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"De battre mon coeur s'est arrêté" sur TV5 Monde USA

C’est sans doute l’un des meilleurs films de Romain Duris. “De battre mon coeur s’est arrêté”, de Jacques Audiard, sera diffusé le 8 février (8:30pm EDT / 5:30pm PDT) sur TV5 Monde USA.
Tom (Romain Duris) est un délinquant de l’immobilier qui suit les traces de son père (Niels Arestrup). Après la mort de celui-ci, le jeune homme de 28 ans, en colère, triste, stressé, rencontre une pianiste qui va changer sa vie. Le film, qui rassemble aussi Emmanuelle Devos, Aure Atika, Linh Dan-Pham et Jonathan Zaccaï, a remporté plusieurs prix, dont huit César en 2006 (meilleur film, meilleur réalisateur…). La musique est assurée par la compositeur Alexandre Desplat.

Je suis Français et, oui, j'aime le foot américain

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Dimanche 4 février, c’est jour de Super Bowl entre les Philadelphia Eagles et les New England Patriots.
Si vous êtes plus intéressés par les pubs ou le show de la mi-temps avec Justin Timberlake, que vous employez des expressions malheureuses comme “la finale du Super Bowl” et que vous ne comprenez pas “pourquoi les joueurs s’arrêtent tout le temps“, vous risquerez fort d’avoir besoin de quelqu’un comme Xavier Emery à portée de main.
Cet ancien joueur de football américain qui a joué deux ans en équipe de France et un an en semi-pro à LA, n’hésite pas à monter au créneau quand il lit des articles qu’il juge approximatifs sur son sport favori dans French Morning et ne rechigne pas à l’idée de mouiller le maillot pour faire de nouveaux adeptes. « Aucun souci pour en parler. Je pourrais le faire pendant des heures. C’est un challenge plutôt motivant que d’essayer de faire connaitre ce sport. Bien sûr, je préfèrerais ne pas avoir à présenter mon sport mais il y a aussi un charme certain à être différent ».
Employé dans une banque à New York, il découvre le foot US à 15 ans lors d’un échange scolaire du côté de Houston. « Grand, balèze, mais pas très rapide, j’ai trouvé un sport fait pour moi mais aussi où toutes les morphologies ont leur place. Et de cette complémentarité entre les joueurs nait un esprit d’équipe incroyable, proche de la famille.»
En plus de l’esprit collectif, sa passion s’est développée avec la pratique. « On dit que c’est un sport de combat collectif où chaque joueur est un maillon de la chaîne. Chaque action est divisée en un ensemble de tâches uniques effectuées chacune par un joueur bien précis. »
Dans sa colocation de quarante personnes, difficile pour Cyrille Bourdeaux, ancien étudiant à l’Université du Michigan à Ann Arbor, d’échapper à la ferveur du “touchdown”. « Il y avait un grand écran où tout le monde se réunissait pour suivre les matches. Quand j’ai compris les règles, j’ai réalisé qu’il y avait une réelle stratégie », explique ce Français de 27 ans installé à San Francisco. Il a très vite eu envie d’aller au bord du terrain. « J’ai pris une claque. Les Michigan Wolverines ont le deuxième plus grand stade du monde après Pyongyang : 118.000 personnes ! L’ambiance est incroyable, c’est plein à craquer tous les samedis de l’automne », se remémore l’expatrié.

Pour ces Français passionnés, partager leur amour de ce sport avec d’autres Français n’est pas toujours facile. Même s’il fait de plus en plus d’adeptes, le foot américain peine à s’exporter. Sa présence en Europe est liée historiquement à l’existence de bases militaires américaines.

Si les règles rebutent nombre de Français, Jonas, économiste au Fonds Monétaire International converti au football américain car il ne pouvait pas suivre les matches de soccer à Washington, l’a joué autodidacte, avec un œil sur Wikipedia. « Pour les règles de base, ce n’est pas compliqué. Après, il y a encore des trucs que je ne maîtrise pas comme les “pass interference”, mais dans un an je serai au top. »

Souvent seul à défendre son nouveau sport d’adoption face à ses compatriotes, Jonas assume : « Le foot, c’est un mélange de violence et de stratégie, et c’est pour ça que c’est bien ».

