Pendant cinq ans, Sophie Auzerau est partie avec sa famille à la découverte des trésors cachés du Lone Star State. Avec un appétit féroce. « Nous l’avons visité comme peu de Texans l’ont fait, de leur propre aveu. En arrivant, je craignais de m’ennuyer et de ne rien avoir à découvrir. Cinq ans après, je m’inquiète de ne pas avoir tout vu ! »
Parce qu’il n’existe pas, selon elle, de “bon guide français en la matière”, elle a décidé de publier Mon Guide du Texas, déclaration d’amour pour cet Etat « à part et souvent décrié ». « L’idée première était de rendre la vie plus facile aux expatriés français qui arrivent au Texas en leur donnant des clés. J’ai pas mal galéré au début et je voulais partager mon expérience. »
Arrivée à Dallas-Fort Worth en 2012 avec son mari et ses deux enfants, et n’ayant jamais mis les pieds au Texas, elle ne le connaissait que par clichés plutôt négatifs relayés par les proches et les médias. La réalité est toute autre. « Je m’attendais à trouver un paysage désertique. Quand j’ai atterri, je me suis rendue compte à quel point c’était verdoyant. » Elle a un vrai coup de cœur pour ses habitants aussi. « Je suis tombée immédiatement amoureuse du Texas, de sa culture, du climat, de la gentillesse et de l’hospitalité des gens. C’est un endroit où il fait bon vivre.»
« Cela m’a donné envie de changer la perception des Français sur le Texas et de lutter contre les clichés. » Elle se rend donc sur les forums “pour rassurer les gens” et partager son vécu. Elle commence ensuite un blog pour donner des nouvelles aux proches. Et, face à son succès, l’idée d’un guide germe.
Mon Guide du Texas ne se veut pas être objectif ni exhaustif, même s’il est riche en détails, évènements et autres incontournables. L’auteure assume pleinement ses partis pris – « j’avais envie que le lecteur voit le Texas avec mes yeux et partage ce que j’ai vu. » Elle avoue même un faible pour l’Ouest du Texas et ses grands espaces où « le ciel est plus grand ».
Découpé en huit régions, ce guide pour expatriés voyageurs et touristes en road trip montre la diversité de l’Etat et ses particularités parfois surprenantes pour un Européen, notamment son climat très changeant ou sa faune variée. Les adresses pour enfants sont signalées. Le guide met aussi en avant l’aspect humain des Texans, illustré par des proverbes qui reflètent bien l’humour local. « It’s so flat you can see your dog run away for 2 weeks» ouvre le chapitre sur la “Panhandle” (la région nord de l’Etat).
Le guide propose également des rappels historiques (Fort Alamo) et des anecdotes sur des personnages célèbres du Far West (le juge Roy Bean,) qui mettent les lieux et visites en perspective. « C’est un Etat avec une histoire forte qu’il est préférable de connaître quand on le visite car cela donne une dimension bien supérieure à ce que l’on voit.» Outre les bons plans quand on est sur la route (Buc-ee’s, Cracker Barrel), un chapitre entier est consacré à la nourriture, « souvent le souci principal des Français ».
Amoureuse du Texas, elle décide d’en faire un guide
Eté 2018: guide des camps francophones à San Francisco et ses environs
San Francisco
Petits Pas
Le studio de danse et de yoga prend ses quartiers d’été à Balboa Terrace, et propose aux enfants de 4 à 10 ans de pratiquer la danse, le théâtre, le yoga, le cirque et bien sûr le français. Petits Pas accueille 10 enfants par semaine, du 4 au 29 juin. 9am-3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 4pm. 450 dollars la semaine, 60 dollars supplémentaires pour la garderie. 399 San Fernando Way, San Francisco, CA 94127. Site.
French Playdate
Immersion garantie: chez French Playdate, grâce à Astérix, Tintin ou Lucky Luke, on s’amuse et on apprend en français, on bricole, on explore les terrains de jeu du quartier. Situé dans l’Excelsior, French Playdate accueille 6-8 enfants de 4 à 10 ans par semaine, du 9 juillet au 24 août. 9am-3pm, avec possibilité de garderie dès 8am et jusqu’à 5pm (8 dollars par heure supplémentaire). 300 dollars la semaine, ou 60 dollars la journée. Repas pour 25 dollars la semaine. 696 Edinburgh St, San Francisco, CA 94112. Site.
