Mars est le mois de la francophonie. Et Washington DC ne pouvait pas passer à côté. Lors du D.C. Francophonie Cultural Festival, plusieurs projections, concerts, événements culinaires et littéraires célèbreront la diversité du monde francophone dans plusieurs lieux de la capitale fédérale.
Parmi les événements proposés: des visites guidées en français au National Museum of African Art avec l’Alliance française de DC, la projection du film franco-tunisien “Beauty and the Dogs” à la Maison française (6 mars), le concert de l’orchestre de Philadelphie dirigé par le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin au Music Center at Strathmore (6 mars), ou encore La Grande fête de la francophonie, en clôture de ce mois francophone, toujours à la Maison française de l’Ambassade de France (23 mars). Faites votre choix !
Concerts, films, visites: Washington fête la francophonie en mars
Votez pour élire le meilleur croissant de San Francisco
Vous vous souvenez -avec émotion- de notre concours Best Baguette, c’est le moment maintenant de découvrir Best Croissant. Aidez-nous, et surtout aidez San Francisco, à répondre enfin à la question qui nous taraude: “où trouver de bons croissants ?”
Le principe: nos lecteurs nous donnent leurs boulangeries préférées (trois réponses possibles); les premiers seront qualifiés pour une grande finale, organisée le 8 avril au Colonial. Là, un jury de professionnels goûtera -à l’aveugle- les précieuses viennoiseries présentées par les finalistes. Vous pourrez assister à l’évènement, goûter vous-même les croissants et voter pour votre favori, tout en participant à un brunch géant.
C’est à vous de jouer! Dites nous où vous trouvez le meilleur croissant à San Francisco, quel que soit l’endroit (boulangerie, supermarché, deli…). Nous nous assurerons ensuite que les viennoiseries sont bien fabriquées artisanalement de A à Z. Tous les critères sont admis dans votre choix, que vous les aimiez bien croustillants ou très moelleux, ou que vous privilégiez le sourire du boulanger -ou de la boulangère. Vous pouvez entrer, dans l’ordre de préférence, jusqu’à trois établissements:
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Amalric, Depardon, Balibar: du beau monde à Rendez-vous with French Cinema
Présenter au public américain le meilleur du cinéma français de l’année écoulée. Tel est l’objectif du festival Rendez-Vous with French Cinema, de retour à New York du 8 au 18 mars.
Vingt-quatre films seront projetés au Lincoln Center pour cette 23ème édition, en présence de nombreux invités de renom. Parmi eux, les actrices Jeanne Balibar et Mélanie Thierry, et les réalisateurs Mathieu Amalric, Raymond Depardon et Xavier Beauvois. “Rendez-Vous with French Cinema” est considéré comme le plus grand festival de cinéma français en Amérique du Nord. Tous les films du festival seront projetés au Walter Reade Theater, au Lincoln Center.
“Barbara” de Mathieu Amalric ouvrira le festival le 8 mars à 9pm. Il sera précédé par une présentation du film en présence du réalisateur et de l’actrice principale Jeanne Balibar à 6:30pm. “Barbara” est un faux biopic dans lequel Mathieu Amalric se filme lui-même en réalisateur préparant un film sur l’iconique chanteuse française Barbara. Le film a été nommé dans neuf catégories au festival de Cannes, dont “Meilleur film”, “Meilleur scénario original” et “Meilleur actrice”.
Quatre films seront présentés le 9 mars : “July Tales” (Contes de Juillet) de Guillaume Brac, “The Lion Sleeps Tonight” (Le lion est mort ce soir) de Nobuhiro Suwa avec l’acteur Jean-Pierre Léaud, “Jeannette, The Childhood of Joan of Arc” (Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc) de Bruno Dumont, et “Montparnasse Bienvenüe” (Jeune femme) de Léonor Serraille. La réalisatrice franco-américaine Tonie Marshall animera également une discussion sur la place des femmes réalisatrices dans le cinéma français le même jour à 7pm.
