Dix ans, ça se fête. Et quand on s’appelle le Heart of Texas Petanque Club, ça signifie sortir les boules et le cochonnet.
Le club de pétanque d’Austin organise deux tournois les samedi 7 et dimanche 8 avril. Les compétitions, qui se feront en double, sont ouvertes à tous, quel que soit le niveau. Elles auront lieu au Historic Browning Hangar (4950 Mueller Blvd) le samedi et à Eastwoods Park (3001 Harris Park Avenue) le dimanche.
Pour s’inscrire, il ne faut pas réfléchir trop longtemps. La deadline est le samedi 31 mars. Café et rolls offerts.
Un week-end de pétanque à Austin
"J'ouvre ma boulangerie à New York": Episode 3
French Morning suit semaine après semaine le parcours de Noellie Hug, 35 ans, qui a décidé d’ouvrir une boulangerie en plein coeur de New York.
Après avoir dû augmenter son budget pour les travaux, Noellie a fait la rencontre de Kamel Saci. Mais le consultant en boulangerie a remis en question l’intégralité de son projet. Dans ce troisième épisode intitulé “Le boulanger”, l’Alsacienne réagit aux critiques du consultant et fait un tour au Health Department de New York. Elle recrute aussi un boulanger qui lui annonce une mauvaise nouvelle.
Retrouvez tous les épisodes de “J’ouvre ma boulangerie à New York” ici.
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Plutôt que de vous plaindre du café américain, allez à Sey Coffee
Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning
#16 Sey Coffee (18 Grattan St, Brooklyn)
Repéré par Andrea Nuñez du collectif Pathport.
“Sey”, c’est “yes” à l’envers. C’est aussi le nouveau nom de Lofted Coffee, une marque créée par Tobin Polk and Lance Schnorenberg, deux amis qui commencent en 2011 par torréfier leur propre café en petites quantités au quatrième étage d’un loft à Brooklyn, à l’est de l’arrêt Morgan sur la ligne L du subway.
Mais c’est grâce à un passage chez l’influente Joanna Alm, fondatrice de Drop Coffee à Stockholm, que les deux passionnés trouvent leur propre style, et leurs premiers fans. Lofted Coffee devient culte. Ils ouvrent en août 2017 leur toute première enseigne, réalisant ainsi un rêve de longue date.
Le lieu est à l’image du café que l’on y sert: pur et artisanal. Ici, pas de mélange. Tout est acheté en petite quantité, en privilégiant la qualité avant tout. Le banc en érable fabriqué par Tobin lui-même, la lumière naturelle qui inonde la pièce et les nombreuses plantes donnent une petite touche organique qui contrebalance le blanc immaculé des murs. Et pour accompagner le café, on craque pour les délicieuses viennoiseries en provenance de l’Imprimerie, boulangerie également située à Bushwick tenue par un Français.
Le must-have: un café et un croissant.
Bullion, la nouvelle pépite du chef étoilé Bruno Davaillon à Dallas
Lorsqu’il a quitté la cuisine du palace Rosewood Mansion on Turtle Creek, il y a deux ans, les interrogations allaient bon train sur l’avenir du chef étoilé Bruno Davaillon. Allait-il rester à Dallas ? Partir ? La scène gastronomique de la ville peut être rassurée: le revoilà aujourd’hui à la tête de son propre établissement, Bullion, qu’il a peaufiné dans les moindres détails pendant près de deux ans afin qu’il exprime exactement sa philosophie.
« J’ai voulu créer une brasserie contemporaine française » explique-t-il. Avec son expérience de chef gastronomique, il a « voulu revenir à quelque chose de plus abordable tout en gardant une recherche et une exigence en termes de goûts. » Un type de cuisine qui s’inscrit dans la mouvance bistronomie et qui, selon lui, n’existe pas à Dallas. « Personne ne le fait bien. » Son ambition : « que les convives puissent déguster la cuisine française comme je l’aime, c’est-à-dire, une cuisine de goût. »
Ouvert le 17 novembre, le restaurant se situe en bas du nouvellement rénové 400 Record Building de downtown. Enfin en bas, pas tout à fait…
Car ce qui frappe de prime abord est l’architecture du lieu. Construit sur pilotis en forme d’un lingot d’or inversé (d’où le nom) et faisant la part belle aux œuvres d’art, l’endroit attire l’attention. « On a fait beaucoup de recherches sur le design d’intérieur. On a souhaité un côté compact pour recréer l’énergie de la brasserie, tout en gardant un esprit décontracté en incorporant les codes du chic parisien avec du laiton, des banquettes en cuir et en velours pour un confort feutré. »
Le postulat de la carte est fort aussi avec une volonté affirmée de proposer une cuisine typiquement française. Au menu, des plats traditionnels « plus fun avec une présentation moderne » : quenelle de homard, pot au feu de bison, cassoulet et sa variante au homard pour l’été.