L’Alliance Française
Du 11 juin au 10 août, les enfants de 5 à 11 ans vont explorer “20 lieues sous les mer”, relever les épreuves de Fort Boyard, s’émerveiller avec le Petit Prince, ou partir sur les traces de Cro-Magnon et des chevaliers du Moyen-Age. Tous les encadrants sont francophones. 9am-4:30pm, avec garderie dès 8:30am et jusqu’à 5:30pm. 398 dollars la semaine (50 dollars de réduction avant le 1er mars), 10 dollars par jour pour la garderie le matin ou 45 dollars pour la semaine, 20 dollars par jour l’après-midi ou 95 dollars la semaine. 1345 Bush Street, San Francisco. Site.
Education Française Bay Area
EFBA investit les locaux de l’école italienne La Scuola du 18 juin au 3 août. Les enfants de 4 à 10 ans sont encadrés par des moniteurs francophones, titulaires du BAFA. Les thèmes changent chaque semaine: Jeux sans frontières, le Marsupilami, Harry Potter, Jules Verne,… les aventures ne manqueront pas. 8:30am-3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 450 dollars la semaine, et 95 dollars supplémentaires pour la garderie. Réductions pour les membres EFBA, les réservations multiples ou avant le 1er mars. 735 Fell St, San Francisco, CA 94117. Site.
Nord de San Francisco
Le Lycée Français de San Francisco à Sausalito
Trois types de camps sont au programme cette année: Versailles (25 juin-6 juillet), Foot (9 juillet-24 août) et Héros (23 juillet-17 août). Pour les San Franciscains, une navette est affrêtée du campus d’Ashbury jusqu’à Sausalito. Les camps s’adressent aux enfants de 5 à 12 ans, ainsi qu’aux petits de 3 et 4 ans déjà scolarisés au Lycée (sauf pour le camp foot). 9am-4pm, avec garderie pour les camp Versailles et Héros dès 8am et jusqu’à 5:30pm (25 dollars supplémentaires par jour, 110 dollars la semaine). 390-410 dollars par semaine. 610 Coloma Street, Sausalito. 755 Ashbury Street, San Francisco. Site.
EFBA à Santa Rosa
On prend la même formule, les mêmes thèmes et le même attachement à la langue française que le camp EFBA de San Francisco, et on le transplante 1 heure plus au nord, dans la French charter school. A noter que les tarifs sont légèrement moins élevés: 370 dollars la semaine de 8:30am à 3pm, 65 dollars pour la garderie jusqu’à 6pm. Réductions pour les membres EFBA, les réservations multiples ou avant le 1er mars. Santa Rosa French-American Charter School, 1350 Sonoma Avenue, Santa Rosa. Site.
Sud de San Francisco
Sea, Surf and Fun, à Half Moon Bay
Apprendre à surfer en français, n’est-ce pas le rêve? L’école de surf fondée par le Français Fabien Franch à Half Moon Bay propose un camp du 11 juin au 3 août. Le matin est consacré au surf, avec deux heures de leçon sur la Princeton Jetty, tandis que l’après-midi est réservé à diverses activités (beach soccer, visite du port, promenades…). 9am-3pm. 350 dollars la semaine, ou 80 dollars la journée. L’équipement est fourni. 531 Obispo Road, El Granada CA 94018. Site.
Au P’tit Monde de la Péninsule, à Palo Alto
Les enfants de 2 à 6 ans sont les bienvenus pour une immersion complète en français, du 29 juin au 7 août. On peut s’inscrire pour 2, 3 ou 5 jours. A chaque semaine, un nouveau thème: les contes, instruments du monde, le cirque, les animaux de la ferme…Bonus: les repas sont fournis, adieu la corvée des lunch boxes! 8am-5pm. 200-625 dollars la semaine selon le nombre de jours. 1980 Clarke Avenue, E. Palo Alto, California 94303. Site.
FASSV à Sunnyvale
L’école franco-américaine de la Silicon Valley propose quatre camps thématiques (les animaux, autour du monde, les 5 sens, l’espace) du 18 juin au 13 juillet. Chaque semaine, une sortie est organisée à la piscine, au parc ou au musée. Les enfants de 3 à 10 ans sont les bienvenus, dans un cadre bilingue français-anglais. Pour s’inscrire, il faut d’abord remplir une fiche de renseignements en ligne, et FASSV envoie ensuite un deuxième formulaire pour confirmer son inscription. 9am-3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 350 dollars la semaine (280 dollars pour la semaine du 4 juillet), 100 dollars supplémentaires pour la garderie. FASSV, 1522 Lewiston Drive, Sunnyvale, CA 94087. Site.
