Houston se mobilise pour la bonne cause. Les Français de la ville sont invités à participer à une course familiale pour lever des fonds pour le Téléthon, qui se déroule en France les 8 et 9 décembre.
Pour participer à la course, qui aura lieu le 9 décembre à Memorial Park, il faut faire une donation de 10 euros minimum sur la page de l’événement, et se présenter à 9:30am devant le playground à côté de l’église St.Theresa (6622 Haskell Street). Marcher ou courir: choisissez ce que vous voulez. L’essentiel est de participer. Si vous n’habitez pas à Houston, vous pouvez faire un don et indiquer sur la page la distance parcourue pour que celle-ci vienne s’ajouter aux kilomètres engrangés par d’autres sportifs dans le monde entier mobilisés pour la collecte de fonds.
L’an dernier, les coureurs de Houston avaient parcouru 1.080 km et collecté 1.330 euros. Le Téléthon lève des fonds pour soutenir la recherche contre les maladies rares.
Une collecte pour le Téléthon à Houston
6 adresses pour faire le plein de fromage à raclette à New York
Murray’s
C’est la référence en matière de fromage à Manhattan. Murray’s vend du fromage à raclette de Suisse et de France pour 15 dollars la livre. Direction son adresse dans le Village (254 Bleecker Street, 212 243 3289) ou le Grand Central Market (89 E 42nd St), le marché de la gare où la marque est présente. Dans sa boutique du Village, vous trouverez aussi de quoi faire le plein de charcuterie. Vous avez besoin d’une machine à raclette ? Murray’s en vend en ligne.
Le District
Le marché français de Lower Manhattan se devait de vendre du fromage à raclette. Il n’en sert pas moins de trois: raclette de Savoie (16 dollars la livre), de Heidiland en Suisse (27 dollars) et de Reading dans le Vermont (17 dollars la livre). Le District utilise aussi du fromage fondu dans plusieurs plats vendus sur place, dont les frites, le sandwich et dans la fondue servie au bar à vins. Brookfield Place. 225 Liberty St. (212) 981-8588. Site
Zabar’s
On sait faire les choses à Zabar’s, le repaire des foodies de l’Upper West Side: des fromages du monde entier vous tendent les bras dès l’entrée. Le fromage à raclette pointe le bout de son nez au milieu d’autres fromages venus d’Europe. Il est bon marché: le français est à 10,98 dollars la livre et le suisse à 15,84. 2245 Broadway. 202 787 2000 Site
Bedford Cheese Shop
Cette adresse très hipster prisée des amoureux de fromages à Williamsburg propose trois types de fromages à raclette: du Vermont (pour 21 dollars la livre), d’Angleterre (30 dollars) et de Suisse (33 dollars). La marque dispose d’une boutique à Manhattan où seuls les fromages suisse et vermontais sont vendus. Brooklyn: 265 Bedford Ave. (718) 599-7588. Manhattan: 67 Irving Pl (718) 599-7588. Site
Stinky Brooklyn
Autre fromager chouchouté des Brooklynites: Stinky Brooklyn, qui dit offrir “le meilleur fromage de la terre”, se trouve à Cobble Hill. Il n’a pas une grande sélection en terme de fromage à raclette, proposant seulement un produit domestique à 20 dollars la livre. Mais il est très coulant, promet le vendeur. Jambons, saucissons et autres pièces de charcuterie sont en vente aussi. 215 Smith St, Brooklyn. (718) 596-2873. Site
Cheese+Wine
On n’a pas oublié Hoboken, nouvelle terre d’accueil de la communauté française dans le New Jersey. À Cheese+Wine, on trouve donc… du fromage et du vin. De quoi passer une bonne soirée. Deux types de fromages à raclette sont en vente: un français et un vermontais pour 21,99 dollars la livre. 720 Monroe Street, Hoboken NJ 07030. 201-683-8162 . Site
Les Français de Los Angeles pleurent Johnny aussi
La France pleure “l’Idole des jeunes”. Mais sa ville d’adoption, Los Angeles, aussi.
Avec sa femme Laeticia et ses filles Joy et Jade, ils multipliaient les aller-retours à la Cité des Anges depuis 2010, et s’étaient installés de manière permanente dans le quartier de Pacific Palisades en 2013. Même si le chanteur y menait une vie discrète, loin des projecteurs, les médias français ont su capter ses habitudes, comme ses virées en « hot rod » ou décapotables, la fréquentation du salon de tatouage Shamrock Social Club sur Sunset Boulevard, ainsi que ses dîners au Nobu à Malibu et chez The Little Door à Santa Monica.
