Nature, histoire, gastronomie…Les raisons d’explorer les environs de San Francisco ne manquent pas. Voici notre sélection de cinq escapades pour s’évader le temps d’une journée.
Aux origines de la ruée vers l’or

En 1848, James Marshall découvre quelques paillettes d’or dans l’American River. La nouvelle se répand jusqu’à San Francisco: c’est le début de la ruée vers l’or. La ville de Coloma, à mi-chemin entre San Francisco et le lac Tahoe, a gardé le charme de l’époque: on peut y voir l’endroit où Marshall fit sa précieuse découverte, visiter le musée qui y est dédié. Les week-ends d’été, la rue principale est animée par des comédiens déguisés: le forgeron reprend son marteau et son enclume, le shérif veille sur la prison et on peut jouer aux chercheurs d’or. Un seul petit café permet de se ravitailler, mais à elles-seules, les tartes aux pommes ou aux myrtilles valent le détour. Marshall Gold Discovery State Historic Park, 310 Back St, Coloma, CA 95613. Site.
Longer la highway 1 jusqu’à Pescadero

La mythique Highway 1 longe la côte californienne du nord au sud, et permet d’en admirer la beauté sauvage. Depuis San Francisco, on peut partir du Golden Gate Bridge, longer Ocean Beach, traverser Pacifica pour s’arrêter à Half Moon Bay. Cette petite ville côtière, autoproclamée capitale mondiale de la citrouille, est aussi connue pour Mavericks, la compétition de surf qui s’y déroule en janvier. A Pillar Point, quand les vagues ne sont pas déchaînées, on peut apercevoir étoiles de mer, crabes et anémones à marée basse à la Fitzgerald Marine Reserve. Au printemps, les étals des marchands de fraises jalonnent la route, en particulier en direction de la plage de San Gregorio, où l’on peut faire des balades vivifiantes le long du Pacifique rugissant. En poussant jusque Pescadero, on peut déguster les fromages de chèvre recouverts de fleurs d’Harley Farms, ou observer les lions de mer qui se prélassent à Año Nuevo State Park.
Sur les traces de Jack London à Glen Ellen

A une cinquantaine de miles au nord-est de San Francisco, la petite bourgade de Glen Ellen surplombe la vallée de Sonoma, connue pour ses exploitations viticoles. L’écrivain américain Jack London, à qui l’on doit « Croc-blanc » ou « L’appel de la forêt », y passa les dernières années de sa vie, et y est enterré. L’ancien vagabond, chasseur de phoques en Alaska, chercheur d’or au Klondike, correspondant de guerre en Corée, s’installa dans son Beauty Ranch en 1905. Jusqu’à sa mort en 1916 à seulement 40 ans, il partagea son temps entre l’écriture et le travail de la ferme. Le cottage, dans lequel il habitait et écrivait, est particulièrement intéressant et permet de mieux cerner la personnalité multiple de l’écrivain. De la Wolf House, la grande maison que Jack London passa des années à construire, il ne reste que les murs en pierre qui se dressent, presque fantomatiques, dans les sous-bois. Elle brûla accidentellement avant d’être terminée en 1913. Jack London State Historic Park. 2400 London Ranch Road, Glen Ellen, CA 95442. Site.
Fromages, huîtres et Miwoks à Point Reyes

Le cap de Point Reyes, à environ 1h30 au nord de San Francisco, abrite une réserve naturelle exceptionnelle. On y vient à la fois pour se ressourcer et pour déguster les spécialités du coin: les huîtres (Hog Oyster Island Company, The Marshall store) et le fromage de la Cowgirl Creamery à Point Reyes Station. On emporte le tout pour un pique-nique, les points de vue pittoresques ne manquent pas: le phare de Point Reyes, d’où on peut parfois voir des baleines, ou la plage de Heart’s desire, lieu de résidence des Indiens Miwok pendant plus de 5.000 ans avant l’arrivée des Anglais au XVIe siècle.
Une journée à Angel Island

Le dépaysement total à quelques encâblures de San Francisco…Située au milieu de la baie, l’île d’Angel Island est accessible uniquement par bateau, au départ de San Francisco, Sausalito ou Tiburon. Autrefois surnommée l’Ellis Island de l’ouest, elle servit de centre d’immigration de 1910 à 1940, pour contrôler l’immigration chinoise. On peut encore voir des idéogrammes gravés sur les murs du bâtiment principal, transformé en musée. L’île offre des points de vue exceptionnels sur San Francisco et le Golden Gate Bridge, et on peut en faire le tour à pied, en navette électrique, en vélo ou en Segway. Personne n’habite sur l’île mais on peut y camper. Il est préférable d’apporter son pique-nique, sauf si on préfère la junk food servie par le seul café de l’île. Angel Island State Park. Site.
L’association FIPA (French International Program Association) gère des programmes de français dans cinq écoles publiques du comté de Miami-Dade. En vertu d’un accord conclu il y a plus de 25 ans, la France envoyait des enseignants dans les classes du programme, suivi par des centaines d’élèves aujourd’hui. Cet
“On discute avec nos élèves et nos membres de l’actualité, et l’on remarque que l’intérêt intellectuel envers la France a été renouvelé. Il est encore trop tôt pour connaître l’impact sur les inscriptions, mais les gens nous en parlent et ont l’impression que la France est de retour. Lors de l’une de nos conférences sur la francophonie à UCLA, en mars, on a vu de nombreuses personnes intéressées. Emmanuel Macron a replacé la francophonie dans le débat.” Les baisses de crédits alloués au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères n’ont pas affecté l’institution. “Le gouvernement donne une enveloppe à la fondation de l’Alliance française. Mais au niveau local, on ne mesure pas le changement, comme on s’auto-finance avec les inscriptions et les levées de fonds.”
Le directeur de cette école franco-américaine basée à Palo Alto a lui aussi apprécié le discours d’Emmanuel Macron sur la francophonie. « C’est important de positionner la langue française en dehors de la métropole, insiste-t-il, en louant l’ambition présidentielle de développer des modèles d’enseignement bilingue alternatifs aux lycées français privés. Selon lui, « l’image de la France connaît un coup de jeune« , dit-il, assurant que le nouvel élan pourrait à terme se traduire par de nouvelles inscriptions de non-Français dans les établissements français à l’étranger.
« Nous sommes sur une bonne dynamique car plusieurs mesures prises par Emmanuel Macron sont favorables aux entreprises et aux PME notamment, ce qui génère de l’enthousiasme et beaucoup de motivation », reconnait Élisabeth
« Emmanuel Macron a redoré le blason de la France sur la scène internationale », indique le Français, qui dirige la société















