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Paris-New York en business pour $1000

(Article Partenaire) Une semaine avant le Black Friday, La Compagnie invente “Blue Friday”, avec dès ce vendredi 17 novembre et pour 5 jours une promo très spéciale: $1000 pour un aller-retour New York Paris en business class.
Les billets doivent être achetés entre le 17 et le 21 novembre, pour un vol d’ici au 24 mars 2018. C’est la deuxième année que la petite compagnie française mène cette opération à prix sacrifiés, clin d’oeil à la grande braderie généralisée de Thanksgiving, et à la couleur bleue qui est celle de ses avions.
Lancée en 2014, La Compagnie assure des vols tout business à petit prix, exclusivement entre Paris et New York (aéroport de Newark), à raison de deux vols par jour, sur des avions de 74 sièges seulement.
Pour profiter de l’opération, visitez le site de La Compagnie dès ce vendredi 17 novembre.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

Le gala du FIAF en photos avec Sidney Toledano et Peter Marino

Patron de Dior depuis près de 20 ans, Sidney Toledano va bientôt passer la main pour devenir le PDG de LVMH Fashion Group (le groupe de Bernard Arnault, propriétaire de Christian Dior), mais pour ce gala du FIAF, lundi 13 novembre au Plaza Hotel, c’était bien l’homme qui a fait exploser le business de Dior qui était fêté.
En présence notamment de Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique de Dior, Sidney Toledano a reçu le Pilier d’Or, récompense accordée par le FIAF à une personnalité du monde des affaires. “J’ai accepté ce prix qui célèbre la culture française aux Etats-Unis, expliqua-t-il, parce que je suis moi-même le fruit de l’importance de la culture et du langage”. Né à Casablanca, “c’est grâce aux centres culturels et lycées français que j’ai pu ensuite poursuivre mes études en France.
Le deuxième prix de la soirée, le Trophée des Arts, était remis à Peter Marino, l’architecte et collaborateur de Dior depuis des années, pour lequel il a conçu plusieurs magasins. Vêtu de la tenue de cuir qui est devenue sa signature, il a salué le travail du FIAF en faveur de l’éducation artistique des enfants, notamment dans les écoles publiques new-yorkaises.

2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
2017 FIAF Gala
The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
Photo by Amber De Vos
©Amber De Vos

2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
2017 FIAF Gala
The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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©Amber De Vos

2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
2017 FIAF Gala
The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
2017 FIAF Gala
The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
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The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
2017 FIAF Gala
The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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2017 FIAF Gala The Plaza Hotel, NYC November 13th, 2017 Photo by Amber De Vos ©Amber De Vos
2017 FIAF Gala
The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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The Plaza Hotel, NYC
November 13th, 2017
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Ibeyi à San Francisco le 18 novembre

Le duo, composé de jumelles franco-cubaines, débarque au Fillmore de San Francisco le samedi 18 novembre, pour présenter son deuxième opus.
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, en français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains débarqués à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, « Ibeyi » signifie « jumeaux » en yoruba.
Après avoir fait tourner les têtes avec leur premier album éponyme, vendu à 65 000 exemplaires en France et 150 000 à l’étranger, Ibeyi revient avec de nouveaux tubes dansants, comme “Away Away”. Leurs titres sont nourris de soul, d’électro, de jazz, de hip-hop, de sonorités captées sur tous les continents au gré des rencontres (avec la rappeuse Mala Rodrigue ou le pianiste Chilly Gonzales). Les deux sœurs ont conçu ce second opus pour faire “chanter, danser et suer”leur public. Et elles ont déjà des fans célèbres comme Iggy Pop ou encore Adele qui a qualifié leur album de «stupéfiant» sur Twitter.

Une conférence sur l'adaptation du conjoint expatrié à Houston

Accompagner son conjoint dans une expatriation n’est pas toujours une partie de plaisir. Pour ces épouses ou époux “accompagnateurs”, l’association Houston Expat Pro et Houston Accueil proposeront, le 28 novembre, une conférence sur l’adaptation des conjoints d’expatriés au Village Place Clubhouse.
Elle sera animée par Elodie Aquilanti, coach en transition et équilibre de vie, et Aurélie Tur Moreno, life coach et psychologue. Ensemble, elles aborderont les différentes étapes d’adaptation des conjoints suiveurs et les bouleversements émotionnels auxquels ils doivent faire face. Dès janvier 2018, elles animeront un nouvel atelier consacré aux conjoints expatriés.
Inscription obligatoire par e-mail auprès de Houston Accueil.

