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La 36ème édition de « La Soirée » à San Francisco en photos

Bouchées apéritives, charcuterie, fromages, saumon fumé, le tout accompagné de vins blancs, rouges, rosés et pétillants, avec des macarons et des crèmes desserts…. Près de 800 convives ont pu ravir leurs papilles à l’occasion de la 36eme édition de La Soirée de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF), vendredi 17 novembre.
Cette année, le rendez-vous annuel des francophones de la Baie, était baptisé “The Gastronomy and Wine Show”, en soutien aux régions viticoles de Napa et Sonoma touchées par de terribles incendies, début octobre.
La FACCSF annoncera dans les prochains jours le montant des fonds récoltés, dont la moitié sera reversée aux fondations : Napa Valley Community Disaster Relief Fund et the Sonoma County Resilience Fund.
Un dîner VIP a été concocté par cinq chefs renommés de la Baie : Stephen Bouillez, Gerald Hirigoyen, Roland Passot, Pascal Rigo et Nick Ronan. Et un concours d’oenologie a récompensé quatre jeunes talents.

(Credit : Octamedia)
De gauche a droite, les quatre laureats du concours d’oenologie : Edward Kronfli, Karan Makhija, Sara Pile et Mark Takita. (Credit : Octamedia)

Quarante stands de dégustation ont investi les trois étages de The Village, sur Market Street, en plein centre de San Francisco. Sur les étals, on pouvait déguster les gougères et les tartelettes des Cook’ettes, la sélection de charcuterie de Fabrique Délices ou encore les bouchées et verrines sucrées d’Et Voilà!
(Credit : Octamedia)
Clarice Gaubil (à gauche) et Delphine Magnier. (Credit : Octamedia)

Sebastien Espinasse de Fabrique Delices. (Credit : Octamedia)
Sebastien Espinasse de Fabrique Delices. (Credit : Octamedia)

(Credit : Octamedia)
Marion Guillaumin (à gauche) et Morgane Noël, fondatrices du service de catering Et Voilà! (Credit : Octamedia)

Plus de photos:

Carla Bruni chante en 2018 à San Francisco

Carla Bruni passera par San Francisco pour promouvoir son nouvel album.
La chanteuse se produira le vendredi 23 février 2018 au Bay Area Cabaret. Son album, “French Touch“, rassemble des classiques du rock anglo-saxon dans une version propre à l’ancien mannequin.
On découvre ainsi un étonnant “Highway to Hell” d’AC/DC façon bossa-nova, ou encore “Perfect Day” de Lou Reed. C’est le 5e album de Carla Bruni depuis ses débuts dans la chanson en 1997.


 

Le date new-yorkais de Nolan : "J'ai piraté Tinder pour avoir 200 matches par jour"

