Chaque année en période de fin d’année, les débats sur les étrennes font leur apparition. Le concierge, l’instit, le facteur: le tipping est une science inexacte mais réglementée. Selon un sondage du site Care.com réalisé auprès de 1.200 personnes, huit Américains sur dix distribuent des étrennes en fin d’année. Une chose est sûre, si votre budget est très serré, ne prenez pas un crédit pour distribuer vos enveloppes de pourboire! L’usage veut que l’on donne en fonction de ce que l’on a.
Le “Super” et tout le personnel de l’immeuble:
Le concierge de votre immeuble, vous le croisez tous les jours, vous le saluez, il connaît tout ou presque de vos allers et venues et de vos fréquentations. Pour faciliter la cohabitation, il est bienvenue de lui donner un bon pourboire. Selon le site Streateasy, le “Super” devrait recevoir entre 75 et 175$ en fonction de vos moyens.
Le portier, si vous en avez un, appréciera un billet de 20$ pour un petit immeuble, comptez plutôt 200$ pour un immeuble luxueux.
Enfin, vous pouvez laisser une enveloppe à partager entre tout le personnel que vous ne voyez jamais: garage, ménage, maintenance. Le site Triplemint vous propose un questionnaire pour trouver le bon montant pour la bonne personne de l’immeuble.
Au-pair et nounou à domicile:
Selon la famille Posts, gardienne de l’étiquette américaine depuis 1922, l’au-pair qui vit chez vous et fait un peu partie de la famille devrait recevoir l’équivalent d’une semaine de salaire en cash et pour la mignonnerie, un dessin des enfants.
Babysitter:
C’est à chacun de voir mais on peut au minimum imaginer arrondir vers le haut la paie d’un soir, ajouter une heure à la facture ou offrir un petit cadeau. Les baby-sitters de qualité méritent une petite attention.
Instituteur et personnel de crèche:
Dans certains Etats, il est interdit de donner de l’argent au personnel de l’école. Renseignez vous avant de glisser une enveloppe de billets dans la main de la maîtresse. En général, les parents d’élèves organisent une collecte et tout le monde donne ce qu’il veut. Certaines familles préfèrent un petit cadeau en nature comme une boite de chocolats ou un bouquet de fleurs.
Personnel de ménage:
Pour l’homme ou la femme de ménage, comptez une semaine de paie à offrir en cash.
Barbier/esthéticienne/coiffeur
Si vous êtes un client régulier, n’hésitez pas à doubler le tip habituel. La famille Posts conseille pour sa part de donner un petit billet à chacun des employés. Conseil pour les radins: attendez janvier pour vous faire faire les ongles ou tailler la barbe!
Livreur de journaux:
Si vous vous levez assez tôt pour l’apercevoir, un billet de 10 ou 20$ l’aidera à ne pas balancer vos journaux dans une flaque d’eau ou en bas des marches.
Facteur:
Attention, le service de poste américaine a édité ses propres règles concernant les tips de fin d’année. Les agents ont donc la possibilité de recevoir des petits cadeaux type gants, mugs, boissons d’une valeur inférieure à 20$. Les aliments périssables devront eux être partagés par tous les collègues au bureau. Il est interdit de donner du cash à votre facteur préféré.
Le jardinier et le nettoyeur de piscine:
L’équivalent en cash d’une semaine de travail.
Etrennes aux Etats-Unis : quel montant et pour qui ?
Guide de Broadway: Charlie et la Chocolaterie
Avec “Charlie et la chocolaterie”, Broadway accueille un nouveau spectacle haut en couleurs et féérique.
“Charlie et la chocolaterie” (“Charlie and the chocolate factory”) est, à l’origine, un roman pour enfants écrit par Roald Dahl et publié pour la première fois en 1954. Il a été adapté en film par Tim Burton en 2005, et en musical pour la première fois en 2013 au Théâtre Royal Drury Lane à Londres. Depuis avril 2017, il s’est fait une place à Broadway au Lunt-Fontanne Theatre où il fait le bonheur des petits et des grands.