EFBA à Mountain View
Un programme en tout point similaire à celui proposé à San Francisco. 8:30am-3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 450 dollars la semaine, et 95 dollars additionels pour la garderie. Réductions pour les membres EFBA, les réservations multiples ou avant le 1er mars. Yew Chung International School of Silicon Valley, 310 Easy Street, Mountain View. Site.
Dans l’East Bay
Le Camp d’été à Berkeley
L’Ecole bilingue de Berkeley propose deux camps, pour les mini campeurs (3-5 ans) et les juniors (6-10 ans), du 23 juillet au 17 août. Les petits exploreront le monde merveilleux des contes de fées, des animaux, des continents et de la mer, tandis que les plus grands feront du sport, des activités artistiques, du bricolage. Le mercredi est consacré aux sorties (Exploratorium, Zoo, Chabot Space center…). 9am-4:30pm, avec garderie gratuite dès 8am et jusqu’à 6pm. 430 dollars la semaine avant le 1er avril, 455 dollars jusqu’au 1er juillet, 500 dollars ensuite. École Bilingue de Berkeley, 1009 Heinz Ave, Berkeley, CA 94710. Site.
EFBA à Emeryville
Un programme en tout point similaire à celui proposé à San Francisco. 8:30am-3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 450 dollars la semaine, et 95 dollars additionels pour la garderie. Réductions pour les membres EFBA, les réservations multiples ou avant le 1er mars. East Bay International School EBGIS, 1070 41st St, Emeryville, CA 94608. Site.
La présidente de Ladurée USA au prochain FrenchFounders au féminin
La journée de la femme, c’est le 8 mars. C’est aussi la date du prochain FrenchFounders au féminin.
Pour ce petit-déjeuner mettant en avant des réussites féminines, rendez-vous est donné à Ladurée SoHo, en compagnie de la présidente de Ladurée USA, Elisabeth Holder Raberin, qui partagera avec les participants les ingrédients du succès.
Iman Oubou, fondatrice et PDG de Swaay Media, un site consacré à l’entreprenariat au féminin, participera à la discussion.
L’événement est ouvert aux membres du réseau FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation. Les hommes sont les bienvenus aussi.
IAM vient danser le mia à San Francisco en mai
Il faut croire qu’ils ont bien aimé leur précédente tournée américaine. Le groupe mythique du rap français, IAM, sera de retour aux Etats-Unis en mai. Il fera escale au Fillmore le 18 (tickets mis en vente le 2 mars à partir de 10am).
Le groupe, composé d’Akhenaton (Philippe Fragione) et Shurik’n (Geoffroy Mussard) au chant, de Kheops (Éric Mazel), Imhotep (Pascal Perez), Kephren (François Mendy) aux platines, est emblématique des années 90. Les succès de la bande formée en 1989, comme “Je danse le Mia”, “Petit frère”, “Nés sous la même étoile”, ont accompagné toute une génération.
Auréolé de nombreuses Victoires de la musique et d’un disque de diamant pour L‘École du micro d’argent (1997), le groupe a enregistré plusieurs de ses albums aux Etats-Unis et collabore avec des artistes américains. Il a même, à ses débuts, cherché à chanter en anglais, a-t-il confié à French Morning. Sa précédente tournée américaine remonte à 2015.
IAM en concert à Los Angeles en mai
Il faut croire qu’ils ont bien aimé leur précédente tournée américaine. Le groupe mythique du rap français, IAM, sera de retour aux Etats-Unis en mai. Il fera escale au Belasco Theater le 17 (tickets mis en vente le 2 mars à partir de 10am).
Le groupe, composé d’Akhenaton (Philippe Fragione) et Shurik’n (Geoffroy Mussard) au chant, de Kheops (Éric Mazel), Imhotep (Pascal Perez), Kephren (François Mendy) aux platines, est emblématique des années 90. Les succès de la bande, formée en 1989, comme “Je danse le Mia”, “Petit frère”, “Nés sous la même étoile”, ont accompagné toute une génération.
