De 1941 à 1944, autour de 2 millions de juifs ont été exterminés en Europe de l’Est. Faire connaître cet “Holocauste par balles” est devenu le cheval de bataille du père Patrick Desbois. Le mercredi 11 avril, le prêtre présentera son nouvel essai historique In Broad Daylight: The Secret Procedures behind the Holocaust by Bullets au Los Angeles Museum of the Holocaust.
Dans son nouvel ouvrage, sorti le 23 janvier, il explique les rouages de ce génocide méconnu, en particulier le rôle joué par les populations locales, les voisins et les militants. Patrick Desbois était professeur de mathématiques en Bourgogne avant de se passionner pour cette cause. Professeur à l’université de Georgetown (Center for Jewish Civilization) à Washington D.C., il enseigne l’histoire de la Shoah. Le travail qu’il accomplit avec son association Yahad-In Unum, qui mène des recherches en Ukraine sur les victimes juives pendant la Seconde Guerre mondiale, a reçu de nombreuses distinctions.
Le père Patrick Desbois parle de la "Shoah par balles" à Los Angeles
Cinéma ou théâtre ? Isabelle Huppert dans #SixInTheCity
De passage en Floride à l’occasion de la 35ème édition du Miami Film Festival, l’actrice française Isabelle Huppert s’est amusée à répondre aux questions de #SixInTheCity.
Invitée d’honneur du festival, la comédienne, qui compte plus d’une centaine de films à son actif, s’est vue remettre le prestigieux « Precious Gem – Icon Award » pour l’ensemble de sa carrière. Isabelle Huppert a par ailleurs assisté à la projection de « Souvenir » de Bavo Defurne dans lequel elle incarne une chanteuse oubliée qui rencontre un jeune boxeur tentant de la convaincre de faire un come-back.
Lors de cet événement cinématographique, de nombreuses stars se sont succédées sur le tapis rouge, dont plusieurs Français, comme Michel Hazanavicius, qui a présenté son dernier long-métrage, « Le Redoutable », un biopic sur Jean-Luc Godard avec Louis Garrel et Bérénice Bejo. Le réalisateur de « The Artist », primé cinq fois aux Oscars, s’est également prêté au jeu du #SixInTheCity.
Sauver l'environnement: une conférence pour agir à New York
Restez au vert. Le consulat de France présente la conférence “The future of the environment, what you can do now” le mardi 10 avril à 6:30pm. Elle sera suivie d’une séance de questions-réponses.
Thomas Mulcair, président du conseil d’administration de “Jour de la Terre”, et John Oppermann, directeur exécutif de l’Initiative “Earth Day”, ainsi que d’autres intervenants mettront en avant leurs solutions pour combattre le changement climatique. Leur mission est de sensibiliser et d’accompagner les individus et les organisations sur la question du climat. “Earth Day”, manifestation internationale qui a vu le jour le 22 avril 1970, et “Jour de la Terre” en France lancent une campagne conjointe pour soutenir la transition vers les énergies renouvelables.
Evénement gratuit. RSVP obligatoire: [email protected]
6 plans sans touristes pour occuper vos proches en vacances à New York
Lancer de haches à Brooklyn
On imagine le visage de vos invités quand vous leur annoncerez que vous leur avez réservé une séance de lancer de haches à Brooklyn. C’est la nouvelle activité à la mode à New York et c’est à Kick Axe que cela se passe. La maison vous conseille de ne pas attendre pour réserver. Vous aurez le droit à une petite formation sur place et c’est parti pour une demi-heure ou plus de fun. Kick Axe est aussi un bar. 622 Degraw St, Brooklyn. Site
Musée de l’espionnage
Bienvenue au dernier-né des musées interactifs de New York. Spyscape, musée de l’espionnage, fait partie d’une nouvelle génération de musées qui mélangent histoire et engagement du public au travers d’activités ludiques. Ici, les visiteurs découvriront les histoires et outils utilisés par les espions de la Seconde Guerre mondiale aux hackers d’aujourd’hui. Ils pourront aussi se mettre dans la peau d’un espion et se livrer à différents jeux, dont un test d’observation dans une grande salle tapissée d’écrans de surveillance. Idéal pour toute la famille et pour les futurs 007. 928 8th Ave, New York. Site
Roosevelt Island
Elle est au beau milieu de New York et pourtant peu de New-Yorkais y vont. Il s’agit bien entendu de Roosevelt Island, l’île qui s’étire entre Queens et Manhattan. S’y rendre est un vrai petit plaisir: avec une carte de subway, vous pourrez prendre le téléphérique qui s’élève au-dessus de l’East River pour vous poser gentiment dans le sud de Roosevelt Island, à quelques minutes de marche du Four Freedoms Park, un espace vert d’où l’on peut contempler la ville. Marchez le long du rivage pour faire de belles photos de la skyline. Vos visiteurs seront époustouflés. Il y a quelques restaurants sur Roosevelt Island, dont le Riverwalk Bar (425 E Main St) qui sert des burgers comme on les aime. Pour un peu plus de finesse, direction le japonais Fuji East (455 Main St) en face.
