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Après Cannes, "120 battements par minute" vise l'Oscar

Une sorte de pèlerinage : c’est ainsi que sonne la venue de l’équipe du film “120 battements par minute” (BPM, “Beats per minute”) aux Etats-Unis. “Act-Up y est né. Je trouve ça assez beau de revenir ici avec ce film”, rappelle Robin Campillo, réalisateur et co-scénariste. Et il est d’autant plus heureux de l’exporter “à un moment où il est possible de penser la sortie de cette épidémie”.
L’équipe du film était aux Etats-Unis pour lancer le film au pays de L’Oncle Sam. Après New York le 20 octobre, il sort en salles le 3 novembre à Los Angeles. “BPM” revient sur le combat des militants d’Act-Up et les ravages du sida au début des années 90, au travers de deux figures. Nathan, le nouveau venu dans l’association qui se protège trop, et Sean, le vétéran du combat qui se met en danger.
La sortie du film n’était pas la seule raison de leur venue: après son succès à Cannes, l’équipe du film était en campagne pour défendre sa candidature à la pré-nomination aux Golden Globes et à l’Oscar 2018 en allant à la rencontre des votants. “120 BPM” a été choisi par la France en septembre pour représenter le pays dans la course à l’Oscar du Meilleur Film Etranger. “On m’avait parlé de campagne électorale. Il y a un peu de ça, mais on parle de cinéma, ce n’est pas que du serrage de main, se réjouit Robin Campillo.
“L’étonnement grandit chaque jour”, avoue Nahuel Perez Biscayart, qui interprète Sean. “Ce sont des chapitres qui s’ajoutent à un roman fleuve. On bosse sur la promotion depuis Cannes, nous n’avons pas assez de distance”, admet pour sa part Arnaud Valois, qui campe le rôle de Nathan.
Acheté par le distributeur The Orchard au lendemain de sa projection à Cannes, le film a déjà fait sa place dans plusieurs festivals américains, comme le New York Film Festival, le Mill Valley Film Festival et celui de Chicago.
Avant Los Angeles, les Français étaient à New York, berceau d’Act-Up, où l’émotion a été vive. Les projections auprès de militants ont eu des airs de voyage dans le temps, rappelant au réalisateur son implication passée auprès de l’association. “Des militants de l’époque m’ont dit que c’est très proche de ce qu’ils avaient vécu, explique Robin Campillo. Ils ont vu des documentaires, mais ils sont étonnés qu’en France, on fasse une fiction avec autant de dialogues et de débats politiques.”

Les "Nasty Women of LA" s'exposent à Nous Tous

Elles sont les Nasty Women LA. Visant à sensibiliser les consciences sur le statut des femmes artistes dans le monde, cette ONG présente sa première exposition éponyme au Nous Tous, du vendredi 3 au samedi 18 novembre prochain.
Sur place, vous découvrirez 12 portraits iconiques de femmes artistes de tous horizons à Los Angeles, réalisés par la photographe Amanda Lopez. Parmi les “Nasty Women” immortalisées, on retrouve la tatoueuse Melissa Martel, la DJette Anna Sia, la peintre Maria Penn, et bien d’autres. L’association a également conçu un calendrier 2018 (en vente) où la femme est “sujet” et non objet. Tous les fonds récoltés seront reversés au Planned Parenthood (planning familial).
Fondée par l’artiste franco-américaine Anaïs Goudard, écrivaine, illustratrice et designer, cette association se mobilise pour le droits des femmes et des minorités, à l’instar de celle de New York qui propose des expositions collectives et des ateliers sur le militantisme.

