Les Fêtes approchent et vous cherchez du vin pour accompagner vos délicieux plats concoctés avec amour ? French Morning a demandé de l’aide à un expert: Gaylord Robert.
Pourquoi il sait de quoi il parle
Gaylord Robert, sommelier chez “Bouley at Home” à New York est l’ancien sommelier en chef de l’Arpège, trois étoiles Michelin à Paris. Il est aussi fan de baseball. “Je dirige mes équipes comme au baseball: attaques, rotations, en respectant chaque personnalité parce que les postes ne sont pas interchangeables“.
Ses bonnes bouteilles de champagne
Pour le champagne, les bouteilles les moins chères tournent autour de 40 dollars. A ce prix-là, vous reconnaîtrez sans doute des noms de maisons connues comme Rothschild ou Veuve Cliquot, mais il s’agira de leurs cuvées de base. Gaylord Robert conseille de s’aventurer vers les Champagnes de l’Aisne, avec l'”Entre ciel et terre” de Françoise Bedel (autour de 50$) ou encore un Pol Roger, qui n’est pas très cher et que vous pourrez présenter à vos hôtes comme le champagne préféré de la Reine d’Angleterre. Les autres bulles: “Pour le prix d’un champagne de base, il est plus intéressant de choisir un bon crémant ou un cava“, conseille Gaylord Robert. “On peut vraiment surprendre avec un crémant du Jura!“, comme “La Combe Rotalier” de Jean-François Ganevat qui est un vin nature (autour de 60$).
Ses bonnes bouteilles de vin
Plutôt qu’un vin moelleux, difficile à trouver aux Etats-Unis, Gaylord Robert conseille de partir vers la Loire pour accompagner votre foie gras. Un Chenin blanc, “qui a l’avantage de ne pas être trop sucré ou trop lourd”, sera parfait, surtout en début de repas. Le Jasnières “Domaine de Bellivière” de chez Eric Nicolas (entre 48 $ et 95 $ en fonction de l’année) est une bonne option.
Avec des huîtres, optez pour un Chablis, qui sera tranchant et incisif ou un Bourgogne aligoté.
Avec un poisson, partir sur un millésime jeune, fruité, comme un Pouilly-Vinzelle du “Domaine de la Soufrandière” (autour de 25 $), “un vin bio, assez expressif avec du caractère et de la finesse“. Si vous voulez marquer le coup, n’hésitez pas à tenter un Puligny-Montrachet du “Hameau de Blagny” (entre 80 et 110 pour un 2008-2010). Le conseil du sommelier: l’ouvrir et le laisser debout et sans bouchon dans le réfrigérateur, et carafer si possible au dernier moment.
Avec une volaille: direction cette fois la vallée du Rhône, avec un Crozes Hermitage rouge. Accord gagnant également avec un St Joseph blanc ou un Saint Péray blanc de chez Bernard Gripa (40 $).
Avec du bœuf, optez pour un St Joseph rouge de chez Pierre Gaillard, ou un Crozes Hermitage du “Domaine Alain Graillot”, un vin poivré avec une touche d’exubérance et de fruité.
Avec du veau: “C’est facile, avec le veau, viande tendre et élégante, il faut toujours du pinot”. Choisissez un Vosne Romanée, un Chambolle Musigny ou un Morey St Denis qui apportera un peu de piquant. Laissez vous tenter par un vin de chez Virgile Lignier-Michelot.
Avec le fromage: Le plateau de fromages arrive et le ventre est déjà bien lourd. Pour éviter le trop plein d’alcool, l’expert propose de passer au cidre. Oui, vous avez bien lu! “A la fin du repas, le cidre avec son côté fruité et pétillant va rafraîchir sans peser sur nos estomacs“. Benoit Lesufleur propose un cidre bio très bon mais un peu cher (35 $). L’Américain Sundström propose un très bon vin local très bon marché. Le cidre se marie particulièrement avec les fromages de Normandie: brie, camembert, Pont l’Evêque. Avec des pâtes dures comme de la tomme ou du comté, optez pour un vin du Jura, blanc, comme le “Domaine de la Tournelle” (35 $) ou un Savagnin “Arbois”, de Jacques Puffeney avec un millésime 2011 (45 $).
Avec une raclette, choisissez un vin du Jura rouge ou blanc, servi légèrement frais, de Bénédicte et Stéphane Tissot.
Et enfin, avec un dessert au chocolat, optez pour un Porto, un Maury rouge ou un Banyuls, à servir frais, ce qui va temporiser l’alcool et réveiller les tanins et casser le gras du chocolat. Avec une bûche, un Muscat bien frais peut être une bonne solution, ou un pétillant (Vouvray, Champagne, Crémant… )
Ses bonnes adresses
Eli’s Wine:Grande sélection de vins européens et quelques découvertes. Kilian Robin, directeur des vins, pourra vous en parler et communiquer sa passion. Ce Breton de seulement 24 ans est un petit génie, lui aussi passé par l’Arpège et repéré par Eli Zabar. 1413, 3rd Avenue. Chambers Street Wines:Très belle cave avec une belle sélection de vins contemporains et naturels. 148 Chambers St Astor wines and Spirits:Ici le choix est assez incroyable. On peut déambuler pendant des heures dans les rayons. Le conseil du caviste, là aussi, est de qualité. 399 Lafayette St. Jean-Luc Le Du: un caviste français très sensible. 600 Washington St.