Le pitch : Charlie Beckett est un jeune garçon qui vit avec ses quatre grands-parents et sa mère dans une petite maison de fortune. Mais Charlie a un pêché mignon : il est un amoureux inconditionnel de chocolat. Malheureusement, l’extrême précarité dans laquelle il se trouve ne lui permet de posséder qu’une tablette par an, à l’occasion de son anniversaire. Cruelle coïncidence, non loin de son quartier se trouve également la plus grosse chocolaterie du monde, appartenant à l’excentrique Willy Wonka et fermée depuis des années.
Un jour, contre toute-attente, la chocolaterie décide de rouvrir ses portes pour une journée et propose à cinq enfants de venir la visiter. La seule condition ? Trouver l’un des cinq tickets d’or, un sésame précieux caché dans une tablette de chocolat. Charlie décroche le dernier ticket et part vivre l’aventure avec son grand-père Joe.
On a aimé : Les décors impressionnants et la qualité des costumes. Ici, aucun détail n’a été laissé au hasard et notre imagination est rapidement enflammée par la qualité de la production. Du royaume des écureuils à l’ascenseur de verre, les scènes s’enchaînent dans une parfaite féérie et nous laissent des étoiles dans les yeux. Un gros effort a également été fourni afin de moderniser le show : jeux de lumières de qualité et installations vidéos modernes sont incrustés dans le musical. Enfin, le show reste fidèle à l’histoire d’origine et la prestation de Christian Borle en Willy Wonka est tout simplement exquise.
On a moins aimé : Bien que visuellement époustouflant, le premier acte traîne un peu longueur et on se languit de franchir les portes de la chocolaterie. L’anglais peut parfois s’avérer difficile à déchiffrer pour les néophytes de la langue de Shakespeare. Outre ses petits détails, “Charlie et la chocolaterie” reste un show onirique qui ravira toute la famille. Seul bémol, comme la majorité des shows à Broadway : le prix. Les places les moins chères avoisinent les 80 dollars et il faut compter plus de 200 dollars pour les sièges premium. Pour les chanceux, la Broadway Lotery propose des billets à 40 dollars. Autrement, il est possible de se rendre directement au théâtre un peu avant la représentation. Il n’est pas rare que certaines personnes revendent leur place à des tarifs réduits. Mais attention aux arnaques !
Niveau d’anglais nécessaire pour apprécier le spectacle : 4/5 (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue).
Note French Morning : 4/5
Trophées des Français de l'étranger 2018: lancez-vous !
Depuis six ans, les Trophées des Français de l’étranger, organisés par Le Petit Journal, mettent en valeur des parcours exceptionnels de Français résidant à l’étranger.
Qu’ils soient entrepreneurs ou engagés dans l’humanitaire, qu’ils aient réussi dans les arts ou dans le business, les Français de l’étranger ont du talent et c’est ce talent que ces trophées récompensent chaque année.
Sept trophées seront décernés, en mars 2018, sous les ors du Quai d’Orsay (Ministère des Affaires Etrangères), dans les catégories suivantes:
- Social et Humanitaire
- Education
- Ancien-ne élève des Lycées français du monde
- Entrepreneur
- Prix du Public
- Culture/Art de Vivre
- Jeune Espoir (moins de 28 ans)
Le concours est ouvert aux Français résidant hors de France, âgés de plus de 18 ans et pouvant témoigner d’une expérience significative. La catégorie Ancien élève des Lycées Français est elle ouverte à toutes les nationalités. Les candidatures doivent être déposées avant le 15 janvier sur le liste dédié.
Marina Vicente, l'Aubagnaise qui met LA en boîte
Ramener quelque chose de Los Angeles, c’est une excellente idée sur le papier. Mais personne n’a envie de trouver une réplique de la statuette des Oscars ou un cadre photo Hollywood sous le sapin. Pour transmettre l’essence de la ville, Marina Vicente a imaginé des coffrets “made in Los Angeles”: LA Bliss.
Découvrant L.A lors d’un road-trip il y a quelques années, elle est tombée sous le charme. “J’ai ressenti le LA bliss. J’étais obsédée par la liberté, le climat, la manière de vivre et les possibilités offertes“, assure-t-elle. Elle avait alors voulu rapporter un souvenir emblématique, en vain. A son retour à Marseille, son obsession pour la ville ne la quitte plus, et la propriétaire de boutiques de prêt-à-porter se lance alors dans des recherches sur l’artisanat local. Des recherches qui débouchent sur l’idée de The LA Bliss.