Une loge pour francs-maçons français ouvre ses portes en Floride

Intitulée « Fraternité Universelle de Floride » et rattachée à l’obédience de la Grande Loge Traditionnelle de France, la première loge maçonnique francophone de Floride sera inaugurée le jeudi 2 novembre à Tamarac, près de Fort Lauderdale.
« La création de cette loge était d’une importance capitale pour nous permettre d’être actifs, de nous réunir plus facilement, et surtout d’initier tous les frères qui souhaitent nous rejoindre », explique le Français Christian Guérin, président de l’association des francs-maçons de Floride, qui appartient depuis plus de 25 ans à cette confrérie civile, née il y a trois siècles. « La franc-maçonnerie permet de faire travailler son esprit, d’apprendre à se découvrir soi-même pour mieux connaître les autres et ainsi devenir plus sage et tolérant dans ses réflexions ».
Cette nouvelle loge francophone est exclusivement masculine et réunira ses membres une fois par mois dans un local aménagé en temple maçonnique, dont les francs-maçons ne souhaitent pas révéler l’emplacement. « Nous serons à l’abri des idées préconçues dans un endroit que seuls les frères connaîtront par souci de discrétion, confie Christian Guérin. Nous devons également taire le contenu de nos travaux à qui n’y a pas assisté ».
Durant leurs réunions, communément appelées tenues, les francs-maçons plancheront sur des questions philosophiques, des thèmes d’actualité ou encore des valeurs communes. « Nous pouvons aborder le sujet de l’euthanasie, celui de la procréation médicalement assistée ou étudier les différents symboles qui nous entourent, explique le franc-maçon. Le travail en loge est ainsi un foisonnement d’idées et de confrontations de points de vue permettant à chacun d’élargir ses connaissances et de s’enrichir intérieurement ».
La loge « Fraternité Universelle de Floride » regroupe actuellement une dizaine de membres et ceux qui souhaitent l’intégrer devront montrer patte blanche. « Chaque nouveau frère peut présenter spontanément sa candidature qui sera soumise au vote. Il devra être entendu à trois reprises par des membres de la loge afin de vérifier ses qualités morales, ses idéaux et sa motivation », détaille Christian Guérin qui défend par ailleurs l’idée que la franc-maçonnerie ne doit pas être considérée comme un mouvement sectaire. « Ce n’est rien de tout cela car nous n’avons pas de dogme, insiste-t-il. Il est très facile d’entrer dans une secte et beaucoup plus compliqué d’en ressortir, alors que la franc-maçonnerie c’est exactement l’inverse, il est relativement difficilement de l’intégrer mais par contre si un frère souhaite la quitter, cela se fait très rapidement ».

La Boerum Hill School for International Studies reçoit le label FrancEducation

Il y avait du beau monde, mardi 31 octobre, dans l’auditorium de la Boerum Hill School for International Studies (SIS) à Brooklyn. Devant une partie des élèves, Maria Le Drian, épouse du ministre des Affaires étrangères, a remis le label FrancEducation à la directrice de l’établissement, Nicole Lanzillotto.
Nous croyons très fort en la Boerum Hill School for International Studies, a salué Bénédicte de Montlaur, conseillère culturelle de l’Ambassade de France. Le programme est très bon et l’engagement de la direction, des enseignants et la qualité des classes est remarquable“.
Le label FrancEducation a été fondé en 2012 pour distinguer les établissements scolaires étrangers qui participent au rayonnement de la langue et de la culture française. Il est décerné par le ministère des Affaires étrangères. Une reconnaissance recherchée par les écoles, qui permet aux établissement de recevoir notamment du contenu pédagogique et culturel de la part de la France. La Boerum Hill School for International Studies (BHSIS) rejoint ainsi le réseau des 209 écoles récompensées à travers le monde, dont trente-six aux Etats-Unis et sept à New York.
En 2015, pour attirer les familles demandeuse d’éducation bilingue, la Boerum Hill School for International Studies a décidé de se transformer en collège-lycée bilingue français-anglais. Ce qui a contribué à rehausser le niveau général de l’école. “Nous nous sommes retrouvés avec des parents et nous avons réfléchi à ce qui pouvait être fait“, explique la directrice, Nicole Lanzillotto.
Depuis septembre 2015, les élèves peuvent suivre leur scolarité dans les deux langues, qu’ils soient francophones ou non, grands débutants ou d’un niveau avancé.  Au lycée, les élèves intéressés peuvent également passer le baccalauréat international en français. C’est le seul établissement public new-yorkais à proposer un tel modèle. “L’arrivée du programme français a changé la sociologie de l’école. L’objectif est d’attirer de nouveaux élèves, de milieux différents et d’offrir à tous l’opportunité d’apprendre le français. Ça ouvre des perspectives“, a reconnu la directrice.
Dans les couloirs de l’établissement de Brooklyn qui compte 608 élèves de collège et lycée, Maria Le Drian s’étonne puis sourit en croisant les enfants vêtus de leur costume d’Halloween. Elle a enseigné le français à Rennes pendant 30 ans. “C’est un projet très ambitieux! Je suis très intéressée par le projet pédagogique. J’admire la philosophie d’ouverture, de mixité culturelle et sociale de la directrice et du corps professoral “.