*Les prénoms des personnes présentées ont été modifiés pour préserver leur anonymat
Petit génie de l’informatique passé par l’Ecole Centrale de Lille, Nolan débarque à New York en mai 2014. Fatigué par des “dates” non concluants, ce Français de 24 ans finit par pirater Tinder pour rencontrer plus de filles. Trois ans plus tard, le stratagème a t-il porté ses fruits ?
Le premier contact :
C’est mon prof qui m’a parlé en premier de Tinder. C’était un mec d’origine anglaise qui se servait beaucoup de l’application dans son pays. Le problème c’est qu’à Lens, ça marchait pas fort. Quand je suis arrivé à New York pour un stage de dix mois, j’étais en chaleur !
Je ne connaissais personne mais je m’étais mis en tête de parler à des Américaines. J’ai fait mes premiers “dates“, c’était merdique. Je savais pas comment ça marchait et faisais n’importe quoi… Vu que j’ai étudié pas mal les maths, je me suis dit : sois t’es bon et ça va marcher, soit t’es nul et il va te falloir beaucoup plus de tentatives. Il me fallait donc trouver un moyen de “liker” beaucoup plus de filles sans y passer trop de temps. En faisant des recherches, j’ai trouvé TinderBot, un robot capable de “swiper” à droite tous les profils automatiquement et en illimité. Je l’ai paramétré sur mon téléphone, ça “likait 30 à 40 000 profils de filles par jour et me permettait d’obtenir plus de 200 “matches.
Pour maximiser mes chances, j’ai poussé le truc encore plus loin en créant plusieurs comptes Tinder, avec des comptes Facebook différents, des photos et des descriptions différentes. Grâce à ça, je pouvais atteindre un autre panel de filles qui ne m’avait pas “liké” au premier abord. J’avais également créé un script pour écrire aux filles automatiquement. Si elles ne m’avaient pas envoyé de message dans les 24 heures, le robot envoyait un message automatique de prise de contact que j’avais personnalisé.
Mettre en place l’application m’a pris mal de temps, mais ça a fini par rouler ! Tellement que j’ai été dépassé par le truc. Mon téléphone explosait, j’ai fait plus de 30 “dates” entre mai et juin. C’était cool car j’ai rencontré tous les profils et groupes éthniques.
Le premier date : 
Parmi toutes ces filles, j’ai rencontré Alisha un soir de mi-juin. C’était une Phillipino-américaine de 20 ans. Je l’ai tout de suite trouvé mignonne et ce qui m’a plu, c’est qu’elle était ouverte au fait que je sois différent, d’avoir un accent, que je dise des choses bizarres. Je l’ai trouvée patiente et vraiment intéressée par ce que j’étais.
La suite :
J’ai commencé à la voir régulièrement ainsi qu’une autre fille, puis j’ai décidé de ne voir plus qu’elle à partir de début août. J’étais pas pour autant près à me mettre en couple, je voulais un truc sans prise de tête. Le problème c’est qu’elle était en stage à New York et devait rentrer en Floride début septembre. Alors quand elle est partie, j’ai relancé la machine Tinder à 100%.
Très vite, j’ai commencé à comparer mes dates avec Alisha, en constatant que je ne trouvais aucune fille intéressante. Je discutais encore régulièrement avec elle sur l’application. Début octobre, elle propose de m’offrir des billets d’avion et de la rejoindre pour quelques jours à Gainesville en Floride. Là-bas, elle me dit qu’elle aimerait une relation sérieuse. Je lui réponds que je suis pas encore prêt mais on se met d’accord pour arrêter Tinder tous les deux. J’en profite pour lui expliquer l’histoire du robot. Ce fut un non-événement. Elle m’a juste dit que j’étais bizarre (rires).
Elle viendra ensuite me voir deux fois à New York en octobre et en janvier, avant mon retour en France en février pour ma dernière année d’école.
De retour à Lille, on débute une relation sérieuse à distance. On s’appelle souvent, je viens la voir aux Etats-Unis, elle vient en France, jusqu’à ce que je revienne à New York avec un visa de travail en poche en février 2016. Six mois plus tard, c’est elle qui me rejoint en emménageant à New Brunswick dans le New Jersey.
On a évoqué l’idée d’habiter ensemble à ce moment-là, mais ça passait mal auprès de ses parents qui ne me connaissaient pas, même après deux ans de relation… J’ai fini par les rencontrer en juin, au mariage de la grande soeur d’Alisha. Là-bas, je me suis rendu compte à quel point sa famille était richissime et un peu dans la frime, ce qui expliquait pas mal de traits de caractère d’Alisha.
Bilan :
Notre différence de classe se sent. Même si avec le temps, on apprend à mieux se connaître et à s’appréhender. Je suis invité à tous les événements familiaux et j’ai également présenté Alisha à mes parents, qui se sont même mis à l’anglais. Quelles sont les prochaines étapes ? Vivre ensemble ? On verra. Pour l’instant, chacun campe sur ses positions. Alisha rêve d’habiter à New York, moi j’ai déjà donné. Vivre dans un placard m’a rendu misérable, je n’y retournerai pas. J’ai l’impression qu’on arrive à un moment charnière dans la relation.
Le dating à New York :
Si c’était à refaire, je referais pareil. J’ai gagné du temps grâce au piratage de l’application, et puis les filles ne le sauront jamais. Par contre, avec le recul, je serais différent pendant les dates. J’irais moins négligé, et surtout, je payerais de temps en temps l’addition (rires).

