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Un petit-déjeuner à Miami sur l'investissement immobilier en France

Comment, en tant qu’expatrié, continuer à investir en France ? Comment l’investissement en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est-il devenu une référence en terme de placements immobiliers ? Ces questions seront au centre d’un petit-déjeuner organisé le jeudi 25 janvier dans les locaux de Jade Associates.

Forts de leur expérience professionnelle, les deux associés du cabinet en gestion de patrimoine EUODIANicolas Le Febvre et Nicolas Peycru, seront présents pour apporter leur expertise dans ce domaine.

Si l’investissement en SCPI est souvent méconnu, vous aurez l’occasion de comprendre son fonctionnement avec des exemples chiffrés, sa fiscalité ainsi que les avantages de ce produit.

Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru vous présenteront en détail les sociétés de gestion CORUM AM et PAREF, dont les SCPI agréées par la SEC permettent aux expatriés français de pouvoir investir. Si toutes les SCPI ne sont pas agréées, celles-ci disposent actuellement de rendements intéressants sur le marché (entre 5 et 6%) et proposent des options innovantes.

EUODIA est un cabinet de gestion de patrimoine proposant un large éventail de produits. Toutes vos questions par rapport à votre épargne détenue en France, vos investissements actuels ou même les prêts encore consentis dans l’Hexagone, pourront être posées au cours de ce « breakfast ».

Alexandre Desplat, fierté française des Golden Globes

Et un de plus. Dimanche 7 janvier, le Français Alexandre Desplat a obtenu pour la deuxième fois le prix de la meilleure bande originale de film, raflant la mise aux papes de cette catégorie (Hans Zimmer et John Williams). Le compositeur a été récompensé pour la musique de “La Forme de l’eau” de Guillermo Del Toro, qui sera en salles le 21 février. Il a dédié son prix à sa femme, la violoniste Dominique Solré Lemonnier.
“La Forme de l’eau” raconte l’idylle improbable entre une femme de ménage muette travaillant dans un laboratoire secret de l’armée et une mystérieuse créature amphibie capturée en Amazonie, en pleine Guerre Froide.
Le Français de 56 ans avait déjà recueilli un Golden Globe en 2007 pour “Le Voile des illusions” de John Curran, ainsi qu’un Oscar en 2015 pour “The Grand Budapest Hotel” de Wes Anderson. Ces prix font de lui l’un des Français les plus récompensés à l’étranger, derrière les compositeurs Maurice Jarre et Michel Legrand.

"D'où viens-tu Johnny ?" se demande TV5 Monde USA

Johnny était chanteur, certes, mais aussi acteur. TV5 Monde USA le rappellera mardi 16 janvier à 8:30 ET (5:30pm PT) en diffusant “D’où viens-tu Johnny ?”.
Dans cette comédie de 1963 signée Noël Howard, Johnny Hallyday joue le rôle d’un musicien, Johnny Rivière, manipulé par le patron de bar pour lequel il rend des services en l’échange de son sous-sol pour des répétitions avec son groupe. Quand il découvre qu’il transporte de la drogue à son insu, il décide de se rebeller et s’enfuit en Camargue. Lui et sa fiancée Gigi se retrouvent traqués et menacés de mort.
Avis aux fans du chanteur: Johnny chante quelques solos dans le film et un duo avec Sylvie Vartan, qui joue le rôle de Gigi.

L'Alliance française de Washington sort la galette le 11 janvier

C’est l’heure de la galette à l’Alliance française de Washington. L’association donne rendez-vous à ses membres et aux non-membres le 11 janvier pour apprécier un bon “King Cake”. Il y aura du cidre et de la bonne humeur.
L’événement sera en anglais et en français. L’Alliance française conseille de réserver vos tickets à l’avance sur son site, au téléphone ou en personne. S’il reste des tickets, il sera possible de prendre vos places à la porte. Et, non, vous ne serez pas remboursé si vous trouvez la fève.
 

Un concours de cassoulet à Brooklyn (parce que pourquoi pas ?)