« Tous reprochent à ce sport d’être trop violent et beaucoup trop saccadé avec des matches qui s’éternisent, et quand il s’agit d’expliquer les règles, je ressens alors un grand moment de solitude », reconnait Ronan Colin, 36 ans, en charge du centre opérationnel d’un armateur français à Miami. Il a eu l’occasion de se familiariser avec ce sport en intégrant l’une des équipes de Seine-Saint-Denis lorsqu’il était étudiant.

Malgré tout, il n’a jamais perdu sa passion. Et forcément, ce fervent supporter des Patriots de la Nouvelle-Angleterre attend avec impatience la finale du championnat. « C’est également l’ambiance qui me plait. Se retrouver entre amis avec quelques bières, tous maquillés aux couleurs de notre équipe, et même si nous ne supportons pas la même, on se contente de se charrier, bien loin de l’animosité qu’il peut exister entre supporters dans le football français ».

« L’intérêt des Français aux Etats-Unis pour le foot US dépend grandement de là où ils habitent. Ce n’est pas la même chose au Texas où c’est une quasi-religion qu’à New York où il n’y a pas de grande fac de football, conclue Xavier Emery. Les Français sont tout à fait ouverts mais le problème est qu’ils partent de tellement loin qu’il faut repartir de la base quand on leur explique. »

Avec Hugues de Saint-Quentin (Austin), Rémi Gaggioli (Washington), Klervi Drouglazet (San Francisco) et Grégory Durieu (Miami)

10 ingrédients pour réussir vos crêpes de la Chandeleur

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Le 2 février, c’est la Chandeleur. Pour fêter correctement cet événement qui a lieu 40 jours après Noël, rien de mieux que de cuisiner soi-même de délicieuses crêpes avec les ingrédients du Marché French Morning.
10. Pâte à crêpes Francine 
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Pour tous les impatients ou ceux qui pensent ne pas savoir cuisiner, ce mix pour pâte à crêpes vous facilitera la vie ! Un peu de lait, et la pâte est prête ! 
9. Farine de blé
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Il faut entre 20 et 30 minutes pour préparer une pâte à crêpes. La clé: de bons ingrédients! Cette farine est garantie 100% “blés de France” et convient pour tous les usages.
8. Farine de blé bio 
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Les plus exigeants seront conquis. Cette farine de blé type 55 est issue de l’Agriculture Biologique certifiée “AB” pour contribuer à la préservation de notre environnement.
7. Sucre vanillé Alsa
sucrevanille
Pour ajouter un bon goût de vanille à sa pâte à crêpes, rien de mieux que ce sucre vanillé Alsa. Un sachet de ce paquet (un peu moins de 8g) suffira pour obtenir une pâte à crêpes agréablement parfumée. On peut également saupoudrer de sucre vanillé des crêpes déjà cuites.
6. Cassonade 
cassonade
Après avoir préparé la pâte et l’avoir laissée reposer, il est temps de faire sauter les crêpes et surtout de passer au choix de la garniture ! La cassonade est moins raffinée que le sucre blanc et contient davantage de nutriments. De plus, son goût est plus prononcé. Alors, pour une crêpe simple, rapide et délicieuse : cassonade et jus de citron.
5. Miel de Normandie à la lavande
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Rien de mieux qu’un bon miel de caractère ajouté sur une crêpe encore bien chaude. On retrouve dans ce produit d’exception un goût de lavande et un soupçon d’amande.
4. Crème de marrons à la vanille 
cremesdemarronsSi vous n’avez pas eu le droit à votre bûche aux marrons, alors il est temps de se rattraper ! Tartiner chaque crêpe d’une cuillère de crème de marrons, pliez-la en quatre et décorez-la avec des morceaux de marrons glacés.
3. Confiture fraises et fraises des bois 
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Les recettes authentiques de Bonne Maman sont les meilleures. Cette confiture ravira les papilles de tous les amateurs de fruits rouges.
2. Confiture mandarines
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Cette confiture sera la garniture parfaite pour une crêpe aux fruits d’hiver. Vous pouvez également la parsemer d’amandes effilées et de sucre glace.