Le très chic restaurant français Le Bilboquet à Dallas s’est retrouvé dans une tempête médiatique bien malgré lui. La raison: un “Obama Cake” brandi par Donald Trump Jr dans le restaurant, en présence du sénateur texan Ted Cruz.
“Bien que mon anniversaire n’ait lieu que dans deux semaines, certains de mes amis ont décidé de m’offrir un gâteau de 40 ans un peu plus tôt que prévu. Et aucun anniversaire ne serait complet sans un gâteau Obama ?”, peut-on lire sur post Instagram du fils du président, où il se fait photographier avec la pâtisserie en faisant des grimaces (voir ci-dessous).
Le post, mis en ligne lundi 18 décembre, a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont jugé le gâteau de mauvais goût voire insultant envers le 44ème président. “Cela montre juste à quel point leur tempérament est négatif et cela traduit de ce qu’il pense des Noirs“, a commenté un utilisateur d’Instagram.
Face à la bronca, le propriétaire du restaurant, le Français Stephan Courseau, a expliqué dans un communiqué sur Facebook (inaccessible maintenant), lundi, que le gâteau controversé n’a pas été fait au restaurant. “Ted Cruz et Donald Trump Jr participaient à l’anniversaire d’un client fidèle qui a loué l’espace pour un événement privé, a-t-il écrit. Malheureusement, je ne travaillais pas dimanche et je n’ai pas pu intervenir dans les circonstances regrettables qui se sont produites mais je crois que je vous dois une explication et des excuses“. Et de préciser que le gâteau a été rapporté par un des participants – “nous ne sommes pas sûrs de qui“.
Pour se désolidariser encore plus de la controverse, il a précisé qu’il est “Français et ma femme, Mexicaine. Nous croyons tous les deux dans les valeurs universelles de l’amour, du respect et de la tolérance. Des valeurs que nous avons trouvées dans la communauté de Dallas. Nos amis et clients représentent un large éventail de croyances américaines: ils sont républicains, démocrates et indépendants. Ce qui les rassemble est la croyance que nous pouvons vivre ensemble avec amour, respect et tolérance. J’ai fait des Etats-Unis ma maison depuis longtemps car ce sont ces valeurs qui incarnent le vrai rêve américain”.
Après deux saisons au New York City FC de Patrick Vieira, le Français Frédéric Brillant prend le maillot de DC United. Le club en a fait l’annonce le 10 décembre.
Le joueur de 32 ans, qui a fait ses armes en première et deuxième division belge, est décrit par le club de la capitale comme un “facteur clé” de la défense new-yorkaise, participant aux bons résultats du NYCFC en 2016 et 2017. L’équipe est arrivée à chaque saison en deuxième place de la Conférence Est (à laquelle appartient DC United) et s’est qualifiée pour les “play offs”. Cependant, le défenseur a commencé la saison 2017 sur le banc de touche, remplacé par Alexander Callens. Il est revenu par la suite profitant d’une blessure du Luxembourgeois Maxime Chanot.
NYCFC a la 5ème meilleure défense de MLS, le championnat d’élite américain. Frédéric Brillant aura du grain à moudre à Washington. DC United a pointé la dernière place de sa conférence avec 60 buts encaissés.
Quoi de mieux pour affronter les températures ingrates qu’une bonne raclette ? Importé de Suisse, de France et même produit aux Etats-Unis, le fromage star des saisons fraîches a fait son chemin jusqu’à Washington. Voici 14 adresses pour vous ravitailler cet hiver.
District de Columbia :
Righteous Cheese
Dans le marché couvert de Union Market, ce stand propose un fromage à raclette américain pour 26 dollars la livre. 1309 5th St NE Bowers Fancy Dairy Products
Entre les murs historiques d’Eastern Market, ces fromagers proposent de la raclette française et suisse à 18,99 dollars la livre, une variété américaine à 22,99 dollars la livre et une raclette de qualité supérieure suisse pour 24,99 dollars la livre. 225 7th St SE Glen’s Garden Market
Avec une enseigne principale à Dupont Circle et une seconde adresse dans le quartier de Shaw, cette épicerie fine propose une raclette suisse et américaine à 24,99 dollars la livre. Dupont Circle : 2001 S St NW / Shaw : 1924 8th St NW Via Umbria
Au cœur de Georgetown, ce café-épicerie spécialisé dans les produits italiens propose également un fromage à raclette suisse à 21 dollars la livre. 4339 Connecticut Ave NW Calvert Woodley
Dans cette épicerie de Forest Hill, vous trouverez de la raclette française et suisse pour 19,99 dollars la livre, ainsi qu’une large sélection de vins pour accompagner votre fromage. 4339 Connecticut Ave NW Broad Branch Market
A l’orée du Maryland, cette épicerie fine offre un fromage à raclette français pour 15,99 dollars la livre. 5608 Broad Branch Rd NW
Maryland :
Pescadeli
Dans le quartier de Bethesda, l’épicerie Pescadeli propose l’un des fromages à raclette les moins chers de la région, à 12,95 dollars la livre. 4960 Bethesda Ave, Bethesda
Virginie :
Arrowine & Cheese
Chez ce caviste de Cherrydale, le couple vin et fromage est une religion. Parmi une sélection de près de 200 fromages, vous trouverez de la raclette française et occasionnellement suisse pour 19,99 dollars par livre. 4508 Lee Hwy, Arlington Screwtop Wine Bar
Pour les gourmets, ce bar à vin et épicerie d’Arlington vend de la raclette française à la truffe pour 21,99 dollars la livre. 1025 N Fillmore St, Arlington Cheesetique Cette chaîne de restaurants et fromageries propose de la raclette française à 16,99 dollars la livre. Vous trouverez également un assortiment de fromages fondus pour 18 dollars à la carte des trois enseignes. Ballston : 800 N Glebe Rd, Arlington
Shirlington : 4056 Campbell Ave, Arlington
Del Rey : 2411 Mt Vernon Ave, Alexandria Society Fair
Dans cette épicerie branchée d’Alexandria, qui fait également restaurant, vous pourrez vous régaler d’un fromage à raclette américain et suisse à 24 dollars la livre. 277 S Washington St, Alexandria
Quand vous attendez patiemment votre tour à la porte d’embarquement, vous savez au fond de vous qu’il y a une manière plus rapide de monter à bord d’un avion. Et vous avez raison.