BHL à la projection de "Peshmerga" à l'ONU

Bernard-Henri Lévy participera à la projection de son documentaire “Peshmerga” au siège des Nations Unies le mardi 28 novembre à 6:30pm. Inscription obligatoire en ligne.
Le journaliste-auteur-documentariste et son équipe ont suivi ces combattants kurdes pendant plusieurs mois en 2015 dans leur guerre contre les forces de l’Etat Islamique à la frontière irakienne. Le documentaire a été tourné à Kirkouk, Mossoul et dans le secteur du Sinjar près de la frontière syrienne. Il a fait l’objet d’une projection spéciale lors du festival de Cannes 2016.
Pour des raisons de sécurité, seuls les inscrits pourront entrer dans l’enceinte des Nations-Unies. Tous les participants devront être assis avant 6:15pm. La projection est organisée par les missions permanentes de la France et du Royaume-Uni.

Gala et remise de prix pour la French American Foundation à New York

La fin d’année est dense pour la French American Foundation. Le mardi 28 novembre, la FAF organise son grand gala annuel au Gotham Hall. Au cours du dîner, Sophie Bellon, présidente de Sodexo, et Jane D. Hartley, ancienne ambassadrice des Etats-Unis en France et à Monaco, seront distinguées, en présence notamment de la journaliste Christine Ockrent.
Le mercredi 29 novembre, l’organisation de promotion des relations franco-américaines récompensera des journalistes français et américains travaillant sur la thématique de l’immigration. Emmanuel Haddad recevra le “Prix Cercle des médias” pour son article “Terre de réfugiés” (Sept). L’Américain Seth Freed Wessler sera récompensé du “Prix du Journalisme d’Immigration” pour “This Man Will Almost Certainly Die” (The Nation). Ce prix est attribué tous les ans par la FAF.
La fondation saluera également le travail de Jacqueline Charles avec une mention spéciale du jury pour son article “New migration: Haitians carve a dangerous 7.000-mile path to the U.S” (Miami Herald/McClatchy Newspapers).
 

Ouverture de la patinoire The Ice à Houston

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The Ice, la patinoire de Discovery Green est ouverte pour la saison. Elle a ouvert ses portes le 18 novembre et sera accessible jusqu’au 21 janvier.
C’est donc le moment de chausser votre patins pour fouler la glace de la plus grande patinoire extérieure de la région. La glace a été confectionnée à partir de l’eau provenant du lac Kinder et tous les équipements utilisés ont recours à des énergies renouvelables. Pour briller sur la glace, il faudra débourser 14 dollars sur place et 17 dollars en ligne. Les lundis du 27 novembre au 18 décembre, et le 8 janvier, les patineurs pourront profiter des “Cheap Skate Nights” pour 8 dollars.
L’entrée comprend la location des patins.