  1. Pâte à crêpes sarrasin Francine

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Nous vous avons donc donné plusieurs idées de crêpes sucrées, et si vous étiez plutôt salé ? Cette pâte à crêpes au sarrasin vous permettra de cuisiner de délicieuses galettes garnies de légumes, oeufs, jambon ou encore fromage.
Et pour éviter de salir votre nouveau t-shirt, nous avons tout prévu! Retrouvez notre gamme de tabliers Bredouille 100% coton équitable.
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La Première guerre mondiale vue par des femmes à Washington

Le National Postal Museum consacre une exposition sur la place et la perspective des femmes pendant la Première guerre mondiale.
Dans “In Her Words: Women’s Duty and Service in World War I”, visible du 2 février au 8 mai, le musée présente les correspondances de quatre femmes ayant vécu la “Grande Guerre”. Les visiteurs pourront découvrir leurs perspectives sur la guerre, leur sens du service et du devoir. Selon le musée, les femmes ont servi avec et aux côtés des hommes dans des proportions historiques pendant le conflit.
 

Rochambeau, un tremplin vers l'international à Washington

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(Article partenaire) Partir étudier ou travailler à l’étranger est de plus en plus courant. Pour les élèves de Rochambeau, The French International School à Washington, c’est une seconde nature.

A la croisée des chemins entre les cultures française et américaine, l’école accompagne depuis 1955 des générations d’élèves multilingues et multiculturels. « Cette ouverture à l’étranger m’a convaincu de travailler dans un milieu connecté à l’international, dans le but de rechercher cette diversité culturelle qui m’est devenue chère depuis mes années Rochambeau », raconte Antoine Ollivier, ancien élève actuellement étudiant en Master de Marketing à Cardiff au Pays de Galles.

Il n’est pas le seul. Armés du baccalauréat français et du High School Diploma américain, maîtrisant le français et l’anglais (voire une troisième ou une quatrième langue) avec aisance, les élèves de Rochambeau sont amenés à poursuivre leurs études supérieures aux Etats-Unis, en France, au Canada, au Royaume-Uni et partout dans le monde comme le montre graphique ci-dessous.

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Dès la Petite section, les élèves évoluent dans un environnement chaleureux, encadrés par des professeurs diplômés de l’éducation nationale. Le programme d’enseignement, conçu comme un continuum de la maternelle à la terminale, allie rigueur méthodologique et richesse académique. L’élève est guidé dans son parcours scolaire par des enseignants qualifiés, bienveillants et à l’écoute des besoins de l’enfant.

Une éducation internationale comme celle que propose Rochambeau est vraiment unique. J’en ai bénéficié dans ma carrière américaine. Le fait d’être bilingue (ou presque trilingue !) est un avantage absolu dans le milieu du travail“, explique Laura Macias, une ancienne élève.

Les compétences linguistiques que j’ai acquises au Lycée m’ont ouvert la voie d’une carrière internationale qui a débuté en 1990. L’anglais est la langue officielle du groupe Heineken mais je me sers aussi du français et de l’espagnol dans beaucoup de mes marchés“, explique Eugene Ubalijoro, responsable export Caraïbes et Amérique chez Heineken Americas.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les brouillons de Tennessee Williams montrés à New York

On a tous quelque chose en nous de Tennessee“, disait Johnny à propos de Tennessee Williams. La Morgan Library a, pour sa part, des lettres, carnets et brouillons de pièces du célèbre dramaturge américain et les montre dans le cadre d’une exposition intitulée “Tennessee Williams: No Refuge but Writing”, du 2 février au 13 mai.
L’exposition rassemblera aussi des photographies, peintures et autres objets liés à la carrière de l’auteur, notamment la période 1939-1957 associée à quelques-unes de ses oeuvres les plus connues, comme “La Chatte sur un toit brûlant” ou encore “Un tramway nommé Désir”.
 