Double dose de Catherine Deneuve au festival France Cinéma Floride

France Cinéma Floride a réussi une belle prise et présentera deux longs-métrages avec Catherine Deneuve lors de la soirée d’ouverture et de fermeture de ce festival. Il donne rendez-vous aux amoureux du septième art français du 3 au 5 novembre au Tower Theater, en plein coeur de Little Havana à Miami.
Trois comédies, trois drames et un thriller, c’est le cocktail de cette douzième édition concoctée par le producteur français Patrick Gimenez. « Il s’agit d’un parfait équilibre et tous les films devraient trouver leur public, explique-t-il. Généralement, je fais la part belle aux comédies mais cette année j’ai eu de réels coups de coeur pour des drames parmi les centaines de productions visionnées ».
Le festival s’ouvrira ainsi avec « Tout nous sépare » (vendredi 3 novembre à 7pm), un film dramatique réalisé par Thierry Klifa avec le monstre sacré du cinéma français Catherine Deneuve, Diane Kruger et le rappeur Nekfeu. Ce long-métrage, qui souhaite confronter le monde de la bourgeoisie à celui d’une cité à travers une histoire d’enlèvement et de chantage, sera projeté en première mondiale, quelques jours avant sa sortie dans les salles obscures françaises. « J’ai dû jouer des coudes afin de l’obtenir car, comme souvent avec les avant-premières, les producteurs ont la frousse du piratage, indique Patrick Gimenez. Je suis fier qu’ils me fassent confiance, mais c’est aussi beaucoup de pression car je dois respecter à la lettre un protocole de sécurité ».
Les cinéphiles de Miami pourront également découvrir « Les hommes du feu » (dimanche 5 novembre à 3pm) diffusé en première internationale. Ce drame, de Pierre Jolivet avec Roschdy Zem et Émilie Dequenne, rend hommage aux pompiers et à leur courage. Benoît Poelvoorde et Alexandra Lamy figurent, quant à eux, au casting de « 7 jours pas plus » (samedi 4 novembre à 6.40pm) d’Héctor Cabello Reyes, montré également en première internationale.
Parmi les autres films de cette mouture 2017, « Tueurs » (samedi 4 novembre à 4.55pm), un thriller projeté en première mondiale, avec Olivier Gourmet qui campe le rôle d’un braqueur souhaitant terminer sa carrière sur un casse de haut vol avant de se faire oublier. Vincent Elbaz, de son côté, donne la réplique à Laurence Armé dans la comédie « Daddy Cool » (dimanche 5 novembre à 4.55pm) de Maxime Govare, également diffusée en première mondiale. Quant à « Marie Francine » (samedi 4 novembre à 3pm), la dernière production comique de Valérie Lemercier, qui en incarne le rôle titre, brosse le portrait d’une femme de 50 ans contrainte de retourner vivre chez ses parents après avoir découvert l’infidélité de son mari.
Le clap de fin sera donné avec « Bonne Pomme » (dimanche 5 novembre à 7pm), une comédie emmenée par le duo Catherine Deneuve et Gérard Depardieu qui se retrouve pour la dixième fois au cinéma. « Le film devrait sortir prochainement sur une plateforme de streaming car les deux acteurs se vendent bien à l’étranger, souligne Patrick Gimenez. Mais j’ai malgré tout souhaité le projeter, car le cinéma c’est comme la cuisine, même si nous avons les ingrédients dans le frigidaire, parfois nous préférons sortir au restaurant ».