Les études qui se sont penchées sur les processus de débarquement et d’embarquement ces dernières années montrent toutes que la manière utilisée aujourd’hui par la plupart des compagnies aériennes – embarquement par sections ou “zones” de l’arrière à l’avant en utilisant une seule porte – est la moins efficace. Pis, des chercheurs ont également trouvé qu’elle est dangereuse pour la santé.
Il est devenu urgent de trouver une solution. Avec la démocratisation du traffic aérien ces dernières décennies et l’agrandissement des avions, les temps d’attente pour l’embarquement (et le débarquement) se sont allongés. Une étude de Boeing montre qu’entre 1970 et la fin des années 90, la vitesse d’embarquement s’est réduite de 50%, pour atteindre 9 passagers par minute (contre 20 dans les années 60).
Dans une tribune de The Atlantic, l’astrophysicien Jason Steffen a identifié deux facteurs qui ralentissent le processus: la politique de facturation des valises en soute pratiquée par les compagnies aériennes qui pousse les passagers à “apporter des bagages plus nombreux et plus remplis à bord” et le caractère mono-action de l’embarquement. “Le problème quand on embarque de l’arrière à l’avant est que nous avons affaire à un processus en série: une seule action est réalisée à la fois. C’est comme supprimer une page de texte un mot à la fois plutôt que de sélectionner la page entière. Dans ce cas, un seul passager s’assoit à la fois. L’allée centrale de l’avion n’est pas utilisée efficacement“. Jason Steffen a imaginé un système plus rapide: embarquer par colonnes (et non par rangées), en commençant par la place la plus au fond près du hublot et en sautant une rangée à chaque fois pour optimiser le rangement des valises (voir schéma ci-contre). Un test a montré que cette méthode était cinq fois plus rapide que le procédé “arrière vers l’avant” ou d’autres types d’embarquements dans un avion de 240 places. Le scientifique assure que sa méthode pourrait marcher dans des avions plus gros avec deux allées, comme les transatlantiques. “Le principe est de créer une distance minimale entre les passagers pour qu’ils puissent ranger leurs bagages. Le nombre de couloirs n’affecte pas cela“, confie-t-il.
D’autres scientifiques et des compagnies aériennes ont imaginé et testé des modèles d’embarquement basés sur la quantité de bagages à main notamment, ou sur “une pyramide inversée” où les passagers embarquent de l’arrière à l’avant et du hublot au couloir simultanément.
L’émission “MythBusters” de Discovery s’est aussi amusée à comparer différentes méthodes sur un avion moyen avec une seule allée centrale. Résultat: la méthode traditionnelle par groupes a mis un peu plus de 24 minutes, contre 17 minutes 15 secondes quand tout le monde embarque en même temps tout en ayant des sièges assignés, et 14 minutes 55 secondes pour un embarquement par colonnes dans lequel les passagers à côté des fenêtres entrent d’abord, suivis des sièges du milieu puis de ceux près du couloir. C’est cette dernière méthode que les passagers ont préféré. À noter qu’United Airlines l’a mise en place sans grand succès.
Quasiment à égalité en temps d’embarquement (14 minutes, sept secondes), on trouve la méthode utilisée par la compagnie Southwest sans zones ni assignation de sièges. Celle-ci fut la moins populaire auprès des cobayes de “MythBusters” et on comprend pourquoi: dans un tel système, on accroit le risque de séparer des personnes qui voulaient voyager ensemble.
Pourquoi ces méthodes plus efficaces ne sont-elles pas utilisées par les compagnies aériennes ? Jason Steffen reconnaît que son modèle peut rencontrer des difficultés de mise en oeuvre (nécessité pour tous les passagers d’être à l’heure, possible séparation de membres d’une même famille le temps de l’embarquement…). “Mais je ne sais pas pourquoi il n’a pas été adapté. Cela s’explique peut-être par le fait que l’embarquement n’est pas une priorité pour les compagnies aériennes“, suggère-t-il.