Auréolé de nombreuses Victoires de la musique et d’un disque de diamant pour L‘École du micro d’argent (1997), le groupe a enregistré plusieurs de ses albums aux Etats-Unis et collabore avec des artistes américains. Il a même, à ses débuts, cherché à chanter en anglais, a-t-il confié à French Morning. Sa précédente tournée américaine remonte à 2015.
Investir dans l’immobilier en France : bon plan ou mauvaise idée ?
(Article partenaire) Comme la plupart des Français non-résidents, vous vous êtes interrogé sur l’idée d’investir dans l’immobilier en France et vous hésitez ? Mickael Zonta, fondateur et directeur de la société Investissement Locatif, répond à nos questions.
Investir en France : un choix patrimonial
Les prix de l’immobilier en France sont en hausse constante et 2017 a été une belle année pour les propriétaires avec + 5,70% à Paris. Et cette bonne tenue du marché immobilier s’explique autant par la bonne santé de l’économie française, qui a repris des couleurs avec l’arrivée du président Emmanuel Macron, que par l’intérêt des Français pour leur placement préféré.
Les Français, qu’ils soient résidents ou non-résidents, sont très attachés à la pierre.
Et beaucoup rêvent d’investir dans l’immobilier locatif afin de toucher des loyers. Les bailleurs privés représentent 2,8 millions de français (source INSEE), et sans surprise, les catégories socioprofessionnelles les plus élevées sont sur-représentées.
Investir en France, c’est faire le choix d’un pays à l’économie pérenne et dynamique. L’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République a fait souffler un vent d’espoir au-delà des frontières.
L’effet de levier du crédit : un bon plan pour les expatriés
Un des intérêts de l’immobilier, c’est de pouvoir investir grâce à l’emprunt bancaire. C’est ce qu’on appelle l’effet de levier du crédit.
La logique est simple : vous achetez un bien avec l’argent de la banque, et c’est le locataire qui rembourse le crédit grâce au loyer. Chaque mois, votre patrimoine augmente grâce au remboursement du crédit. Trop beau pour être vrai ?
Pourtant si vous apportez 25% du montant du projet, vous réaliserez une opération blanche. « Chaque mois, le crédit sera couvert par le loyer, explique Mickael Zonta. C’est pour ça qu’après une première opération, la plupart de nos clients renouvellent l’investissement autant que possible. »
Et la France présente de sérieux atouts financiers. Les taux d’emprunts sont très bas (1,50% en moyenne sur 20 ans). Les expatriés aussi ont la possibilité d’emprunter pour réaliser leur projet. Et la fiscalité est très attractive pour la location meublée. En effet, les revenus de location meublée ne sont pas fiscalisés pendant les 10 premières années environ grâce au LMNP réel.
Gérer un investissement en France à distance : comment procéder ?
Comment gérer un projet quand on est à des milliers de kilomètres ? La réponse tient en 2 mots : « Investissement Locatif ».
Investissement Locatif, c’est la société fondée en 2011 par Mickael Zonta. Elle regroupe tous les corps de métiers nécessaires pour accompagner les investisseurs dans leurs projets immobiliers. Sans être sur place.
Recherche d’une bonne affaire, représentation chez le notaire, suivi des travaux d’aménagement, prise en charge de l’ameublement, de la décoration, de la location et de la gestion.
La société Investissement Locatif peut également vous accompagner pour la recherche de financements.
Bien sûr, vous pouvez vous rendre sur place à tout moment du projet si vous le souhaitez. Mais les Français de l’étranger qui ne souhaitent pas se déplacer peuvent investir 100% à distance. Et le temps passé pour vous sur la gestion du projet en tant qu’investisseur est très limité… « une demi-journée en cumulé » selon Elvira Serra, une cliente expatriée qui a déjà réalisé quatre projets avec Investissement Locatif.
C’est donc une offre d’investissement locatif clé en main à Paris, Lyon et en région parisienne qui est rendue possible grâce à une équipe de 35 personnes (chasseurs immobiliers, architecte d’intérieurs, spécialiste de la location et de la gestion) dirigée par Mickael Zonta.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Vous avez raté IAM ? Ils reviennent à New York en mai
Il faut croire qu’ils ont bien aimé leur précédente tournée américaine. Le groupe mythique du rap français, IAM, sera de retour aux Etats-Unis en mai. Il fera escale à Irving Plaza le 26 mai (tickets mis en vente le 2 mars à partir de 10am).