À travers son film, Flore Vasseur ramène Snowden sur le sol américain

« Une poète, un juriste et un geek entrent dans un bar… et ils se demandent : pourquoi continuer à croire en la démocratie ? » Flore Vasseur n’aurait « pas pu dire mieux » que cette phrase de Larry Lessig pour résumer son documentaire, sélectionné parmi les soixante films du festival du documentaire des Nations Unies (UNAFF) qui s’est déroulé du 19 au 29 octobre dans la Baie de San Francisco.
C’était la première projection sur le sol américain de ce documentaire qui rassemble trois protagonistes: la poète, Birgitta Jonsdottir, est fondatrice du Parti pirate islandais et ex-collaboratrice de WikiLeaks; le juriste, Larry Lessig, est professeur de droit à Harvard et auteur du célèbre Code is law (Le code fait loi); et le geek, c’est bien évidemment Edward Snowden, ex-employé de la NSA, exilé en Russie depuis l’été 2013, après avoir révélé le système de surveillance de masse américain.
Flore Vasseur est parvenue à réunir ces trois activistes à Moscou, deux heures durant, le 19 décembre 2016 – jour de la validation de la victoire de Donald Trump par le collège électoral -, pour parler démocratie. « Ma maman de 75 ans n’a pas pu rentrer aux États-Unis parce qu’elle est allée en voyage en Iran il y un an. Par contre, j’ai pu faire un film sur la démocratie en Russie. On en est là… Ce monde est complètement fou », dénonce la documentariste française.
« Donner au film une audience nationale »
Il y a seize ans, Flore Vasseur habitait New York. « J’avais une trajectoire de bonne petite fille qui fonctionne bien dans le capitalisme actuel : grande école de commerce, entrepreneur à 24 ans… » Quand elle assiste au 11-Septembre, elle n’a pas eu peur, elle a eu « honte ». « Pourquoi on nous envoie des bombes ? Qu’est ce qu’il y a dans notre système de profondément obscène ? Comment le libéralisme s’accommode des principes démocratiques pour finalement complètement les écraser ». Depuis, à travers ses livres et ses nombreuses chroniques dans la presse, elle esquisse des réponses.
Derrière la caméra de “Meeting Snowden”, elle a refusé de se positionner en journaliste. « Je me suis mise dans la position d’une réalisatrice de documentaire animalier. Je leur ai juste dit on parle de démocratie et j’ai filmé », explique-t-elle en précisant qu’elle voulait interviewer Edward Snowden et pas un autre. C’est par l’intermédiaire des avocats du lanceur d’alerte qu’elle est entrée en contact avec lui. « Il est comme dans le film, incroyablement humble, intelligent et courageux, même hors caméra ».
Si elle est venue présenter son film à San Francisco, Flore Vasseur « ne vénère pas pour autant ce que représente la Silicon Valley »  mais admet qu’il est important de venir ici car « il s’agit de l’un des centres de pouvoir le plus importants aujourd’hui ».
En parallèle de l’UNAFF, “Meeting Snowden” a été projeté à Google et à l’espace de co-working Parisoma. « Les séances de Q&A déclenchent des discussions que nous n’avons plus, font circuler la parole et prendre du recul sur ce que nous sommes en train de faire »,  se réjouit Flore Vasseur qui souhaite vivement « trouver un distributeur aux USA pour donner au film une audience nationale, le placer sur une plateforme et organiser d’autres projections-débats ». En attendant, son équipe s’en remet au bon vouloir des curieux en demandant à qui le souhaite d’organiser des projections chez eux (voir encadré). 
 

Angers-PSG sur TV5 Monde USA

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Footeux des Etats-Unis, TV5 Monde USA vous apporte votre dose de ballon rond le samedi matin. Chaque semaine, la chaîne francophone internationale retransmet les meilleurs matches de Ligue 1, le championnat de foot français.
Le prochain match au programme sera Angers-PSG le 4 novembre, à partir de 11:55 (EDT), dans le cadre de la 12ème journée de championnat. Les Parisiens sont 1er de la Ligue 1 tandis que les Angevins pointent à la 13ème place. La retransmission suivante aura lieu le 18 novembre à 10:55am (EDT). L’affiche n’est pas encore connue.