Avec l’idée tenace de retourner dans cette ville, elle recense les produits artisanaux, et contacte leurs créateurs durant plus d’un an et demi. “En tant que Française, j’aime tout ce qui est authentique, le fait-main. A Los Angeles, ce sont beaucoup d’indépendants qui font les marchés mais qui ne sont pas forcément référencés en ligne“, précise l’Aubagnaise. Au fil de ses trouvailles et de ses coups de coeur, elle rassemble sous une même bannière 70 objets, chacun associé à l’un des 40 créateurs qu’elle a personnellement rencontrés.
Marina Vicente a composé une dizaine de coffrets cadeaux (à partir de 150 dollars), vendus depuis plusieurs mois aux Etats-Unis. “C’est une manière d’offrir une expérience, de promouvoir la ville.” Reçues dans un coffret en bois créé sur-mesure par un Californien, ses sélections sont inspirées par les quartiers de la ville. “Celui de Santa Monica est influencé par les farmers markets, Topanga par les canyons, Malibu par l’océan. Celui sur Downtown est plus urbain, plus masculin.” A l’intérieur, on trouve de la nourriture, des objets de décoration, des porte-clefs, de la petite maroquinerie, des objets pour enfants et des produits bien-être.
En parallèle de sa petite entreprise, Marina Vicente propose sur son site des des city-guides par quartier pour les Français. “Comme pour les coffrets, je veux offrir une expérience, proposer de vivre Los Angeles comme un local, loin des attractions attrape-touristes.” Cette série de city-guides a commencé avec deux quartiers que la jeune femme adore, Santa Monica et Venice Beach, et sera progressivement actualisée.
Thomas Pesquet: "Les jeunes auront la responsabilité de sauver notre Terre"
Il a beau avoir passé six mois dans l’espace, Thomas Pesquet a aujourd’hui bien les pieds sur terre. Pédagogue et désireux de partager son expérience, le spationaute français s’est prêté au bain de foule et aux séances de selfies, jeudi 14 décembre, lors de TechFest, rendez-vous d’entrepreneurs français organisé par le consulat de France à New York et La French Tech New York.
Il participait à une discussion au consulat avec “l’entrepreneuse de l’espace” Laetitia Garriott de Cayeux et Jeff Kluger, auteur d’un livre sur Apollo 13.
Depuis son retour sur Terre le 2 juin, après un séjour de six mois dans la Station spatiale internationale (ISS), le Français s’est investi dans la défense de l’environnement. “Le fait de voir la Terre en entier, d’avoir cet incroyable recul, m’a permis de me rendre compte combien elle est fragile, a-t-il expliqué. Tous mes collègues avant moi étaient revenus plus soucieux de l’environnement, mais il faut le voir de là-haut pour comprendre à quel point nous sommes en danger“.
Au cours de son séjour, Thomas Pesquet a pris un nombre incalculable de photos de la planète, et sur certains clichés la fonte des glaces est apparente. La pollution des rivières, la déforestation aussi. Le Français cherche aujourd’hui à interpeller les chefs d’Etat et de gouvernement. Il a d’ailleurs participé à la conférence internationale sur le climat Cop 23 à Bonn en novembre. Interrogé sur la politique de Donald Trump et les reculs dans la lutte contre le réchauffement climatique, Thomas Pesquet reste optimiste: “C’est d’abord l’opinion publique qui compte. Si l’opinion publique prend conscience de ce qui se passe, les dirigeants politiques vont suivre. Aujourd’hui, je m’adresse surtout aux jeunes, c’est eux qui auront la responsabilité de sauver notre Terre“.
Thomas Pesquet salue toutefois la “Space Policy Directive” signée par Donald Trump le 11 décembre et qui prévoit de nouvelles missions sur la Lune. “Il s’agit d’une des plus grandes aventures spatiales“, a commenté le Français, qui ne cache pas son envie d’un jour participer à une telle mission.
