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6 chansons qui montrent l'amour de Johnny Hallyday pour les Etats-Unis

Quelque chose de Tennessee


C’est l’une des chansons-phares de Johnny. La superbe “Quelque chose de Tennessee” ne rend pas hommage à l’Etat américain, mais bien au dramaturge Tennessee Williams, auteur d’Un tramway nommé Désir. Sortie en 1985, elle s’est vendue à 250.000 exemplaires.

Hey Joe


La petite histoire derrière “Hey Joe” remonte à 1966. Johnny Hallyday propose à un certain Jimi Hendrix de faire sa première partie lors d’une série de concerts en France en octobre. Hendrix aurait joué son “Hey Joe” à l’Olympia à Paris au terme de la tournée. Selon Johnny, Hendrix l’aurait appelé au moment d’enregistrer la chanson à Londres pour l’encourager à faire la version française, qui sortira en 1967.

Rouler sur la rivière


Voici une chanson qui symbolise parfaitement les influences américaines de Johnny Hallyday. Issu de son album de 1996 “Destination Vegas”, “Rouler sur la rivière” est l’adaptation française du mythique “Proud Mary” de Creedence Clearwater Revival, groupe de rock des années 60-70. Dans la version de Johnny, il n’est pas question de Memphis, de Nouvelle-Orléans ni de quelqu’un qui “quitte son bon travail dans la ville“, mais plutôt d’un type qui arrête “son job au garage“.

Celui que tu préfères


Même si Johnny Hallyday était surnommé l'”Elvis français”, les deux hommes ne se sont pas rencontré, comme Johnny l’a laissé entendre dans l’émission “C à vous” en 2014. Ils ont failli se retrouver pourtant dans la même chambre d’hôtel, celle du chanteur-comédien Sammy Davis à Atlantic City en marge d’un concert du “King”. Mais ce dernier, malade, aurait décliné l’invitation de Davis à les rejoindre. “Celui que tu préfères” est inspiré du “Teddy Bear” d’Elvis Presley. Il est sorti en 1964, sept ans après le hit d’Elvis.

Cartes postales d’Alabama


Même s’il n’était pas connu aux Etats-Unis, Johnny Hallyday aura fait voyager toute une génération en Amérique à travers ses hymnes rock devenus des icônes. Ici, il nous lance de “Bons baisers d’Alabama” en 1982.

Mon Amérique à moi


Dans ce morceau chanté-parlé sur fond d’airs patriotiques américains, Johnny déclare sa flamme aux Etats-Unis, “une route sans feux rouges“, qui “m’invite à passer Noël dans le Tennessee et à faire du cheval dans la West Virginie” et où l’on croise “une fille en jeans” qui se balade le long du Mississippi.

Des "rêves d'enfants" à Miami pendant Art Basel

De l’art qui fait rêver. L’association Street Art for Mankind organise des séances de “peinture live” avec des artistes de rue autour du thème “rêves d’enfants”, hommage artistique au droit des enfants à avoir une enfance, selon l’association.
Les performances auront lieu dans des endroits différents: le jeudi 7 décembre, l’artiste brésilien Binho Ribeiro viendra peindre à Wynwood Yard, un espace éphémère pour entrepreneurs, de 8 à 11pm; le vendredi 8 décembre, retrouvez Leza One au restaurant-lounge R House Wynwood aux mêmes heures.
Lancée par le couple français Audrey et Thibault Decker, Street Art for Mankind (SAM) vient en aide aux enfants-esclaves dans le monde.

