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Jon Bon Jovi a une nouvelle passion: le rosé "made in France"

It’s my lifechantait Jon Bon Jovi en 2000. Dix-huit ans plus tard, la vie du rockeur américain va désormais se partager entre la musique et le vin.
La star de 55 ans a annoncé le lancement de son propre rosé, disponible dès le 23 février aux Etats-Unis. Produit dans le Languedoc, ce rosé est le fruit d’une rencontre entre Jon Bon Jovi, son fils Jesse et le vigneron Gérard Bertrand. “On a été présentés par un ami commun il y a un an. On a discuté autour d’un verre. Je nous ai découvert beaucoup de points communs. Jon Bon Jovi est un homme passionné par son métier et qui a le culte du détail”, explique Gérard Bertrand. Passionné de musique, le Français de 53 ans organise un festival de jazz chaque année dans son domaine l’Hospitalet à Narbonne.
Nous avions testé beaucoup de rosé en France, sans réussir à trouver le bon. Jusqu’à ce que nous rencontrions Gérardse souvient Jesse BongioviLe deuxième enfant de Jon Bon Jovi, 23 ans, n’a pas choisi la musique mais l’entreprenariat. Il s’est associé à son père pour développer le produit. “J’y travaille à plein temps depuis les huit derniers mois. Je m’occupe des opérations quotidiennes : démarcher les magasins, faire connaitre le rosé. Mon père est impliqué à un plus haut niveau”. 
Baptisé “Diving into Hampton Water“, le rosé fait référence à la région des Hamptons, située au nord-est de Long Island, dans l’État de New York. Un endroit où la famille Bongiovi avait l’habitude de passer ses vacances. “C’est un style de vie très similaire à celui qu’on trouve dans le Languedoc”, souligne Jesse Bongiovi. Les Hamptons abritent également de nombreux vignobles.
En appellation Languedoc, ce vin “premium” à base de cinsault, grenache et mourvèdre sera vendu 25$ sur le marché américain. “C’est un rosé léger et frais, qui révèle ensuite des notes vibrantes et intenses, résume Gérard Bertrand. Il ressemble finalement à une chanson, de l’introduction au refrain”.

"S'installer à New York", un guide pour les futurs Français de New York

Il y a le New York qu’on voit dans les films ou dans les séries, et il y a le vrai New York, celui où vivre n’est pas toujours une partie de plaisir. Pour aider les Français à s’installer dans la Grosse Pomme, les éditions Héliopoles, connues pour leurs ouvrages d’installation en France et à l’étranger, publient un guide d’expatriation intitulé tout simplement S’installer à New York. Il est en vente en France et sur le site de la maison d’édition depuis le 15 février. 
Ecrit par le rédacteur-en-chef de French Morning Alexis Buisson, qui vit à New York depuis dix ans, ce guide de près de 200 pages livre un regard concret sur la vie à New York, avec ses avantages incontestables et ses difficultés. Outre des astuces essentielles pour préparer son départ et surtout son arrivée, trouver un stage ou un emploi, décrocher une assurance santé, dénicher un logement ou encore dégoter le bon visa pour s’expatrier, S’installer à New York comporte de nombreux témoignages de New-Yorkais sur la vie quotidienne dans la ville mythique. C’est le compagnon indispensable de tout futur expatrié.

Prépa vs Bachelor: quel système choisir pour étudier en France après le lycée ?