Le Salon de l'éducation bilingue arrive à San Francisco
L’éducation bilingue a le vent en poupe partout aux Etats-Unis. Après New York, où elle a lieu chaque année depuis 4 ans, French Morning organise la première “Bilingual Fair” de San Francisco, le samedi 3 février 2018.
Le principe est simple: réunir en un même lieu tous les acteurs de l’éducation bilingue de la Baie (en toutes langues), pour permettre aux familles intéressées de faire leur choix. Vous pourrez aller à la rencontre de 50 exposants, représentant 8 langues: écoles, éditeurs, spécialistes du bilinguisme.
L’évènement est à découvrir en famille: animations autour des langues et de l’apprentissage tout au long de la journée, programme de conférences et de tables rondes avec le témoignage de spécialistes, linguistes, éducateurs…
Le nombre de tickets est limité. Entrée à $5 seulement en “early bird”, inscrivez-vous dès maintenant:
Lead Sponsors:
Gold Sponsor:
et avec le soutien des Services Culturels de l’Ambassade de France.
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Ecole bilingue de Berkeley: donner du sens à l’apprentissage d’une langue
(Article partenaire) Qu’est-ce que la langue sans une culture? La culture est ce qui donne tout son sens à l’apprentissage d’une langue, mais comment faire vivre cette culture lorsqu’elle est située à plusieurs milliers de kilomètres?
C’est là que le programme d’artistes en résidence de l’Ecole Bilingue de Berkeley prend tout son sens. “La langue n’est qu’un véhicule pour accéder à d’autres cultures“, souligne Sylvie Lemeur, coordinatrice du programme français dans cet établissement. Ainsi, chaque année, l’école invite différents artistes, auteurs, illustrateurs ou encore musiciens à passer du temps auprès des élèves. Leur rôle? Permettre aux enfants d’accéder à d’autres univers et à développer leur culture générale.
“Nous avons une tradition d’accueil d’artistes ici à EB“, souligne Mehdi Lazar, chef d’établissement. “Ces artistes viennent compléter et illustrer le programme scolaire que nous dispensons“. Dans une école où l’enseignement se fait en deux langues, et où quelque 50 nationalités sont représentées parmi les familles, des artistes de tous horizons ont été accueillis dans les classes au fil des ans.
Ainsi, l’auteur-illustrateur Emile Bravo, les auteures Claire Clément, Catherine Missonnier ou encore Susie Morgenstern ainsi que l’illustrateur Olivier Tallec ont travaillé avec les élèves de différents niveaux, leur présentant leur approche, et menant à bien différents projets avec eux. Ce fut aussi le cas de chanteurs ou compositeurs tels que Jean Nô ou Amulette.
Le dernier en date, Christian Voltz, a passé une semaine avec les élèves de l’Ecole Bilingue et les a initié à son approche de création d’illustrations éphémères grâce à des objets de récupération. Cet auteur d’albums jeunesse a publié une quarantaine d’ouvrages et a été récompensé par deux prix “Sorcières” catégorie albums, en 1998 pour Toujours rien?, et en 2007 pour La Caresse du Papillon. En 2003, il obtient le prix Bernard Versele pour C’est pas ma faute!
“Ce qui m’importe c’est que les enfants se rendent compte qu’avec trois fois rien on peut faire énormément de choses“, explique l’artiste originaire de Strasbourg. “On vit dans une société où on a énormément d’objets et de choses toutes faites. C’est le royaume des écrans et là je les fais revenir à des choses basiques. Trois petites vis, une petite rondelle et hop on arrive à faire un bonhomme!”
Et c’est là que la mission de l’Ecole Bilingue de Berkeley prend tout son sens: élargir le champ des possibles en frottant les citoyens de demain à d’autres cultures, d’autres univers. Pour en savoir plus sur l’enseignement d’immersion prodigué à EB, venez assister aux prochaines portes ouvertes, le samedi 6 janvier 2018 de 10am à midi.
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
La French Touch Conference revient à San Francisco en janvier
La French Touch Conference remet ça. La grand-messe de la French tech revient à San Francisco le 16 janvier. Les tickets sont en vente. Le lieu et les intervenants ne sont pas encore connus.