Financier sacré "meilleur croissant" de New York

“C’est la récompense des efforts qu’on fait tous les jours et de l’amour qu’on y met“. Emilio Orantes est aux anges. Chef boulanger à Financier Pâtisserie, lui et son équipe viennent de remporter le prix du “Best Croissant” à New York.
J’ai démarré tout en bas de l’échelle mais l’entreprise m’a donné l’opportunité d’apprendre et de grandir. Recevoir cette distinction est un honneur”, explique le guatémaltèque de 30 ans. Lancée en 2002 sur l’historique Stone Street, près de Wall Street, l’enseigne possède plusieurs emplacements à travers Manhattan et propose un menu complet de pâtisseries et gâteaux français, dont les célèbres financiers.
Après le succès du concours Best Baguette organisé en janvier 2016 à New York et remporté par Maison Kayser, French Morning a remis le couvert samedi avec la première édition du “Best Croissant”.
Quinze boulangers artisanaux sélectionnés par un millier de nos lecteurs participaient à cette grande finale, dans les locaux du pub 5th&Mad à Midtown. Un véritable succès puisque plus de 700 personnes ont fait le déplacement pour ce rendez-vous gourmand. 
Cinq juges avaient la lourde tâche de départager à l’aveugle les croissants en compétition. Parmi eux, Gabriel Kreuther, président du jury et chef d’un restaurant étoilé à son nom à Manhattan. “Un bon croissant, c’est un feuilleté croustillant, croquant. Mais quand on tire dessus, le rouleau doit se défaire tout doucement. C’est un signe que la pâte a été bien faite et que le rapport beurre-pâte est équilibré“.
Deux autres récompenses ont été attribuées pendant l’événement. Après avoir reçu le prix du public de la meilleure baguette en 2016, Choc-O-Pain a récidivé en remportant cette fois l’adhésion du public pour son croissant. “Le travail d’équipe qu’on a fait pour amener ces produits aujourd’hui est dingue. Comme celui qu’on fait tous les jours en boulangerie”, lance la Française Clémence Danko, fondatrice de la boulangerie du New Jersey.
Un troisième prix décerné par le jury récompensait le meilleur pain au chocolat. Il a été décerné à Maison Kayser et son boulanger Yann Ledoux. “C’est un honneur. Je pense qu’on a su mélanger le savoir-faire et la transmission de celui-ci à nos équipes américaines”.
Photos: Jenny Hughes (cliquez sur les images pour les agrandir)


 
 