Sunset Park

Derrière ce petit parc au nom poétique se cache un petit bijou de verdure. Situé au coeur de quartier hispano-asiatique du même nom, Sunset Park (41 St., 44 St., entre 5 Ave. et 7 Ave) est légèrement en altitude et orientée vers l’ouest. Allez au point le plus haut du parc et admirez la skyline de Manhattan, Staten Island et même la Statue de la Liberté. Allez-y au coucher du soleil et vous comprendrez pourquoi le parc s’appelle ainsi.
Spectacle à United Palace
On parie que vous ne savez pas situer United Palace (4140 Broadway). Ouvert en 1930, ce cinéma de Washington Heights est un petit bijou qui gagnerait à être connu. Il fait partie des “Wonder Theatres” de la ville, conçus comme des espaces d’évasion et de fantasme pendant la crise économique. On le comprend tout de suite en pénétrant dans le hall d’entrée décoré d’innombrables dorures où l’on devine des personnages orientaux. Des événements culturels (concerts, projections…) se déroulent dans la salle principale, dont la décoration vous laissera bouche bée aussi. Consultez le calendrier pour en savoir plus. Pour un repas après ou avant, on vous recommande l’espagnol Manolo Tapas (4165 Broadway) juste en face.
Dutch Kills
Plutôt que d’aller dans un speakeasy figurant dans tous les guides, choisissez la différence et allez à Queens, dans le quartier de Long Island City. Vous aurez du mal à trouver Dutch Kills. Mais une fois à l’intérieur, vous ne serez pas déçus. Les cocktails ici valent le détour. La carte d’une vingtaine de breuvages change à chaque saison. Leur prix reste le même: 14 dollars. Happy hour du dimanche au jeudi entre 5 et 7pm. On vous conseille d’arriver tôt. L’endroit se remplit vite. 27-24 Jackson Ave, Long Island City. Site
Donald Trump renonce à son projet de mur avec la France
Soulagement à l’Elysée. Donald Trump a finalement décidé d’abandonner son projet controversé de mur avec la France, a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders dimanche 1er avril.
Selon des sources gouvernementales françaises, l’édifice, surnommé “Mur de l’Atlantique Reboot” par l’administration américaine, devait être au menu des discussions de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Washington les 24 et 25 avril. L’annonce de la construction d’un mur au beau milieu de l’océan par le président américain avait jeté un certain froid entre les deux chefs d’Etat, qui n’hésitent pourtant pas à afficher leur amitié en public.
Donald Trump aurait eu cette idée ambitieuse après l’annonce de l’octroi de bourses Make Our Planet Great Again par Emmanuel Macron. Ces bourses sont destinées à faire venir les scientifiques américains en France pour travailler sur le climat notamment. “Pour éviter le brain drain vers la France, il n’y avait pas 36 solutions. Il fallait les empêcher de traverser l’Atlantique“, s’était alors défendue la Maison-Blanche, qui a mobilisé ses plus brillants éléments sur ce projet.
Très vite, ce dernier a été confronté contre toute attente à des difficultés financières et logistiques. Donald Trump voulait que la France finance le mur, mais la demande s’est heurtée à une fin de non recevoir. “Faites l’amour, pas le mur“, avait alors plaidé à l’époque le ministre Jean-Yves Le Drian. Le président s’est ensuite demandé ouvertement si l’armée américaine pouvait s’en charger, mais celle-ci lui a répondu qu’elle devait déjà mettre la main à la poche pour le mur le long de la frontière mexicaine.
Par ailleurs, aucune entreprise de BTP n’a souhaité se mouiller dans ce projet aquatique et pharaonique. Certains patrons un peu rabat-joie ont remis en cause en privé la faisabilité d’un tel projet. “Je ne voudrais pas être celui qui ira poser les fondations à 8km de profondeur ou colmater les brèches“, a commenté un plaisantin. Une version flottante a été envisagée mais l’administration s’est aperçue que des scientifiques déterminés pouvaient passer en sous-marin, voire à la nage. Ils pouvaient aussi tout simplement prendre l’avion. Le plus gênant, selon l’administration américaine: cela aurait embêté tous les poissons d’avril de l’Atlantique qui n’ont rien demandé à personne.