Pour cette deuxième édition sur la côte ouest, les organisateurs ne changent pas une recette qui gagne: cette journée de discussions et de rencontres rassemblera différents innovateurs, entreprises et investisseurs français et américains. Thème retenu cette année: “impact”. Les participants s’interrogeront sur les conséquences de technologies sur le futur et sur comment la tech peut être une “force de bien” pour demain. L’événement se présente comme une “dé-conférence” (un-conference) dont le modèle est de favoriser l’interaction plutôt que d’aligner les intervenants pour des présentations interminables.
La croisade d'Eddy Le Garrec pour le vin moins cher aux US
(Article partenaire) Chaque visite au “wine store” vous tire la même grimace… French Morning vous a déjà expliqué ici pourquoi le vin était si cher aux Etats-Unis. Pour faire court, c’est la faute du système légal des “trois étages” (three tiers), héritage de la période post-prohibition, qui oblige à séparer producteur (ou importateur), distributeur et détaillant. Résultat, les commissions s’additionnent et les prix montent.
Eddy Le Garrec, Français vivant aux Etats-Unis depuis 20 ans, a décidé de faire plus que de s’en plaindre, en ouvrant début décembre, au coeur de Manhattan, un magasin, “Empire State of Wine“, dédié aux importations directes (direct import). Le système, qui se développe aux Etat-Unis depuis quelques années, contourne les multiples commissions, tout en respectant la loi des three tiers. “J’utilise une “clearing company”, une société de logistique, qui joue légalement le rôle d’importateur et de distributeur, mais prend seulement un prix fixe par caisse, au lieu des deux marges importateur et distributeur qui peuvent s’élever jusqu’à 70%”.
Du coup, puisqu’il n’a plus à dépendre des distributeurs américains, Eddy Le Garrec devient un vrai caviste, à la française, qui repère les vins chez les producteurs (en France, mais aussi ailleurs en Europe ou en Amérique du Sud), négocie directement avec eux, et peut ainsi obtenir des prix défiant toute concurrence sur des vins de grande qualité.
“Cela me permet d’afficher par exemple des vins en-dessous de 15$ (Best Under 15) dont je suis très fier”, raconte-t-il devant les étagères type entrepôt de sa boutique, où il présente ses bouteilles de manière simple et compréhensible par un public américain souvent intimidé par les étiquettes françaises ésotériques.
Bouteille en main, il montre fièrement l’étiquette du Clos du Roy, un Bordeaux 2015 (vendu 17.99$). “Je l’ai envoyé aux “noteurs” américains (Parker et Suckling) et ils ont tout de suite donné une très haute note pour un vin de cette catégorie (92-93 points chez J. Suckling)“. Un autre Bordeaux, blanc celui-là, Château Mont Perat (2015) a lui aussi obtenu une excellent note chez Robert Parker, pour ses “notes tropicales subtiles, goyaves et ananas, une acidité bien jugée, avec un soupçon d’épices en note finale”.
Le système mis en place lui permet même parfois d’afficher le même prix qu’à la propriété, comme sur le Brouilly (Romain Jambon Brouilly Les Vieux Cèpes) qui vient d’arriver dans la boutique. “Je l’ai goûté cet été en France et je l’ai trouvé formidable. Il a obtenu un 92 chez Robert Parker qui l’a qualifié de “superb””. Vendu pour 15 euros à la propriété en France, il est affiché à 17.99$ chez Eddy, imbattable!
Empire State of Wine bénéficie de l’expérience précédente d’Eddy Le Garrec, “W Wine Boutique”, à Miami, qu’il a vendu il y a 5 ans. “Tout ce que je fais dans ce magasin new-yorkais est le fruit des leçons tirées de mes dix ans à Miami, et des 3 principes que j’y appliquais: simplicité, qualité et compétitivité!”. En Floride, Eddy Le Garrec était devenu le numéro 1 des ventes de champagne et vins haut de gamme de tout l’Etat, ce qui lui avait permis de vendre son magasin à un grand groupe. Après l’expiration de sa clause de non-concurrence, il a décidé de renouveler l’aventure avec cette ouverture à New York.