Thomas Sarek, ingénieur (très) économe avec 4.600 dollars par mois

French Morning ose tout, même farfouiner dans votre porte-monnaie. Notre rubrique “Porte-money” est destinée à vous faire parler de vos finances.
Nouvelle “victime”, Thomas Sarek, un ingénieur informatique basé à New York depuis trois ans et demi. Grand économe, le jeune homme de 24 ans a fait de la gestion de son budget une passion. Il nous dévoile ses “bons plans” pour faire plus d’économies.
Recettes
Son emploi d’ingénieur informatique dans une agence digitale lui rapporte 4.600 dollars net par mois. En France, Thomas Sarek estime qu’il aurait gagné environ 3.000 euros bruts par mois à métier équivalent. “Le salaire est bien plus élevé à New York mais le coût de la vie est plus faible en France. L’un dans l’autre, je dirais que je suis gagnant à 10% près”.
Entre 2014 et 2016, Thomas Sarek a également investi 3.500 dollars en bitcoin, qui ont pris de la valeur depuis. Aujourd’hui, le Français a diversifié son portefeuille avec des investissements dans une quinzaine de monnaies virtuelles.
Dépenses
Après avoir habité à Brooklyn et Manhattan, Thomas Sarek a décidé de déménager à Jersey City il y a un an. “Pour 1.500 dollars de loyer par mois, je vis dans un luxury building avec une grande chambre et une salle de bain privée, une vue sur la skyline de Manhattan, une salle de sport et une terrasse avec barbecue, le tout à quelques minutes à pied des transports”. En quittant New York, Thomas Sarek a fait une autre économie non négligeable. “Je ne paie plus la NYC local tax (impôt local à New York City), ce qui représentait 3,68% de mon salaire, soit environ 2.700 $“. 
L’eau, l’électricité et internet lui coûtent 100 $ par mois, à ajouter aux charges de l’immeuble qui s’élèvent à 150 $ par an (concierge, entretien).
Pour les repas, Thomas Sarek n’a d’yeux que pour MealPal, un service qui propose des repas à prix réduits dans de nombreux restaurants de New York. “J’ai souscrit à deux formules : une première à 20 repas par mois pour les soirs qui me coûte 141 $, et une à 12 repas par mois pour les midi pour 83 $“. Si le jeune homme fait donc rarement les courses, “seulement 50 $ par mois“, il précise que “les produits sont moins taxés qu’à New York. Environ 2% sur l’alimentation, 0 sur les produits de première nécessité”.
Le reste du temps, Thomas Sarek aime se faire plaisir au restaurant, à condition de trouver LA bonne promotion. “New York regorge de bons plans. Les lundis par exemple, c’est 10 $ le hamburger/frites à Bo’s (Flatiron District) ou pour des moules à volonté au Bistro La Source à Jersey City. La chaîne de barbecue japonais Guy-Kaku propose aussi des réductions sur le menu tous les soirs à partir de 9:30pm, et l’application Pulsd offre des promotions sur les brunches le week-end”. 
Côté assurance maladie, Thomas Sarek précise que “tout est payé par mon entreprise et une assurance souscrite dans mon visa de travail“. 15% de ses revenus partent en revanche chaque année dans les cotisations retraites, soit plus de 11.000 $. Pour son téléphone, le Français a également trouvé la bonne formule : le forfait J1 Simcard de T-Mobile. “Je paie 45 $ pour appels, SMS et internet illimités, auxquels j’ai ajouté 5 $ pour des appels illimités vers la France”. Grâce à son forfait, Thomas Sarek reçoit également des réductions tous les mardis dans des restaurants et boutiques partenaires (T-mobile tuesdays).
Thomas Sarek essaie d’économiser le plus possible sur les transports. “Je ne prends quasiment jamais le taxi, même à 3h du matin pour rentrer de soirée“, explique-t-il. Sa carte de transport reliant Manhattan au New Jersey lui coûte 89 $ par mois, à quoi il ajoute “environ 20$ de tickets de métro dans New York“. Idem pour son budget vêtement, pour lequel Thomas Sarek dépense peu. “J’attends les soldes ou je consulte les sites de slick deals (sites de bonnes affaires)”. 
Econome mais bon vivant, le jeune français avoue sortir “3 à 4 fois par semaine“. Son budget “divertissement” s’élève à 500 $ par mois. Parmi ces lieux préférés, “le bar Crocodile Lounge à East Village qui propose une pizza offerte avec ton verre, et Dave and Busters, un bar d’arcades à Times Square où les jeux sont à -50% les mercredis”. Jamais avare de bons plans, Thomas Sarek utilise également chaque semaine l’application Hooch. “Pour 10 $ par mois, j’ai accès à un cocktail gratuit tous les jours parmi une sélection de bars”. 
Si les voyages lui coûtent environ 5.000 $ par an – “je pars 3 à 4 fois par an dont au moins une fois en France” – là encore, Thomas Sarek a trouvé des solutions pour payer moins cher. Le jeune homme possède quatre cartes de crédit, qui lui rapportent des points chaque mois, à transformer en cash-back ou en réduction sur des billets d’avion. “Les avantages sont nombreux. Je récupère 30 à 40 $ par mois, je ne paie pas de frais de carte bleue à l’étranger et j’ai accès au salon VIP dans les aéroports”.
Comme un poisson dans l’eau à New York, Thomas Sarek espère désormais obtenir un visa O-1. Grâce à lui, il pourra s’installer aux Etats-Unis et ainsi “contracter un prêt pour financer l’achat d’un appartement“. Quelle sera sa prochaine combine pour payer moins d’impôts fonciers ?