Le co-fondateur de Darty donne un million de dollars aux vétérans américains

Bernard Darty, 83 ans, co-fondateur de la grande enseigne française d’électroménager, vient de donner 500.000 dollars à Wounded Warrior Project, qui aide les vétérans américains blessés, et la même somme à l’American Red Cross afin de remercier les troupes américaines d’avoir sauvé sa vie durant la Seconde Guerre mondiale.
En juillet 1942 se déroule la rafle du Vél’ d’Hiv à Paris où plus de 13.000 Juifs sont arrêtés. Un terrible événement que Bernard Darty, né en France dans une famille juive polonaise, ne pourra jamais oublier. « J’avais alors sept ans et demi et j’ai pu y échapper grâce à mon père qui m’avait conduit chez ma tante mariée à un soldat français, se remémore-t-il avec émotion. Mais ma mère et l’un de mes frères n’ont pas été aussi chanceux. Ils ont été arrêtés avant d’être déportés au camp de concentration d’Auschwitz, dont seul mon frère est revenu vivant ».
Les minutes paraissent être des heures et les journées interminables aux yeux du Français qui, pendant près de deux ans, durant l’Occupation, est obligé de rester caché à Savigny-sur-Orge, en région parisienne. « J’ai vécu dans différentes familles, c’était une période extrêmement difficile, se souvient-il. Nous n’avions presque rien à manger et les hivers étaient très rudes. Je garde également en mémoire le bruit terrible des bombardements et les nombreuses nuits passées à la cave afin de se protéger ».
Le cauchemar touche à sa fin dès le mois de juin 1944. « Je me souviens parfaitement de l’arrivée des troupes américaines, souligne Bernard Darty. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait car nous avions perdu tout espoir de liberté, mais les camions défilaient dans les rues et les soldats agitaient des drapeaux tout en distribuant des bonbons aux enfants qui étaient affamés et fatigués par la guerre ».
Depuis, il avoue avoir longtemps éprouvé le sentiment d’être redevable. « Sans l’armée américaine, ma famille et moi n’existerions tout simplement pas. Je pense à cela chaque fois que je regarde les photos de mes petits-enfants », raconte Bernard Darty qui estime que trois quarts de siècle après, une tâche restait encore à accomplir dans sa vie. « Je ressentais comme une dette morale envers les Américains car je ne leur avais pas encore rendu tout ce qu’ils m’avaient apporté, et il n’est jamais trop tard pour donner ».
Son histoire avec les États-Unis ne s’arrêtera pas là puisque l’homme d’affaires et sa femme Paulette résident plusieurs mois par an dans un appartement acheté sur Fisher Island à Miami Beach. « Nous fuyons les hivers froids de la France depuis plus de 26 ans afin de venir profiter des journées ensoleillées de la Floride, indique celui qui s’apprête à fêter ses 60 ans de mariage. Nous sommes vraiment chanceux, car les Américains nous ont tout d’abord sauvés avant de bien vouloir nous accueillir, et cela je ne l’oublierai jamais ».

Cinq marchés artisanaux pour trouver ses cadeaux de Noël à Los Angeles

Chaque année, c’est la même histoire. On attend le dernier moment pour dénicher les présents pour la famille et les amis. Heureusement pour vous, French Morning a recensé les marchés artisanaux de Los Angeles, où vous devriez trouver des cadeaux originaux pour tout le monde.

L’embarras du choix au Renegade Craft Fair

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Créé par des créateurs pour des créateurs, le Renegade Craft Fair met en valeur le travail de près de 300 des meilleurs artistes et artisans du pays, dont une majorité de Californiens. Le samedi 9 et dimanche 10 décembre, vous y trouverez des bijoux ethniques, des cactus en tissu, des baby-gros originaux, des sacs minimalistes, des badges à l’effigie de David Bowie, des bougies hypnotiques… A travers ces créations, ce marché célèbre l’esprit du “Do it yourself”. Le porte-monnaie allégé, vous pourrez également profiter des ateliers proposés, des performances de DJ et des food trucks. Renegade Craft Fair, Los Angeles State Historic Park, 1245 N Spring St., Los Angeles. Samedi 9 et dimanche 10 décembre de 10 am à 5 pm. Gratuit.

Les « makers » à l’honneur du Echo Park Craft Fair

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« Action, ça tourne ! » Les studios Mack Sennett accueillent le Echo Park Craft Fair, le week-end du 9 et 10 décembre. Il faudra aller dans l’Eastside pour dénicher des vêtements teints à la main, des huiles de bain, des céramiques uniques, des sculptures en bois … Bref des créations qui attirent chaque année des milliers d’influenceurs, de créateurs de tendances et de célébrités. Vous pourrez vous y éterniser, ce marché offrant une vitrine aux meilleurs restaurants locaux, et savourer des boissons de Moon Juice et des cocktails de The Spare Room, sur une musique éclectique. Fondée par un designer de chaussures et un couturier il y a 7 ans, cette foire artisanale extravagante s’est développée pour devenir une référence bi-annuelle du « fait main ». Echo Park Craft Fair, 1215 Bates Ave, Los Angeles. Samedi 9 et dimanche 10 décembre, de 10 am à 6 pm. Prix : de 10 à 16 dollars.