Sans changer l’algorithme d’embarquement, ces dernières pourraient aussi installer des rampes d’accès à l’arrière pour multiplier les points d’entrée, mais cela s’accompagnerait d’efforts logistiques et de main d’oeuvre supplémentaires. Aucune des compagnies contactées n’a répondu à nos demandes de commentaire.
Ce n’est pas parce qu’on est aux Etats-Unis qu’il faut se priver des petits plaisirs français de la vie, en l’occurence “Les Visiteurs”.
Le film à succès de Jean-Michel Poirier, 13 millions d’entrées en France lors de sa sortie en 1993, sera diffusé sur TV5 Monde USA le jeudi 21 décembre à 8:30pm EDT (5:30pm PDT). Tout le monde connaît l’histoire: Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et son serviteur Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier) cherchent à remonter le temps de quelques jours pour éviter la mort accidentelle du père de Frénégonde de Pouille, dont Godefroy est amoureux. Pensant que c’était un ours, Godefroy l’avait tué d’un coup d’arbalète. Mais à cause d’une erreur, ils se retrouvent au XXème siècle, et non au XIIème. Fou rire garanti.
Aux Etats-Unis, on a parfois l’impression que les boulangeries françaises se multiplient… comme des petits pains. Certes, les boutiques proposant des pains au chocolat, des baguettes et des éclairs au café apparaissent un peu partout, mais ils disparaissent aussi très vite. Ouvrir sa boulangerie aux Etats-Unis fait fantasmer beaucoup de Français (boulangers de formation ou en reconversion), mais entre le rêve et la réalité, il y a beaucoup de travail et de règles à respecter. 1- Indispensable prospection sur place
Avant de réfléchir au visa et de s’endetter pendant des années, il faut absolument venir sur place. Pierre Zimmermann a ouvert sa boulangerie La Fournette à Chicago en 2012. Entre 2000 et 2010, il est venu très régulièrement dans la “Windy City” pour y donner des cours, ce qui lui a permis de bien connaître l’offre et la demande.
“Avec ma femme, on avait cette envie et on est arrivé en 2010 à Chicago, mais on a ouvert Le Fournette seulement deux ans plus tard, pour affiner le business plan, se familiariser encore mieux au marché américain, connaître les risques“.
A Washington, Florent de Felcourt a aussi passé du temps sur place avant de lancer Fresh Baguette. “J’avais déjà vécu trois ans à Washington mais je suis revenu pour étudier le projet et les loyers, faire un business plan et me familiariser avec les processus à mettre en place“. Le boulanger, qui, dans une vie antérieure avait été officier de marine, raconte avoir aussi beaucoup réfléchi au quartier d’implantation. “J’ai ouvert ma première boutique à Bethesda, un quartier chic de la banlieue nord de Washington, où les gens apprécient les bons produits et sont ouverts au monde culinaire et à la nouveauté“. Bethesda est aussi le quartier du lycée Rochambeau où de nombreux petits Français sont scolarisés, ce qui a participé à la clientèle des débuts. A New York, Sophie Jaeger a choisi Williamsburg il y a cinq ans pour se lancer. “A l’époque il n’y avait pas grand chose dans le quartier, c’était une niche“, explique la fondatrice des Caprices de Sophie. Vincent Benoliel à Los Angeles 2- Les travaux: s’attendre à tout
Sophie Jaeger a eu un coup de cœur pour un appartement en rez-de-chaussée qu’il fallait transformer en local commercial. “J’ai passé des journées entières au Department of Building. J’ai perdu beaucoup de temps et beaucoup d’énergie. Une fois l’autorisation en poche, il a fallu créer une vitrine, changer la porte d’accès au jardin, inventer une cuisine, refaire l’électricité”, énumère la jeune femme, encore surprise du travail qu’elle a accompli. “J’avais un petit budget et j’ai donc pris un architecte qui débutait et qui n’avait jamais fait de commercial“.
Sophie Jaeger a donc largement pris les choses en main: “J’aime bien savoir ce qui se passe et je me suis rendue compte que si on se repose sur les gens, trois semaines plus tard on en est toujours au même point, rien n’avance. Il faut être présent, sur le dos des gens et insister si on ne comprend pas tout“. Résultat, pour Sophie Jaeger, il s’est passé 9 mois entre la location du local et l’ouverture de la pâtisserie.
Pierre Zimmermann à Chicago se souvient aussi de la valse de permis en tout genre à obtenir. “Les services sont très pointilleux et il fallait produire des plans, établir la conformité. Ça peut coûter très cher en temps et en argent si la ville refuse et que l’architecte doit tout recommencer, car pendant ce temps-là on continue de payer un loyer et on ne gagne rien“. Son conseil: choisir un maître d’oeuvre compétent, même s’il ne propose pas les prix les plus bas. “Une entreprise sérieuse tient ses délais, finit à temps. Celles qui cassent les prix font des erreurs, prennent du retard et au final on est pénalisé“.
