Quitter sa chambre d’ado pour chanter dans les rues de Dublin, traverser le Canada en bus avec une guitare en bandoulière, vivre un cyclone sur un bateau à huîtres en Australie… voilà le quotidien (hors norme) qu’a choisi Bertoo, de son vrai nom Imbert Lhomond, musicien voyageur et invité de la semaine dans French Expat
Dans cet épisode, je tends le micro à un artiste à la fois sincère, drôle et profondément humain. Depuis son village périgourdin jusqu’aux scènes du Québec, Bertoo revient sur ce qui l’a poussé à prendre la route – et à ne plus jamais vraiment s’arrêter. Étudiant en anglais, gratteur de guitare passionné, chanteur de rue un peu par hasard, il s’est peu à peu révélé auteur-compositeur de talent.
Mardi 10 juin, en plein cœur de Georgetown à Washington DC, se tiendra un événement pas comme les autres. L’association Encore DC, fondée par la Française Valérie Coulloumme-Labarthe, fera défiler des vétérans américains et ukrainiens blessés au combat. Créée pour changer le regard porté sur la vulnérabilité, l'organisation accompagne les personnes en reconstruction à travers des initiatives artistiques et durables, en utilisant la mode comme un vecteur de guérison, de dignité et de résilience. Lors de cette soirée, quatre vétérans et une veuve de guerre présenteront des tenues de seconde main offertes par l’association Planet Aid, ou prêtées par les designers Hervé Pierre, Sabrina Thompson et le magasin Anthony’s Tuxedos.
Une soirée qui est le fruit de plusieurs mois de préparation, initiée depuis le salon de Valérie Coulloumme-Labarthe, transformé pour l’occasion en véritable showroom. Entre les éclats de rire des enfants et les portants de vêtements soigneusement sélectionnés, elle nous a raconté la genèse de cette initiative, née de son envie d’aider les vétérans à se reconstruire et à retrouver goût à la vie grâce à la mode.
Depuis son salon, Valérie Coulloumme-Labarthe...
REPLAY – Retrouvez l’enregistrement de cette webconférence ici
__ Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?
Du 19 au 23 mai 2025, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans trois grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.
Rendez-vous le 19 mai 2025 à 2:00 PM EST afin de découvrir les maternelles en français à New York et dans le New Jersey, en présence de The École, Kennedy International School, Petits Poussins (VHG Group), L’Alliance New York et le Lycée Français de New York.
Des dauphins échoués sur le sable, des lions de mer agressifs qui s’en prennent aux surfeurs, des phoques pris de convulsions au bord de la mer, des oiseaux de mer intoxiqués et même deux baleines échouées… C’est une crise écologique sans précédent qui frappe les côtes du sud de la Californie, avec des centaines d’animaux marins retrouvés morts ou malades, de San Diego à Santa Barbara, depuis mi-février. Le phénomène, qui fait les gros titres de l’actualité, alarme les scientifiques et les communautés locales par son ampleur. En cause ? Une algue microscopique appelée le pseudo-nitzschia, dont le niveau a enregistré des records ces derniers mois.
Cette diatomée produit de l’acide domoïque, une neurotoxine puissante, qui, ingérée par les petits poissons comme les sardines ou les anchois, se transmet dans la chaîne alimentaire jusqu’aux mammifères marins, notamment les lions de mer ou les dauphins. Elle s’attaque à leur cœur et leur cerveau, provoquant des crises et des comas pouvant conduire à leur mort. Résultat : les centres de soins spécialisés dans la faune marine se sont retrouvés débordés par l’afflux d’animaux malades à soigner.
Un phénomène qui s’amplifie d’années en années
À San Diego, ces deux derniers mois, SeaWorld a pris en charge 64 lions de mer, plus de 50 pélicans et 6 dauphins exhibant des signes d’empoisonnement à l’acide domoïque, rapporte CBS8. Le 12 mai, le Marine Mammal Care Center, à San Pedro, accueillait encore 50 lions de mer, 21 éléphants de mer et un phoque, selon le décompte actualisé sur son site. Fin avril, les autopsies d’une jeune baleine à bosse, échouée le 24 janvier à Huntington Beach et celle d’une baleine de Minke, retrouvée morte le 6 avril à Long Beach, ont révélé de hauts niveaux d’acides domoïque, à l’origine de leur mort.