Que faire pour faire oublier l’hiver ? Assister à un concours de cassoulet, pardi ! Le restaurateur américain Jimmy Carbone, fondateur du restaurant Jimmy N°43, organise pour la 10e année consécutive le « Cassoulet Cookoff » samedi 20 janvier entre 12pm et 3pm dans les locaux de l’école de cuisine The Brooklyn Kitchen à Williamsburg.
Lors de cette compétition, des chefs professionnels et amateurs, aussi bien américains que français, devront présenter leur(s) meilleure(s) version(s) du célèbre plat languedocien, à base de haricots blancs et de viande de canard, de porc ou même de mouton selon sa région d’origine.
Un jury composé d’auteurs de livres de cuisine, de chefs ou de restaurateurs spécialistes du plat sudiste et les clients participants voteront pour leurs préparations préférées, après dégustation. Les compétiteurs seront récompensés dans différentes catégories : du meilleur « Ameri-cassoulet » au meilleur cassoulet traditionnel, en passant par une mention d’honneur pour le cassoulet le plus créatif. Trois grands vainqueurs, de la première à la troisième place, seront par ailleurs désignés par le public.
Pour cette édition anniversaire, l’événement coûte 45 dollars par personne – le prix comprend le repas, soit plus d’une dizaine de portions de cassoulets différents, et les boissons, une sélection de cidres, de bières artisanales, de vins et de liqueurs. Les places sont disponibles en ligne, à réserver à l’avance.

5 bons plans douillets pour se réchauffer à Washington

L’hiver aura mis un peu de temps à s’installer, mais ça y est… il est là et il fait froid! C’est le moment d’enfiler ses bottes fourrées, de mettre son gros pull en laine et d’aller découvrir les endroits les plus douillets de la capitale fédérale.
Ambiance feutrée au Dabney

Credit: Andrew Cebulka
Credit: Andrew Cebulka

Caché dans une petite allée derrière le Convention Center, le Dabney a tout pour plaire, surtout en hiver. A commencer par un menu original récompensé d’une étoile au guide Michelin de Washington. L’intérieur feutré, peu éclairé donne à l’espace une ambiance intime et chaleureuse, surtout autour de la cuisine ouverte. Son énorme foyer-cheminée à bois de quasiment trois mètres de long réchauffe toute la salle. Si cela ne suffit pas, Le Dabney vient d’ouvrir un petit bar à vins juste en dessous du restaurant, le Dabney Cellar, qui propose une grande sélection de vins au verre dans une ambiance feutrée. 122 Blagden Alley, NW; 202-450-1015. Site
La section tropicale de l’US Botanic Garden 
US Botanic Garden - Jungle
Pas besoin de prendre l’avion pour s’évader dans une jungle tropicale, il suffit d’un simple billet de metro ! Le conservatoire du jardin botanique des Etats Unis, à quelques pas du Capitol, abrite des plantes du monde entier, y compris des régions subtropicales, tropicales et arides. Vous pourrez donc vous promener dans une forêt tropicale, vous prendre pour un cactus dans la section “déserts du monde” ou encore apprécier la végétation d’Hawaii. 100 Maryland Avenue, SW; 202-225-8333. Site 
Stable, le restaurant suisse de Washington
stable
Rien de tel qu’une bonne fondue ou une petite raclette, voir une grosse, pour affronter les températures hivernales. À Stable sur H Street, vous trouverez les deux au menu! La “raclette dinner experience” doit être demandée au moment de la réservation et coûte $35 par tête pour quatre personnes minimum. Pareil pour la fondue, proposée pour deux personnes minimum ($27 par personne avec juste du pain et $32 avec pain et un Kirsch). 1324 H Street, NE; 202-733-4604. Site
Le bar sans nom de Shaw
Il n’a pas encore de nom mais il a des boissons chaudes, une cheminée, des murs en brique exposée, du bois un peu partout et de la musique jazz en live. En plus il est tout petit et cosy (à peine 25 places), situé au sous-sol d’un immeuble semi-résidentiel près du Howard Theater. 600 T Street, NW
Ice Cream Jubilee