(Article partenaire) Que faire après le lycée ? Le système éducatif français propose aujourd’hui deux offres très distinctes pour les étudiants en quête d’une première expérience d’études post-secondaires: les cours préparatoires ou “prépa” et le Bachelor.
Helen Louit, directrice de l’ESCP Europe Undergraduate, évoque les différences entre les deux offres et l’adéquation aux différents types d’étudiants.
Pourquoi les élèves français à l’étranger préfèrent-ils aller en Bachelor quand ils décident de partir étudier en France ?
L’accès aux Grandes Ecoles se fait souvent exclusivement par concours, où seul un candidat sur dix est retenu. Les étudiants se préparent pour le concours avec deux ans de cours de bachotage ou de “prépa”, n’obtenant un diplôme qu’à la fin s’ils réussissent. Les deux années sont très intenses et pas pour les plus timides, avec de très longues heures passées à étudier. Cependant, en plus de l’entrée dans les meilleures écoles de commerce, les étudiants qui réussissent sont récompensés par une éducation artistique libérale et un solide bagage quantitatif. L’accent est davantage mis sur le travail individuel que sur le travail de groupe. Les classes de “prépa” s’adressent aux lycéens français diplômés et accueillent très peu d’étudiants étrangers.
De nombreuses Grandes Ecoles proposent aujourd’hui une alternative à la prépa traditionnelle, notamment pour les étudiants ayant une vision plus globale et pour ceux qui recherchent des carrières en dehors du système français. Il existe un large éventail de cursus Bachelor, certains très pratiques, d’autres équilibrant théorie et pratique.
Le Bachelor in Management (BSc) d’ESCP Europe, par exemple, offre cet équilibre avec un mélange de modules de management, de langues, d’arts libéraux et de matières quantitatives. Le travail de groupe et les projets collectifs jouent un rôle important, s’ajoutant à un cursus attrayant pour les meilleurs étudiants intéressés par le management international.
La popularité de ces nouveaux programmes de Bachelor auprès des lycées français à l’étranger (et dans d’autres écoles internationales) s’explique par le fait que de nombreux étudiants recherchent une expérience plus internationale.
Pour ceux qui veulent travailler en France, quel est le meilleur système ?
Pour les étudiants qui souhaitent travailler en France, la prépa est un parcours reconnu, prestigieux et fréquenté; pour ceux qui ciblent les meilleures écoles de commerce de France, c’est le principal moyen d’accéder à leurs programmes Grande Ecole, avec très peu de places disponibles par d’autres moyens.
Pour les carrières internationales, les programmes de bachelor avec une forte exposition internationale sont généralement plus judicieux. Les étudiants peuvent poursuivre leur master directement après l’obtention de leur diplôme ou après plusieurs années d’expérience professionnelle.
Quelle est la composition actuelle des cohortes dans les programmes ESCP Europe ?
Notre Bachelor est composé de 50 nationalités, dont 27% de Français, 15% d’Allemands et 15% d’Italiens. Pour le Master en Management, la part de Français atteint 49%
Comment choisir le bon établissement ?
Pour ce qui est de la prépa, regardez les classements des établissements et parlez à vos professeurs et les anciens élèves de votre lycée qui sont passés par la “prepa” qui vous intéresse. Ciblez une prépa où vous serez dans la première moitié de la classe. Vous avez besoin d’une stimulation intellectuelle, mais il peut être décourageant d’aller vers le bas dans une institution de haut niveau.
Si vous êtes raisonnablement sûr de vouloir étudier le management et que vous souhaitez vivre dans un environnement international, des programmes comme le Bachelor ESCP Europe sont la meilleure option et offrent les avantages supplémentaires des langues et des arts libéraux pour ouvrir l’esprit à de nouvelles disciplines liées au monde des affaires.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Un "day trip" portuaire à Alexandria

À quelques arrêts de métro de la capitale, Alexandria est la ville historique la plus populaire de la banlieue de Washington DC. Ses dizaines de restaurants, bars, magasins à glaces et boutiques font de cette ville de Virginie une destination parfaite pour une journée en famille ou une flânerie en amoureux.
Avec sa peinture rouge et son look des années 30, le trolley gratuit d’Alexandria tend les bras à ses visiteurs dès la sortie de l’arrêt de métro King Street Station. Il promène ses passagers le long de la célèbre King Street, la principale vitrine marchande de la ville. L’architecture centenaire, les rues bordées de briques, les allées pavées et une canopée de lumières scintillantes divertissent la visite de cette longue chaussée qui mène aux quais.

De nombreuses croisières sont proposées sur le fleuve.
De nombreuses croisières sont proposées sur le fleuve.