Cela fait quatre années que cette prolifération d’algues toxiques, surveillée depuis 2008 par un programme du Southern California Coastal Ocean Observing System, s’amplifie sur les côtes de Californie du Sud. Mais cette année, il s’agit d’une crise jamais vue par la concentration de l’acide domoïque mesuré dans l’eau, par l’arrivée du phénomène plus tôt dans la saison, son étalement sur plusieurs mois, et par son étendue géographique, de San Diego au Sud jusqu’au comté de Ventura. Les scientifiques attribuent l’aggravation de ce phénomène naturel au changement climatique, mais les violents incendies qui ont frappé Los Angeles début janvier pourraient aussi avoir amplifié la situation, même si le lien n’est pas encore définitivement avéré.
Les chercheurs s’interrogent sur le lien avec les incendies de Los Angeles
« Après les incendies, de fortes pluies ont entraîné vers le littoral des nutriments tels que les sulfates, les nitrates et le phosphore présents dans les cendres et les retardateurs de feu. Cet afflux de nutriments dans les eaux côtières peut stimuler la croissance des algues, y compris des espèces toxiques. De plus, les cendres issues des feux de forêt peuvent introduire du fer dans les écosystèmes marins, ce qui favorise encore davantage la prolifération des algues »explique l’association Heal The Bay, basée à Santa Monica, qui reste à ce stade prudente.
Sur son site, Heal The Bay prodigue des conseils sur l’attitude à adopter en cas de rencontre avec un animal malade ou désorienté sur la plage : ne pas l’approcher et contacter immédiatement les autorités (appeler le numéro d’urgence du Marine Mammal Care Center au 1-800-399-4253 pour signaler un animal en péril).
Alerte sur la consommation de fruits de mer
Cette prolifération d’algues toxiques présente-elle des risques pour la santé humaine ? L’acide domoïque n’est pas dangereux pour les humains en cas de baignade, rappelle la non-profit, qui recommande néanmoins aux baigneurs et aux surfeurs la prudence vis-à-vis du comportement imprévisible des animaux marins lors de tels épisodes.
Il est en revanche dangereux de consommer des poissons ou des fruits de mers contaminés. Le California Department of Public Health a placardé de nombreuses alertes, tout le long du littoral, pour informer sur les risques liés à la consommation de fruits de mer en cette période. Début mai, les données montraient heureusement une diminution de la concentration d’acide domoïque dans l’eau, laissant apercevoir un peu de répit pour les animaux marins et leurs soigneurs.
Faire le portrait de Frank Boulben, c’est un peu retracer l’histoire des télécoms depuis le début des années 90. Le Chief Revenue Officer (CRO) de Verizon Consumer Group, à la tête d’un chiffre d’affaires annuel de plus de 105 milliards de dollars, a fait ses armes chez tous les grands opérateurs de télécom et d’internet, de SFR à Vivendi, Orange, Vodafone, Blackberry et enfin Verizon. Une carrière hors normes, sous le signe de la révolution numérique.
L'épopée Vivendi
Frank Boulben ne se destinait pourtant pas aux télécoms. À la sortie de l’École Polytechnique, il choisit pour école d’application les Ponts et Chaussées et commence sa carrière comme consultant chez CVA. C’est au hasard d’une mission, au début des années 90, qu’il réalise que « la téléphonie mobile allait transformer nos vies ». Ni une ni deux, il rejoint SFR, en pleine dérégulation du téléphone fixe et hyper-croissance du téléphone mobile. C’est là qu’il est repéré par Jean-Marie Messier, aux commandes de l’ancienne Compagnie Générale des Eaux, renommée Vivendi. Frank Boulben prend le poste de co-CEO de Vivendi Net. « Durant la bulle Internet des années 2000, en trois ans seulement, j’ai vécu un cycle industriel co...
Le showroom Par Excellence, installé dans un bel appartement sur Bowery au nord-est de Soho, fête cette année son 10ᵉ anniversaire. Dans le salon couleur crème conçu par le décorateur américain Thomas Pheasant (à qui l’on doit notamment la décoration de Blair House, la résidence des invités à la Maison Blanche), chaque élément, des appliques murales au canapé en passant par la marqueterie au mur ou la magnifique table en marbre, est l’œuvre d’artisans français représentés par l’agence.