Florent de Felcourt se souvient aussi du parcours de combattant: “Les permis de construire doivent être extrêmement détaillés en terme de plomberie, d’électricité et d’équipement pour être approuvés“. Le patron de Fresh Baguette à Washington se souvient aussi de nombreux aller-retour entre les services de la mairie et l’architecte. “A la fin, ce qui semble relativement simple et qui devrait prendre 15 jours va en fait durer plusieurs mois“. 3- Argent: l’épreuve de la banque
Ouvrir une boulangerie coûte cher. Ouvrir une boulangerie aux Etats-Unis coûte très cher, et notamment dans les grandes villes où les loyers sont importants. Vincent Benoliel, aujourd’hui propriétaire de Macaron et Michelina à Los Angeles, a ouvert sa première affaire il y a dix ans à Miami avec seulement 200.000 dollars en poche, qui lui ont permis d’acheter un pas de porte. “J’ai commencé petit en achetant le matériel au fur et à mesure“, explique-t-il. Aujourd’hui la somme à investir est beaucoup plus importante, ne serait ce que parce que les banques américaines ne sont pas souvent au rendez-vous au démarrage. A Chicago, Pierre Zimmermann a réussi à contracter un prêt auprès d’une banque américaine mais après des mois de présence sur le sol américain et grâce à la présence d’un partenaire américain. “Les banques demandent un credit history pour vous prêter, mais évidemment quand on arrive on n’en a pas“. Quand l’affaire est lancée et que ça marche, les établissements de prêt sont en revanche très intéressés et vous sollicitent. Pierre Zimmermann, La Fournette, Chicago 4- Recrutement: le gros point noir des Etats-Unis
Les boulangers installés aux US sont unanimes: le recrutement est un casse-tête. “C’est un enfer! s’exclame Vincent Benoliel. Les gens à Los Angeles sont tous acteurs ou rêvent de l’être, résultat s’ils ont une audition ils ne viennent pas travailler. Ils n’ont aucune conscience professionnelle“. Un constat partagé par Pierre Zimmermann: “Trouver du personnel qualifié est une grosse difficulté. Il y a beaucoup de turn over, or pour s’installer dans la durée une entreprise a besoin de personnel stable“. Pour tenter d’éviter les départs incessants et l’épreuve du recrutement, le boulanger de Chicago tente de fidéliser ses employés en leur proposant de bons salaires et un intéressement sur les bénéfices. “Moins ils auront de soucis financiers, plus ils seront tentés de rester“. A Washington, Florent de Felcourt emploie entre 35 et 40 personnes sur deux sites. Lui a opté pour un encadrement français: “Notre directeur de la production est un Français avec de l’expérience et on sponsorise des jeunes pour des visas. C’est plus cher et ça prend du temps mais je ne le regrette pas car j’ai une équipe extrêmement motivée avec ce noyau français qui s’entend bien et qui est polyvalent, ce qui n’est pas le cas des Américains“. 5- Investissement personnel: ne pas compter ses heures
“Pendant un an et demi, j’y étais tout le temps, j’ai quasiment accouché là-bas“, raconte Sophie Jaeger. Effectivement quand on s’installe à son compte, il faut oublier (pour un temps au moins) les week-ends et les grasses matinées. La boulangerie c’est souvent 7/7 et une boutique ouverte 12h par jour. “Pour réussir il ne faut pas être accaparé par autre chose sinon vous risquez de passer à côté“, résume Pierre Zimmermann, pour qui “le succès passe par un effort personnel que peu de gens sont prêts à faire“. 6- Hygiène: attention à la réglementation
Aux Etats-Unis, il existe des règles spécifiques et il est important de les connaître avant les travaux, pour éviter bien des ennuis. Par exemple, le Health Department de New York demande trois éviers distincts mais voisins dans une cuisine: un pour laver, l’autre pour rincer et le dernier pour désinfecter. Il faut aussi qu’une personne passe l’examen pour devenir le référent en matière d’hygiène. Cette personne doit pouvoir être au magasin dans les 15 minutes en cas de contrôle. “Je trouve que quand on s’installe dans un pays, l’adaptation passe par le respect des lois locales“, estime Pierre Zimmermann, qui explique suivre à la lettre les recommandations, même celles qui paraissent parfois étranges aux Français. “Aux Etats-Unis, on nous demande de stocker les œufs au réfrigérateur, ce qui n’est pas le cas en France. Mais il y a une vraie explication: ici les œufs sont brossés et lavés dans une solution antiseptique, ce qui détruit leur protection naturelle et oblige une conservation au froid“. 7- Ne pas hésiter à se faire aider
Une fois votre affaire lancée, vous aurez sans doute besoin d’un comptable pour gérer vos comptes et vos déclarations d’impôts. A Chicago, Pierre Zimmermann prend également conseil auprès d’un avocat, qu’il consulte quasiment deux fois par mois. “Les contrats sont rédigés de manière tellement opaque qu’il faut savoir lire entre les lignes. Je fais systématiquement tout relire car une erreur peut coûter cher“. Florent de Felcourt consulte lui un avocat d’immigration pour l’aider avec ses employés français, ainsi qu’un conseiller juridique. “Il faut se préparer au pire et prévoir un budget pour ça“. 8- Proposer une petite restauration