La passion de la rock star pour les deux-roues l’avait naturellement orienté vers le garage du Français Serge Bueno, le propriétaire de Heroes Motorcycles à Los Angeles. Les deux hommes se connaissaient déjà, puisqu’ils s’étaient rencontrés lors du rallye “Optic 2000” en 2001, en Tunisie. « Il aimait bien venir me voir pour parler moto, même s’il me disait toujours que le garage était trop loin (de Pacific Palisades), se souvient-il. Il en profitait pour boire du vin et fumer en cachette de Laetitia».
Craquant pour des bolides ou des tee-shirts vendus par Serge Bueno, Johnny Hallyday avait émis une ultime requête, juste avant son retour en France : que le spécialiste de la restauration de cylindrées construise « la moto de sa vie », une « custom sur une base de Triumph, un modèle très particulier ». Son propriétaire étant parti, Serge Bueno a choisi d’exposer l’engin dans sa boutique sur Melrose avenue.
Pour Clara-Lisa Kabbaz, un autre intérêt l’unissait à la star. « C’est une histoire d’amitié entre lui et le Lycée Français qui dure depuis plus de 40 ans », explique la présidente de l’école, encore sous le choc de la nouvelle de sa mort. En effet, le rockeur avait passé dix ans à Los Angeles au milieu des années 70, s’y installant avec Sylvie Vartan et leur fils David Hallyday (avec qui Clara-Lisa Kabbaz était en classe) pour se rapprocher des studios d’enregistrement (et s’éloigner de ses ennuis fiscaux).
Alors qu’elle doit gérer l’impact des incendies sur son école, la présidente au cœur brisé prend le temps de rendre hommage à « un homme remarquable par son talent et très humain, un ami loyal pour le Lycée Français ». Ce qui l’a frappée, c’est sa générosité : « il invitait en VIP la direction et le corps enseignant à tous ses concerts (sur le sol américain) ». Il avait également fait don d’une veste dédicacée et de sa guitare préférée lors d’une vente aux enchères pour l’école. Mais, un moment particulier restera gravé dans la mémoire de Clara-Lisa Kabbaz : « Nous avions des séances où les parents partageaient leur métier, il était venu avec sa guitare et avait chanté devant les enfants ».
Elle confirme les informations de la presse people qui le présentait comme un père bienveillant, impliqué dans la vie scolaire de ses filles. En plus de les conduire à l’école, Johnny Hallyday était fidèle aux galas de l’établissement, et se rendait volontiers aux anniversaires des amis de Joy et Jade. « Ce matin (mercredi), les élèves de cinquième pleuraient. Ils préparent des cartes pour sa famille, ils se sont attachés à lui. » Pourtant, amoindri par la maladie, il s’était fait plus absent cette dernière année scolaire. Mais cela n’entachera pas sa mémoire. « On ne va jamais l’oublier », assure Clara-Lisa Kabbaz, qui avoue « je n’imaginais pas à quel point je l’aimais ».
A l’instar de son grand cœur, sa simplicité est glorifiée.“Il était même un peu timide dans la vie de tous les jours », poursuit-elle. « En France, on ne s’imagine pas manger avec Johnny, qui a marqué plusieurs générations. Ici, c’était simple », ajoute Serge Bueno, qui a partagé des dîners avec lui et ses amis (Patrick Bruel, Dany Boon ).« Il n’était pas comme d’autres célébrités, il était très à l’écoute ».
Son humilité a également happé François Truffart, le directeur du festival de cinéma français Colcoa (City of Lights, City of Angels). « Avec Laeticia, ils étaient des habitués du festival depuis 2004. Il était venu pour les avant-premières de deux films de Claude Lelouch dans lesquels il jouait, et par amitié pour Omar Sy, à la première de « Chocolat » l’an passé», se souvient François Truffart, qui « garde le souvenir d’un couple simple et abordable, d’une extrême gentillesse ». « Il était tellement en retrait que j’ai cru, au début, que c’était un sosie ». Pour le directeur, l’histoire de Johnny avec les Etats-Unis était liée à la musique et au cinéma. « Il m’avait parlé de son rêve, tourner avec des réalisateurs de westerns modernes, comme Quentin Tarantino ».