Le City of Arcadia Holiday Market dédié aux familles

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Si vous ne connaissez pas Arcadia, ce sera l’occasion de faire d’une pierre deux coups. Et on peut même s’y rendre en métro (ligne Gold). Son marché de Noël accueille plus de 100 artisans indépendants locaux. Vous y rencontrerez également des chefs qui vendent leurs meilleurs produits, de quoi vous réconforter après avoir dépensé vos économies en shopping. Cet marché familial est idéal pour déambuler dans le centre ville illuminé pour les fêtes, un verre de chocolat ou de vin chaud à la main. Et ce sera l’occasion pour vos enfants de donner leur liste de cadeaux au père Noël, qui fera le déplacement. City of Arcadia Holiday Market, South 1st Arcadia. Samedi 9 décembre de 11 am à 6 pm. Gratuit. Parking gratuit au Claros Market et Arcadia Park.

Un marché sans enfants : Bitchcraft Winter Faire

Bitchcraft Winter Faire

« Namaste Bitches » : les « badass » ont aussi leur marché de noël et il a lieu dans un salon de yoga à Highland Park. Le Bitchcraft Winter Faire peut surprendre par son aspect décousu, son mélange de produits d’inspiration métal-punk-western-hippie. Le samedi 9 décembre, vous pourrez notamment y dégoter des boules de sapin faites à la main, des articles en cuir, des bijoux au design maléfique, des sous-verres d’astrologie et autres objets originaux. De quoi trouver son bonheur en sirotant des bières et des Bloody Marys (avec modération), ou en se faisant tatouer. Et comme vous pouvez l’imaginer, de la musique survoltée rythmera la journée où le Père Noël sera remplacé par Black Metal Santa Claus. Bitchcraft Winter Faire, Kinship Yoga, 5612 N Figueroa St, Highland Park. Samedi 9 décembre de 12 à 7 pm. Gratuit.

Le classique Artist & Fleas Venice

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On ne le présente plus. Le marché Artist & Fleas Venice a lieu deux samedis par mois (les 9 et 21 décembre) sur la célèbre avenue d’Abbot Kinney. Parfait mélange entre un marché aux puces et une vitrine de l’artisanat local, ce rendez-vous propose une diversité d’idées de cadeaux, comme des vinyles, des vêtements “vintage”, des cosmétiques, des bijoux dorés comme les Californiennes les aiment… Sur place, vous vous restaurerez grâce aux food trucks, ou la pléthore de bons restaurants qu’offre le voisinage. Artist & Fleas Venice, Abbot Kinney Blvd, Venice Beach. Samedi 9 et samedi 21 décembre, de 11 am à 4:30 pm. Gratuit.