Comme c’est de plus en plus le cas dans les boulangeries françaises des grandes villes, les établissements installés aux Etats-Unis ont tout intérêt à proposer une petite restauration pour capter une clientèle plus large. A New York, les boulangeries de Maison Kayser sont aussi des restaurants servant un menu complet. Sophie Jaeger aussi a très vite compris que les salariés des bureaux et des espaces de co-working de son quartier seraient preneurs d’une offre déjeuner. Pour Vincent Benoliel à Los Angeles, la restauration est quasiment une obligation: “Pour les détaillants je ne crois pas du tout au mono produit. Vendre du pain ou des croissants, ça ne suffit pas, notamment quand on voit le prix des loyers“. 9- Ne pas oublier le café
Ça ne parait pas évident pour un Français qui débarque aux Etats-Unis, mais le café est sacré. Les Américains en boivent toute la journée, dans la rue, au bureau ou dans les transports. Pierre Zimmermann, qui a pris le temps de bien observer les us et coutumes avant d’ouvrir La Fournette, l’a tout de suite repéré. “Il est indispensable d’avoir un bon barista dans une boulangerie. Un bonne marque, de bonnes recettes, une bonne amertume, tous les détails comptent“. A Williamsburg, Sophie Jaeger propose elle aussi du café, ce qui lui permet d’avoir des clients à toutes les heures de la journée. “Le café est présent partout, ne pas en avoir serait une faute“, explique l’entrepreneuse, qui a choisi un café moins acide que celui des coffee shops du quartier, pour faire la différence. 10- Ne pas négliger la décoration
“En France, si on a un très bon pain, on peut le vendre sur deux tréteaux et une planche. Ici ce n’est pas le cas“, résume Pierre Zimmermann. “Aux Etats-Unis quand vous ouvrez, il faut avoir une image toute emballée: le packaging, la charte graphique, le logo, les uniformes des employés, tout doit être abouti le jour de l’ouverture parce que c’est ce que l’Américain attend de vous“. Aux Etats-Unis la qualité du produit est importante mais elle ne suffit pas. “C’est la culture américaine d’avoir des boutiques très soignées“, estime Florent de Felcourt qui veut quand même croire que les clients viennent chez lui d’abord pour la qualité de son offre. 11- Facebook, Instagram: les réseaux sociaux pour se faire connaître
Florent de Felcourt vient d’embaucher quelqu’un pour s’occuper de la communication de Fresh Baguette, notamment sur les réseaux sociaux. “C’est très important ici. Tout le monde a un compte Facebook ou Instagram. J’avais un peu mis ça de côté mais c’est essentiel“. Pareil pour Sophie Jaeger qui essaie de trouver le temps de poster des photos sur Instagram plusieurs fois par semaine. A Chicago, au vu des retours positifs de la page Facebook de La Fournette, Pierre Zimmermann va également ouvrir un compte Instagram pour avoir une image plus dynamique, car, dit-il, “l‘‘image de l’entreprise passe par les réseaux sociaux”.
Entrer dans le Museum of Failure, à Arts District, c’est grimper dans la Dolorean de Doc, et retourner dans un temps passé. Mais vous n’y trouverez pas d’objets empreints de nostalgie (quoique). Mais des inventions ratées.
Lancé en Suède cet été par le psychologue clinique Samuel West, fasciné par la technologie et ses liens avec l’échec, le musée rassemble près de 100 flops. Vous avez deux mois (jusqu’au 4 février) pour découvrir cette collection insolite que son propriétaire définit comme «ringarde».
En arrivant, le visiteur est directement attiré par le mur construit de gâteaux Oreo, aux goûts audacieux -et écoeurants- (bonbon, menthe, confiture et beurre de cacahouète…). Un nouveau fond pour épater vos followers sur Instagram ? Pas seulement. Pour une fois, le musée éphémère n’est pas dédié aux selfies. Chaque objet est accompagné d’un texte -souvent cocasse- qui raconte son histoire.
Les produits douteux de grandes entreprises sont exposées. La plupart ont fait un passage éclair sur les rayons, comme les lasagnes congelées de Colgate lancées dans les années 80, le ketchup violet, le Coca Cola Blak (mélange de café et diet coke) ou le Pepsi transparent. Problème de nom ou de goût, ils ont tous été dé-commercialisés.
Vous retrouverez également des innovations surprenantes, comme le « No more woof », un walkman permettant de traduire les aboiements de votre animal de compagnie en langage humain ; ou le «phone finger» qui permettait de téléphoner avec ses doigts, mais n’a pas fonctionné car «il ressemblait trop à un préservatif».
D’autres produits se sont fait rattraper par la course technologique : Netflix a détruit Blockbuster (le Vidéo Futur » américain), et les mini-disques ou le minitel sont devenus caduques. Pour d’autres, on est bien content qu’elles n’aient pas percées : le jeu de Trump « I’m back and you’re fired » qui fut un échec à deux reprises; le masque rajeunissant; la « Shared girfriend » -une poupée gonflable à partager – ; ou le très sexiste « bic pour elles ». Dans ce petit musée, les visiteurs prennent le temps de commenter, passant en revue la drôlerie des échecs. «Ca aurait été utile pendant mes études de marketing, relève une curieuse. On se rend compte de l’importance du nom des produits.»