Le groupe, composé d’Akhenaton (Philippe Fragione) et Shurik’n (Geoffroy Mussard) au chant, de Kheops (Éric Mazel), Imhotep (Pascal Perez), Kephren (François Mendy) aux platines, est emblématique des années 90. Les succès de la bande, formée en 1989, comme “Je danse le Mia”, “Petit frère”, “Nés sous la même étoile”, ont accompagné toute une génération.
Auréolé de nombreuses Victoires de la musique et d’un disque de diamant pour L‘École du micro d’argent (1997), le groupe a enregistré plusieurs de ses albums aux Etats-Unis et collabore avec des artistes américains. Il a même, à ses débuts, cherché à chanter en anglais, a-t-il confié à French Morning. Sa précédente tournée américaine remonte à 2015.
Devenez critique cinéma pendant Rendez-vous with French Cinema
Si vous êtes du genre à analyser un film dans ses moindres recoins, c’est le moment de le partager vos commentaires bien sentis avec le monde entier.
Lors de l’édition 2018 de Rendez-vous with French Cinema (8-18 mars), plus grand festival de cinéma français en Amérique du Nord, UniFrance et la Film Society of Lincoln Center organisent un concours de critiques appelé “Salut les Jeunes Critiques”, ouvert aux cinéphiles de moins de 40 ans. L’opération est soutenue par Frenchly, notre site anglophone pour les Américains francophiles.
Les textes en anglais, d’une longueur de 800 mots, doivent être soumis avant le vendredi 16 mars midi à l’adresse suivante: [email protected]. La meilleure critique sera publiée sur Frenchly et son auteur gagnera un abonnement d’un an à TV5 Monde USA ainsi qu’un aller-retour pour Paris.
Sur quels films écrire ? Tout ceux qui seront montrés pendant le festival. Et il y en beaucoup. Pour vous aider, les organisateurs ont monté pour la première fois cette année un “Salut les Jeunes Day” le lundi 12 mars, pendant lequel quatre films axés sur la jeunesse seront projetés:
1:15pm : Montparnasse Bienvenüe / Jeune femme par Léonor Serraille
3:30pm : A Paris Education / Mes provinciales par Jean-Paul Civeyrac
6:30pm : The Workshop / L’atelier par Laurent Cantet avec un questions-réponses avec le réalisateur
9:30pm : July Tales / Contes de juillet par Guillaume Brac
Des tarifs préférentiels pour les moins de 40 ans ont été mis en place pour cette édition: un pass pour les étudiants à 50 dollars pour la durée du festival et un pass à 40 dollars pour les 21-40 ans pour voir les quatre films de “Salut les Jeunes Day”. L’achat de ce dernier pass vous donnera droit à un membership de trois mois pour le programme New Wave pour jeunes cinéphiles de la Film Society of Lincoln Center et une bouteille de champagne. La même que vous déboucherez quand vous aurez gagné !
Avec "Just Dance Live", Ubisoft veut faire danser les Etats-Unis
“On veut faire danser le monde entier“, lance Hinde Daoui, productrice de divertissement “live” chez Ubisoft.
L’entreprise française, fleuron du jeu vidéo, lancera à partir du 8 mars une tournée-pilote de “Just Dance Live” aux Etats-Unis. Cette série de performances interactives et immersives vise à transposer dans le réel l’univers de son jeu à succès “Just Dance”, dans lequel les joueurs reproduisent les chorégraphies d’un danseur à l’écran. “Les Etats-Unis représentent la première communauté de joueurs dans le monde avec 60 millions d’unités vendues et 120 millions de joueurs, précise Hinde Daoui. On voulait commencer dans un pays phare pour ce genre de divertissement. C’est le pays du “if we can make it here, we can make it anywhere“.
Cette tournée-pilote représente une première incursion pour le géant du jeu. Ces dernières années, Ubisoft a diversifié son offre de produits pour se lancer dans l’édition, les parcs d’attraction, la télévision et le cinéma notamment, de manière à “multiplier les opportunités de rentrer dans nos mondes“.
Pour Just Dance Live, la compagnie n’a pas fait les choses à moitié. Elle investira des salles de “1.800-2.000 places” à Houston, Los Angeles, Miami et Chicago. “On a regardé les bassins de joueurs et les trajectoires des tournées pop” pour établir l’itinéraire, précise Hinde Daoui.