Au Musée de la Bible, de la religion et beaucoup de télés

Ça y est ! Après des années de spéculations, le Musée de la Bible a ouvert ses portes à trois petits blocks du Congrès. Et quelles portes d’ailleurs ! Elles sont bardées de deux grandes dalles métalliques où sont inscrits des passages du Livre de la Genèse.
Comme si cela ne suffisait pas à donner le ton dès l’entrée, l’employé qui accueillait les visiteurs lors de notre passage s’appelait Joshua.
Le Musée de la Bible est une institution entièrement privée, financée essentiellement par le milliardaire évangélique Steve Green, qui est aussi son fondateur et président. Cet homme d’affaires, patron de la chaîne de fournitures Hobby Lobby, est une figure bien connue de la droite conservatrice américaine. Le nom de son entreprise est associé à une décision controversée de la Cour suprême en 2014 qui a autorisé les entreprises familiales comme la sienne à déroger aux lois fédérales qu’elles estiment aller contre leur religion.
Avec le Musée de la Bible, ce grand collectionneur d’objets bibliques a voulu se garder de faire de la politique – les sujets de “culture wars” comme l’homosexualité et l’avortement sont soigneusement évités – mais veut expliquer l’histoire de la Bible, son contenu et son influence. Avec un objet aussi large, il ne pouvait pas faire les choses à moitié: 500 millions de dollars ont été nécessaires pour aménager le bâtiment et construire des étages supplémentaires. Green, qui a le bras long, a fait venir de nombreuses personnalités politiques et religieuses à l’ouverture le 17 novembre.
Chaque étage du musée est consacré à un thème. Le sous-sol accueille des expositions temporaires, dont une sur le chant chrétien “Amazing Grace”. Le rez-de-chaussée contient des pièces issues de la librairie et des Musées du Vatican. Dans les étages supérieurs, on explore “l’impact de la Bible” sur la société américaine, les formes qu’ont pris les textes sacrés au fil des siècles et même une reproduction du Nazareth de Jésus qui fait le bonheur des enfants.
Le musée met le paquet sur les nouvelles technologies. Au plafond, sur les murs, dans les ascenseurs et sur des tables: d’innombrables écrans ont été installés un peu partout et diffusent en boucle des entretiens avec des chrétiens, des images de paysages et des messages dont on ne sait pas trop d’où ils sortent – qu’importe, c’est beau ! Après avoir passé cinq minutes à zieuter le plafond du hall d’entrée couvert d’un long écran où des fresques de cathédrales se succèdent, les visiteurs peuvent se réfugier dans une salle circulaire diffusant des images de Jérusalem en temps réel (elle ne fonctionnait pas le jour de notre visite). Ou enfiler des vêtements virtuels utilisant l’iconographie religieuse grâce à un outil interactif. On est accompagné en permanence, même dans les toilettes, par un fond musical un brin oppressant qui évoque la bande-annonce de “La Momie”.
Ce “spectacle” omniprésent ferait presque oublier quelques-unes des pièces rares présentées au sein du musée. Des bibles datant de l’époque des pèlerins retiennent particulièrement l’attention et une collection de manuscrits du XVème siècle renfermant des représentations de Noël aussi. Des morceaux des mythiques “manuscrits de la mer Morte” sont aussi exposés – même si leur authenticité a été remise en question par plusieurs experts. Finissez votre visite par le rooftop et son restaurant aux plats “bibliques”. Le menu aussi est sur un écran. La vue sur le Capitol et le Washington Monument est on-ne-peut-plus réelle.