Parmi les autres temps-forts du festival, la projection de la comédie “C’est la vie!” (Le sens de la fête) du duo Olivier Nakache et Éric Toledano, le 10 mars à 9:30pm. Dans “C’est la vie!”, le spectateur suit depuis les coulisses d’une soirée de mariage à travers les regards de ceux qui y travaillent (traiteur, photographe, animateur chanteur, etc), et qui devront compter sur leur unique qualité commune pour faire de cette soirée une réussite: le sens de la fête. Marine Francen se prêtera au jeu des questions/réponses le même jour à 3:30pm. La réalisatrice viendra présenter “The Sower” (Le semeur). Dans ce film d’époque, un groupe de femmes se retrouvent privées de leur mari après une offensive de Napoléon Bonaparte contre les républicains en Provence. Parce que la vie doit continuer, elles décident faire un pacte : se partager le prochain homme qui se présentera. Le photographe-documentariste Raymond Depardon viendra parler de “12 jours” sur la santé mentale dans le système judiciaire français le jeudi 15 mars.
A ne pas manquer également le 12 mars à 7pm : une discussion autour de la question “Comment réussir un premier film?” en présence du réalisateur français Xavier Legrand, auteur de “Custody” (Jusqu’à la garde), un premier film salué par la critique pour sa mise en scène et son jeu d’acteurs. Il sera projeté le 11 mars à 3pm. Le programme complet de “Rendez-vous with French Cinema” est accessible sur le site de la Film Society of Lincoln Center.
Le "rêve américain" de Gad Elmaleh sur Netflix
Gad Elmaleh va faire son apparition au milieu de vos séries préférées. “Gad Elmaleh: American Dream”, le nouveau stand up du comique, sortira le 6 mars sur la plateforme de streaming Netflix.
Dans ce spectacle, tourné dans la salle Town Hall à New York, l’humoriste raconte son installation à New York, ses difficultés à draguer les New-Yorkaises, les expressions américaines et le Paris imaginaire dont lui parlent tous les Américains qu’il rencontre.
Netflix et Gad Elmaleh, c’est une affaire qui roule. “American Dream” est le deuxième stand up diffusé par la plateforme après “Gad Elmaleh part en live” et le premier intégralement en langue anglaise. La star travaille aussi sur sa propre série en anglais, “Huge in France”, qui sortira sur Netflix à une date inconnue.
Ce show de huit épisodes de trente minutes sera inspiré de la vie de Gad Elmaleh. Dans la série, il joue un comique célèbre qui s’installe aux Etats-Unis pour reprendre contact avec son fils mannequin de 16 ans. Il doit gérer l’adolescent sans profiter des avantages de la célébrité car personne aux Etats-Unis ne sait qui il est.
Hervé Riou et Eric Ripert contre la violence en cuisine
“Je le reconnais, je n’ai pas toujours été un saint“. Le chef Hervé Riou (Salmagundi Club, Naturally Delicious) n’a “jamais frappé personne“, mais a haussé la voix plus d’une fois contre ses employés. Un beau jour de 1992, son sous-chef lui a “ouvert les yeux“. “Il m’a dit: tout ce qu’on amène dans la cuisine – la violence, le plaisir, l’euphorie, la dépression, la détresse – a une incidence directe sur les employés et les plats. On le transmet dans les aliments.”
Aujourd’hui, le Français et son ami Eric Ripert (Le Bernardin) partent en croisade contre la violence en cuisine. Ils ont mis sur pied une charte de bonne conduite (ci-dessous) destinée à pacifier les cuisines, des environnements stressants où les gestes brutaux et paroles violentes ou abusives sont répandues. “Cette charte n’est pas la loi. Il existe déjà des textes contre les abus verbaux et physiques sur le lieu de travail, mais c’est un rappel pour le chef de ce qu’il doit faire pour inspirer et aider les jeunes à trouver leur voie“, raconte Eric Ripert.
Hervé Riou a eu l’idée de ce texte de quatre articles en lisant le “Manifeste des chefs français pour le respect et l’intégrité physique et psychique des jeunes cuisinières et cuisiniers” du chef étoilé Gérard Cagna. Dans ce texte publié en novembre 2014 et signé par cinq Meilleurs Ouvriers de France (MOF), dont le chef de l’Elysée Guillaume Gomez, il appelle ses confrères à “refuser la banalisation des petites violences ordinaires à tendance bizutage” ou considérées “comme des rites initiatiques“.