"Elles", un nouveau réseau pour entrepreneuses francophones à New York

“Elles”, ce sont des entrepreneuses, francophones et new-yorkaises. Des femmes d’âges, milieux et d’univers professionnels variés (mode, le voyage, la psychologie, la pâtisserie…) qui se retrouvent une fois par mois autour d’un invité. Le prochain petit-déjeuner aura lieu le 28 novembre chez Maman à SoHo.
“Ces profils très variés donnent de la richesse. C’est la force de notre groupe. Tout le monde peut apporter des compétences et des contacts différents”, explique Charlotte Vinciguerra, co-fondatrice d'”Elles”. “Il y a parmi nous des personnes qui sont à New York depuis toujours, depuis dix ans ou d’autres qui viennent d’arriver“.
Au départ, “Elles” n’étaient que trois. Trois amies entrepreneuses installées à New York: Charlotte Vinciguerra de Merci Bisous, Laurence Foucher de Pathport (guides de voyage sur Instagram) et Marine Sélénée, coach en constellations familiales (études des traumatismes et des non-dits de génération en génération). “On s’est retrouvé pour parler de nos business respectifs, ce qui allait ou pas, et demander conseil sur certains points”, raconte Marine Sélénée. “Et puis, on s’est dit que si on avait des questions et besoin de parler, ça devait être le cas d’autres femmes dans la même situation que nous“. Chacune prend alors son carnet d’adresses et invite un contact à participer à leur prochaine rencontre. En juin dernier, autour d’un petit déjeuner et d’une quinzaine de participantes, “Elles” était créé.
Tous les mois, les entrepreneuses se retrouvent autour d’une personnalité (homme ou femme) pour aborder différents thèmes: la confiance en soi, les relations avec la presse, les business plan… La séance est également ponctuée d’un pitch d’une minute par intervenante.
Puis, chacune peut librement aborder un thème, poser une question, proposer une mise en relation. Ces réunions mensuelles ont aussi été à l’origine de partenariats entre des participantes. Une photographe s’est chargée des photoshoots pour la marque de sacs à main d’une camarade, une autre a géré le site et les médias sociaux, et le duo Laurence Foucher et Charlotte Vinciguerra a décidé de lancer un guide du “New York maman friendly”.
Si “Elles” s’est rapidement fait connaître par le bouche-à-oreille entre amies, le groupe cherche maintenant à élargir sa base pour “garder le dynamisme des débuts, renouveler les contacts et avoir un turn over à chaque petit déjeuner“, précise Charlotte Vinciguerra. “On veut conserver le côté artisanal, pour garantir une safe zone où chacune peut parler et travailler avec les autres, les yeux fermés. Ce qui est important c’est l’honnêteté et la bienveillance“.
Pour contacter “Elles” et faire une demande de membership, il faut remplir trois critères: être entrepreneuse ou avoir un projet en tête, être francophone et être une femme.”Il faut que les participantes jouent le jeu et partagent leurs connaissances et leurs contacts“, ajoute Laurence Foucher.

Yann Tiersen va transporter LA sur une île bretonne en juin

Eusa, le nom breton de l’île d’Ouessant. C’est ce petit morceau de terre au large de la Bretagne où vit le célèbre musicien Yann Tiersen. C’est aussi le nom de son neuvième album, qu’il viendra présenter le mercredi 20 juin 2018 au Theatre at Ace Hotel. Il devait initialement venir le 8 décembre.
Pour cet album, l’artiste connu pour la bande-son du film “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”, a intégré des sons de différents lieux sur l’île à des suites de piano. Son ambition: “créer une cartographie sonore de l’île” et transporter l’auditeur dans l’univers naturel et brut d’Ouessant. C’est le premier album de piano solo de Yann Tiersen qui s’est mis au breton l’an dernier.

"Le voyage dans la Lune" des frères Méliès à Miami

Après Thanksgiving, vous aurez envie de revenir sur terre. On vous propose d’aller sur la lune.
Une soirée “Lunars” est organisée par le Miami Science Fiction Film Festival samedi 25 novembre à la KROMA Gallery. Pendant la soirée, le public pourra aller trois fois sur la lune pour seulement 10 dollars, à travers différents films de science-fiction. La projection du “Voyage dans la Lune” de Georges Méliès et de son frère Gaston, sera le point d’orgue. Datant de 1902, ce court-métrage de 14 minutes est considéré comme le premier film de science-fiction. L’histoire: les aventures d’un professeur propulsé avec six autres personnes sur la lune à l’aide d’un canon spatial. On ne vous en dit pas plus.
Le film est inspiré du De la terre à la lune de Jules Verne et Les Premiers Hommes dans la Lune de H. G. Wells.

Thanksgiving: au fait, quelle est la bonne heure pour passer à table ?