Un peu d'érotisme pour lancer le festival du film d'animation français du FIAF

Pour lancer son tout nouveau festival du film d’animation, Animation First, le FIAF se donne tous les moyens de réussir.
Outre la projection en 3D de “Minuscule: la vallée des fourmis perdues”, césar 2015 du meilleur film animé, la soirée d’ouverture du 2 février comprendra une série de films courts “sensuels, érotiques, coquins, poétiques ou risqués“, selon les mots de la promo, avec des titres alléchants comme “Chaud Lapin”, “Braise” ou encore “Des câlins dans les cuisines”.
Beaucoup de personnes pensent que les films d’animation sont uniquement pour les jeunes. Il y a un a priori important en France et aux Etats-Unis. On veut leur dire: think again!  Venez découvrir l’animation! On y trouve de tout“, affirme Delphine Selles-Alvarez, responsable de la programmation cinéma au FIAF. “On veut bousculer les clichés“, renchérit Catherine Lamairesse, fondatrice du festival de cinéma français Focus on French Cinema. Les deux cinéphiles ont assuré la programmation de ce premier festival, dans les cartons depuis le printemps.
Films animés courts, longs, pour adultes ou enfants, en 3D, réalité virtuelle ou autre: la programmation, riche et variée, veut refléter la créativité des écoles et studios de la région Aquitaine, en particulier la ville d’Angoulême, temple de la bande-dessinée et de l’image animée. Un grand nombre des travaux montrés pendant le festival sont issus de la région. “J’ai été éblouie par tout ce que j’ai trouvé là-bas: les films, les courts-métrages, la BD, les écoles…“, souligne Catherine Lamairesse.
Parmi les temps forts du festival, on trouve “La Tortue Rouge” (samedi 3 février, 2pm), un long-métrage nommé aux Oscars en 2017 signé Michael Dudok de Wit. Produit à Angoulême, il raconte, sans paroles, la rencontre entre un naufragé et une tortue rouge sur une île déserte. Une discussion avec le réalisateur suivra.
Toujours le 3 février (6:45pm), “Autour des pionniers de l’animation” plongera le public dans l’univers des premiers films d’animation muets. Dix courts-métrages, datant du tout début du XXème siècle, seront projetés avec un accompagnement piano.
Le lendemain, à 4pm, la poésie reprendra ses droits avec la projection de treize films courts inspirés des poèmes de Robert Desnos. Le festival se terminera par une fournée de films d’animation français césarisés, oscarisés ou primés dans des festivals, comme “Mr Hublot”, Oscar du meilleur film d’animation en 2014.
Des formes d’animation plus modernes n’ont pas été oubliées. La galerie du FIAF accueillera tout le week-end une exposition de réalité virtuelle où les curieux pourront se plonger dans différents univers (oeuvres du peintre du Moyen-Age Hieronymous Bosch, de Velázquez…) et les organisateurs ont fait appel à la réalité augmentée pour animer leurs affiches publicitaires.
Des films pour enfants, des ateliers sur le bruitage et la voix-off ainsi que plusieurs rencontres avec des animateurs français et américains sont également au programme. “L’animation est un secteur tellement important en France, qui est le 1er producteur européen et le 3ème mondial. La richesse de l’offre de films et de programmes est incroyable. On trouve des films reconnus dans le monde entier, produits par des animateurs français à Hollywood, des films remportant des prix importants ou encore des oeuvres plus d’art et d’essai“, résume Delphine Selles-Alvarez.
On veut sortir le public américain de la toute-puissance d’Hollywood et DisneyLe dessin apporte quelque chose de différent de la prise de vue réelle, une certaine poésie, poursuit Catherine Lamairesse. L’animation permet de dire des choses indicibles“.

Laëtitia Rouabah, une étoile montante de Ducasse chez Benoît

Quand le chef a l’intention de prendre soin de vous, de votre carrière, il le fait bien”. Le “chef” dont parle Laëtitia Rouabah, c’est Alain Ducasse, son mentor.
A 34 ans, la chef est la protégée du chef étoilé. Après avoir multiplié les postes dans les restaurants d’Alain Ducasse, elle a succédé en septembre 2016 au chef Philippe Bertineau aux commandes de la cuisine de Benoît à New York. Une belle promotion pour cette bosseuse auto-proclamée, discrète, souvent décrite comme une “étoile montante” ou un “bébé Ducasse”. “Le chef était là dans les moments durs de la vie. Il nous donne tellement pour qu’on y arrive. J’ai un profond respect pour lui.
Laëtitia Rouabah participera le mercredi 31 janvier à la série Chefs du 934, un dîner qui se tient deux fois par an au consulat autour de chefs français. Pour la première fois, deux femmes seront mises à l’honneur pendant cette soirée gastronomique – la vigneronne Yasmina Asseily sera la seconde invitée.
Laëtitia Rouabah est tombée dans la marmite très jeune. “On ne mangeait pas à la cantine. Ma mère cuisinait très tôt le matin pour le déjeuner. Quand on se levait avec l’odeur du thym et de l’ail, on avait déjà envie de manger“, se souvient-elle.
Diplômée du Centre de Formation des Apprentis (CFA) de Versailles, elle rejoint l’empire Ducasse en 2004, recrutée dans les cuisines de Plaza Athénée, où elle se hisse jusqu’au poste de chef de parti. Poste qu’elle occupe à partir de 2007 au restaurant d’Alain Ducasse au Dorchester à Londres. Au bout d’un an, “je me demandais ce que j’allais faire. Alain Ducasse m’a proposé la Tour Eiffel“.
Par “Tour Eiffel”, comprenez le Jules Vernes, le restaurant étoilé du chef français au deuxième étage du monument. C’est une école de la contrainte. Une chambre froide plus petite que dans les restaurants traditionnels, pas de gaz, brigade importante dans une cuisine peu spacieuse, deuxième cuisine sous le Champ de Mars: propulsée chef adjointe, Laëtitia Rouabah est responsable de “60 cuisiniers et 40 serveurs“. Elle passe six ans là-bas. “C’était prenant. Ce n’était pas possible de faire les choses à moitié. D’ailleurs, quand on travaille pour Alain Ducasse, on ne s’autorise pas à faire les choses à moitié“.