Le vélo sans borne à l’assaut de Washington

Rouge feu, vert anis, orange fluo… les vélos sans borne ont envahi le centre-ville de Washington depuis près de deux mois. Ces vélos flashy sont à la disposition du public, moyennant un tarif d’un dollar toutes les trente minutes. Mais à la différence du système traditionnel de vélos en libre-service de Washington, Capital Bikeshare, ces nouveaux-venus ne sont reliés à aucune station. Mieux encore : ils sont détachés dans la rue, abandonnés sur le trottoir.
L’initiative vient de quatre start-ups : LimeBike, Mobike, Spin et Jump. Les vélos sont équipés de balises GPS et géo-localisés grâce à une application mobile. Une fois le vélo réservé, le cycliste se rend jusqu’au lieu indiqué et, toujours via l’application, scanne un QR code situé sous la selle pour déverrouiller les roues. Dès que sa course est terminée, l’utilisateur n’a qu’à déposer son vélo de manière à ce qu’il ne gêne pas la circulation et relève manuellement un loquet pour bloquer la roue arrière.
Déverrouiller un vélo
Le concept, né à Shanghai il y a près de trois ans, a déjà séduit plusieurs villes américaines comme Seattle, Dallas ou San Francisco. Mais pour la première fois, les start-ups s’affrontent sur le même terrain à Washington, où près de 5% de la population se déplace en vélo. “Washington est constamment classée parmi les villes les plus favorables au cyclisme et s’est montrée particulièrement progressiste dans sa politique de transport par le passé”, constate Derrick Ko, PDG et co-fondateur de Spin.
Pour tester ce nouveau service, “les autorités de transport locales ont décidé d’établir une période de démonstration jusqu’en avril 2018”, explique Maura Danehey, porte-parole du département des Transports du district de Columbia (DDOT). La règle du jeu : chacune des start-ups est autorisée à exploiter un maximum de 400 vélos dans la ville.
Encore discrètes sur les premiers chiffres, les jeunes entreprises se montrent optimistes. “Nous avons reçu un accueil chaleureux. Le premier jour, les gens utilisaient déjà le service à 6am”, s’enthousiasme Jaime Moore, porte-parole de Mobike. De son côté, LimeBike assure que 2.800 personnes ont utilisé les vélos en une semaine, pour un total de 5.200 voyages effectués et une moyenne de 3,2 courses par vélo et par jour. Un résultat encourageant, mais encore loin des 13.000 voyages quotidiens assurés par les vélos rouges du Capital Bikeshare.
Pour les autorités locales, qui gèrent plus de 400 stations de vélos dans toute la ville, les vélos sans borne sont complémentaires. “Cette nouvelle technologie peut potentiellement étendre l’offre de vélo-partage dans le district et donner accès à des zones où le département des Transports n’a pas encore pu installer d’infrastructures”, explique Maura Danehey.
Qu’en est-il du coût de maintenance pour ces vélos, particulièrement exposés aux vols et aux dégradations ? Jack Song, porte-parole de LimeBike, assure que le vandalisme touche moins de 1% des vélos. Quant au stationnement sauvage de ces vélos sans borne, “il y a eu quelques problèmes avec des vélos laissés sur les terres fédérales [les parcs et monuments protégés, ndlr] ou dans le métro, mais d’une manière générale, les usagers respectent l’espace public du district”, assure Maura Danehey. Prochaine étape pour ces start-ups : le marché juteux des villes européennes.

Un concert sur le jazz de la Grande Guerre à Washington

Une belle soirée d’histoire et de musique en perspective. Plusieurs musiciens de renom participeront à un concert honorant les soldats afro-américains qui ont fait venir le jazz en Europe pendant la Première guerre mondiale. “Jazz meets France” aura lieu le 15 novembre au Lisner Auditorium de George Washington University.
Le guitariste Christian Escoudé et plusieurs groupes (Michael Weiss Trio Plus One, “Airmen of Note” de l’armée de l’air et l’ensemble Smithsonian Jazz Masterworks Orchestra) sont à l’affiche. Une exposition sur les Harlem Hellfighters, surnom donné au régiment noir parti se battre pendant la Grande Guerre, sera visible dans le lobby. Le jazzman Wynton Marsalis, président de la soirée, fera une introduction en vidéo.