Des visites guidées de New York pour vos proches venus de France
(Article partenaire) On est tous passés par là – votre famille ou vos amis débarquent bientôt à New York et vous êtes tristes de ne pouvoir être à leurs côtés pour leur montrer toute la ville.
Comment les occuper et les guider – surtout quand ils ne parlent pas anglais ? Pas de panique, les visites guidées de Harlem Spirituals/New York Visions sont le moyen idéal de leur faire découvrir Big Apple, son histoire et ses différents quartiers, tout cela en français et avec des guides soigneusement sélectionnés qui seront aux petits soins.
Commencez par une visite guidée de Manhattan
Classique mais idéal pour débuter le séjour et découvrir tous les quartiers de Manhattan et ses incontournables, du Rockefeller Center au quartier financier, en passant par le Village, SoHo, Little Italy et Chinatown. Ils pourront ainsi mieux se repérer mais également tout savoir sur New York, anecdotes et bons plans à l’appui. En option : la croisière vers la Statue de la Liberté et Ellis Island. Disponible les vendredis et samedis (avril à décembre), et le samedi (janvier à mars). Cliquez ici pour réserver
Découvrez Harlem et assistez une messe Gospel
Un immanquable ! La visite guidée de Harlem est parfaite pour les occuper un dimanche matin (pendant que vous faites la grasse mat’) avec une excursion dans ce quartier à l’histoire fascinante, suivi d’une authentique messe Gospel dans une église locale.
Disponible les mercredis et dimanches, avec un brunch en option. Cliquez ici pour réserver
Autre option : Harlem by night avec dîner Soul Food et soirée dans un club de Jazz !
Disponible les lundis et jeudis. Cliquez ici pour réserver
Explorez le Bronx, Brooklyn et le Queens
Une excitante journée d’excursion en bus et à pied à la découverte du Bronx, Brooklyn, et Queens, les boroughs les plus en vogue du moment ! Ils apprendront tout de l’histoire du Hip-Hop, visiteront le vrai Little Italy dans le Bronx, les quartiers d’Astoria et Long Island City dans le Queens, ainsi que DUMBO et Williamsburg, quartier des hipsters, dans Brooklyn. Cerise sur le gâteau : un authentique déjeuner BBQ à Brooklyn. Disponible tous les samedis d’avril à octobre. Cliquez ici pour réserver
Achetez un pass
Il permettra à vos invités de visiter le meilleur de New York à tarif réduit et de se concocter leur propre programme. CityPass, SightSeeing Pass NYC, Downtown Culture Pass… Ce n’est pas le choix qui manque ! Ces pass offrent l’accès aux attractions les plus célèbres de la ville, certains incluent le transport, d’autres incluent même des réductions pour le shopping et les restaurants. Tout dépend des envies de vos invités, nous sommes à votre disposition pour les conseiller !
L’équipe efficace et dynamique de Harlem Spirituals/New York Visions vous accueille 7/7 en français au cœur de Times Square pour vous aider à organiser un séjour inoubliable à New York. Pour toutes vos réservations (tours, attractions, activités, transferts, pass, etc.) passez nous faire un coucou ou visitez notre site internet : www.harlemspirituals.com.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Shopping: French Wink ouvre son "pop up store" français pour Noël
On sait que vous attendiez ça pour faire vos achats de Noël. French Wink, plateforme de promotion de l’artisanat français aux Etats-Unis, vous attend dans son pop up store de SoHo, “Rendez-vous”, du 11 au 17 décembre.
Les responsables de French Wink, Claire Obry et Myline Descamps, ont rassemblé plusieurs artisans et marques françaises pour vous aider à trouver le bon cadeau. Certains d’entre eux ne sont pas présents aux Etats-Unis. Parmi les participants: Maison Image d’Epinal, Tissage Moutet, Forge de Laguiole, Emaux de Longwy, Coutellerie d’Artisanat Français, Joli Buro, La Ptite Fabrik, Alban Muller, Pachamamai, C.La Vie, Karethic, Gavottes, Jacquet, Saint James, Jacadi, Laruze, Marbella, My Wax…
French Wink s’est allié avec Uptown Flicks, nouveau rendez-vous de cinéma français à Harlem, pour proposer deux projections le samedi 16 décembre: “Ce qui nous lie” de Cédric Klapisch sera montré pour la première fois à New York (5:30pm), après “Tout en haut du monde” (2:30pm).
Des ateliers de décoration de cookies, de conseils beauté et de dégustation de chocolat sont aussi prévus.