La Ville de White Plains approuve le projet de campus de la FASNY

C’est très probablement la fin d’un long calvaire pour la French American School of New York (FASNY). Lundi 6 novembre, la ville de White Plains a approuvé son projet de campus à cinq voix contre deux, point d’orgue d’un processus semé d’embûches qui aura duré près de sept ans.
Le projet approuvé porte sur un campus d’une capacité de 640 élèves, contre 950 pour le projet initial présenté en 2011. En plus d’un espace vert public et de différentes infrastructures, le nouveau site accueillera les élèves du 6th au 12th Grade. Les écoles maternelle et primaire ont dû être abandonnées.
Dans un communiqué, la FASNY s’est félicitée de ce vote qui “ouvre la voie à notre campus du collège-lycée à White Plains. Ce vote marque le point culminant d’un processus difficile de sept ans qui montre l’engagement de long terme de la FASNY à offrir à nos élèves les meilleurs expériences et infrastructures possibles, et à faire d’eux de fiers citoyens de White Plains“.
L’école avait dû revoir sa copie après des inquiétudes sur la sécurité et la circulation aux abords du site, qui devait regrouper les campus actuels de la FASNY dans le Westchester. En 2015, le conseil municipal de White Plains avait rejeté le dossier présenté par l’école, au plus grand plaisir des nombreux riverains opposés à la construction de ce campus sur les terres d’un ancien club de golf.
Après de nombreuses péripéties, les sept membres du conseil municipal ont décidé d’approuver en septembre 2016 un accord prévoyant l’abandon de poursuites judiciaires entamées par l’école en l’échange de l’approbation d’un projet réduit.
Nadine Hunt-Robinson, une conseillère municipale qui avait voté contre le projet en 2015, l’a finalement soutenu lors du vote de novembre, jugeant les concessions de la FASNY suffisantes. C’est elle qui a donné le vote gagnant au projet – au moins cinq votes étaient nécessaires pour que le feu vert soit donné.
Malgré cette décision, les opposants au projet, venus en masse assister au vote, n’en démordent pas. “Le conseil d’administration est en train d’envisager nos options“, a écrit John E. Sheehan, président de l’association de riverains Gedney Association, dans un e-mail. “Nous sommes très reconnaissants du soutien financier apporté pendant ce long processus, et surtout pendant ces derniers jours. Nos options légales dépendent du soutien continu du quartier et d’autres habitants de la ville qui ont contribué à cet effort“.

Kinder Surprise arrive aux Etats-Unis sous une autre forme

Kinder a enfin trouvé la parade pour faire venir ses oeufs chocolatés avec jouets aux Etats-Unis.
Interdits sur le sol américain en raison d’un règlement de la FDA (Food and Drug Administration), ces produits qui font le bonheur des gourmands en culotte courte arriveront progressivement dans les magasins américains à partir de “Black Friday”, ce vendredi 24 novembre. Ferrero International, propriétaire de Kinder, l’a annoncé lundi 13 novembre.
Disponible sur le marché noir, Kinder Surprise était interdite aux Etats-Unis à cause d’une réglementation de la FDA datant de 1938 qui prohibe la dissimulation d’un élément non comestible à l’intérieur d’un aliment.
La marque commercialisée aux Etats-Unis ne sera pas Kinder Surprise, mais Kinder Joy. Elle existe depuis 2001. À la différence de Kinder Surprise où l’oeuf enveloppe le jouet, les oeufs de Kinder Joy sont divisés en deux parties distinctes: l’une contenant le jouet et l’autre contenant de la crème et des morceaux de biscuits (qui, ironiquement, représentent aussi un danger d’étouffement pour les plus jeunes, comme indiqué sur l’emballage).
La commercialisation de Kinder Joy commencera dans les magasins Walmart. L’oeuf y sera disponible en exclusivité pendant trente jours, avant d’être mis en vente dans d’autres magasins dans tout le pays.