Sur les murs, des mentors -aussi bien Oprah que des anonymes- de l’échec parlent de leur philosophie. «L’échec est seulement une opportunité de recommencer, mais cette fois plus judicieusement», a dit Henry Ford. Les visiteurs sont encouragés à raconter leur plus grand échec sur un post it. Car il n’y pas que les autres qui font des bides. Le mur des échecs.
Chaque année en période de fin d’année, les débats sur les étrennes font leur apparition. Le concierge, l’instit, le facteur: le tipping est une science inexacte mais réglementée. Selon un sondage du site Care.com réalisé auprès de 1.200 personnes, huit Américains sur dix distribuent des étrennes en fin d’année. Une chose est sûre, si votre budget est très serré, ne prenez pas un crédit pour distribuer vos enveloppes de pourboire! L’usage veut que l’on donne en fonction de ce que l’on a. Le “Super” et tout le personnel de l’immeuble:
Le concierge de votre immeuble, vous le croisez tous les jours, vous le saluez, il connaît tout ou presque de vos allers et venues et de vos fréquentations. Pour faciliter la cohabitation, il est bienvenue de lui donner un bon pourboire. Selon le site Streateasy, le “Super” devrait recevoir entre 75 et 175$ en fonction de vos moyens.
Le portier, si vous en avez un, appréciera un billet de 20$ pour un petit immeuble, comptez plutôt 200$ pour un immeuble luxueux.
Enfin, vous pouvez laisser une enveloppe à partager entre tout le personnel que vous ne voyez jamais: garage, ménage, maintenance. Le site Triplemint vous propose un questionnaire pour trouver le bon montant pour la bonne personne de l’immeuble. Au-pair et nounou à domicile:
Selon la famille Posts, gardienne de l’étiquette américaine depuis 1922, l’au-pair qui vit chez vous et fait un peu partie de la famille devrait recevoir l’équivalent d’une semaine de salaire en cash et pour la mignonnerie, un dessin des enfants. Babysitter:
C’est à chacun de voir mais on peut au minimum imaginer arrondir vers le haut la paie d’un soir, ajouter une heure à la facture ou offrir un petit cadeau. Les baby-sitters de qualité méritent une petite attention. Instituteur et personnel de crèche:
Dans certains Etats, il est interdit de donner de l’argent au personnel de l’école. Renseignez vous avant de glisser une enveloppe de billets dans la main de la maîtresse. En général, les parents d’élèves organisent une collecte et tout le monde donne ce qu’il veut. Certaines familles préfèrent un petit cadeau en nature comme une boite de chocolats ou un bouquet de fleurs. Personnel de ménage:
Pour l’homme ou la femme de ménage, comptez une semaine de paie à offrir en cash. Barbier/esthéticienne/coiffeur
Si vous êtes un client régulier, n’hésitez pas à doubler le tip habituel. La famille Posts conseille pour sa part de donner un petit billet à chacun des employés. Conseil pour les radins: attendez janvier pour vous faire faire les ongles ou tailler la barbe! Livreur de journaux:
Si vous vous levez assez tôt pour l’apercevoir, un billet de 10 ou 20$ l’aidera à ne pas balancer vos journaux dans une flaque d’eau ou en bas des marches. Facteur:
Attention, le service de poste américaine a édité ses propres règles concernant les tips de fin d’année. Les agents ont donc la possibilité de recevoir des petits cadeaux type gants, mugs, boissons d’une valeur inférieure à 20$. Les aliments périssables devront eux être partagés par tous les collègues au bureau. Il est interdit de donner du cash à votre facteur préféré. Le jardinier et le nettoyeur de piscine:
L’équivalent en cash d’une semaine de travail.
Avec “Charlie et la chocolaterie”, Broadway accueille un nouveau spectacle haut en couleurs et féérique.
“Charlie et la chocolaterie” (“Charlie and the chocolate factory”) est, à l’origine, un roman pour enfants écrit par Roald Dahl et publié pour la première fois en 1954. Il a été adapté en film par Tim Burton en 2005, et en musical pour la première fois en 2013 au Théâtre Royal Drury Lane à Londres. Depuis avril 2017, il s’est fait une place à Broadway au Lunt-Fontanne Theatre où il fait le bonheur des petits et des grands.
Le pitch : Charlie Beckett est un jeune garçon qui vit avec ses quatre grands-parents et sa mère dans une petite maison de fortune. Mais Charlie a un pêché mignon : il est un amoureux inconditionnel de chocolat. Malheureusement, l’extrême précarité dans laquelle il se trouve ne lui permet de posséder qu’une tablette par an, à l’occasion de son anniversaire. Cruelle coïncidence, non loin de son quartier se trouve également la plus grosse chocolaterie du monde, appartenant à l’excentrique Willy Wonka et fermée depuis des années.
Un jour, contre toute-attente, la chocolaterie décide de rouvrir ses portes pour une journée et propose à cinq enfants de venir la visiter. La seule condition ? Trouver l’un des cinq tickets d’or, un sésame précieux caché dans une tablette de chocolat. Charlie décroche le dernier ticket et part vivre l’aventure avec son grand-père Joe.