Indigo Blood Project: une expo immersive de l'artiste de rue française Koralie
A la fois peintre, sculptrice, dessinatrice et graffeuse, Koralie est une artiste complète qui aime mélanger les styles et les supports. Un art dans tous ses états présenté à la galerie Jonathan LeVine Projects à Jersey City jusqu’au 29 avril. Dans son “Indigo Blood Project”, Koralie s’interroge sur les liens entre la nature et l’art à travers un univers géométrique et haut en couleur.
Une exposition également immersive grâce au support de la vidéo. “On a essayé de traduire visuellement ses idées. Le court-métrage en motion design et 3D permet de raconter l’exposition et le parcours de Koralie d’une autre manière”, explique Pierre Greilsamer, créateur de l’agence de communication WRKS Agency. Le Biarrot de 33 ans s’est associé à deux autres Français pour ce projet, le réalisateur Sébastien Abes et le motion designer Yves Fraweel.
C’est la première fois que Koralie vient exposer en solo dans le Tri-State. Elle a habité quatre ans à New York avec son mari, l’artiste SupaKitch. L’artiste de 40 ans vit désormais dans un atelier d’artiste à Biarritz. L’exposition “Indigo Blood Project” est gratuite.
Les Alsaciens de New York ont un nouveau président
“Etre alsacien, c’est une identité forte. On ne l’est pas à moitié“. Quand il a contacté l’Union Alsacienne (UA) à son arrivée à New York pour l’aider à trouver un logement, Benoît Meister ne se doutait pas qu’il se retrouverait un jour à la tête de l’association. C’est pourtant le cas depuis mars.
Le Colmarien en a été élu le président en remplacement de Thierry Kranzer, qui a occupé le poste pendant six ans avant de rentrer en France. “De l’excitation, répond-il quand on lui demande son ressenti. Il y a des gens très motivés qui arrivent tout le temps au sein de l’association. Une asso, c’est rien d’autre que des gens. Elle était mourante pendant plusieurs décennies. Thierry a amené beaucoup de nouveaux talents. Maintenant, il s’agit de les garder“, dit-il.
Fondée en 1871, l’Union Alsacienne est l’une des plus vieilles associations françaises de New York. Depuis sa création, l’UA exige dans ses statuts que ses membres soient des Alsaciens ou des descendants d’Alsaciens. Ce groupe représente 260 personnes aujourd’hui, selon Benoît Meister. Récemment, l’association a créé une formule de membership pour les non-Alsaciens pour s’ouvrir aux amis de la région. Celle-ci rassemble environ 80 individus.
Benoît Meister n’a pas toujours eu New York dans son collimateur. Diplômé de physique et d’informatique à l’Université de Strasbourg, “je cherchais plutôt un travail en Europe“, avoue-t-il. Repéré grâce à sa thèse sur l’optimisation informatique de programmes traitant de grands volumes de données, une entreprise new-yorkaise nommée Reservoir Labs, spécialisée dans ce domaine, le fait venir. Il y travaille aujourd’hui comme responsable de la recherche.
Chaque président de l’association est élu pour deux ans renouvelables. Pendant ce premier mandat, il souhaite accroitre le nombre de membres. Il estime que 10% des Alsaciens ou personnes de descendance alsacienne vivant dans le Tri-State font partie de l’association. “Il y a encore plein d’Alsaciens à recruter“.
Le nouveau président souhaite aussi mettre davantage en valeur les profils de ses membres actuels, des chefs renommés, des artistes, des diplomates et des chefs d’entreprises notamment. Pour “redonner du lustre à l’association” et faire en sorte que tout ce beau monde se retrouve, il entend relancer la “garden party” réservée aux membres de l’UA. “Mon but est que les membres se rendent compte de la qualité de notre réseau. Je veux impliquer plus nos membres dormants qui cotisent, lisent les e-mails mais ne viennent pas forcement à nos événements“, dit-il.
Epaulé par son bureau de “grands professionnels“, Benoît Meister veut organiser des levées de fonds au bénéfice d’autres acteurs de la “communauté francophone” et faire connaître l’Alsace auprès des New-Yorkais. “L’Alsace est assez méconnue. La plupart des visiteurs vont à Marseille, Paris, Aix-en-Provence. C’est pourtant un super coin à visiter. On y mange bien, on a du super vin et des maisons en pain d’épice entre autres, plaisante-t-il. L’Alsace a déjà une bonne image pour ceux qui la connaissent. Ca vaut le coup de la préserver, surtout dans le contexte du Grand Est (la nouvelle région qui remplace l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, ndr)”.