Arrivé à New York il y a 20 ans en tant que chef privé, Bruno Davaillon est passé par Los Angeles, et chez Alain Ducasse à Las Vegas pour lequel il a reçu une étoile. Il se dit à présent ravi de s’être installé à Dallas et de profiter du boom économique du Texas – « tous les voyants sont au vert ». Et contribuer au retour de la cuisine française au premier plan aux Etats-Unis. « Les Américains sont bien plus gastronomes qu’avant. Après la mode des cuisines espagnoles et asiatiques, on sent une résurgence du goût pour notre gastronomie aux Etats-Unis. C’est le début d’un nouveau cycle. »
Thea Bautista veut décloisonner la danse contemporaine
Hier, elle étudiait l’économie. Aujourd’hui, Thea Bautista lance sa propre compagnie de danse, Althea Dance Company. Son ambition: rendre la danse contemporaine plus accessible en la mariant avec d’autres formes d’expression artistique comme la photographie, la littérature ou encore la mode.
La jeune compagnie organise sa première collecte de fonds le vendredi 30 mars à Baza Studio. «Notre mission est d’atteindre un nouveau public car la danse est un art qui reste assez peu connu. Tout le monde est déjà allé au musée, voir un spectacle de musique classique mais un spectacle de danse, c’est plus rare. Encore plus la danse contemporaine que la danse classique. On me demande souvent ce que c’est », explique la Franco-Mexicaine qui a grandi à Paris.
L’artiste de 26 ans se découvre une passion pour la danse quand elle n’en a que 7. Durant 10 ans, elle étudie la musique et la danse au conservatoire Maurice Ravel à Paris, mais décide de suivre un cursus économique à l’université. « J’ai étudié l’économie parce que je n’étais pas très sûre de ce que je voulais faire », avoue-t-elle.
Tiraillée entre la raison et la passion, elle choisit d’écouter son cœur et décide de faire de la danse son métier. « La danse est un travail du corps, c’est un travail très particulier qui se fait peu dans la société d’aujourd’hui. C’est aussi avoir une conscience musculaire de ce qui nous entoure et c’est une forme d’expression qui n’utilise pas les mots ».
Elle se forme pendant un an au Centre international de danse jazz Rick Odums, institut fondé par le célèbre danseur américain, et collabore avec différentes compagnies. Puis, en 2014, elle prend la direction de New York dans l’espoir de renforcer son expérience dans le domaine de la danse et de la chorégraphie. Elle rejoint le centre Peridance Capezio, une école de danse renommée, pour deux ans. “C’était très intense. C’était danse, danse, danse de lundi à dimanche, du matin au soir”.
A l’issue de sa formation, elle multiplie les projets et les collaborations avec des chorégraphes internationaux. Mais le désir de lancer sa propre compagnie la turlupine. “J’ai toujours eu un côté entrepreneur. On m’a enseigné que si je voulais du boulot, il ne fallait pas attendre qu’on m’en donne“, dit-elle.
L’idée de lancer la compagnie Althea se concrétise en 2017 quand elle reçoit une aide de Prelude Project. L’association spécialisée dans le soutien aux artistes ayant une démarche pluridisciplinaire lui commissionne une chorégraphie dans une galerie, où les danseuses se mêlent aux travaux visuels exposés (peintures, sculptures…).
Dans la même veine, elle imagine dans un autre spectacle, “Lazar” des mouvements inspirés du chapitre d’un livre et des interrogations du personnage, qui vient de tuer quelqu’un. Avec son amie, la danseuse française Sarah LeGuenno, qui l’épaule dans l’aventure, elle planche déjà sur de futurs projets au croisement de plusieurs arts, dont un projet de show interactif autour de la mode. “Le public dépense de l’argent pour aller voir un musical à Broadway. Mais on peut aussi leur offrir quelque chose en danse contemporaine“.