On a aimé : Les décors impressionnants et la qualité des costumes. Ici, aucun détail n’a été laissé au hasard et notre imagination est rapidement enflammée par la qualité de la production. Du royaume des écureuils à l’ascenseur de verre, les scènes s’enchaînent dans une parfaite féérie et nous laissent des étoiles dans les yeux. Un gros effort a également été fourni afin de moderniser le show : jeux de lumières de qualité et installations vidéos modernes sont incrustés dans le musical. Enfin, le show reste fidèle à l’histoire d’origine et la prestation de Christian Borle en Willy Wonka est tout simplement exquise.
On a moins aimé :Bien que visuellement époustouflant, le premier acte traîne un peu longueur et on se languit de franchir les portes de la chocolaterie. L’anglais peut parfois s’avérer difficile à déchiffrer pour les néophytes de la langue de Shakespeare. Outre ses petits détails, “Charlie et la chocolaterie” reste un show onirique qui ravira toute la famille. Seul bémol, comme la majorité des shows à Broadway : le prix. Les places les moins chères avoisinent les 80 dollars et il faut compter plus de 200 dollars pour les sièges premium. Pour les chanceux, la Broadway Lotery propose des billets à 40 dollars. Autrement, il est possible de se rendre directement au théâtre un peu avant la représentation. Il n’est pas rare que certaines personnes revendent leur place à des tarifs réduits. Mais attention aux arnaques !
Niveau d’anglais nécessaire pour apprécier le spectacle :4/5 (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue).
Depuis six ans, les Trophées des Français de l’étranger, organisés par Le Petit Journal, mettent en valeur des parcours exceptionnels de Français résidant à l’étranger.
Qu’ils soient entrepreneurs ou engagés dans l’humanitaire, qu’ils aient réussi dans les arts ou dans le business, les Français de l’étranger ont du talent et c’est ce talent que ces trophées récompensent chaque année.
Sept trophées seront décernés, en mars 2018, sous les ors du Quai d’Orsay (Ministère des Affaires Etrangères), dans les catégories suivantes:
Social et Humanitaire
Education
Ancien-ne élève des Lycées français du monde
Entrepreneur
Prix du Public
Culture/Art de Vivre
Jeune Espoir (moins de 28 ans)
Le concours est ouvert aux Français résidant hors de France, âgés de plus de 18 ans et pouvant témoigner d’une expérience significative. La catégorie Ancien élève des Lycées Français est elle ouverte à toutes les nationalités. Les candidatures doivent être déposées avant le 15 janvier sur le liste dédié.
Ramener quelque chose de Los Angeles, c’est une excellente idée sur le papier. Mais personne n’a envie de trouver une réplique de la statuette des Oscars ou un cadre photo Hollywood sous le sapin. Pour transmettre l’essence de la ville, Marina Vicente a imaginé des coffrets “made in Los Angeles”: LA Bliss.
Découvrant L.A lors d’un road-trip il y a quelques années, elle est tombée sous le charme. “J’ai ressenti le LA bliss. J’étais obsédée par la liberté, le climat, la manière de vivre et les possibilités offertes“, assure-t-elle. Elle avait alors voulu rapporter un souvenir emblématique, en vain. A son retour à Marseille, son obsession pour la ville ne la quitte plus, et la propriétaire de boutiques de prêt-à-porter se lance alors dans des recherches sur l’artisanat local. Des recherches qui débouchent sur l’idée de The LA Bliss.
Avec l’idée tenace de retourner dans cette ville, elle recense les produits artisanaux, et contacte leurs créateurs durant plus d’un an et demi. “En tant que Française, j’aime tout ce qui est authentique, le fait-main. A Los Angeles, ce sont beaucoup d’indépendants qui font les marchés mais qui ne sont pas forcément référencés en ligne“, précise l’Aubagnaise. Au fil de ses trouvailles et de ses coups de coeur, elle rassemble sous une même bannière 70 objets, chacun associé à l’un des 40 créateurs qu’elle a personnellement rencontrés.
Marina Vicente a composé une dizaine de coffrets cadeaux (à partir de 150 dollars), vendus depuis plusieurs mois aux Etats-Unis. “C’est une manière d’offrir une expérience, de promouvoir la ville.” Reçues dans un coffret en bois créé sur-mesure par un Californien, ses sélections sont inspirées par les quartiers de la ville. “Celui de Santa Monica est influencé par les farmers markets, Topanga par les canyons, Malibu par l’océan. Celui sur Downtown est plus urbain, plus masculin.” A l’intérieur, on trouve de la nourriture, des objets de décoration, des porte-clefs, de la petite maroquinerie, des objets pour enfants et des produits bien-être.
En parallèle de sa petite entreprise, Marina Vicente propose sur son site des des city-guides par quartier pour les Français. “Comme pour les coffrets, je veux offrir une expérience, proposer de vivre Los Angeles comme un local, loin des attractions attrape-touristes.” Cette série de city-guides a commencé avec deux quartiers que la jeune femme adore, Santa Monica et Venice Beach, et sera progressivement actualisée.