ice creamLa spécialité à Ice Cream Jubilee, c’est plutôt la glace, mais ça ne les empêche pas de proposer un des meilleurs chocolats chauds de la ville. Vous avez trois options: le chocolat chaud Nutella, plutôt goût noisette bien sûr, l’Earl Grey White Hot Chocolate fait avec un sirop lavande-earl grey et de gros morceaux de chocolat blanc fondu; et un chocolat chaud menthe. 301 Water Street, SE; 202-863-072 et 1407 T Street, NW; 202-299-9042. Site

 

New York Restaurant Week 2018: les réservations sont ouvertes

Vous aimez bien manger et découvrir de nouvelles adresses mais votre budget resto ne vous le permet pas ? La New York Restaurant Week est là pour vous aider. Du lundi 22 janvier au vendredi 9 février, 377 restaurants proposeront des menus à prix fixes, 29 $ le déjeuner et 42 $ le dîner (sauf les samedis).
Parmi les participants les plus prestigieux, on trouve le japonais Suzuki à Times Square qui vient de recevoir une étoile Michelin, Tavern 62 et David Burke Kitchen pour un menu américain healthy et de qualité. Profitez-en pour dîner dans le décor majestueux de Tao Downtown dans le Meatpacking ou manger de la bonne viande au steakhouse Smith & Wollensky à Midtown. Pour une expérience culinaire insolite, on vous recommande The View, restaurant rotatif du Marriott Marquis à Times Square.
Pour bénéficier de l’opération, vous pouvez vous rendre directement dans l’un des établissements partenaires, mais les réservations sont fortement conseillées, notamment dans les grands restaurants. Elles sont possibles depuis le 8 janvier sur le site de l’événement en partenariat avec OpenTable.
Lors de la New York Restaurant Week, les établissements vous proposeront de choisir parmi une sélection d’entrées, de plats et de desserts. Certains restaurants proposent également des tarifs spéciaux sur les cocktails et le vin.
 

"Ils ont failli en venir aux mains": la frustration des passagers d'un New York-Paris

Le “Bomb Cyclone” continue de charrier son lot d’histoires d’horreur aériennes: voyageurs bloqués, informations lacunaires, files d’attente interminables… Ce week-end, le Français XL Airways en a fait les frais.

Après une première salve de critiques de la part de passagers livrés à eux-mêmes à Washington-Dulles suite à la redirection de leur vol Paris-New York, voilà que d’autres “naufragés”, bloqués depuis jeudi pour certains à New York, expriment leur frustration face à la manière dont la compagnie low cost gère l’après-tempête.

Au total, quatre vols New York-Paris ont été reportés depuis jeudi, affectant des centaines de personnes. L’un d’entre eux a pu décoller dimanche, un deuxième est prévu lundi. Les passagers des deux autres n’ont pas encore de date de départ, selon le site de XL.

Je suis épuisé, j’ai très mal à la tête. Je suis entrepreneur, j’ai autre chose à faire“, se plaint un père de famille qui a pu repartir dimanche – son vol initial était jeudi – avec sa femme et leurs cinq enfants entre 5 et 13 ans. La petite tribu a pu être accueillie “au pied levé” par des amis “incroyables“. “Les incidents météorologiques peuvent arriver mais ce qui me frappe, c’est la complète désorganisation des aéroports est-américains et l’abandon des passagers à leur sort sans informations des compagnies. On est allé de rebondissements en rebondissement pendant 63 heures“.