InMemori, la start-up française qui facilite le deuil

Se retrouver, rendre hommage, ça existe dans toutes les cultures sur terre“. Clémentine Piazza n’a aucun mal à parler de la mort, mais elle reconnait qu’une certaine force intérieure est nécessaire pour y faire face tous les jours dans son travail, comme elle.
La Française a créé une start-up destinée aux personnes bouleversées par un décès. InMemori est une plateforme pour communiquer et se souvenir: communiquer les informations concernant les obsèques et permettre à la famille et aux proches de se souvenir du défunt.
En cas de décès, les proches ont très peu de temps pour tout organiser: prévenir les personnes concernées et organiser les funérailles, explique la jeune femme. InMemori est là pour les aider“. La page consacrée au défunt est sobre, sans publicité ni logo. La famille y indique toutes les informations pratiques concernant les obsèques et chacun peut ensuite laisser un message de condoléance, partager des souvenirs et des photos.
Viennent s’ajouter des services comme la collecte de dons pour financer la recherche contre une maladie, pour une association ou une passion du défunt. InMemori travaille aussi avec des prestataires comme Interflora en France qui se charge de livrer des fleurs. Les espaces ne sont pas accessibles sur les moteurs de recherche pour garantir l’intimité de la famille. “On est là pour simplifier les actes d’hommage“, résume l’entrepreneuse.
La start-up, qui a déjà servi 60.000 personnes, est née l’année dernière en France. “A l’époque j’étais directrice marketing pour Unibail Rodamco à Paris. Je travaillais beaucoup, je voyageais beaucoup. Et puis deux amis ont perdu quelqu’un et ils sont passés par les problématiques que connaissent toutes les familles“.
Son projet sous le bras, Clémentine Piazza a trouvé une agence de service funéraire pour prendre un avis. “Ils m’ont dit que ça répondait à des besoins nécessaires, que ce n’était pas gadget et m’ont demandé quand on pouvait démarrer!“.
Pendant six mois, Clémentine Piazza part sur le terrain, rencontre les acteurs du milieu et des familles pour connaître leurs besoins. “On dit qu’il faut être proche de son client, pour nous ça ne peut pas être autrement“, explique la jeune femme. Persuadée qu’InMemori a une approche universelle, Clémentine Piazza s’envole ensuite pour San Francisco où elle participe, de février à août, au programme d’accélération français The Refiners avec l’objectif de développer le service aux Etats-Unis.
Pour atteindre les familles en deuil, InMemori a passé des contrats avec des assureurs (Alliance, Malakoff Médéric, le Crédit agricole), des journaux (Le Figaro) et un réseau de pompes funèbres. Aux Etats-Unis, où le site sera lancé début 2018, le contact est déjà pris avec des assurances et des soins palliatifs. Des intermédiaires qui vont créer une page InMemori avec les informations sur la famille et envoyer le lien vers la page aux proches, qui décideront de l’utiliser ou non.
Avec un service gratuit, la start-up se rémunère uniquement sur les commissions des prestataires comme Interflora. Une levée de fonds est en cours en France et aux Etats-Unis pour pouvoir assurer le développement américain. Pour le moment, une responsable du développement a été recrutée à New York et Clémentine Piazza partage son temps entre la France et les Etats-Unis.
Pour le site américain, l’équipe réfléchit à des services aux familles différents de la France. “Aux Etats-Unis, explique Clémentine Piazza, il existe la tradition du food basket que les proches envoient ou apportent à la famille endeuillée. On est en train d’y réfléchir. Le service reste le même mais il s’adapte aux cultures et aux traditions de chaque pays et de chaque communauté“.

Bûche de Noël et vin chaud à l'Alliance française de Washington

Pourquoi attendre Noël pour sortir vin chaud et bûche ? L’Alliance française de Washington organise un “happy hour à la française” le 7 décembre de 5pm à 6:30pm pour manger, boire, être heureux et quand même permettre aux non-francophones de pratiquer la langue de Molière.
Le rendez-vous, en français et en anglais, est ouvert aux non-membres de l’Alliance française. Il est recommandé de réserver à l’avance. 5 dollars pour une part de bûche, 10 dollars pour une part accompagnée de vin chaud (hors frais de traitement).
 

François Molins et Cyrus Vance Jr. parlent terrorisme au Consulat de France

Ce sont deux poids lourds de la justice qui seront rassemblés au consulat de France à New York. Le procureur de la République de Paris François Molins et le “District attorney” (DA) du comté de New York Cyrus Vance Jr. parleront lutte anti-terroriste lors de la prochaine “Conférence 934” le lundi 11 décembre.
Les deux “procs” sont confrontés, chacun dans leur ville, à la menace terroriste. Ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, François Molins a été révélé au grand public au moment des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher à Paris en janvier 2015. Elu en 2010, Cyrus Vance Jr a poursuivi de nombreux individus suspectés de vouloir attaquer New York.
Lors de la conférence gratuite, il parleront du rôle des médias sociaux dans la radicalisation des terroristes et de l’aide que ces nouvelles plateformes peuvent apporter aux enquêteurs.