Guide Michelin New York 2018: Jean-Georges perd sa troisième étoile

Jean-Georges rétrogradé, la cuisine japonaise en force: le verdict du Guide Michelin New York 2018 est tombé, lundi 30 octobre.
Le restaurant éponyme du chef franco-américain Jean-Georges Vongerichten quitte le club fermé des trois étoiles, descendant d’un cran, après dix ans dans cette catégorie d’adresses “qui valent un voyage“.
Cette année, on retrouve dans cette catégorie: Le Bernardin (Eric Ripert), Chef’s Table at Brooklyn Fare (César Ramirez), Eleven Madison Park (Daniel Humm), Masa (Masa Takayama) et Per Se (Thomas Keller). Mauvaise nouvelle pour l’égo new-yorkais: San Francisco a désormais plus de trois étoiles que la Grosse Pomme (sept contre cinq).
Onze restaurants décrochent deux étoiles. Outre Jean-Georges, on trouve le français Daniel (Daniel Boulud), Blanca à Brooklyn et Sushi Ginza Onodera. Seul restaurant japonais bi-étoilé aux Etats-Unis, ce dernier possédait une étoile seulement l’an dernier.
Six nouveaux restaurants font leur entrée dans le classement des “une étoile”, dont quatre japonais et coréens (Bar UchūSatsuki, Sushi Amane, Cote). Les deux autres sont The Clocktower (du chef britannique Jason Atherton et l’Américain Stephen Starr) et Rouge Tomate. Une belle réussite pour ce dernier qui a rouvert ses portes dans le quartier de Chelsea après avoir quitté en 2014 son emplacement mythique sur la 60ème rue.
L’Appart, le restaurant du chef français Nicolas Abello au District, et Gabriel Kreuther, conservent leur étoile. Au total, cinquante-six restaurants new-yorkais ont une étoile (il y en a 127 au total aux Etats-Unis). L’édition 2018 du Guide Michelin New York sera mise en vente le 3 novembre.

Le classement entier

Three stars: “Exceptional cuisine, worth a special journey.”

  • Chef’s Table at Brooklyn Fare
  • Eleven Madison Park
  • Le Bernardin
  • Masa
  • Per Se

Two stars: “Excellent cooking, worth a detour.”

  • Aquavit
  • Aska
  • atera
  • Blanca
  • Daniel
  • Jean-Georges
  • Jungsik
  • Ko
  • Marea
  • The Modern
  • Sushi Ginza Onodera (New)

One star: “High quality cooking, worth a stop!”

  • Agern
  • Ai Fiori
  • Aldea
  • Aureole
  • Babbo
  • Bar Uchū (New)
  • Bâtard
  • Blue Hill
  • The Breslin
  • Café Boulud
  • Café China
  • Carbone
  • Casa Enrique
  • Casa Mono
  • Caviar Russe
  • The Clocktower (New)
  • Contra Cote (New)
  • Del Posto
  • Delaware and Hudson
  • Dovetail
  • Faro
  • The Finch
  • Gabriel Kreuther
  • Gotham Bar and Grill
  • Gramercy Tavern
  • Günter Seeger NY
  • Hirohisa
  • Jewel Bako
  • Junoon
  • Kajitsu
  • Kanoyama
  • Kyo Ya
  • L’Appart
  • La Sirena
  • La Vara
  • Meadowsweet
  • Minetta Tavern
  • The Musket Room
  • Nix
  • NoMad
  • Peter Luger
  • Rebelle
  • The River Café
  • Rouge Tomate (New)
  • Satsuki (New)
  • Sushi Amane (New)
  • Sushi Inoue
  • Sushi Yasuda
  • Sushi Zo
  • Tempura Matsui
  • Tori Shin
  • Uncle Boons
  • Ushiwakamaru
  • Wallsé
  • ZZ’s Clam Bar