Heureusement, nous avons pu être hébergés par des amis, mais nous ne savons pas où nous allons dormir ce soir ni demain“, regrette Lorie Raymond, une Française enceinte de 5 mois qui devait repartir dimanche avec sa famille. “On ne nous a pas offert d’options de relogement“, poursuit-elle. Elle avait acheté un billet XL Airways jeudi soir à la suite de l’annulation de son vol Delta pour Paris. Mais, à cause d’un problème lors de la réservation, elle s’est retrouvée à débourser 1.000 euros de plus que le prix initial. Elle attend désormais de connaître sa date de départ. Heureusement, elle a conservé un billet Delta pour mardi, au cas où. “D’une manière globale, cet épisode aurait pu être mieux géré (…) On n’avait aucune information, aucune prise en charge, aucun traitement de faveur quand on avait des enfants. On était livrés à nous-mêmes dans un aéroport qui offre trente minutes de wifi gratuit. Sans ça, j’aurais passé la nuit à l’aéroport”.

Pour certains passagers, la frustration est encore plus grande. Françoise Salmon fait partie de ceux qui auraient dû partir vendredi soir, mais le vol a été annulé vers 2 heures du matin samedi au grand dam des passagers. Faute de bus ou d’hôtels proposés, “on est resté sur place pour s’installer comme on pouvait. Il n’y avait pas d’eau, pas de mesures prises malgré les enfants. Aucune mesure pour assurer un minimum de bien-être”. 

Les passagers sont revenus le lendemain soir pour embarquer à bord d’un nouveau vol pour se voir signifier, “au-delà de minuit“, une nouvelle annulation. “Les gens étaient à cran. Ils avaient dormi dans l’aéroport dans des conditions difficiles. Il y avait de l’agressivité. On a eu peur qu’une dame présente fasse une crise de nerfs. Des hommes ont failli en venir aux mains. La sécurité est intervenue“. Françoise Salmon considère qu’elle fait partie des chanceuses car elle a pu rester chez sa fille, qui réside à New York. “Certes, il y a les conditions climatiques, mais ce qui est dur à vivre, c’est d’avoir l’impression d’être mené en bateau jusqu’à la dernière minute. Rien n’a été fait pour mettre les gens dans des situations confortables. Ils ont distribué des bons alimentaires, mais uniquement à ceux qui les demandaient. Ce n’est pas très clean“.

Vols faisant demi-tour, avions bloqués sur le tarmac pendant des heures…: XL Airways n’est pas la seule compagnie aérienne à avoir été la cible de passagers en colère si l’on en croit les nombreuses histoires relayées par la presse. Au total, plus de 600 vols ont été reportés ou annulés dimanche à JFK selon le site Flight Aware. Pour ne rien arranger, la collision entre deux avions à l’aéroport samedi et la rupture d’une canalisation dans le terminal de XL ont ajouté au chaos.

La tempête a provoqué de nombreux dysfonctionnements à l’aéroport : pas de catering, pas de maintenance, pas de carburant… plus la collision de deux avions. Nous avons donné des informations dès que nous pouvions par SMS et e-mail mais certains passagers ne les reçoivent pas car ils n’ont pas communiqué leurs coordonnées ou n’ont plus de batterie“, a souligné Stéphanie Cordier, porte-parole de XL Airways, dans un e-mail. Elle dit que la compagnie a mis 150 chambres à disposition de ses passagers. “Notre équipe sur place fait son possible pour les informer en temps réel mais l’aéroport a de nombreuses compagnies à gérer et chacun doit attendre son tour“.

"L'insulte" au menu du prochain Uptown Flicks à Harlem

C’est peut-être le prochain Oscar du meilleur film en langue étrangère et il sera montré à Harlem. “L’Insulte”, film du réalisateur libanais vivant à Paris Ziad Doueiri, est à l’affiche du prochain Uptown Flicks, la série de films français à Harlem, le jeudi 11 janvier au Maysles Cinema.
Le pitch: à Beyrouth, un réfugié palestinien et un chrétien libanais se retrouvent face-à-face au tribunal. Alors que la situation s’emballe et les dépassent, ils font le point sur leurs propres croyances en cherchant à se comprendre.
La projection sera précédée par “Negative Space”, un court-métrage d’animation français également dans la course aux Oscars. Une réception est prévue.