Montée par une équipe créative à Londres autour du directeur artistique Kim Gavin, à qui l’on doit la cérémonie de clôture des JO 2012 à Londres, l’expérience est composée de plusieurs phases: les participants seront accueillis sur un tapis rouge et pénétreront dans une zone “Get Ready For It”, où ils seront transformés dans des avatars de Just Dance avec déguisements et maquillage.
Ils entreront ensuite dans la salle principale pour assister à un show de 90 minutes riche en effets visuels, livré sur quatre scènes par quinze danseurs aux couleurs du jeu. Le public sera invité à chanter et danser (pour ceux qui le souhaitent). Cinq représentations sont prévues pour chaque étape. La cible ? Les adolescents, déjà fans de Just Dance, mais aussi leur famille. “Cela serait une jolie réussite d’avoir plusieurs générations“.
Pour ces Français, être votant aux Oscars est une mission à temps plein
Juliette Binoche, Anne Fontaine, Marion Cotillard, Jean Dujardin : ils font partie des votants de l’Académie des arts et sciences du cinéma (membres AMPAS) qui organise et gère le déroulement des Oscars depuis 1929. Mais d’autres noms français moins connus ont eu l’honneur d’intégrer ce cercle fermé (de plus de 7.000 votants tout de même).
Pour Pierre Perifel, chef animateur chez DreamWorks et membre depuis quelques mois, cette adhésion résulte d’une “opportunité”. Le Français a été coopté par deux personnalités déjà membres dans le même secteur d’activité, et a fait valoir des références comme technicien animateur pour “Kung Fu Panda 3”, ainsi qu’un prix aux Annie Awards (les Oscars de l’animation). Peuvent également postuler à l’Académie les personnes qui ont reçu une nomination.“Avant, c’était plus difficile de joindre ce club exclusif”, se remémore Jacques Stroweis, superviseur d’effets spéciaux-réalisateur et membre depuis 20 ans, qui regrettait “un processus de type politique se profilant derrière une candidature technique”.
Très critiquée, l’Académie avait notamment avoué en 2016 que ses membres votants étaient composés de blancs à 93 % et d’hommes à 76 %, pour un âge médian de 63 ans. Cette année, l’Académie a recruté 774 nouveaux membres, dont 39% de femmes et 30% de personnes “non blanches”. “Elle essaie de se diversifier en terme d’ethnicité”, argue Pierre Perifel. Une démarche que reconnaît Marie-France Drouin (connue sous le nom de “Marie France” dans le milieu), votante depuis 2002 et créatrice de costumes (“et pas costumière”, insiste-t-elle), qui a été encouragée à rendre l’Académie plus internationale. “En tant que Française, c’est mon rôle”.
La créatrice aux dreadlocks auburn n’aurait jamais imaginé intégrer ce cercle. “Normalement les créateurs qui s’occupent de comédies, comme moi, ne sont pas pris au sérieux. Mais Deborah Nadoolman Landis, qui était à la tête du “Guild” des créateurs de costumes, connaît ce genre, et voulait du sang neuf”, raconte la Française qui a notamment travaillé sur “Purple Rain” d’Albert Magnoli.
Une mission à temps plein
Une fois l’Académie intégrée, les votants sont livrés à eux mêmes, sans obligation aucune. Bien qu’enjoué à l’idée de faire partie des rangs de “la plus prestigieuse institution” du cinéma, Pierre Perifel confie avoir “été dépassé par les événements”. “Je n’ai pas fait mon job correctement cette année, je n’ai même pas assisté aux réunions d’informations”, lâche celui qui était accaparé par la production d’un court-métrage et n’a pas visionné la centaine de films qu’il a reçus sur DVD. Juste le temps d’assister aux “Q & A” (questions-réponses) de “Dunkerque” et “Blade Runner”, ainsi que de regarder les films retenus dans la catégorie “best movies”. “Ca marche au bouche-à-oreille. Des collègues du milieu m’avaient recommandé leurs préférences. Mais début mars, je vais tout revisionner”.
“C’est peut-être une question d’âge. Quand on vieillit, on a moins de projets professionnels et donc, plus de temps pour aller aux projections”, s’aventure Marie France, dans l’industrie cinématographique depuis les années 80. “Cela demande beaucoup de temps et de disponibilités pour accomplir cette tâche de manière professionnelle”, appuie Jacques Stroweis.