Cette année, vous êtes invité à passer Thanksgiving dans une famille américaine… Très bien, mais à quelle heure passer à table au juste ?
Sur cette question essentielle, les Américains sont divisés. Si Thanksgiving est appelé un “dinner”, de nombreuses familles se retrouvent en début d’après-midi pour couper la dinde. En 2013, selon un sondage YouGov/Huffington Post, 35% des 1.000 Américains interrogés déclaraient s’atteler à la dinde entre midi et 3pm, alors que 39% répondaient entre 3pm et 6pm. Certains calent le repas en fonction des matches de foot américain qui ont lieu dans la journée (début des hostilités à 12:30pm EDT). Il suffit de regarder les commentaires laissés sur le site Chowhound pour se rendre compte qu’il n’y a pas une réponse à la question.
Dans Slate, le chroniqueur J. Bryan Lowder plaide carrément pour dîner à 8pm. “Pourquoi nous infligeons-nous cela ? Pourquoi déplace-t-on le plus beau “dinner party” de l’année dans un no-man’s land chrono-culinaire quand tout le monde sait qu’un dîner, surtout un “dinner party”, est servi à 8 pm?“, s’interrogeait-il en 2013.
Si l’on veut respecter la tradition à la lettre, regardons ce qu’ont fait les pèlerins du Mayflower et les Indiens de la tribu Wampanoag. Ils auraient tenu ensemble le premier Thanksgiving en 1621 (même si une théorie affirme que les Français en seraient à l’origine). “A l’époque, l’usage était d’avoir deux vrais repas dans la journée: un le matin très tôt au réveil et un en tout début d’après-midi, avant que la nuit n’interrompe les travaux, rappelle Richard Pickering du musée Plimoth Plantation, une reproduction de la colonie originelle. Une collation, légère et à base de restes, appelée souper, se prenait un peu avant le coucher“.
Au fil des ans, l’heure du dîner a été retardée, en grande partie grâce aux progrès de l’électricité qui a permis aux familles de devenir moins dépendantes du coucher du soleil. Mais Thanksgiving fait exception à la règle, probablement parce qu’il faut laisser aux invités le temps de rentrer chez eux le soir, comme le suggère le site Kitchn qui a trouvé cinq bonnes raisons de manger tôt, ou s’aménager du temps pour ranger et faire la vaisselle.
Puis, il y a le poids des traditions. Ruah Bhay, New-Yorkaise, a décidé de s’épargner la galère de la préparation et du rangement cette année en allant au restaurant, mais ce n’est pas pour autant qu’ils passeront à table à une heure différente. “Dans ma famille, c’est 5pm. 2pm est trop tôt pour nous“, précise-t-elle.
L'”early dinner” présente aussi des avantages digestifs, car manger et boire beaucoup et tard plombera votre estomac et votre sommeil. “L’idéal, recommande la diététicienne Marci Andersen Evans, est de prendre un petit-déjeuner pour ne pas arriver mort de faim au repas de Thanksgiving“.
Autre recommandation de la diététicienne: une marche digestive ou toute autre activité physique. Si vous n’avez pas peur de l’effet sur votre estomac, la course en sac est très prisée par bon nombre de familles américaines. Dans l’Ohio, chez Shea Dean, le sport a lieu le matin de Thanksgiving, quand “toute la famille se retrouve pour participer à une ‘turkey trot’ (course bon enfant de 1 à 5 miles) avec les autres habitants de Miamisburg”.
Et puis, s’il fallait encore un argument pour vous convaincre: commencer le dîner à 2 pm et se coucher repu à 9 pm permet d’être (relativement) en forme le lendemain de Thanksgiving pour affronter Black Friday et sa panoplie de bons plans en tout genre.

Ils sont "Nus et culottés" et sur TV5 Monde US

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Ils n’ont peur de rien. Guillaume Mouton et Nans Thomassey sont deux aventuriers qui parcourent l’Europe avec l’ambition de vivre la vie à fond. Retrouvez-les dans le documentaire “Nus et culottés” chaque samedi du 25 novembre au 9 décembre sur la chaine francophone TV5 Monde US.
Les deux jeunes hommes traversent le continent sans vêtements, argent ou nourriture. Dans l’épisode du 25 novembre, ils font du stop de Haute-Marne jusqu’au Vercors avec l’objectif d’atteindre le Mont Aiguille. Le 2 décembre, cap sur l’Italie pour rencontrer une chanteuse d’opéra et l’entendre chanter. Et le 9, ils tenteront de gagner la Suisse au terme d’une longue randonnée sans chaussures. Les diffusions auront lieu aux alentours de 6:30pm.
 