5 activités pour fêter Pâques à San Francisco
La fête de Pâques sera célébrée le dimanche 1er avril, et le week-end sera l’occasion de participer à de nombreuses festivités, pas toujours très catholiques. Voici notre sélection.
Chasse aux oeufs dans le Golden Gate Park
Quel meilleur cadre que le plus grand parc de San Francisco pour faire le plein d’oeufs ? Il y aura de la musique, des manèges, des food trucks, et surtout le célèbre concours de barbecue dans lequel s’affrontent les pompiers, la police et d’autres services municipaux de San Francisco. Eggstravaganza. Samedi 31 mars, de 11am à 3pm. Robin Williams Meadow, 320 Bowling Green Drive, San Francisco, CA 94118. Site.
Parade et concours de chapeaux dans Cow Hollow
Pour sa 27ème édition dans le quartier de Cow Hollow, la Union Street Easter Parade and Spring Celebration reste fidèle à ses traditions, avec un défilé de chars colorés et des manèges pour la plus grande joie des enfants, la visite du lapin de Pâques, et le fameux concours de chapeaux: les élégantes rivalisent d’originalité, n’hésitant pas à arborer des couvre-chefs richement décorés, parfois jusqu’à l’excès, sur le thème de Pâques et du printemps. Les résultats du concours seront proclamés à 1:30pm, suivis par la parade de chars à 2pm. Union Street Easter Parade and Spring Celebration, samedi 1er avril, sur Union street entre Gough et Fillmore, à San Francisco. 10 – 5pm. Site.
Pour nos amis à quatre pattes
Les chiens ont aussi leur chasse aux oeufs: ils pourront débusquer des centaines d’entre eux, et recevoir des friandises canines en récompense. Pour leurs maîtres, une tombola est organisée et une sélection de food trucks pourra les sustenter. Easter Egg Hunt For The Dogs, le vendredi 30 mars, de 6:30 à 8pm. Soma StrEat Food Park, 428 11th Street, San Francisco. Site.
Bonne Saint Stupide!
A chacun ses croyances: pour ceux qui préfèrent les célébrations alternatives, la 40ème édition de St Stupid’s Day se tiendra dans le Financial District et North Beach: une parade, organisée par la First Church of the Last Laugh, partira de la Transamerica pour se finir au Joe DiMaggio Playground. Les déguisements déjantés sont les bienvenus, ainsi que les chaussettes solitaires, que l’on pourra échanger lors de l’événement. Saint Stupid’s Day Parade, samedi 1er avril, 12-3pm. RDV à la Transmerica, 600 Montgomery St, San Francisco, CA 94111. Site.
Course de tricycles dans Potrero Hill
Une autre tradition bien san franciscaine: une course de tricycle et autres véhicules pour enfants dans une des rues sinueuses de San Francisco. Une seule règle pour participer: les roues doivent être en plastique et les pneus sont interdits. Le but est de descendre la pente sur ses engins infernaux et contrôlables uniquement avec les pieds, et d’arriver le premier. Les enfants ont leur course de 3 à 4pm, puis les choses sérieuses commencent quand les adultes s’en mêlent: place aux costumes, aux engins bricolés et aux queues de poisson ! “Bring Your Own Big Wheel” Race 2018, dimanche 1er avril, de 3 à 6pm. 20th Street et Vermont Street, San Francisco, CA. Site.
Conférence à Miami sur la fiscalité des Français des US après la réforme de Trump
Comment la réforme fiscale de Donald Trump va-t-elle affecter les Français des Etats-Unis ? Qu’est-ce qu’un contribuable américain ? Quelles sont les obligations fiscales des résidents ? Voici quelques unes des questions que soulèvera un panel d’experts le 3 avril à Miami.
Pauline Malaplate (notaire français spécialiste des problématiques franco-américaines), Aline Darmouni (CPA & PDG d’EXCO US) et Israel Sands (avocat américain spécialisé dans les successions) aborderont aussi d’autres sujets, comme le mariage, les donations et les successions dans un contexte franco-américain.
La conférence, animée par Christophe Poilleux, vice-président de la FACC Miami, sera suivie d’un dîner optionnel avec les intervenants.
Sénatoriales: audition dans le cadre du recours contre l'élection de Jean-Pierre Bansard
Le Conseil constitutionnel a convoqué pour le 3 avril les six sénateurs des Français de l’étranger élus lors de l’élection de septembre 2017. Les Sages de la rue Montpensier vont examiner le recours déposé contre l’un d’eux, l’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard, par l’élu consulaire et conseiller AFE aux Etats-Unis Olivier Piton (Les Républicains) qui lui reproche d’avoir acheté le soutien de plusieurs grands électeurs.