Depuis le port d’Alexandria, le fleuve Potomac souffle un semblant de vent marin à ses spectateurs au son du piaillement des mouettes. Si le temps ne se prête pas à la promenade, la Torpedo Factory (105 N Union St, ouvert de 10am à 6pm) sera certainement ouverte pour s’y abriter. Cet espace dédié aux artistes locaux est le rendez-vous incontournable des passionnés de pièces d’art fabriquées à la main.
Pour rester dans le thème de cette ville portuaire, Volas Dockside Grill & Hi-Tide Lounge (101 N Union St, ouvert de 10am à minuit) offre un menu complet de fruits de mer à déguster sur une terrasse aménagée au bord de l’eau. Le restaurant, parfait pour les familles et les groupes, fait saliver toutes les papilles avec son choix d’huîtres fraîches, de moules, de crabes et de crevettes. 
Le restaurant est installé dans un coin de la Torpedo Factory et donne une belle vue sur la rivière.
Le restaurant est installé dans un coin de la Torpedo Factory et donne une belle vue sur le fleuve.

La suite de la journée se poursuit dans les nombreux musées d’Alexandria. Malheureusement, et contrairement à la capitale, les visites sont majoritairement payantes. Si votre porte-monnaie doit choisir, deux lieux historiques, qui rendent hommage à George Washington, valent particulièrement le coup.
La propriété de Mount Vernon était la plantation de George et Martha Washington.
La propriété de Mount Vernon était la plantation de George et Martha Washington.

Le premier président des Etats-Unis est la figure historique de la ville. George Washington est né en Virginie, et a passé la fin de ses jours à 13 kilomètres d’Alexandria, dans sa demeure de Mount Vernon (3200 Mount Vernon Hwy, Mt Vernon, ouvert de 9am à 4pm, 10$ pour les enfants, 20$ pour les adultes). Son corps repose auprès de celui de son épouse, Martha, dans une sépulture construite sur la propriété. Des visites guidées pour les enfants et une visite de la ferme des pionniers y sont proposées. Pour y accéder, la voiture reste le plus pratique. Sinon, à l’arrêt de métro Huntington Station, le bus #101 s’y rend en 20 minutes. 
Avant de repartir, il est difficile de ne pas voir l’imposante structure du George Washington Masonic National Memorial (101 Callahan Dr, Alexandria, ouvert de 9am à 5pm, 15$ à partir de 12 ans). Du haut de la tour, une vue époustouflante à 360 degrés offre un point de vue unique où l’on peut voir les Etats du Maryland et de la Virginie ainsi que le District de Washington. L’endroit parfait pour regarder le coucher de soleil et clôturer une journée de découverte à Alexandria ! 
La tour a été façonnée sur le modèle du phare d'Alexandrie en Egypte.
La tour a été façonnée sur le modèle du phare d’Alexandrie en Egypte.

La nuit tombée, le Old Town d’Alexandria se métamorphose. O’Shaughnessy’s Pub (1324 King St) donne rendez-vous tous les soirs aux amateurs de live music. Pour une soirée plus calme, Sonoma Cellar (207 King St) propose un grand choix de vins à déguster sur la terrasse illuminée par des guirlandes. Ouvrez l’oeil, vous pourrez croiser des guides de tours nocturnes revêtus de costumes du XVIIIème siècle. Un vrai retour dans le passé.
Depuis le temple Masonic, la vue sur Alexandria est unique.
Depuis le temple Masonic, la vue sur Alexandria est unique.

La trompette envoûtante d'Ibrahim Maalouf à Washington

Voyagez en musique entre le Liban et la France avec Ibrahim Maalouf au John F. Kennedy Center le 1er mars. Le musicien présentera en première mondiale sa “Levantine Symphonie No 1”, un morceau célébrant le Levant.

Trompettiste, pianiste mais aussi compositeur de musique de films, le virtuose formé par son père s’inspire des traditions de son Liban natal et de la culture française pour créer ses compositions. 

Ses compositions, atypiques par la mixité des genres musicaux épousés, du jazz à la musique orientale, lui ont valu de nombreuses récompenses, dont la Victoire de la musique 2017 du meilleur concert avec « Red and Black Light ».

Guide de Broadway: Aladdin, un musical de génie à New York

“Aladdin” est le personnage principal et héros du conte “Aladin ou la Lampe merveilleuse” que l’on retrouve dans la version tardive du recueil de contes populaires des Mille et Une Nuits.

Le pitch 

Aladdin est le fils d’un pauvre tailleur qui tente tant bien que mal de survivre au sein de la cité d’Agrabah. Entre petits vols à l’étalage et spectacles de rue, il passe souvent le plus clair de son temps à échapper aux soldats qui tentent de l’arrêter.