Hervé Riou, comme Eric Ripert, ont été formés dans des cuisines dures. “En apprentissage en France, on prend des coups de spatules, des coups de poing sur les épaules, des brûlures, se souvient le premier. Les cuisiniers entrent dans la profession très jeunes. Il n’y a pas d’air conditionné dans les cuisines. Ils travaillent comme des fous et picolent comme des trous. Ce système, combiné au manque d’éducation, nourrit la violence. Les chefs sont violents parce qu’ils ne connaissaient pas autre chose“.
Eric Ripert, qui compte parmi les meilleurs chefs de New York, a raconté dans son autobiographie 32 Yolks la pression psychologique qu’il a subie chez Jamin, sous Joël Robuchon. En arrivant aux Etats-Unis, il s’est rendu compte que ce genre de management était contre-productif. “J’ai été un chef abusif au niveau verbal quand je suis arrivé. Puis, je me suis réveillé. Tous les bons employés étaient partis. J’étais misérable. Je me suis rendu compte que le cerveau ne pouvait pas être en colère et heureux à la fois, dit-il. Un chef qui tremble ne fera pas un meilleur travail qu’un chef qui ne tremble pas“.
“On dit des Marines qu’ils parviennent à faire ce qu’ils font parce qu’ils ont un entrainement difficile, mais les chefs ne vont pas en guerre. Ils vont en cuisine !“, poursuit Hervé Riou.
La charte a été adoptée par les associations culinaires françaises aux Etats-Unis (Académie culinaire de France, Maitres cuisiniers de France, Société culinaire philanthropique), qui la font signer à leurs nouveaux membres. Hervé Riou ne désespère pas de convaincre le maire de New York Bill de Blasio de la diffuser dans toutes les cuisines de la ville.
Si le chef estime que les violences corporelles sont moins répandues aux Etats-Unis qu’en France, elles existent tout de même, comme l’ont rappelé les récentes prises de parole de cuisinières ou d’employées de bar sur fond de mouvement anti-harcèlement #MeToo.
Eric Ripert comme Hervé Riou sont tous les deux boudhistes, mais soulignent que leur combat n’a rien à voir avec la religion. “Cette charte est universelle et séculaire. Elle s’adresse à tout le monde. Il n’y a de religion derrière ce qui devrait être logique et basique, explique le chef du Bernardin. Les cuisines sont dures. On a le stress de servir de la bonne nourriture. Il fait chaud et humide, il y a des objets tranchants. Mais il n’y a pas d’excuse pour que notre industrie reste au Moyen-Âge“.
Lire la charte:
"Le Petit Chaperon rouge" de Joël Pommerat en ouverture du festival TILT
Pas question pour les enfants de rester à la maison quand les parents vont au spectacle. Le festival TILT, organisé par le FIAF et les Services culturels de l’Ambassade de France, est fait pour eux. Il reprend ses droits du 3 au 18 mars pour sa troisième édition.
Art, philosophie, lecture, théâtre, musique: les organisateurs n’oublient personne. Le festival s’étend sur trois week-ends, articulés autour de thèmes variés (lecture, écriture, musique, design). Le coup d’envoi de ce rendez-vous sera donné par “Le Petit Chaperon rouge” que le metteur en scène Joël Pommerat a créé pour sa fille de 8 ans. La pièce sera jouée à trois reprises les 3 et 4 mars (avec un brunch prévu avant la performance du 3 mars à midi).
Le même soir, direction le NYU Skirball Center pour un autre moment fort de la programmation 2018: le spectacle “Gala” du chorégraphe Jérôme Bel, qui rassemblera sur scène vingt New-Yorkais de 8 à 80 ans, parfois novices, pour montrer leur plus beaux mouvements.
Parmi les autres événements : la lecture de contes syriens et libanais par l’actrice de la série “Quantico” Yasmine Al Massri (samedi 10 mars, 11am), un spectacle de mime présenté en première mondiale par le Broken Box Mime Theater (17 mars, 11am) et, en clôture, le show musical interactif de Billy Martin, qui invite parents et enfants à collaborer pour donner naissance à des créations musicales surprenantes (dimanche 18 mars, 1pm).