"Agir, la droite constructive" se lance en Amérique du Nord

Je ne sais pas si c’est moi qui ai quitté Les Républicains ou si ce sont Les Républicains qui m’ont quitté“. Militant de droite de longue date, le conseiller consulaire d’Atlanta Dominique Lemoine a décidé de quitter du parti. L’élection de Laurent Wauquiez en décembre a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Les Républicains français s’engagent dans les mêmes dérives que les républicains américains. Ce n’est pas ma philosophie. Je suis un libéral avec une sensibilité sociale, pas un nationaliste strident. Sens Commun, le rapprochement des idées du Front National… Il y avait une autre possibilité. J’ai sauté sur l’occasion“.
Cette “autre possibilité“, c’est le mouvement “Agir, la droite constructive”, lancé par plusieurs ancien membres LR regroupés sous l’étiquette “les Constructifs”, dont l’ancien député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre. Ces élus ou anciens élus ne reconnaissent pas dans la ligne droitière de Laurent Wauquiez mais ne veulent pas pour autant rejoindre La République en Marche.
Devenu officiellement parti en novembre, le groupe se structure en France et à l’étranger. Dominique Lemoine l’animera en Amérique du Nord et travaille avec l’ex-LR Jean-Louis Gibault en Belgique pour l’organiser à l’international. “Je ne suis pas En Marche, mais si Emmanuel Macron et Edouard Philippe font les réformes que le centre-droit demande, je ne vois pas pourquoi on serait en opposition systématique”. Tout en saluant les réformes économiques du gouvernement et le “sans faute” du président en politique étrangère, il prévient toutefois qu’il “ne s’agit pas de donner un chèque en blanc, notamment sur les Français de l’étranger où le gouvernement est très léger“.
Dominique Lemoine n’est pas le seul élu des Français de l’étranger à avoir sauté le pas. Le sénateur rattaché LR Robert del Picchia fait partie des membres fondateurs d’Agir. “Beaucoup de gens nous contactent, assure Dominique Lemoine. Je connais bien les adhérents LR en Amérique du Nord. Ce ne sont pas des nationalistes. Ce sont des gens qui votent à droite en France mais démocrate aux Etats-Unis.
Agir n’en est qu’à ses balbutiements en Amérique du Nord. La priorité de Dominique Lemoine dans la circonscription et le reste du monde est “d’organiser l’architecture du parti, lever des fonds, recruter, informer les électeurs.” Proche de Frédéric Lefebvre, battu lors de la dernière législative, Dominique Lemoine assure que l’antenne nord-américaine d’Agir n’a pas vocation à servir de rampe de lancement pour une future candidature Lefebvre. “Ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. Les prochaines élections sont dans longtemps”, dit-il, soulignant que “l’Amérique du Nord a toujours une place spéciale pour lui. Il y vient souvent pour son travail”. MM. Lefebvre et Lemoine sont associés au sein du cabinet d’avocats Lemoine-Lefebvre. “Il aura toujours un oeil bienveillant sur l’Amérique du Nord, avec laquelle il entretient une relation d’affaires et affective“.
 
 

Derrière la cuisine, un speakeasy qui sent bon la fondue

Brrrrr avec ce froid polaire, on a qu’une idée en tête: se réchauffer le coeur et le corps pour voir l’hiver à moitié plein.
On oublie ses bonnes résolutions et la diète éthique et hop, on booke une soirée fondue/raclette à SoHo entre potes à l’Après-Ski Fondue Chalet, un speakeasy aux faux airs de chalet suisse.
Suivez le guide, on vous met sur la piste. On y entre par le Café Sélect sur Lafayette St. Après avoir traversé les cuisines, tout au fond de la salle, on pénètre dans l’antre secrète par une porte couverte d’auto-collants qui dévoile un décor vintage, façon helvète underground.
Six tables, un minuscule bar, une playlist qui déchire. On vous prévient tout de suite, vous n’êtes pas couchés… Parce qu’Ovomaltine, c’est d’la dynamite!
À la carte: une déclinaison de fondues et autres raclettes qui vous donnera la patate. Il y a même une mousse de Toblerone (pas dingue mais pour le plaissiiiiir…).