Non loin de la ville se trouve le majestueux palais du Sultan et de sa fille, princesse Jasmine. Cette dernière se sent pourtant bien à l’étroit dans sa prison dorée et rêve de liberté. Ce sentiment d’emprisonnement est d’ailleurs renforcé par la pression constante de son père qui la pousse à trouver un mari. En parallèle, Jafar, le vizir et conseiller personnel du Sultan, cherche par tous les moyens à se procurer une lampe magique qui lui assurera encore plus de puissance. Mais seul un homme au cœur pur pourra se rendre dans la caverne secrète qui abrite le précieux objet. Et cet homme n’est autre qu’Aladdin qui, dupé par le sinistre Jafar, se rend dans la grotte à ses risques et périls…

On a aimé 

Tout. Les décors sont tout simplement à couper le souffle et le niveau des danseurs éblouit à chaque scène. Les chansons parfaitement rythmées nous emmènent dans un tourbillon musical dont on ne voudrait jamais ressortir et les tableaux s’enchaînent, tous plus beaux les uns que les autres. Côté comédiens, soyons clair : bien que le niveau crève le plafond, le génie vole largement la vedette au reste du casting. Pourquoi ? À cause de sa prestance phénoménale : son débit de parole et de chant nous subjugue à chaque instant, sans mentionner le fait qu’il intègre une bonne dose d’humour décalé tout au long show. On a aussi été également surpris par la vue bien dégagée, plutôt proche même, en étant assis en mezzanine. 

On a moins aimé

Forcément, comme tout show à Broadway, le prix du billet est un peu onéreux. Mais c’est bien là la seule ombre au tableau. Le spectacle est un enchantement total qui restera longtemps gravé dans nos mémoires. Comptez $99 dollars minimum pour un siège, et plus de $200 pour être placé dans les rangées premium.

Niveau d’anglais nécessaire pour apprécier le spectacle 

 3/5 (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue).

Note French Morning 

 5/5 (parce qu’on ne peut pas mettre 6/5)

Une bibliothèque à la Nouvelle-Orléans veut vos livres de cuisine en français

Cette année, la Nouvelle-Orléans fête son 300eme anniversaire. A cette occasion, la bibliothèque culinaire John & Bonnie Boyd Hospitality & Culinary Library, située dans la “Big Easy”, cherche à compléter sa collection de livres de cuisine en français et lance un appel aux dons.
« Cette initiative vient célébrer la longue et riche histoire entre la France et la Louisiane. » explique Liz Williams, présidente de la National Food & Beverage Foundation, dont depend la bibliothèque. Cette fondation à but non lucratif, et dont la mission est “la découverte, la compréhension et la célébration des arts culinaires des Etats-Unis”, gère aussi le Southern Food & Beverage Museum, qui fête ses dix ans cette année, et d’autres institutions.
« En tant qu’anciennes colonies françaises, et contrairement aux villes qui suivent la récente mode “foodie”, la Louisiane et la Nouvelle-Orléans ont une longue tradition culinaire et gastronome du fait de leurs racines françaises. La ville a toujours porté une grande attention à la cuisine. »
Tous les livres français qui touchent de près ou de loin à la nourriture sont les bienvenus. « Nous cherchons à être le plus universel possible », précise l’administratrice. Cette collection servira à explorer et mettre en avant les héritages culinaires de la France et de la Louisiane.
La Boyd Library est la seule bibliothèque indépendante aux Etats-Unis dédiée aux arts culinaires. Elle rassemble une collection de plus de 11.000 ouvrages (livres de recettes, menus, livres sur les arts de la table, encyclopédies…) utilisés comme références ou supports pour la recherche dans les domaines de l’histoire, la culture, la nutrition et la santé. « Les distances et les langues séparent les peuples alors que la nourriture les rapprochent. Partager une recette de cuisine permet à des gens d’horizons différents de vivre une même expérience quel que soit l’endroit où ils se trouvent. C’est une façon simple et subtile de connecter les gens et c’est l’idée qui est au cœur de la National Food & Beverage Foundation et de la Boyd Library. »