Votez pour le meilleur croissant de New York

Vous vous souvenez -avec émotion- de notre concours Best Baguette, c’est le moment maintenant de découvrir Best Croissant. Aidez-nous, et surtout aidez les New-Yorkais à répondre enfin à la question qui nous taraude: “où trouver de bons croissants ?”
Le principe: nos lecteurs nous donnent leurs boulangeries préférées (trois réponses possibles); les 15 premiers seront qualifiés pour une grande finale, organisée le 27 janvier 2018. Là, un jury de professionnels goûtera -à l’aveugle- les précieuses viennoiseries présentées par les finalistes. Vous pourrez assister à l’évènement, goûter vous-même les croissants et voter pour votre favori, tout en participant à un brunch géant.
C’est à vous de jouer! Dites nous où vous trouvez le meilleur croissant dans le grand New-York (tri-state area), quel que soit l’endroit (boulangerie, supermarché, deli…). Nous nous assurerons ensuite que les viennoiseries sont bien fabriquées artisanalement de A à Z. Tous les critères sont admis dans votre choix, que vous les aimiez bien croustillants ou très moelleux, ou que vous privilégiez le sourire du boulanger -ou de la boulangère. Vous pouvez entrer, dans l’ordre de préférence, jusqu’à trois établissements:
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Pourquoi aime-t-on boire du jus de tomate dans l'avion ?

Quand ils montent dans l’avion, certains passagers sont saisis d’un mal étrange. Alors qu’ils ne boivent jamais de jus de tomate quand ils ont les pieds sur terre, ils en consomment en l’air. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Si vous êtes coutumier du fait, sachez que vous n’êtes pas le seul. Scientifiques et compagnies aériennes se penchent depuis longtemps sur cette épineuse question. Il y a plusieurs années, la compagnie allemande Lufthansa a tenté d’éclaircir le mystère après avoir constaté que ses passagers assoiffés engloutissaient 1,3 million de litres de jus de tomate par an, soit presque autant que la bière (1,7 million). Un centre de recherche que Lufthansa a chargé de mener l’enquête a placé des individus dans un simulateur et a trouvé qu’ils préféraient systématiquement le jus de tomate en situation de vol qu’en dehors.
Pourquoi ? Certains chercheurs répondront “le niveau sonore”. C’est le cas de Robin Dando, spécialiste des sciences de la nourriture à Cornell University. Partant du constat que le bruit affecte les facultés gustatives, il a exposé plusieurs personnes à un bruit continu de 85 décibels, similaire à celui enregistré lors d’un vol. Les “cobayes” ont noté que le goût du jus de tomate était plus marqué que quand il était testé dans des conditions normales.
La raison: l’umami, une des cinq saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé. Riche, onctueuse et plaisante, on la retrouve dans le jus de tomate et dans d’autres aliments comme le fromage, le jus de soja et les champignons grillés. Contrairement au sucré ou au salé, les chercheurs ont trouvé que la sensation de l’umami n’était pas altérée par le bruit environnant. “Le meilleur jus de tomate se trouve dans l’avion, résume Robin Dando. On n’observe pas le même phénomène dans les restaurants très bruyants car le niveau sonore n’atteint jamais celui d’un avion. On est aussi exposé au bruit de manière prolongée dans un avion. C’est l’un des seuls environnements où cela se produit“.
Autre raison avancée dans des études différentes: la pressurisation de la cabine. À plusieurs centaines de kilomètres d’altitude, les sens changent. À cause du manque d’oxygène, les récepteurs gustatifs et olfactifs sont moins efficaces. L’air est également plus sec, ce qui ternit la saveur des aliments sucrés et salés – et explique pourquoi vous pensez que votre plateau-repas n’a pas de goût. Grâce à ses propriétés, le jus de tomate échappe à ce phénomène.
La science ne répond pas pour autant à la question essentielle: pourquoi prend-t-on du jus de tomate en premier lieu ? Pour Robin Dando, “il y a des facteurs contextuels“. “Quand ils prennent l’avion, les gens sont excités. Ils partent en voyage, vont découvrir quelque chose de nouveau. Choisir une boisson nouvelle participe probablement de cela, dit-il. Anecdotiquement, des voyageurs m’ont aussi dit qu’ils prenaient du jus de tomate à l’aéroport“. D’autres mettent en avant le phénomène de mimétisme: un passager entend un de ses voisins commander du jus de tomate et se laisse tenter à son tour.
En tout cas, les compagnies aériennes sont prévenues: elles peuvent rogner l’espace entre les sièges, faire payer les valises en soute, mais elles n’ont pas intérêt à toucher au jus de tomate. Il est intéressant de noter que la boisson a traversé l’histoire de l’aviation sans connaître de turbulences. Proposée dès les premiers vols commerciaux, elle n’est jamais devenue payante contrairement à certaines boissons alcoolisées dans les années 70, quand l’accroissement de la compétition a poussé les compagnies aériennes à facturer des services. Tournée de jus de tomate pour tous.