“C’est une décision rare d’être tous convoqués chez le juge constitutionnel“, observe Olivier Piton, qui se refuse à faire plus de commentaire sur l’affaire.
La liste emmenée par Jean-Pierre Bansard (Divers droite), 230ème fortune de France (classement Challenges) en 2016 et récipiendaire de la Légion d’honneur, avait créé la surprise en septembre en raflant deux sièges sur les six alloués aux sénateurs des Français de l’étranger. Sa co-listière, Evelyne Renaud-Garabedian, a obtenu le second siège.
La “surprise Bansard” n’est pas passée chez certains de ses adversaires politiques. Dans la foulée du scrutin, le sénateur socialiste Jean-Yves Leconte avait exprimé publiquement ses “gros doutes” sur le financement de la campagne de l’entrepreneur, propriétaire du groupe Cible spécialisé dans l’hôtellerie et fondateur de l’Alliance solidaire des Français de l’étranger (ASFE), une association politique représentant les Français hors de France.
Olivier Piton, numéro 2 de la liste LR et non élu lors de cette sénatoriale, a déposé un recours en octobre. Il accuse notamment Jean-Pierre Bansard et Evelyne Renaud-Garabedian d’avoir financé le déplacement et l’hébergement d’une quarantaine d’élus consulaires, qui constituent l’essentiel des 533 grands électeurs qui choisissent les sénateurs des Français de l’étranger, afin de s’assurer de leur vote. En outre, ils seraient venus voter à Paris avec la procuration d’autres élus, auxquels l’équipe de Jean-Pierre Bansard aurait également fait des faveurs.
Il n’est pas clair que les juges du Conseil constitutionnel donneront la parole aux sénateurs convoqués le 3 avril.
Jean-Pierre Bansard et Evelyne Renaud-Garabedian n’ont pas répondu à notre demande de commentaire. “C’est notre score qui les a effrayés et ça n’a pas plu, a dit le sénateur à la chaine Public Sénat en octobre pour expliquer le recours. Depuis six ans, on travaille sans cesse sur les sénatoriales et sur les Français de l’étranger, on s’en occupe beaucoup, beaucoup, matin, midi et soir. Quand on s’occupe des sénatoriales deux ou trois mois avant, on n’a pas les résultats escomptés“.
À Miami, la nouvelle vie chocolatée de Yoann et Déborah Andreu
Épicuriens et amateurs de douceurs chocolatées, les trentenaires français Yoann et Déborah Andreu ont récemment quitté leurs attaches parisiennes afin d’ouvrir une chocolaterie près de Miami. Niché à Bay Harbor Islands, leur établissement Bon Chocolatier propose des créations artisanales 100% vegan.
Les deux Français, qui occupaient respectivement les postes de promoteur immobilier et conseillère de clientèle bancaire, ont souhaité se reconvertir par attrait pour les métiers de bouche et par passion pour le chocolat, et c’est en Floride qu’ils ont décidé de poser leurs valises. « La reconversion professionnelle est plus simple aux États-Unis car il y a moins de préjugés, indique Yoann Andreu. En France, si vous êtes dans la finance, vous avez en quelque sorte une étiquette et il est bien souvent difficile de s’en détacher afin de changer de voie pour devenir artisan par exemple ».
Bien décidée à relever le défi, Déborah Andreu, sa femme, a suivi une formation de plusieurs mois auprès d’un artisan chocolatier en Belgique. « J’ai toujours été passionnée par la pâtisserie, j’avais mes idées et mes assemblages, mais je ne maitrisais pas les techniques du métier, et il était important que je les apprenne au pays du chocolat », raconte celle qui gère aujourd’hui le laboratoire de fabrication.
Au quotidien, ce sont donc des techniques françaises, comme l’enrobage, et d’autres venues de Belgique, comme le moulage, qui s’enchaînent dans cette enseigne qui a fait le choix de se démarquer en optant pour des créations 100% vegan. « C’est un véritable défi, insiste Déborah Andreu. Je n’utilise ni lait de vache, ni même crème végétale, qui contient trop de conservateurs, mais je me sers plutôt du beurre de cacao et du lait d’amande qui sont des alternatives plus saines. Et au goût, on ne fait pas la différence », assure-t-elle.