Un plan très new-yorkais ? Allez aux répétitions du NY Philharmonic

Assister aux répétitions du New York Philharmonic au Lincoln Center, c’est prendre un shoot acoustique d’ondes positives dès le matin.
Le bon plan commence avec le prix des places: 22 dollars seulement.
9.45 am: les portes du David Geffen Hall s’ouvrent pour permettre au public averti de profiter, aux premières loges, des derniers (r)accords avant la représentation du soir.
Musique, Maestro !
Quelle que soit la programmation, on pénètre dans l’univers quasi-intime de ces prodiges en pleine séance de travail, où virtuosité, discipline et lyrisme s’accordent sous la baguette (magique évidemment) du chef d’orchestre enflammé.
Une pause, quelques plaisanteries, des rires complices… Un moment authentique de passion partagé, hors du temps.
On sort de là rempli et on se dit que c’est une activité vraiment extra-ordinaire (idéale pendant les vacances) pour s’aérer l’esprit.
Parce qu’au concert, tout le monde prend l’air !

Et sinon ?

Pour une immersion acoustique d’un genre plus méditatif, on vous recommande les Sound Baths de Sara Auster, la papesse de la thérapie par le son.
Armée de bols tibétains, de cristaux ou de gongs, elle vous guidera sur le chemin de la paix intérieure. Le son de choses…

Le petit bijou "Persepolis" diffusé à la Maison française de Washington

C’est un classique du film d’animation français qui sera diffusé le 27 février à 7pm à la Maison Française de l’Ambassade de France à Washington.
Sorti en 2007 en France, “Persepolis” s’inspire de la bande-dessinée autobiographique de Marjane Satrapi. Co-réalisatrice du film avec Vincent Paronnaud, la Franco-Iranienne y raconte son enfance et sa jeunesse entre l’Iran de la révolution islamique et l’Europe des années 1980-1990.
Elevée dans une famille aisée et cultivée de Téhéran, Marjane, alors âgée de 8 ans, suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Mais l’instauration de la République islamique et ses répressions lui donnent des envies de rébellion. Dans un contexte de plus en plus pénible, ses parents décident de l’envoyer en Autriche pour la protéger. A Vienne, Marjane vit à 14 ans sa deuxième révolution : l’adolescence, la liberté, les vertiges de l’amour mais aussi l’exil, la solitude et la différence.
“Persepolis” a reçu le prix du jury du festival de Cannes en 2007 et a été nommé en 2008 dans la catégorie “Oscar du meilleur film d’animation”. Le film, gratuit, sera diffusé en français et sous-titré en anglais. Réservations disponibles ici.

Jacques Kempin, le Franco-Américain qui réinvente les caisses enregistreuses

La caisse n’avait pas évolué depuis 100 ans, il fallait que ça change!“, plaisante Jacques Kempin. Le Franco-Américain, arrivé en 2012 aux Etats-Unis, s’attaque avec son entreprise Cash Defend au très gros marché des caisses enregistreuses, en proposant un système inviolable de rationalisation des pièces de monnaie.
Ce système – une boîte de 35 kg fixée sur le comptoir des commerces – est déjà présent en France et dans toute l’Europe (vous l’avez sans doute déjà vu dans les boulangeries), mais également en Asie et en Afrique. Pour le client, il permet de payer en pièces ou avec un billet et de récupérer sa monnaie rapidement, sans erreur de compte.
Pour le commerçant, finies les soirées passées sur la calculatrice à recalculer la marge de la journée. “L’autre intérêt, ajoute Jacques Kempin, c’est qu’il n’y a plus de trou dans la caisse. Le billet qui se perd, ça ne peut pas arriver“. L’aspect sécurité est important aussi: la boîte anti-effraction est bien trop lourde pour être dérobée et le vendeur ne peut pas être braqué puisqu’il n’a pas accès au cash. En outre, les vendeurs mal-intentionnés ne peuvent plus piquer dans la caisse puisqu’ils ne manipulent pas l’argent.
Pour Jacques Kempin, ancien entrepreneur dans le domaine des télécommunications en France, l’aventure a commencé il y a quelques mois, après la rencontre avec son actuel associé. Entre la Californie et New York, deux régions stratégiques pour Cash Defend, ils ont établi des contacts avec des commerces de bouche, épiceries et stations-service. La société a récemment passé son premier contrat auprès d’une boulangerie située dans le New Jersey. “Les personnes à qui l’on présente le produit trouvent l’offre très pertinente et ne comprennent pas pourquoi ça n’existait pas avant. Il y a beaucoup d’avantages et pas d’inconvénients”.
Dans un pays où l’on paie en utilisant une app ou sa carte de crédit, la monnaie est loin d’avoir disparu. Aux Etats-Unis, “66% des transactions entre 0 et 10 dollars sont effectuées en cash, rappelle Jacques Kempin, et on passe à 44% pour les transactions entre 10 et 20 dollars”. 
 