Après trois ans dans le célèbre bistrot parisien Allard, dirigé historiquement par des femmes, elle gagne New York en 2016. “Dans un coin de la tête, tout le monde a le rêve américain“. Chez Benoît, elle doit réinventer le menu d’un restaurant qui cherche à dépoussierer son image, à l’heure où New York connaît un boom de restaurants français. L’adresse de Midtown, à laquelle le New York Times a donné deux étoiles sous Philippe Bertineau, a été entièrement rénovée juste avant l’arrivée de la chef et d’une nouvelle équipe. “Il fallait que je fasse une nourriture à la hauteur du nouveau restaurant, résume-t-elle. Je travaillais 14 heures par jour. On arrivait très tôt le matin et on repartait très tard le soir. On ne voyait pas beaucoup le soleil”. 

A-t-elle senti qu’elle devait travailler deux fois plus en tant que femme pour se faire accepter dans ce milieu très masculin ? “Je n’ai jamais été confrontée à la discrimination. Au contraire, j’ai été beaucoup aidée, affirme-t-elle. Dans ce milieu, les hommes comme les femmes doivent montrer ce qu’ils savent faire. Si on veut réussir dans ce métier, c’est par le travail“.
En 2018, Benoît fêtera ses dix ans par une série d’événements étalés sur plusieurs mois. “On a fait une très belle année. On est content de ce qu’on donne aux clients, on a de plus en plus d’habitués, se félicite-t-elle. Je suis très contente de ce qu’on a accompli. Mais ce n’est pas fini“.

Une exposition sur le sens de l'art au Hammer Museum

Jusqu’au dimanche 6 mai, “Stories of Almost Everyone” au Hammer Museum explore notre tendance naturelle à projeter des histoires sur des objets inanimés, y compris les œuvres d’art qu’on trouve dans les musées.
Plus de quarante artistes internationaux participent à cette exposition collective. Ils présentent un large éventail d’oeuvres et d’artefacts du passé re-contextualisés dans l’art contemporain. Deux Français sont au programme: Isabelle Cornard, artiste multimédia, est connue pour ses mises en scène inspirées de la peinture ancienne et qui recréent, à partir d’objets trouvés, des paysages et des histoires de l’âge classique; et le Parisien Mathieu Kleyebe Abonnenc qui axe son travail sur l’histoire de la colonisation.

Un "Business and drinks" sur le "showrooming" à Palo Alto

À quoi ressembleront les boutiques et autres points de vente physiques tels qu’on les connait aujourd’hui à l’horizon 2020 ? Pour répondre à cette épineuse question, le réseau de cadres et dirigeants d’entreprises français FrenchFounders organise un “Business & Drinks” le 6 février à Palo Alto avec deux spécialistes du retail.
Florent Cantat, PDG de Retail Native, et Vincent Diallo, associé au sein de Bleu Capital, exploreront la tendance actuelle du “showrooming” (visite du magasin physique avant d’acheter en ligne), qui pousse les marques à transformer leurs espaces de vente en expériences. Ils s’interrogeront sur l’avenir de l’expérience en magasin, les nouvelles attentes des consommateurs et les bouleversements liés à l’avénement du digital.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur le site.