Une aventure familiale où chacun a su trouver sa place. Déborah Andreu reste derrière les fourneaux où elle s’affaire à préparer ses créations à base de chocolat noir « bien équilibré, ni trop sucré, ni trop amer ». Son mari, quant à lui, s’attache à développer l’image de la marque et a notamment misé sur l’aspect artistique de la boutique qui arbore une décoration où le vert amande et le marbre règnent en maîtres. « Ce sont deux clins d’oeil car, dans la tradition, le marbre permet de tempérer le chocolat, et les amandes fraîches sont très souvent au coeur de nos recettes, indique Yoann Andreu. Nous souhaitons ouvrir une seconde boutique à Miami avant de partir à la conquête du reste des États-Unis en implantant notamment une enseigne à New York ».
Le Festival des 5 continents: le rendez-vous de la littérature francophone à NY
Avis aux bibliophiles et amoureux de la littérature francophone ! Le Centre de civilisation et de culture françaises de l’université de New York (NYU) organise le Festival des cinq continents, du jeudi 5 au samedi 7 avril, dans le cadre du Printemps de la francophonie, un événement annuel organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en vue de promouvoir la francophonie dans le monde.
Au programme : des tables-rondes, des discussions et des lectures publiques organisées dans les locaux de la New York University, de l’OIF, au Cornelia Street Café, à la Librairie Albertine et à Kew & Willow Books. Le festival abordera différents aspects de la création littéraire francophone et le sens de la démarche de s’exprimer en français. Il permettra de croiser les points de vue d’auteurs francophones dans toute leur diversité.
L’ouverture du festival se déroulera à la Représentation permanente de l’OIF le jeudi 5 avril à 6:30 pm et sera suivie d’une conversation entre l’auteur Philippe Ungar et Yamen Manai, lauréat du Prix des Cinq continents de la francophonie. Ce prix créé en 2001 récompense le roman d’un écrivain qui contribue à la richesse de la littérature francophone.
Prix Albertine 2018: une "Book battle" pour départager les finalistes
L’heure de vérité approche pour les finalistes du Prix Albertine. Ce Prix, attribué par la librairie française des Services culturels de l’Ambassade de France, récompense l’ouvrage de fiction francophone contemporaine préféré des lecteurs américains tout en encourageant la découverte de nouvelles voix littéraires, traduites et publiées aux États-Unis.
Le 10 avril, la librairie organisera une “Book Battle” durant laquelle des personnalités du monde littéraire défendront leur roman favori parmi les cinq finalistes:
- Incest (L’inceste) de Christine Angot, chez Le Livre de poche et Archipelago Books
- Compass (Boussole) de Mathias Enard, chez Actes Sud et New Directions Publishing Corporation
- Not one day (Pas un jour) d’Anne Garreta, aux Editions Grasset et Deep Vellum Publishing
- The End Of Eddy (En finir avec Eddy) d’Edouard Louis, chez Le Seuil et Farrar, Straus And Giroux
- Black Moses (Petit piment), d’Alain Mabanckou, chez Le Seuil et New Press
Le lauréat sera choisi par les lecteurs au terme d’un vote sur le site de la librairie. Il est ouvert jusqu’au 1er mai. Les vainqueurs (auteur et traducteur), qui seront annoncés le 6 juin lors d’une soirée gratuite et ouverte à tous, se partageront une récompense de 10 000$. Les lecteurs-électeurs doivent fournir une adresse électronique et voter aux États-Unis pour que leur suffrage soit enregistré.
Leïla Slimani vient présenter son Goncourt "Chanson douce" à Los Angeles
Chanson douce, prix Goncourt en 2016 vendu à 600.000 exemplaires la première année, sort en anglais sous le nom de The Perfect Nanny. Son auteure, Leïla Slimani, vient le présenter aux Etats-Unis et le dédicacera au Last Book Store à Los Angeles, le samedi 14 avril.
L’auteure franco-marocaine raconte comment une femme qui semblait incarner la nounou parfaite a fini par tuer les deux enfants dont elle avait la charge à Paris. Leila Slimani parle notamment de l’ambivalence maternelle, entre une carrière active et la culpabilité de ne pas s’occuper assez de ses enfants.
L’auteure a puisé son inspiration dans un fait divers datant de 2012, et jugé fin février: une mère de famille avait retrouvé ses deux jeunes enfants morts, poignardés par leur nounou de 50 ans, Yoselyn Ortega, à New York.