Le film sensation "120 battements par minute" arrive à Austin
C’est le film français qui a séduit Cannes et qui, demain, décrochera peut-être un Oscar. “120 battements par minute” sera projeté à l’Alamo Drafthouse de South Lamar à Austin le 13 décembre.
Réalisé par le Français Robin Campillo, “120 battements par minute” revient sur le combat des militants d’Act-Up et les ravages du sida au début des années 90, au travers de deux figures: Nathan, le nouveau venu dans l’association qui se protège trop, et Sean, le vétéran du combat qui se met en danger.
Le film est projeté dans le cadre d’un partenariat entre l’Alliance française d’Austin et l’Austin Gay & Lesbian International Film Festival.
La Française Sandra Muller "très touchée" d'être reconnue par Time Magazine
“Je suis très honorée“, a réagi Sandra Muller mercredi matin. C’est au réveil, en regardant NBC que la Française a appris la nouvelle: elle figure parmi les personnalités de l’année du magazine Time, pour avoir brisé le silence autour des cas de harcèlement sexuel. Ces “Silence Breakers” comprennent des hommes et des femmes.
“Je suis très touchée et très fière d’être à côté de femmes et d’hommes de talent, de conviction et surtout de coeur“, reconnaît la journaliste, qui vit depuis quatre ans à New York. “J’ai écrit un tweet le 13 octobre, avec le hashtag #Balancetonporc, et de là sont partis les # MeToo et #MoiAussi. C’est assez incroyable comme histoire“.
Choquée par les premières révélations sur l’affaire Weinstein, la Française, qui dirige La Lettre de l’Audiovisuel, avait dénoncé dans un tweet un ancien dirigeant de France 2 et ancien président de la chaîne Equidia qui lui avait déclaré: «Tu as de gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit».
Dans le magazine américain, on trouve les actrice Alyssa Milano ou encore Rose McGowan, la chanteuse Taylor Swift, mais aussi Isabel Pascual, cueilleuse de fraises, Juana Melaja, femme de ménage, ou encore Lindsey Meyer, entrepreneuse. Toutes ont participé à ce mouvement.
“Il n’y a pas encore de leader ou de principe fédérateur. Mais les hashtags #MeToo, #BalanceTonPorc, #YoTambien, #Ana_kaman et bien d’autres, ont joué le rôle de mécanisme de protection pour des millions de personnes, en leur permettant de raconter leur histoire“, écrivent les journalistes de Time Magazine.
“Il s’agit d’un mouvement de paix, ce n’est pas une guerre des sexes“, tient à préciser Sandra Muller, dont le hashtag a été utilisé 675.000 fois, selon Visidrain.
Carla Bruni va murmurer à l'oreille du public de Los Angeles
Carla Bruni passera par Los Angeles pour promouvoir son nouvel album.
La chanteuse se produira le mercredi 21 février 2018 à The Orpheum Theatre. Son album, “French Touch”, rassemble des classiques du rock anglo-saxon dans une version propre à l’ancien mannequin.
On découvre ainsi un étonnant “Highway to Hell” d’AC/DC façon bossa-nova, ou encore “Perfect Day” de Lou Reed. Il s’agit du cinquième album de Carla Bruni depuis ses débuts dans la chanson en 1997.
Pour ces artistes français, le baptême du feu de Miami Art Week
Art Basel, point d’orgue de la Miami Art Week, aura lieu du 7 au 10 décembre au Miami Beach Convention Center. Cette année encore, les Français sont représentés dans les allées de la grande foire et des événements satellites qui ponctuent cette grande semaine de l’art.
Soutenus ou non par une galerie, la participation à un rendez-vous aussi important que la Miami Art Week s’accompagne pour eux de nombreux défis, surtout pour ceux dont c’est le baptême du feu. Premier challenge pour ces “petits” Français : parvenir à se distinguer dans ce joyeux bazar artistique, où se retrouvent quelque 1.200 galeries du monde entier et des dizaines de milliers de visiteurs – 77.000 l’an dernier – dont de nombreux collectionneurs.
« J’ai du postuler il y a près d’un an car les demandes sont nombreuses et les places limitées », raconte la Française Sandra Encaoua soulagée d’avoir été sélectionnée afin d’exposer pour la première fois à la foire Spectrum, l’une des vingt foires satellites organisées cette année. Contrairement à d’autres artistes français présents, elle a postulé de manière indépendante, sans le soutien d’une galerie. « Cela a un coût important mais permet aussi d’être plus proche de son public », juge la peintre expressionniste. Installée à Miami, elle a au moins pu économiser sur l’hôtel et les billets d’avion.