Ainsi, la créatrice française, qui fait partie du comité spécial de sélection des films étrangers, visionne une grande majorité des films,”et de préférence sur grand écran“. “J’ai vu “The Square” de Ruben Ostlund (son favori) trois fois“, ajoute celle qui n’a vu “que” 40 films étrangers, mobilisée sur un tournage en décembre.
Une campagne pour les votants
De par son ancienneté, et son implication, Marie France connaît parfaitement les rouages de cette course aux Oscars. Ainsi, le film “120 battements par minute”, qu’elle regrette de ne pas voir nommé chez les films étrangers, “n’a pas fait assez de promotion pour l’Académie”. “Il faut organiser des projections personnelles et des réceptions pour les membres. Cela a lieu de fin septembre à début janvier, et les votants adorent ça, cela les pousse à voir le film. Ils ne vont pas parcourir la ville pour voir un film étranger ! ” Même son de cloche chez le superviseur d’effets spéciaux Jacques Stroweis, qui va généralement à la rencontre des réalisateurs et acteurs pour “comprendre les intentions et les restrictions d’un film”. Mais, pas cette année, où il est passé à côté des projections, bloqué par un tournage en Chine.
Dans ces réceptions, les membres de l’AMPAS ont l’occasion de discuter avec les équipes. Ainsi, la créatrice française a été épatée par Margot Robbie, co-productrice de “I, Tonya” : “elle a refusé de vendre le film à Netflix car elle voulait une sortie en salles. J’admire ça.” Au travers de ces discussions informelles, les équipes marquent des points.
Le conseil aux Français
Une fois la “short list” publiée (le 23 janvier), commence le second tour pour lequel les votants sont invités à départager les films des 24 catégories. “Nous ne sommes pas obligés de voter, comme pour une présidentielle. Mais on nous le rappelle tous les jours par appels, messages et e-mails”, détaille-t-elle, précisant “ne pas participer aux catégories de “Sound editing” et “Sound mixing” faute de connaissances en la matière”.
Alors que le dénouement approche, tous spéculent sur les récompenses. Pierre Perifel avoue qu’il aimerait bien voir le court “Garden Party” triompher : “non pas parce qu’ils sont Français, mais parce que ce sont des étudiants et pour la qualité de leur travail”. Un vote partagé par Marie France, qui l’a trouvé “absolument génial”. La Française a quelques pronostics, tels que “Phantom Thread” de Paul Thomas Anderson ou “le sublime et subtil” “Shape of Water” de Guillermo del Toro pour la création des costumes. “Je regrette que les films qui se passent à des périodes contemporaines aient moins de chance, car ils sont moins spectaculaires.” Et elle déplore également le manque de compatriotes dans son domaine de la création de costumes.
Etre membre de l’Académie ouvre une perspective alléchante : assister à la cérémonie, qui se déroulera au Dolby Theatre, le dimanche 4 mars. Pour cela, il faut tenter sa chance, l’attribution des places restantes étant soumise à une loterie. Cette année, Pierre Perifel foulera le tapis rouge avec sa femme. Et il aimerait y revenir très vite pour une nomination. “Etre nommé, même si on ne gagne pas, c’est comme aller aux Jeux olympiques”, compare-t-il.
D’autres ont déjà eu ce luxe, comme Jacques Stroweis en 1995 avec le film “True Lies” de James Cameron pour lequel le Français était nommé dans la catégorie “meilleurs effets visuels”. “C’est un moment exubérant, surtout le trajet en limousine”, raconte Jacques Stroweis, qui a trouvé la soirée longue tout de même. “On est franchement mieux à la suivre de son divan.”
Gagnez des places pour le festival du film séfarade à New York
Le New York Sephardic Jewish Film Festival, produit par le Français David Serero, propose aux lecteurs de French Morning de gagner cinq paires de tickets pour le film de leur choix. Le festival, qui rassemblera des films et documentaires de plusieurs pays (Syrie, Irak, France, Ethiopie, Israël…) du 5 au 15 mars, veut montrer la diversité du monde séfarade.
Parmi les oeuvres montrées: “Why do they hate us” du journaliste français Alexandre Amiel sur l’anti-sémitisme en France, “Rock in the red zone”, un documentaire sur des artistes d’origines variées qui défient les bombes à Sderot, ou encore “Brave Miss World”, sur l’histoire de la Miss World Linor Abargil, une Israélo-marocaine violée qui cherche à aider les victimes de viols. Le programme complet est ici.
Pour participer au tirage au sort, remplir le formulaire ci-dessous:
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