Infinite Flight, l'app de simulation de vol qui a séduit Buzz Aldrin

Il y a des applications pour tout. Alors n’y en aurait-il pas pour apprendre à piloter un avion ? C’est le concept d’Infinite Flight, l’app de la Française Laura Laban. “J’ai toujours adoré voler, j’ai une licence et j’ai aussi un petit avion. Développer ce concept, c’était un vrai plaisir“, confie la jeune femme.
L’aventure commence en 2004. Alors étudiante à Epitech Paris, elle développe son joujou après les cours, comme un passe-temps. Une fois diplômée, elle quitte la France. Direction les Etats-Unis et la Silicon Valley où elle est embauchée chez Nvidia, spécialiste de l’intelligence artificielle. Mais son idée de simulateur de vol est toujours présente dans un coin de sa tête. Et c’est finalement en 2009 qu’elle décide de se lancer et convainc un de ses camarades de promo de la rejoindre dans l’aventure. “J’ai quitté mon job trois mois avant la sortie de notre appli. C’était un saut dans le vide“, se souvient Laura Laban.
Un saut dans le vide avec un atterrissage parfait: en mars 2012, l’appli Infinite Flight sort en version IOS, et un an plus tard en version Android. Et le succès est au rendez-vous. L’appli est saluée par tous les amateurs du genre: graphisme impeccable, fonctionnalités variées, grand choix d’avions. Les abonnements se multiplient. L’app compte plusieurs “centaines de milliers” d’utilisateurs.
Le principe: le client choisit son avion, sa compagnie, sa destination et son plan de vol et gère tout, comme s’il était pilote de ligne: le décollage, les vents, la consommation de carburant, l’atterrissage. Il y a même une communauté de contrôleurs aériens qui communiquent avec les avions et donnent les autorisations d’atterrir, le tout avec beaucoup de sérieux. “Il y a deux ans, on a proposé un serveur spécial pour les contrôleurs, et ils ont établi un processus de recrutement avec un test écrit notamment. Ils ont mis ça en place tous seuls!“.
Le développement d’Infinite Flight a été tel qu’il a fallu embaucher une personne pour le support technique et deux “community managers” pour gérer les utilisateurs et les réseaux sociaux.
Grâce à l’achat d’images satellite, Infinite Flight propose les paysages tels qu’ils sont dans la réalité. “Quand j’ai du bouger mon avion de Californie à New York, j’ai d’abord fait le vol avec l’application et ça m’a beaucoup aidé à anticiper certaines étapes du parcours“, avoue la chef d’entreprise. D’abord utilisateurs uniques sur une zone bien précise, les abonnés naviguent maintenant en réseau et peuvent interagir. “Ils ont accès à quasiment l’ensemble de la planète“.
Parmi les utilisateurs, certains pilotes de ligne professionnels s’entraînent en vol quand l’avion qu’ils commandent est en pilote automatique. Si des pilotes sont clients, la communauté est nombreuse et très diversifiée (bien que très masculine), allant d’un chef d’orchestre à Moscou à un présentateur météo au Texas, en passant par Buzz Aldrin. “On a aussi eu un pêcheur de langoustes aux Bahamas qui a passé sa licence et est devenu pilote privé“, s’amuse Laura Laban.
Pour se développer Laura Laban et son co-fondateur n’ont jamais levé de fonds, par souci de rester seuls pilotes à bord. “On s’éclate tous les jours et je n’ai pas envie que ça change, explique-t-elle. Un simulateur de vol, c’est à la fois des maths, de la physique, du graphisme et tous les concepts informatiques. Ça me passionne, c’est comme un rêve, je ne pourrai rien faire d’autre“. Prochain challenge: incorporer dans le programme les nuages et les immeubles pour rendre l’expérience encore plus réelle.

Visitez la frégate Le Forbin à New York

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La frégate française Le Forbin jette l’ancre au Homeport Pier à Staten Island (dans le nord de l’île, facilement accessible en ferry) et accueille les curieux à bord.
Le navire de guerre, spécialisé dans la défense aérienne et les missions de sécurisation maritime, a été mis en service en 2008. Près de 200 membres d’équipage travaillent à bord de ce vaisseau, le 5ème de la marine à porter le nom du comte de Forbin, un marin du XVIIème siècle qui fut gouverneur de Bangkok.
Plusieurs visites guidées sont prévues:
Vendredi 3 novembre :
De 10am à 11am (visite en français)
De 2pm à 3pm (visite en français)
Samedi 4 novembre :
De 2pm à 3pm (visite en anglais)
Inscription obligatoire à l’adresse : [email protected] en précisant les prénoms et noms des participants, leur âge et l’horaire de visite souhaité.