« Il était très important pour moi d’y participer car, au-delà de donner une plus grande visibilité et une certaine crédibilité à mes oeuvres, cela permet aussi de jauger mon niveau car la Miami Art Week est un véritable baromètre du marché de l’art ».
Laurence de Valmy, autre primo-participante, est venue avec la galerie new-yorkaise Azart. « Exposer durant la Miami Art Week a toujours été un rêve car il s’agit de la semaine la plus importante pour le marché de l’art aux États-Unis, et je suis agréablement surprise de le réaliser aussi rapidement », indique avec enthousiasme l’artiste peintre française qui figure au programme de Scope.
Pour elle, l’enjeu est de se faire connaître, mais aussi de stimuler sa créativité. Elle n’attend pas de retombées à court-terme, mais espère que ce premier pied dans la porte lui permettra de trouver sa place dans le futur. « Je pars du principe que rien ne vient du néant, que chaque artiste s’inspire d’un autre et que leurs histoires se croisent et s’entremêlent, explique-t-elle. C’est donc une chance extraordinaire de pouvoir être présente aujourd’hui afin de nourrir mon art ».
La Française Carole Jury, qui vit dans le New Jersey, se dit, quant à elle, très intimidée de participer pour la première fois à cette exposition. « Je suis une artiste émergente et je n’ai pas fait d’études d’art, je suis donc dans mes petits souliers », avoue l’artiste peintre qui est également représentée par la galerie new-yorkaise Azart à la foire Scope. « C’est un témoignage de confiance et un énorme privilège, souligne-t-elle. Et même si je ne suis pas Picasso, je n’ai rien à perdre, bien au contraire, et je compte savourer chaque instant ».
Démarchage, invitations dans les soirées exclusives pour faire du “networking”, rédaction de communiqués de presse pour attirer les journalistes : capter l’attention n’est pas facile. Mais pour Carole Jury, il n’y a rien de tel que le talent pour se démarquer. « Il faut parfois oser prendre des risques afin de se démarquer car le niveau artistique durant la Miami Art Week est très élevé », souligne la quadragénaire venue présenter son travail sur la réflexion de la lumière. Fin de l’aventure : le 10 décembre.
6 chansons qui montrent l'amour de Johnny Hallyday pour les Etats-Unis
Quelque chose de Tennessee
C’est l’une des chansons-phares de Johnny. La superbe “Quelque chose de Tennessee” ne rend pas hommage à l’Etat américain, mais bien au dramaturge Tennessee Williams, auteur d’Un tramway nommé Désir. Sortie en 1985, elle s’est vendue à 250.000 exemplaires.
Hey Joe
La petite histoire derrière “Hey Joe” remonte à 1966. Johnny Hallyday propose à un certain Jimi Hendrix de faire sa première partie lors d’une série de concerts en France en octobre. Hendrix aurait joué son “Hey Joe” à l’Olympia à Paris au terme de la tournée. Selon Johnny, Hendrix l’aurait appelé au moment d’enregistrer la chanson à Londres pour l’encourager à faire la version française, qui sortira en 1967.
Rouler sur la rivière
Voici une chanson qui symbolise parfaitement les influences américaines de Johnny Hallyday. Issu de son album de 1996 “Destination Vegas”, “Rouler sur la rivière” est l’adaptation française du mythique “Proud Mary” de Creedence Clearwater Revival, groupe de rock des années 60-70. Dans la version de Johnny, il n’est pas question de Memphis, de Nouvelle-Orléans ni de quelqu’un qui “quitte son bon travail dans la ville“, mais plutôt d’un type qui arrête “son job au garage“.
Celui que tu préfères
Même si Johnny Hallyday était surnommé l'”Elvis français”, les deux hommes ne se sont pas rencontré, comme Johnny l’a laissé entendre dans l’émission “C à vous” en 2014. Ils ont failli se retrouver pourtant dans la même chambre d’hôtel, celle du chanteur-comédien Sammy Davis à Atlantic City en marge d’un concert du “King”. Mais ce dernier, malade, aurait décliné l’invitation de Davis à les rejoindre. “Celui que tu préfères” est inspiré du “Teddy Bear” d’Elvis Presley. Il est sorti en 1964, sept ans après le hit d’Elvis.