L'Appart, l'étoilé du District

(Article partenaire) “Ici, les clients se sentent comme à la Maison. Ils ne sont pas simplement des numéros de tables“. Quand le jeune chef Nicolas Abello parle d'”ici“, il évoque L’Appart, le restaurant qu’il dirige au sein du District.

Difficile, en effet, de ne pas se sentir chez soi. L’Appart, comme son nom le suggère, se veut intime. Il ne compte qu’une trentaine de places dans un décor de salon chaleureux. Les clients sont accueillis par un verre de champagne. Et le chef, en plus de s’affairer discrètement derrière la cuisine ouverte avec son équipe, vient aux tables avant le début du repas pour faire connaissance avec les clients et s’enquérir de leurs goûts. “Ils passent un moment relax ici. C’est ça qui fait notre force“.

Ça, et bien entendu la cuisine. Celle-ci a valu au restaurateur et à sa petite équipe de sept personnes de recevoir une étoile au guide Michelin l’an dernier. Tout ceux qui ont franchi la porte de L’Appart savent que c’est une consécration méritée pour ce disciple de Gérard Vié, qui a fait ses armes aux Trois Marches au Trianon.

L’Appart a conservé la distinction cette année. “Avant de pouvoir penser à la deuxième étoile, on doit être capable de consolider la première. L’an dernier, on ne s’attendait pas vraiment à décrocher une étoile. Une fois que c’est arrivé, on a plus envie de la perdre, sourit le chef. On est très content de l’avoir gardée. L’étoile ne récompense pas seulement le chef. C’est celle de toute l’équipe. Tout le monde est mobilisé pour faire en sorte que ça marche“.

À L’Appart, le menu change tous les mois. Ne demandez pas à “chef Nico” ce qu’il a de prévu pour décembre: il ne le sait pas encore. Pour Thanksgiving, L’Appart proposera un menu spécial.C’est du boulot. Le temps passe vite. À peine un menu mis en place qu’il faut penser au prochain. Chaque menu résulte d’un échange d’idées et de possibilités avec mon équipe de cuisine. Ils sont toujours encouragés à mettre le plat de leur souhait en avant pour l’inscrire au menu. C’est une collaboration où chacun est invité à donner son avis”.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Agnès Varda : "Je suis un objet culturel cinématographique"

Elle a enchaîné quelques pas de danse avec Angelina Jolie, été félicitée par Steven Spielberg, discuté de cinéma engagé avec Jessica Chastain qu’elle admire…
Samedi 11 novembre, la réalisatrice française Agnès Varda était la star de la cérémonie des Governors Awards. Et pour cause, elle a reçu un Oscar d’honneur récompensant l’ensemble de sa carrière. “J’étais dans un rêve. Les légendes du cinéma étaient là, mangeaient à nos cotés !”, raconte Agnès Varda, qui a trouvé ça “très bizarre” d’être au centre de cette soirée “très Hollywood”. “J’étais impressionnée que des jeunes et des femmes réalisateurs me disent que je les inspire; mais aussi que des hommes me disent ‘je connais votre travail'”, ajoute-t-elle, faisant rire l’assemblée conquise à la Résidence de France.
Tout le monde était là, ce dimanche : le directeur de Cannes (et ami de l’artiste) Thierry Fremaux, le président de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences John Bailey, le président de la Cinémathèque française Costa-Gravas, son compagnon dans “Faces, places” JR, mais aussi toute sa famille… “Être aussi entourée me fait me sentir vraiment bien”, lâche la réalisatrice de 89 ans, qui n’a eu de cesse de clamer son bonheur.