Cette semaine, à l’occasion du festival NYCxDESIGN à New York (jusqu’au mercredi 21 mai), Par Excellence présente en exclusivité un « confident » dessiné par des étudiants de la prestigieuse école Boulle, spécialisée dans le design et les métiers d’art à Paris, en collaboration avec Thomas Pheasant. Né sous le Second Empire, le confident, que l’on appelle aussi conversation, vis-à-vis ou tête-à-tête, est un double fauteuil en forme de S qui permet à deux personnes de discuter sans avoir à tourner la tête.
Sélectionné parmi 20 projets conçus par les étudiants de l’école, le confident est le fruit du travail d’étudiants en design, ébénisterie, tapisserie. Il est inspiré du musée de l’Orangerie à Paris : « Sa tapisserie évoque les nymphéas de Monet, tandis que sa forme, propice à l’échange intime et au murmure, rappelle les salles du musée en forme d’ellipse », explique le CEO de Par Excellence, Guillaume Bouchez.
Une vitrine new-yorkaise pour la crème des artisans made in France
À l’origine de Par Excellence, il y a Charles Jouffre, un tapissier lyonnais qui installe dans les années 2010 un petit atelier de trois personnes à Chelsea pour servir ses clients américains. Les affaires marchent bien, et l’atelier, à l’étroit à Manhattan, déménage quelques années plus tard à Long Island City où il compte aujourd’hui une cinquantaine d’employés, en majorité américains. Charles Jouffre décide alors de conserver son atelier new-yorkais et d’en faire un showroom pour faire connaître aux États-Unis le meilleur du savoir-faire français en matière de décoration intérieure et d’art de vivre.
Aujourd’hui, Par Excellence travaille avant tout avec des grands cabinets d’architecture et de décoration pour le compte de particuliers fortunés, qui recherchent la crème de la crème de l’artisanat d’art pour leurs penthouses de New York ou leurs villas californiennes. À Paris, l’agence compte Xavier Niel et Bernard Arnault parmi ses clients. À Manhattan, ses artisans d’art ont également travaillé sur la rénovation de la salle de bal de la Maison Albertine, sur la 5ᵉ avenue, et sur des restaurants haut de gamme comme Maison Barnes du chef français Daniel Boulud.
Les artisans d’art représentés par Par Excellence excellent dans des savoir-faire pointus comme la marqueterie de paille (Lison de Caunes), les appliques lumineuses (Ozone), le traitement du cuir (Ateliers Fey), la restauration de peintures et sculptures classiques (Atelier de Ricou) ou encore les corniches ou moulures de plafond (Auberlet et Laurent). Depuis peu, le showroom développe un pôle art de vivre, toujours 100% made in France, avec des marques comme Trudon, la cristallerie Saint Louis ou l’orfèvre Puiforcat.
De l’autre côté de l’Atlantique, pour la Biennale Révélations au Grand Palais à Paris, Par Excellence dévoilera cette semaine une scénographie imaginée par le décorateur américain Tony Ingrao et réalisée en collaboration avec douze artisans français. L’alliance du design américain et du savoir-faire français a de beaux jours devant elle.
Des parcs nationaux qui jouent des coudes, des grands espaces à perte de vue… l’Utah est l’un des États les plus emblématiques de l’Ouest américain. Le découvrir en famille, ça marche toujours très bien, et pour de multiples raisons. On en parle dans ce nouvel article de la série Voyage en famille aux États-Unis !
Que connaît-on vraiment de l'Utah ?
Dans l’imaginaire collectif, l’Utah est associé aux canyons et aux Mormons. Cette communauté religieuse venue de la côte Est qui a réussi l’exploit de créer de toutes pièces une région encore sauvage et toujours sous l’appartenance du Mexique, ouvrant ainsi la voie à la colonisation de cette partie de la frontière. Des Mormons, on en trouve beaucoup dans l'État, ils représentent 60 % de la population totale de l'Utah. Quand aux formations rocheuses rougeoyantes (des déserts de pierre, des arches suspendues…) voilà une autre image qui colle bien à l’Utah. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on surnomme l’État le Mighty Five (les 5 majestueux), en raison des parcs nationaux qu’il abrite — parmi les plus beaux du pays : Bryce Canyon NP, Zion NP, Arches NP, Canyonlands NP et Capitol Reef NP. Mais il ne faut pas oublier que ...