FrenchFounders se demande comment réussir dans le vin aux Etats-Unis
La réponse est simple: prendre un bon verre et foncer. Le réseau FrenchFounders organise le 5 mars dans ses locaux de la Foundery un “Business and Drinks” (forcément) autour du thème “comment réussir dans le business du vin ?”.
Deux professionnels du vin parleront des clés pour lancer sa marque et la distribuer aux Etats-Unis: Patrick Baugier de Chevestre (PDG de Metrowines) et Cyril Delarue (directeur commercial de Jacques Bollinger INC). Une dégustation de vins suivra la discussion.
Cet événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation.
54 questions que les Français se posent sur les Etats-Unis sur Google
Google est un outil diabolique. Il répond à toutes nos questions idiotes, corrige nos fautes d’orthographe… Et nous renseigne sur les recherches les plus fréquentes grâce à “auto-fill”, cette fonctionnalité qui complète les débuts de phrases tapées dans la barre de recherche.
En faisant des recherches sur la France dans le Google américain, on en apprend de bien belles: “La France est-elle un pays” correspond à l’auto-fill pour “La France est”. Le deuxième auto-fill le plus populaire pour “La France peut” est “la France peut-elle être sauvée ?”. Sauvée de quoi ? On aimerait bien le savoir d’ailleurs !
On s’est donc rendu sur le Google français pour voir les questions qu’on se pose de l’autre côté de l’Atlantique sur les Américains et les Etats-Unis. Vous serez surpris.
Questions culturelles



Questions sur l’image de la France
Les Français se soucient plus de la manière dont les Américains voient Emmanuel Macron que l’image qu’ils ont des Français.
Question politiques


Questions négatives
Ils semblent se demander si certains chiens américains sont dangereux.
Ils espèrent trouver réponse à la question: les Etats-Unis vont-ils attaquer la Corée du Nord…
Questions qui révèlent leurs vrais sentiments 
Marion Maréchal-Le Pen fait du Donald Trump à Washington
On pensait que Marion Maréchal-Le Pen s’était mise en retrait de la vie politique. Mais, jeudi 22 février, elle a fait une intervention remarquée, non pas en France, mais près de Washington, devant un parterre de conservateurs américains réunis pour la conférence annuelle CPAC (Conservative Political Action Conference).
Intervenant en anglais, l’ancienne élue frontiste a loué la politique de Donald Trump. “Je ne suis pas offensée d’entendre le président Donald Trump dire “l’Amérique d’abord”. En réalité, je veux l’Amérique d’abord pour le peuple américain, la Grande-Bretagne d’abord pour les Britanniques et la France d’abord pour les Français“, a-t-elle dit, sous les acclamations du public.
Ce n’est pas le premier appel du pied de l’extrême-droite française au président américain. Après l’élection de ce dernier en janvier, Marine Le Pen avait pris un café à la Trump Tower, alimentant les spéculations autour d’une possible rencontre. Ils ne s’étaient pas vus finalement. Donald Trump n’a pas explicitement soutenu la candidature de Marine Le Pen pendant la campagne française, mais a dit qu’elle était “la plus forte sur les frontières et ce qui se passe en France“.
Pendant son intervention à ce grand rassemblement de la droite américaine, la nièce de Marine Le Pen a longuement critiqué l’Union Européenne, qu’elle a réussi à faire huer à plusieurs reprises. “L’UE est en train de tuer des nations millénaires, a-t-elle clamé, décrivant une France incapable de défendre ses intérêts économiques ou de faire ses propres lois. “Je veux la survie de ma nation“.
Elle a affirmé qu’il y avait une nouvelle génération prête à se battre pour promouvoir un programme conservateur de l’autre côté de l’Atlantique. “Nous ne voulons pas d’un monde atomisé sans genres, sans pères, sans mères, sans nations, a-t-elle lancé. Nous voulons reprendre notre pays. Comme vous, il y a une jeunesse prête à relever ce combat en Europe aujourd’hui, jeunesse qui croit dans le travail et le drapeau“.