"Un bon début" pour Decathlon à San Francisco
Cela n’a échappé à aucun Français expatrié dans la Baie : Decathlon est de retour ! Après une ouverture en toute discrétion un beau matin de décembre, le distributeur français d’articles de sport a officiellement inauguré son premier magasin américain, jeudi 29 mars, avec DJ, cabines photo et ballons de baudruche bleus et blancs.
Au micro, face à une assemblée franco-américaine, Michel d’Humières, PDG de Decathlon US, est revenu sur l’ADN de l’enseigne : “Pour mieux connaître Decathlon, il faut comprendre notre mission : rendre le sport accessible au plus grand nombre, avec des produits de qualité à des prix abordables”. C’est en cela que Decathlon entend “se frayer un chemin à San Francisco et aux Etats-Unis” et ainsi se démarquer des autres équipementiers sportifs, tels que Sports Basement.
Le consul général de San Francisco, Emmanuel Lebrun-Damiens, s’est dit “très fier de voir Decathlon sur Market Street”, racontant aux non-initiés qu’un Français a certainement “acheté son premier vélo, son premier backpack ou sa première tente à Decathlon”. Sans oublier de faire un clin d’oeil à la polaire Quechua, pièce incontournable d’une penderie française : “Si vous croisez un randonneur portant une polaire Quechua, il est forcément Français !”, a-t-il plaisanté avant d’émettre le voeux de voir, bientôt, les Américains s’habiller aussi en Quechua.
Une fois le ruban coupé, Michel d’Humières a évoqué “un bon début, très encourageant”, après quatre mois d’ouverture. Avec 2.000 références en magasin et 7 000 sur le site web, le magasin est avant-tout “un lieu de rendez-vous pour toutes les communautés sportives puis l’expérience se poursuit en ligne”, a-t-il rappelé.
De son côté, Marc Desmettre, responsable du point de vente de 800 m2, s’est dit “super content des premiers pas” de Decathlon à San Francisco. “Pour le moment, notre objectif est de faire découvrir aux américains qui on est et l’innovation qu’il y a derrière nos produits, tout en leur transmettant notre passion du sport.”
Pourquoi avoir attendu quatre mois avant la grande inauguration ? “On voulait être sur d’être prêt. On apprend tous les jours en étant au plus près de nos utilisateurs afin d’adapter notre offre en magasin en fonction de leur feedback”, confie Marc Desmettre. Outre le masque de snorkeling avec tuba intégré qui est déjà l’un des best-seller du concept store, les articles vendus en magasin tournent énormément. Désormais, il est par exemple possible d’acheter des selles de cheval, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques semaines. Bonne nouvelle pour les voyageurs : un gros arrivage de backpack est prévu pour début mai.
New York, la ville qui ne dort jamais. Sauf à Nap York
Votre rendez-vous de 3pm vient de s’annuler ? Vous enchaînez une folle journée avec un trou de 45mn au beau milieu de votre agenda minuté ? Bien sûr, un entrepreneur inspiré a trouvé la manière d’en faire un business : Nap York !
C’est un bar à sieste sur la 7th Avenue, où tout a été minutieusement étudié pour optimiser votre temps de détente.
On entre par le café au milieu d’une jungle luxuriante. On peut sélectionner une boisson healthy sur un iPad, la commande est livrée dans la minute, sur un tapis roulant façon resto japonais. Super efficace!
Ou passer direct côté sieste à l’étage.
Une dizaine de Pods s’enchaîne dans la pénombre pour vous accueillir le temps d’une pause bien méritée.
Chaque alcôve est dotée d’un bon matelas, d’un plafond étoilé à intensité réglable, de chargeurs – c’est le moment idéal pour recharger toutes ses batteries – et d’un diffuseur d’huiles essentielles pour vous aider à vous relaxer.
Tirez le rideau, fermez les paupières et dormez, je le veux!
Lorsque votre temps de sieste est écoulé, un buzzeur vibre pour vous signaler qu’il est temps de reprendre votre vie trépidante.
Et sinon, dans le coin ?
Ce coin de Midtown n’est pas l’endroit le plus agréable, reconnaissons-le. On vous propose donc de marcher quelques blocs vers l’Est et d’aller poser votre ordinateur dans l’immense hall de la Morgan Library. Au passage, l’exposition “Power and Grace” jusqu’au 29 avril est sublime. Succombez à la tentation!