Comme l’a rappelé le Consul, Christophe Lemoine, “c’est la première fois qu’une femme réalisatrice reçoit cet honneur”. Et pour Agnès Varda, c’est d’autant plus important qu’elle considère “ne pas faire partie d’Hollywood”, n’avoir jamais été un “bankable“. “Pour cette industrie, je suis un objet culturel cinématographique”, lâche-t-elle. “Mon prix n’a rien à voir avec la compétition. Je fais des films qui font du sens, mais pas d’argent.”
Elle défend le fait d’avoir toujours été “à la marge”, l’importance d’enquêter pour réaliser ses documentaires. “Le cinéma existe pour que l’on s’en souvienne, marquer les esprits”, argue la réalisatrice qui regrette, avec humour, d’être au stade où elle ne reçoit que des prix d'”achievement”. “Un film ne doit pas illustrer mais avoir son propre langage.” Et Agnès Varda se sent d’autant plus touchée que les universités américaines étudient encore son documentaire “Daguerréotypes”.
Agnès Varda prend sa retraite

Même si elle n’a pas perdu sa curiosité, son engagement et sa volonté de s’exprimer, cette artiste est lasse des sorties en salles. “On doit faire la promotion, aller de villes en villes, organiser des projections. Ca me fatigue beaucoup”, admet-elle, en pleine tournée pour “Faces, Places”.“Je ne veux plus faire partie du système de la distribution des films et de la compétition dans les festivals.” Mais incapable de raccrocher, elle a décidé de se consacrer à des projets moins grands publics.


Outre la rétrospective et les éloges, la fête de dimanche fut l’occasion de rappeler l’histoire d’amour entre Agnès Varda et Los Angeles, cette dernière y ayant débarqué avec son mari, le défunt Jacques Demy, dans les années 60. Elle a d’ailleurs déclaré sa flamme à la cité des Anges dans le documentaire “Murs, murs”, sur les peintures murales de L.A.
La réalisatrice espère que le public se souviendra d’elle comme “une Française de petite taille”. Plus sérieusement, “j’aimerais qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un de déterminé.”

Metronomy va enflammer le Regent Theater de Los Angeles

Le groupe d’electro-pop anglais Metronomy se produira le jeudi 16 novembre à Los Angeles.
Après deux ans d’absence, le groupe est de retour sur scène pour présenter son cinquième album « Summer 08 ». Ecrit, enregistré et produit par le cerveau de Metronomy, Joseph Mount, cet opus personnel offre un mélange d’électro-disco, de funk et de pop électronique et estivale, hors des styles balisés. Inspiré des années 80, « Summer 08 » a fait éclore quelques titres entêtants à l’instar du single « Old Skool » ou de « Miami Logic ».
Avec « Summer 08 », Joseph Mount se remémore sa jeunesse enfuie, son insouciance, ses amours décevants, ses nuits dans les clubs londoniens, son désir de changer de vie, la folie du succès, sa culpabilité… De la musique parfaite pour rêvasser, improviser une fiesta au bord de la piscine ou se déhancher durant l’automne californien.

Bar Fortuna, le speakeasy pour passer l'hiver à New York

Un feu de cheminée, des cocktails vénitiens, une déco raffinée dans une ambiance tamisée… Pas de doute, on a trouvé LE speakeasy pour passer nos looooongues soirées d’hiver, en refaisant le monde, bien au chaud, à la lumière de bougies vacillantes.
Intime, cosy, discret et élégant, délicieusement baroque avec un je-ne-sais-quoi de décadent, le Bar Fortuna nous a tapé dans l’oeil.
On y accède par le restaurant Casa Apicii, dans le Village.
Entrez, saluez l’hôtesse et d’un pas assuré, empruntez directement l’escalier dérobé derrière elle. Poussez la porte rouge et là, tentez votre chance…
Ici, c’est premier arrivé, premier servi. Pas de station debout possible, le bar est minuscule.
Si l’on vous annonce que c’est complet, souvenez-vous que la chance sourit aux audacieux (c’est la devise du bar) et dirigez-vous, deux par deux, vers la grande salle pour prendre place autour de la majestueuse table d’hôte.
Elle est officiellement prévue pour des discussions en mode “one-to-one only”. C’est la règle pour éviter les éclats de voix et préserver l’intimité de chacun. On respecte. Le mixologiste et les serveurs seront aux petits soins et si une place près du feu se libère, vous serez aux premières loges pour la préempter.
Salute!