Cartes postales d’Alabama
Même s’il n’était pas connu aux Etats-Unis, Johnny Hallyday aura fait voyager toute une génération en Amérique à travers ses hymnes rock devenus des icônes. Ici, il nous lance de “Bons baisers d’Alabama” en 1982.
Mon Amérique à moi
Dans ce morceau chanté-parlé sur fond d’airs patriotiques américains, Johnny déclare sa flamme aux Etats-Unis, “une route sans feux rouges“, qui “m’invite à passer Noël dans le Tennessee et à faire du cheval dans la West Virginie” et où l’on croise “une fille en jeans” qui se balade le long du Mississippi.
Des "rêves d'enfants" à Miami pendant Art Basel
De l’art qui fait rêver. L’association Street Art for Mankind organise des séances de “peinture live” avec des artistes de rue autour du thème “rêves d’enfants”, hommage artistique au droit des enfants à avoir une enfance, selon l’association.
Les performances auront lieu dans des endroits différents: le jeudi 7 décembre, l’artiste brésilien Binho Ribeiro viendra peindre à Wynwood Yard, un espace éphémère pour entrepreneurs, de 8 à 11pm; le vendredi 8 décembre, retrouvez Leza One au restaurant-lounge R House Wynwood aux mêmes heures.
Lancée par le couple français Audrey et Thibault Decker, Street Art for Mankind (SAM) vient en aide aux enfants-esclaves dans le monde.
Le co-fondateur de Darty donne un million de dollars aux vétérans américains
Bernard Darty, 83 ans, co-fondateur de la grande enseigne française d’électroménager, vient de donner 500.000 dollars à Wounded Warrior Project, qui aide les vétérans américains blessés, et la même somme à l’American Red Cross afin de remercier les troupes américaines d’avoir sauvé sa vie durant la Seconde Guerre mondiale.
En juillet 1942 se déroule la rafle du Vél’ d’Hiv à Paris où plus de 13.000 Juifs sont arrêtés. Un terrible événement que Bernard Darty, né en France dans une famille juive polonaise, ne pourra jamais oublier. « J’avais alors sept ans et demi et j’ai pu y échapper grâce à mon père qui m’avait conduit chez ma tante mariée à un soldat français, se remémore-t-il avec émotion. Mais ma mère et l’un de mes frères n’ont pas été aussi chanceux. Ils ont été arrêtés avant d’être déportés au camp de concentration d’Auschwitz, dont seul mon frère est revenu vivant ».
Les minutes paraissent être des heures et les journées interminables aux yeux du Français qui, pendant près de deux ans, durant l’Occupation, est obligé de rester caché à Savigny-sur-Orge, en région parisienne. « J’ai vécu dans différentes familles, c’était une période extrêmement difficile, se souvient-il. Nous n’avions presque rien à manger et les hivers étaient très rudes. Je garde également en mémoire le bruit terrible des bombardements et les nombreuses nuits passées à la cave afin de se protéger ».
Le cauchemar touche à sa fin dès le mois de juin 1944. « Je me souviens parfaitement de l’arrivée des troupes américaines, souligne Bernard Darty. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait car nous avions perdu tout espoir de liberté, mais les camions défilaient dans les rues et les soldats agitaient des drapeaux tout en distribuant des bonbons aux enfants qui étaient affamés et fatigués par la guerre ».
Depuis, il avoue avoir longtemps éprouvé le sentiment d’être redevable. « Sans l’armée américaine, ma famille et moi n’existerions tout simplement pas. Je pense à cela chaque fois que je regarde les photos de mes petits-enfants », raconte Bernard Darty qui estime que trois quarts de siècle après, une tâche restait encore à accomplir dans sa vie. « Je ressentais comme une dette morale envers les Américains car je ne leur avais pas encore rendu tout ce qu’ils m’avaient apporté, et il n’est jamais trop tard pour donner ».
Son histoire avec les États-Unis ne s’arrêtera pas là puisque l’homme d’affaires et sa femme Paulette résident plusieurs mois par an dans un appartement acheté sur Fisher Island à Miami Beach. « Nous fuyons les hivers froids de la France depuis plus de 26 ans afin de venir profiter des journées ensoleillées de la Floride, indique celui qui s’apprête à fêter ses 60 ans de mariage. Nous sommes vraiment chanceux, car les Américains nous ont tout d’abord sauvés avant de bien vouloir nous accueillir, et cela je ne l’oublierai jamais ».