier, a ouvert ses portes en 2016 à San Francisco avec une promotion de 30 étudiants. Deux ans plus tard, l’école qui propose un cursus de deux ans basé sur le travail en équipe et l’apprentissage par projets, a formé plus de 200 élèves et vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds de 8,2 millions de dollars auprès de Daphni, Trinity Venture et Omidyar Network.
Grâce à ce nouveau tour de table, l’objectif immédiat de l’école est de « grossir la taille des promotions », précise Sylvain Kalache, co-créateur de la Holberton School et ancien ingénieur de LinkedIn, dans un e-mail à French Morning. « Nous pouvions former 100 étudiants par an dans nos locaux précédents [avant de déménager en février dernier, ndlr], nous allons atteindre 500 par an très prochainement », assure-t-il.
Mieux encore pour l’ambitieuse Holberton School : « Le bâtiment dans lequel nous venons d’emménager peut nous permettre de grossir et de former jusqu’à 1.000 étudiants par an », projette l’entrepreneur de 29 ans. Un volume qui ferait de la Holberton School la plus grande structure de formation dans son domaine aux Etats-Unis.
Comme l’école 42 de Xavier Niel, la Holberton School n’a ni professeur, ni salle de classe. Au cours de leur formation gratuite, moyennant 17% de leurs premiers salaires pendant trois ans, les étudiants issus de tous milieux et avec ou sans expérience dans l’informatique, sont confrontés à des tests, comme la création d’un virus, le clonage de Twitter ou encore la conception d’un moteur de recherche, qu’ils doivent résoudre seuls ou en équipes pour repartir avec leur certificat de formation estampillé « Holberton School ».
Un nom qui semble déjà offrir des débouchés à ses disciples, dont certains ont été embauchés dans des structures comme Apple, Dropbox, Tesla ou encore la Nasa, assure l’école.
A terme, les co-fondateurs rêvent même d’accueillir « des dizaines de milliers d’étudiants » et de faire de la Holberton School « une école qui n’est pas que pour les adultes et pas que sur l’informatique », imagine Sylvain Kalache. Dans un premier temps, l’établissement organisera une journée de portes ouvertes le 26 avril pour préparer les prochaines promotions.

"Je ne suis pas un homme facile": le premier film français commandé par Netflix

Damien (Vincent Elbaz) est un jeune quadra à qui tout réussi et dont le succès auprès des femmes n’est plus à démontrer. Mais il est aussi un macho aux méthodes de drague plus que pesantes et à la vision des femmes archaïque. Après un violent coup sur la tête, le macho invétéré se retrouve propulsé dans un autre monde. Une société matriarcale où les femmes ont le pouvoir.

« Je ne suis pas un homme facile », une comédie romantique signée Eléonore Pourriat, est la première commande de Netflix pour un film français. Elle fera sa sortie le 13 avril dans 190 pays.

Le géant américain avait découvert la réalisatrice il y a quelques années, après le succès international de son court-métrage « Majorité opprimée », avec 9 millions de vues. « Dans la foulée du buzz, Netflix m’a contactée en me proposant de développer un projet. Je leur ai d’abord proposé de décliner « Majorité opprimée » en série mais ils préféraient un long métrage », explique Eléonore Pourriat, qui vit à New York. Le genre de la comédie romantique s’est ensuite rapidement imposé.

La comédienne et réalisatrice n’a pas attendu l’affaire Weinstein et les mouvements #MeToo ou #BalanceTonPorc pour travailler sur le thème du sexisme ordinaire. « C’est quelque chose qu’on ne voit pas, ou qu’on ne voit plus parce qu’on l’a trop intégré, selon elle. Mais je suis très heureuse que le film arrive dans cet élan, qu’il en fasse partie. On vit une période spéciale et les choses ne seront plus jamais les mêmes ».

Pour faire rire et réfléchir, Eléonore Pourriat a choisi l’inversion des mondes et des situations. « C’est finalement assez classique mais très efficace. On le trouve dans le cinéma et le théâtre, déjà chez Marivaux et Shakespeare ». Le personnage principal, catapulté dans un monde où il est considéré parfois comme un objet sexuel, va devoir décoder cette nouvelle société pour séduire la femme (Marie-Sophie Ferdane), toute puissante, dont il est tombé amoureux. « Dès qu’on inverse des positions, c’est parlant, c’est jubilatoire et ça permet de parler en même temps des dysfonctionnements de notre société ».

Tourner un film pour une plateforme comme Netflix n’est pas si différent, explique Eléonore Pourriat: « Je l’ai réalisé comme un film de cinéma. La seule chose qui change un peu, c’est que l’on sait d’emblée que le film sera vu partout dans le monde donc, inconsciemment, j’ai dû me dire que les références à la culture française devaient être comprises un peu partout ».

Le film français a été tourné en France avec des comédiens français, ce qui fait la fierté de la réalisatrice qui a multiplié les aller-retours entre Paris et New York, ses deux villes de coeur. Arrivée à Brooklyn il y a quatre ans avec ses enfants et son réalisateur et écrivain de mari, Benoit Cohen, elle a des projets plein la tête. « Notre dernier film ensemble « Tu seras un homme » a reçu des dizaines de prix aux Etats-Unis et ça nous a permis de rencontrer beaucoup de monde ici: producteurs, agents, managers. On est venu pour changer d’horizon mais on a aussi envie de développer des projets américains ».