Lancement du dispositif de soutien aux associations des Français à l’étranger
Le STAFE (Soutien au Tissu Associatif des Français à l’étranger) est officiellement lancé. Les associations qui souhaitent bénéficier de ce nouveau dispositif d’aide ont jusqu’au 11 mai pour retirer leur dossier auprès de leur consulat. Elles devront les remettre avant le 23 mai.
Doté de 2 millions d’euros, ce dispositif a été créé en remplacement de la réserve parlementaire, dont l’interruption l’an dernier avait suscité une vive inquiétude parmi les associations françaises à l’étranger. Certaines touchaient une partie de leurs fonds directement de cette réserve controversée gérée par les sénateurs et les députés.
Le STAFE, qui sera attribué par une commission en France sur recommandation des élus consulaires, s’adresse aux associations locales de plus d’un an “portant des projets de nature caritative, culturelle, éducative ou socio-économique et/ou contribuant au rayonnement de la France en complément des programmes existants d’aide aux Français gérés par nos Ambassades“, précise le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Trois critères d’éligibilité ont été fixés par le ministère:
- La subvention ne doit pas être la seule source de financement du projet. Le maximum est fixé à 50% ;
- Le montant sollicité devra être compris entre 1000 et 20 000€.
- Le projet doit être de nature caritative, culturelle, éducative ou économique et contribuer au rayonnement de la France ou compléter les programmes existants d’aide aux Français gérés par nos Ambassades et consulats.
"Revenge" au Festival International du Film de San Francisco
C’est le moment de préparer du pop corn car le Festival International du Film de San Francisco est de retour. Du mercredi 4 au mardi 17 avril, il met à l’honneur plusieurs films français, dont des oeuvres récentes ayant reçu les meilleures critiques. Les projections auront lieu dans plusieurs cinémas de la ville.
Parmi la sélection, signalons « Godard Mon Amour / Le Redoutable » (le samedi 14 avril à 5 pm et le dimanche 15 avril à 8:15 pm), de Michel Hazanavicius. Ce film raconte l’introspection du cinéaste français Jean-Luc Godard lors de Mai 1968 et l’impact que ces événements ont eu sur lui.
« Revenge » (le samedi 7 avril à 10 pm et le lundi 9 avril à 9 pm), le premier long métrage de la réalisatrice Coralie Fargeat, conte la vengeance déchaînée d’une jeune femme violée, agressée et laissée pour morte dans le désert. Le film est une véritable chasse à l’homme ultra-violente, gore et passionnante.
Côté documentaire, « Makala » du réalisateur Emmanuel Gras sera projeté le jeudi 5 avril à 6:15 pm et le samedi 7 avril à 1 pm. Premier documentaire sélectionné pour la Semaine de la Critique de Cannes et lauréat du Grand Prix, “Makala” détaille l’aventure d’un jeune congolais à la poursuite de ses rêves. Il est prêt à parcourir les routes les plus dangereuses et épuisantes pour accéder à sa propre conception du bonheur.
Treize autres films français seront aussi à l’affiche. Parmi eux figure “Ma vie avec James Dean”, troisième long métrage de Dominique Choisy, “Je ne suis pas une sorcière”, réalisée par Rungano Nyoni sur la petite Shula, 9 ans, accusée par une villageoise de lui avoir jeté un sort…
La danse torturée de Guillaume Hulot au Dance Salad de Houston
“C’est le voyage d’une âme perdue“, explique le chorégraphe française Guillaume Hulot dans la promo. Il parle du spectacle “BEANS”, qu’il viendra présenter pour la première fois aux Etats-Unis du 29 au 31 mars, lors du festival de danse Dance Salad à Houston.
Dans cette chorégraphie, le Corse, responsable de la compagnie de danse Gauthier au Theaterhaus Stuttgart et diplômé du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, raconte l’histoire d’une “âme” à laquelle on “nie l’amour” et qui “cherche un chemin pour revenir à son propriétaire“, explique-t-il mystérieusement dans la présentation de la pièce. Le tout sur fond musical de Kurt Cobain et Camille Saint-Saëns, ce qui encore plus intriguant.
Il présentera aussi une autre pièce, “Tuning another being”, en première américaine. Il se plonge ici dans un monde imaginaire où deux touches d’un même clavier tentent de s’accorder.
Dance Salad rassemble tous les ans des compagnies de danse du monde entier. Retrouvez le programme complet ici.