Présentez votre start-up devant des VCs américains à San Francisco

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C’est parti ! Le réseau d’entrepreneurs français FrenchFounders a lancé son appel à candidatures pour son troisième “Start-ups to VCs” le 28 mars à San Francisco.

Le principe: au moins dix start-ups à la recherche de financements en série A ou au-delà, sélectionnées par des PDG francophones, viendront pitcher en privé leur projet devant un parterre d’une trentaine de VCs français et américains. Trois des jeunes pousses sélectionnées se présenteront aussi lors d’une session ouverte au public, après une conférence d’une demi-heure sur la levée de fonds aux Etats-Unis.
Les candidatures doivent être déposées avant le 26 février. Pour postuler, un des fondateurs ou dirigeants doit être francophone et la start-up doit être en développement aux Etats-Unis. Côté VCs, l’édition de cette année devrait rassembler des représentants de Rubicon, NextStar et Bleu Capital notamment.

Le Politique, la brasserie d'Austin qui met tout le monde d'accord

Les Français lancent bien des restaurants de burgers en France. Pourquoi les Américains ne pourraient-ils pas ouvrir une adresse française aux Etats-Unis ?
C’est exactement ce que vient de faire le groupe de restaurants New Waterloo en plein cœur d’Austin. Ouvert en septembre dernier, Le Politique a un fort accent de chez nous. Pour Alexis Lanman, chef de projet en charge du restaurant, plusieurs facteurs expliquent cette décision. « Tout d’abord, il n’y a pas beaucoup de restaurants français à Austin. Ensuite, dans l’équipe, nous avons tous un faible pour la gastronomie française et ces brasseries parisiennes que nous avons découvertes lors de nos voyages à Paris. Enfin, notre chef Derek Salkin est un vrai aficionado de la cuisine française. »
Ancien de la French Culinary Institute (FCI) de New York, il a fait ses classes chez Jean-Georges, au restaurant du MoMA The Modern, mais surtout à l’Atelier de Joël Robuchon à Las Vegas. La cuisine française, il l’a dans le sang depuis tout jeune. « Ce n’est que lorsque j’ai commencé à préparer des plats français que j’ai vraiment eu la sensation de cuisiner. Je suis assez carré et j’aime qu’il y ait une façon précise de faire les choses dans la cuisine française. Elle est à la base de toute la cuisine occidentale », explique Darek Salkin. Il fait partie de la toute nouvelle liste des 12 chefs à suivre à Austin selon Zagat.
A la carte de cette tablée au nom inspiré d’Alphonse Dubois de Saligny, un bon vivant notoire qui fut nommé en 1839 ambassadeur de France auprès de la nouvelle république du Texas, on retrouve donc des plats bien de chez nous, originaires de régions variées. Boudin blanc (le plat signature), truite amandine, bœuf bourguignon sans oublier les classiques steak tartare, soupe à l’oignon et escargots en entrée… Un plat du jour est à la carte en rotation : quenelles de brochet, choucroute garnie, confit de canard, cassoulet… Et au rayon vins, la carte fait la part belle au terroir avec une large sélection de crus français.
Côté ambiance, on s’éloigne un peu du côté traditionnel de la brasserie avec une salle à manger aux accents cosy new-yorkais et un espace bar qui évoque un bistrot de gare chic. Un salon de thé adjacent sert pâtisseries et café toute la journée. « Mon ambition n’est pas de transporter les clients en France, explique le chef, mais de recréer l’expérience et la convivialité de ce qu’est une brasserie ».