 

Béa Johnson, une Française en mission « zéro déchet » aux Etats-Unis

Figure de proue du mouvement zéro déchet, la Française Béa Johnson sera en tournée aux Etats-Unis pour une série de conférences. Elle sera le 17 avril à l’University of the District of Columbia à Washington.
Le discours de cette mère de famille californienne désormais conférencière dans le monde entier pour prêcher le zéro déchet est bien rodé et s’articule autour de cinq règles (détaillées dans son livre, Zero Waste Home, traduit en 22 langues).
« Tout d’abord, il faut refuser : dire non à l’échantillon gratuit, aux pailles…explique Béa Johnson dans un accent provençal. Ensuite, il faut réduire : se désencombrer des biens matériels qu’on peut remettre sur le marché au profit d’autrui. Il faut aussi réutiliser : remplacer le jetable par une alternative réutilisable qui existe pour tout, même pour les préservatifs et les tampons hygiéniques ! Et enfin, avec les déchets qu’on ne peut pas éviter, il faut recycler et composter. »
En suivant ces règles, la famille Johnson parvient aujourd’hui à produire si peu de déchets que leur poubelle annuelle tient dans un bocal d’un quart de litre ! Un exploit accompli avec deux adolescents à la maison…
Mais au-delà des règles, c’est un mode de vie que la Française tente de promouvoir. Un mode de vie qui peut sembler bien éloigné du rêve américain souvent synonyme de maison de banlieue, de grosse voiture et de caddies bien remplis, bref de société de consommation.
Pas vraiment des hippies
A priori, rien ne prédisposait les Johnson – un peu rapidement qualifiés de hippies par certains – à devenir la famille modèle du mouvement zéro déchet. Mais en 2006, un déménagement dans un logement plus petit les force à mettre la plupart de leurs affaires au placard et va changer la donne.
« En ne gardant que le nécessaire, on s’est aperçu que le reste n’était que du superflu », raconte Béa Johnson. Après avoir « désencombré » son foyer, le couple commence à revoir son mode de consommation : « ça a été une prise de conscience progressive qui nous a amené à découvrir un mode de vie plus simple, moins matérialiste ».
Cette simplicité implique néanmoins une certaine organisation pour gérer le quotidien, en particulier l’alimentation, grande source de déchets. Acheter dans les magasins en vrac est bien sûr un passage obligé, mais cela ne suffit pas, il faut aussi venir avec ses bocaux. Pour ce qui est du ménage, exit l’aspirateur et les essuie-tout à usage unique, pour un retour au balai et aux torchons découpés dans de vieux tissus. La règle étant de réduire, les garde-robes sont aussi minimalistes. Bref, ce sont tous les aspects de la vie qui sont affectés.
Les Français bons élèves
« C’est faisable partout et par tout le monde », assure pourtant la Californienne face aux sceptiques. Et d’insister : « nous vivons dans la société qui consomme le plus au monde, dans un comté où le nombre de déchet par habitant est très élevé et nous y sommes arrivés. »
Nul n’est prophète en son pays ? Dans le cas de Béa Johnson, l’adage ne vaut que pour le pays d’adoption, car la France, estime-t-elle, est « le hot-spot du zéro déchet ».
Même si le mouvement semble gagner du terrain aux Etats-Unis, où plusieurs villes et Etats envisagent de limiter ou d’interdire l’usage de pailles par exemple, il reste encore beaucoup de travail. « L’esprit de consommation est moins ancré chez les Français, et aux Etats-Unis, le zéro déchet met du temps à se développer, explique-t-elle. Plus largement, j’ai remarqué que cela se développe plus chez les francophones, en Belgique, au Canada et en Suisse par exemple, ce qui est peut-être dû à une appréciation pour les plaisirs simples, la bonne bouffe et la convivialité. »
 

Béatrice Martin fête Couperin au clavecin à Washington

350 ans, ça se fête. La virtuose française du clavecin Béatrice Martin jouera des morceaux de François Couperin à l’occasion de l’anniversaire du compositeur. Le programme comprend les “Barricades Mystérieuses”, composées en 1717 par le Français. Le concert aura lieu le mardi 24 avril au 28 Chairs à Washington.
Originaire d’Annecy, Béatrice Martin étudie le clavecin dès l’âge de 6 ans. Elle se forme auprès de grandes maîtres de cet instrument, comme Christiane Jaccottet au Conservatoire de Musique de Genève, Kenneth Gilbert et Christophe Rousset au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Paris.
Elle a créé la classe de clavecin de l’École supérieure de Musique de Catalogne à Barcelone et est actuellement professeure invitée à la Juilliard School de New York.

"Piaf ! The Show" fait voir la vie en rose à Washington

Pas une, mais deux. “Piaf ! The Show” s’installe à la Maison française de l’Ambassade de France pour deux dates: les lundi 16 et mardi 17 avril.
Le musical, dans laquelle la chanteuse Anne Carrere occupe le rôle d’Edith Piaf, raconte la vie et l’oeuvre de la légende du XXème siècle. Inspiré du film “La vie en rose”, avec Marion Cotillard, “Piaf ! The Show” a été joué dans plusieurs dizaines de pays depuis sa création en 2015. Il s’appuie sur des images inédites du Paris d’Edith Piaf et, bien sûr, les chansons superbes qui ont fait la renommée de la légende.