Le député Roland Lescure lance sa plateforme de consultation citoyenne

Impliquer les Français d’Amérique du Nord dans le travail législatif: c’est l’ambition de la plateforme que le député Roland Lescure a prévu de lancer mardi 5 décembre en partenariat avec la start-up Fluicity.
La création d’une telle plateforme était un engagement de campagne du candidat de La République en Marche, élu en juin. Elle aura plusieurs fonctionnalités: “consulter l’actualité législative française en continu ; faire des propositions directement au député ; voter pour les publications des autres Français présents sur la plateforme ; participer à des appels à idées sur des thématiques précises“, peut-on lire dans le communiqué de presse du député des Français d’Amérique du Nord et de Fluicity.
Cette dernière est bien connue dans le monde en plein essor des “civic tech”. L’application permet de stimuler la participation citoyenne au niveau local en favorisant l’interaction avec les élus. Cette “agora virtuelle”, qui a décroché plusieurs prix d’innovation, a été déployée dans une dizaines de collectivités territoriales francophones.

Le premier Decathlon américain a ouvert à San Francisco

Onze ans après une première tentative, Decathlon repart à la conquête des Etats-Unis. Le leader mondial de la distribution d’articles de sport a choisi San Francisco pour installer son premier magasin outre-Atlantique, qui a ouvert ses portes vendredi 1er décembre sur Market Street, l’artère principale de la Fog City.

À l’entrée du point de vente de 800 m2, la tente 2 secondes est fidèle au poste, ainsi qu’une armada de vendeurs très serviables, vêtus de la traditionnelle veste sans manche bleue et blanche floquée Decathlon. Le petit banc gris métallique où l’on s’assoit pour essayer une paire de basket ne manque pas non plus à l’appel. On est bien chez “Decat”.

Après un faux départ en 1999 dans la banlieue de Boston suite au rachat des magasins MVP Sports, l’enseigne de la famille Mulliez aborde désormais le marché américain différemment. « Ce n’était pas la même histoire il y a vingt ans, nous ne sommes plus la même entreprise. C’est comme si on venait ici pour la première fois », souligne Michel d’Humières, PDG de Decathlon USA, qui compte déjà une équipe d’une quarantaine de personnes.

À tâtons au coeur de l’innovation

Ce n’est pas un hasard si Decathlon a mis le cap sur San Francisco pour cette nouvelle tentative. « La Baie est une région où tous les sports sont représentés, avec une exigence forte et des niveaux sportifs plutôt élevés, ce qui est un bon test pour nos produits , explique Michel d’Humières. Cet écosystème nous convient et nous permet d’être au coeur de l’innovation aussi bien au niveau produit que dans notre façon de travailler ».

Pas d’ouverture en grande pompe, ni d’ambitions débordantes pour autant, l’équipementier souhaite y aller à tâtons, en proposant 2.000 références en magasin et 5.000 sur son site internet afin de vendre ses produits dans tout le pays. « Au-delà du simple espace de vente, c’est l’idée de mélanger le magasin physique et les ventes en ligne de façon à ce qu’il y ait un début d’expérience pour nos nouveaux utilisateurs américains au travers de ce laboratoire », détaille le PDG.

Le pitch des vendeurs est bien huilé : « nous créons, concevons et vendons nos propres produits », peut-on entendre entre deux allées. Le magasin a été conçu « comme un lieu de rencontre » pour faire découvrir Decathlon aux Américains. Les prix de deux best-sellers de la marque Quechua n’ont pas à rougir à côté de ceux du marché français : le petit sac à dos est à 3,49 $ (1,99 € en France) et la tente deux places à 49,95 $ (49,99 € en France). Pour Michel D’Humières il s’agit du « smart price » qui sera pratiqué à San Francisco, « comme ailleurs… ».