❌ Le Cuauhtémoc, un grand voilier-école de la marine mexicaine, a percuté le pont de Brooklyn samedi soir, brisant ses trois mâts, faisant deux morts et 22 blessés parmi les 277 personnes à bord. Une défaillance mécanique pourrait être à l'origine de la catastrophe. Le bateau, en route pour l'Islande, n'aurait jamais dû s'approcher du pont.
🚨 Le célèbre complexe carcéral de Rikers Island passe sous tutelle fédérale : un juge a nommé un administrateur indépendant pour reprendre en main la prison et garantir les droits des détenus, après des années de conditions déplorables.
🗑️ Plus d’un tiers des New-Yorkais avouent jeter des détritus sur la voie publique, selon un nouveau sondage, le Bronx et le Queens abritant les pires litterbugs de la ville. En tête des excuses : l’absence de poubelle à proximité, « Ce n’était qu’un petit papier », ou encore « Je pensais à autre chose. »
🎤 Andrew Yang - entrepreneur et candidat à la présidence en 2020 sous la bannière du Parti démocrate - s’est essayé au stand-up lors d’un festival d’humour asiatique à NYC. Il a visiblement fait un flop retentissant sur scène, suscitant surtout des rires gênés dans la salle.
🚭 Les autorités new-yorkaises o...
C’est parti pour la nouvelle édition de The American French Film Festival à Los Angeles. La 29e édition aura lieu du 28 octobre au 2 novembre prochain, au sein de la Directors Guild of America sur Sunset Boulevard à Hollywood.
Marqué par un cru 2024 exceptionnel avec, notamment, la présentation des films « Emilia Perez », « En fanfare », « Le Comte de Monte-Cristo » et « The Substance », le festival proposera six jours d’avant-premières de séries et de films français projetés à destination des distributeurs américains et internationaux et du grand public.
« Plus qu’une plateforme permettant aux productions françaises de se faire connaître à Hollywood, TAFFF sert de pont entre les cinéastes américains et les français, en leur offrant un espace dans lequel ils peuvent se rencontrer, explorer des questions communes et collaborer », déclarait Michael Mann, membre du conseil d’administration du FCFA (Fonds Culturel Franco-Américain, co-créateur du festival).
« Le Festival joue aussi un rôle majeur pour les vendeurs internationaux, les distributeurs américains et les plateformes SVOD. Comme il se déroule au début de la saison des prix, il tient une place de plus en plus importante dans leur stratégie globale de vente et de marketing »
Outre les projections, les workshops, rendez-vous professionnels et le programme éducatif pour les lycéens, The American French Film Festival remet également des prix avec les premiers Achievement Award décerné l’an dernier à Jacques Audiard, et Impact Award remis au distributeur américain de films étrangers Richard Lorber.
The American French Film Festival, du 28 octobre au 2 novembre 2025 au Directors Guild of America, 7920 W Sunset Boulevard, Los Angeles
New York est une habituée de l’art en plein air. Que ce soit sur la High Line, dans ses parcs ou au croisement des rues, la ville géante est prodigue en œuvres d’art monumentales, qui sont en quelque sorte les intercesseurs entre l’hyper verticalité des immeubles et les modestes piétons que nous sommes. Les journées s’allongeant et la météo promettant de devenir plus propice aux balades, il est tentant de se détourner, un instant, des galeries et des musées pour découvrir le cru 2025 du genre.
Cette année, on compte, parmi les artistes sollicités pour la ville de New York, le sculpteur animalier Michel Bassompierre, originaire de Paris, qui, déjà adoubé en Europe, vient poser sur le sol états-unien ses ours et gorilles et l’artiste américain Carl D’Alvia qui, lui, ponctue Broadway de couleur et d’humour avec ses œuvres minimales aux silhouettes élancées.
Les animaux géants de Bassompierre, œuvres en voie d’apparition à New York
« Dinosaur », le pigeon géant d’Ivan Argote, siégera jusqu'au printemps 2026 sur la High Line, puis il s'envolera. La meute immobile d’éléphants, du groupe d’artistes indien Coexistence Collective, qui s’imposait à l’automne dernier, au cœur du trafic de Che...
Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, vous a donné ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.
Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, différente de celle que l’on peut connaître en France.
Il était accompagné de Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.
De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.
Visionnez le replay du webinaire ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube
Coordonnées des intervenants 🎙️ Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC: [email protected] 🎙️ Marc de Longeville, agent immobilier à Los Angeles: [email protected]