Les "Américains accidentels", oubliés de la réforme fiscale de Trump

Ils sont nés aux Etats-Unis mais n’y ont vécu que quelques mois. Pas assez pour se sentir Américains, mais suffisant pour être considérés par la loi comme citoyens et contribuables.
Rattrapés par le fisc ces dernières années, ces “Américains accidentels” comptaient sur l’administration Trump pour mettre un terme à leur calvaire fiscal, mais ils ne trouveront probablement pas leur salut dans la très attendue réforme de la fiscalité actuellement examinée par le Congrès.
Il n’y a rien dans le texte de la Chambre des représentants ni dans celui voté vendredi par la commission des finances du Sénat qui aide les Américains expatriés ou les Américains accidentels“, résume Keith Redmond, un défenseur franco-américain de la cause des “accidentels”, devenu une référence dans ce domaine.
Il milite pour la fin de l’imposition sur la nationalité pratiquée par les Etats-Unis et l’abrogation de la loi FATCA, une loi américaine qui impose aux banques étrangères de partager avec les Etats-Unis les informations sur les comptes bancaires, placements et revenus à l’étranger de citoyens américains, sous peine de lourdes sanctions. Cette loi votée par le Congrès en 2010, qui vise à lutter contre l’évasion fiscale, est mise en application en France depuis 2014.
Ces dispositifs pénalisent les Américains accidentels, qui se retrouvent dans la situation “kafkaïenne” de devoir payer des impôts aux Etats-Unis alors qu’il n’y ont vécu que très peu de temps à leur naissance.
Si deux représentants républicains ont plaidé, jeudi 16 novembre, devant leurs collègues pour la nécessité d’instituer un système d’imposition basé sur la résidence, Keith Redmond regrette que “cela ne se retrouve pas dans le projet de loi. Ces prises de position devant la chambre n’ont pas de précédent, mais si cela ne se retrouve pas dans le texte, ça ne change rien”.
À l’heure où le président cherche à expulser des jeunes qui ont passé toute leur vie aux Etats-Unis et qui ne connaissent pas leur pays d’origine, il cherche à retenir dans le système fiscal des gens qui connaissent à peine les Etats-Unis, dit-il en faisant allusion à la fin de DACA, le dispositif qui protège des jeunes immigrés arrivés illégalement aux Etats-Unis.
Recours en France
Cette déconvenue côté américain intervient alors que plusieurs efforts de lobbying contre la loi FATCA et l’imposition sur la base de la nationalité sont en cours aux Etats-Unis et dans le reste du monde. L’effort est menée par des organisations diverses, dont l’association des républicains expatriés Republican Overseas, farouche opposant à la loi FATCA.
En France, l’Association des Américains Accidentels (AAA) a déposé début octobre un recours devant le Conseil d’Etat visant à rendre la loi inopérante.
Elle argue que l’arrêté de 2017 qui a autorisé la transmission des données bancaires au fisc américain et leur stockage a été pris illégalement et que les Etats-Unis n’ont pas mis en oeuvre un échange réciproque de données comme ils s’y étaient engagés. Le groupe travaille avec le cabinet Spinosi-Sureau, spécialiste des recours administratifs. “On a bon espoir, mais le Conseil d’Etat étant un peu politique, il pourrait refuser de se prononcer, explique Fabien Lehagre, président de l’association. Si jamais il botte en touche, on passera au niveau supérieur: la cour de justice de l’Union européenne (CJUE)“.
Les citoyens de tous les pays doivent attaquer FATCA, lance Keith Redmond. Les gouvernements étrangers ont été forcés à mettre en oeuvre cet accord. Ils ont sacrifié leurs citoyens”.