Et sinon ?
Si votre coeur penche davantage pour Williamsburg, on vous conseille le Fondue Chalet Williamsburg de Diviera Drive, du jeudi au dimanche exclusivement.
Enfin, si vous préférez jouer à domicile, NY Cheese Party vous livre à partir de 15$/personne. Soit l’appareil seul, soit la totale avec fromages, charcuterie et pommes de terre !


Experience New York, c’est un bon plan par semaine. Un seul. Pour s’abonner, c’est ici

Bomb Cyclone: quand un vol Paris-New York fait demi-tour à mi-chemin

(Mis à jour avec le commentaire de Norwegian Airlines)
Quand le pilote a dit ‘we need to go back to Paris’, tout le monde s’est marré. C’était tellement gros que c’était absurde“. Romain-Alexis Bouché fait partie des passagers malheureux d’un vol Paris-New York de Norwegian Airlines qui a rebroussé chemin, jeudi 4 janvier, à mi-chemin au-dessus de l’Atlantique, au bout de quatre heures de vol.
En cause: l’aéroport JFK avait été fermé en raison du “Bomb Cyclone”. “C’était un vol tranquille. Arrivé au niveau du Groënland, le pilote a décroché son micro. Il y avait beaucoup de ‘euh’ dans sa voix. Il nous a annoncé que l’aéroport avait été fermé jusqu’à 7am.”
Selon le jeune Français, le pilote aurait informé les passagers que la compagnie avait anticipé le scénario et pris des réserves supplémentaires de carburant pour “tourner autour de l’aéroport“. Malheureusement, l’avion n’en avait pas assez pour tenir jusqu’à 7am et le pilote a décidé de rebrousser chemin.
Tout le Nord-Est était recouvert de neige jeudi. Alors que de telles décisions sont prises de concert avec le pilote, les opérations et le contrôle aérien, l’équipe de vol doit parfois faire ce que les autorités aéroportuaires locales lui demandent. Par conséquent, par précaution et avec la sécurité de nos passagers comme priorité, l’avion est retourné à Paris“, a confié Norwegian Airlines dans un e-mail.
Le retour n’a pas été de tout repos pour les passagers, dont le vol était déjà parti avec trois heures de retard. Placés dans un hôtel près de Roissy Charles-de-Gaulle à leur atterrissage tôt le vendredi, ils ont à peine eu le temps de fermer l’oeil qu’ils ont reçu un message de Norwegian les informant qu’un vol de remplacement avait été trouvé pour plus tard dans la journée. Mais ce vol, opéré par la compagnie Vamos Air, a finalement été décalé à samedi 7 heures du matin au grand dam des passagers qui avaient fait le déplacement pour découvrir une file d’attente “insensée” de clients frustrés et en colère à la porte d’embarquement.
Valérie-Anne Demulier, fondatrice du réseau She for S.H.E à New York, faisait également partie de ce vol cauchemardesque. Après avoir dormi deux heures, elle dit ressentir beaucoup de “fatigue surtout et un peu d’amertume liée au manque d’informations cohérentes. J’ai très envie d’être de retour chez moi ! Je pense surtout aux gens qui avaient des obligations à New York, comme cette fille qui avait une audition qui n’a lieu qu’une fois tous les trois ans, ou encore ces parents avec leur bébé qui doit être complètement déphasé… Je croise les doigts pour partir samedi matin, comme annoncé. En tout cas, au final, ça fait une histoire originale à raconter“.
Le plus frustrant, ce sont les informations. C’était n’importe quoi. Je n’ai jamais eu une sale expérience comme ça. Et pourtant, je prends beaucoup l’avion. Le bon côté, c’est qu’on s’est retrouvés tous pour déjeuner et partager nos histoires, relativise Romain-Alexis Bouché, qui s’est lié d’amitié avec une étudiante française, Laëtitia Vançon, qui a loupé sa date d’emménagement à New York à cause de cette affaire. “On espère juste que le vol partira bien samedi car ma rentrée est lundi !“, lance-t-elle.