Outre le magasin du 111 W 20th St, New York, NY 10011, Empire State of Wine vend aussi en ligne dans la plupart des Etats-Unis (à l’exception de 7 Etats). Profitez du discount de 10% pour les lecteurs de French Morning (code Frenchmorning), pour toute première commande (sauf “sales” et “newsletter offers”).
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L'Alliance française d'Austin pense déjà à la galette
La bûche de Noël n’est pas encore consommée qu’il faut déjà se préparer à l’après. Comprenez la galette des rois.
L’Alliance française d’Austin organise son traditionnel apéro-galette le samedi 6 janvier à Sala & Betty. L’Alliance française offrira quelques petits plats à partager de 4 à 5pm (gratin de chou-fleur, croquettes de crabe…) et servira la galette à 5pm. L’événement est gratuit pour les membres, 5 dollars pour les non-membres.
Où trouver la bûche de Noël à San Francisco ?
Il est temps de se préoccuper du dessert incontournable de Noël: la bûche! Voici notre sélection d’adresses pour la trouver à San Francisco.
B. Patisserie
La palme de la bûche la plus esthétique revient à B. Patisserie. Côté saveurs, la pâtisserie située dans Pacific Heights ne déçoit pas non plus, entre la bûche Vanille, la Chocolat ou la Fraise. 75 dollars pour 10 personnes, ou 7.5 dollars la part. A commander au plus tard le 15 décembre, et à venir retirer à la pâtisserie le 23 ou le 24 décembre. B. Patisserie, 2821 California St, San Francisco, CA 94115. (415) 440-1700. Site.
Le Marais
Deux parfums de bûche, plus appétissants l’un que l’autre: pain d’épices et chocolat-marron. On peut commander soit au Marais dans la Marina, soit dans celui du Castro, au moins trois jours à l’avance. Compter environ 45 dollars. Le Marais Bakery, 2066 Chestnut St, San Francisco, CA 94123 ou 498 Sanchez Street, San Francisco, CA. (415) 359-9801. Site.
Miette
Dans cette pâtisserie-confiserie de Hayes Valley, la bûche se décline en deux tailles: petit modèle, pour deux à quatre personnes (25 dollars), ou la grande version, pour 10-12 personnes (50 dollars). Les amoureux de chocolat seront comblés: génoise chocolat, mousse chocolat au lait, le tout recouvert de ganache chocolat noir, et décoré de pommes de pin…en chocolat! Les commandes sont à faire avant le 18 décembre. Miette, 449 Octavia Street, San Francisco, CA 94102. (415) 626.6221. Site.
Tartine Bakery
On ne présente plus Tartine et les queues interminables qu’il faut endurer pour déguster ses délicieuses viennoiseries et pâtisseries. Pour sa bûche de Noël, Tartine reste fidèle à sa réputation d’excellence: génoise au café garnie de crème pâtissière espresso, mousse au chocolat, le tout recouvert de chocolat et de pistaches, et décorées de champignons en chocolat blanc. 65 dollars pour 10 parts. Tartine Bakery, 600 Guerrero St, San Francisco, CA 94110. (415) 487-2600. Site.
Thorough Bread and Pastry
La boulangerie-pâtisserie du Castro propose cette année deux bûches: chocolat-noisettes, ou vanille-fruits rouges-chocolat blanc. Les commandes peuvent se faire directement sur place, ou par téléphone, jusqu’au 17 décembre. Compter 40 dollars pour environ 10 parts. Thorough Bread and Pastry,248 Church St, San Francisco, CA 94114. (415) 558-0690. Site.
Arizmendi Bakery
Dans cette boulangerie coopérative du Sunset, la bûche sera plutôt traditionnelle: génoise garnie de crème pâtissière au rhum, recouverte de chocolat, airelles et champignons en meringue. Une recette gagnante depuis plusieurs années. Environ 40 dollars pour une dizaine de parts. A commander jusqu’au 23 décembre et à retirer avant 4:30pm le 24. Arizmendi Bakery, 1331 9th Ave, San Francisco, CA 94122. (415) 566-3117. Site.