Expérience New York, c’est un bon plan par semaine. Un seul. S’abonner ici 
 

Des histoires de migrants à l'Ambassade de France à Washington

Dans le cadre de la série “Films Across Borders – Stories of Migration” qui se déroule jusqu’en décembre à Washington, la Maison française de l’Ambassade de France projettera plusieurs films sur l’immigration.
“Hope” sera montré le mardi 14 novembre. Le film de Boris Lojkine raconte l’histoire d’une Nigériane, Hope, sauvée dans le Sahara par un jeune Camerounais alors qu’ils tentent de gagner l’Europe. Une histoire d’amour va naître de cette rencontre improbable.
Le puissant “Welcome” sera projeté le 28 novembre. Dans ce film de Philippe Lioret, un professeur de natation (joué par Vincent Lindon) enseigne la nage à un jeune Kurde qui veut traverser la Manche pour retrouver sa copine.
Enfin, le documentaire “La Cour de Babel” de Julie Bertuccelli, sur une classe de français réunissant des adolescents du monde entier arrivant en France, refermera la marche le mardi 12 décembre. Une séance de questions-réponses suivra.

"Garden Party", des étudiants français dans la course aux Oscars

Bouilles enchantées, anglais approximatif mais assurément “cute”, et surtout une passion chevillée… Débutants dans l’arène hollywoodienne, les jeunes diplômés Victor Claire, Théophile Dufresnes et Gabriel Grapperon étaient en pleine promotion pour leur court-métrage à Los Angeles en octobre.
“Garden Party”, projet de fin d’année qui leur a assuré une mention “très bien” à l’école du film d’animation de l’image de synthèse d’Arles (Mopa), a été pré-sélectionné pour les Oscars. “Un fait rare pour des étudiants français”, fait remarquer Benoît Berthe, un ancien étudiant de l’école et PDG de The animation Showcase (Londres), qui assure leur promotion bénévolement “par conviction dans le projet”.
Avec leurs camarades Florian Babikian, Vincent Bayoux et Lucas Navarro (restés à Paris), les étudiants ont écrit, réalisé et monté ce film muet durant dix mois. “Garden Party” suit les aventures de crapauds et grenouilles qui se baladent dans une maison de luxe abandonnée, poussés par leurs instincts. “Son architecture fait penser à celles de Beverly Hills”, fait remarquer Théophile Dufresnes.
Leurs références se basent davantage sur les documentaires, et surtout le film d’animation “Minuscule” d’Hélène Giraud et Thomas Szabo. “Nous avons tous un affect pour les images hyper réalistes et le monde animalier”, assure Victor Claire. Ils se sont documentés pour atteindre leur objectif, adoptant même des crapauds comme animaux de compagnie.
Comme ils ne voulaient pas d’un film enfantin, ils ont ajouté un “côté sombre”, voire “hitchcockien”, à cette quiétude animale. “On mélange l’univers du polar et celui de l’innocence animale”, défendent les trois garçons.
Leur film d’animation a fait un bout de chemin, les Français ayant déjà décroché 150 nominations et une trentaine de prix, dont celui du GLAS Animation Festival, le Graal de la profession. Mais, c’est la récompense au festival de Nashville qui leur a permis d’obtenir la pré-nomination aux Oscars. “On a mis du temps à réaliser ce qui nous arrivait”, résume Gabriel Grapperon.
Pour assurer leur campagne à Hollywood, les étudiants ont récolté des fonds via une campagne de crowfunding. “Il est important de faire campagne pour la “short list” (dévoilée fin novembre) car il y a 70 films en compétition pour l’animation. D’habitude, seuls les professionnels le font”, raconte Benoit Berthe. Durant plusieurs jours fin octobre, ils ont organisé des projections à New York et Los Angeles, allant à la rencontre des votants de cette catégorie. Ils en ont également profité pour visiter les studios Dreamworks et Pixar, assurant travailler sur leur “reconversion professionnelle”.
Portant à bout de bras “Garden Party”, la jeune équipe planche déjà sur un prochain court-métrage, cette fois avec des pingouins. Mais avant de se rendre au Pôle nord pour se documenter, les amis croisent les doigts pour la nomination, puis les Oscars en février. Et Benoît Berthe de les encourager : “quand je fais des projections de films d’animation en compétition, les gens me parlent toujours des amphibiens. Je crois en leur chance d’être nominés.”