(Article partenaire) Quand on pense à l’éducation bilingue d’excellence à Washington, un nom vient à l’esprit. Rochambeau The French International School of Washington DC offre aux familles francophones et non-francophones un cadre chaleureux et des enseignants formés par l’éducation nationale, de la petite section au baccalauréat.
« Lors de mes études supérieures au Canada, j’ai admiré la culture générale et la rigueur d’esprit de mes pairs venant des écoles françaises. C’est pour cette raison que j’inscris mon enfant dans une école française dès le plus jeune âge », dit une maman lors de l’inscription de son enfant de 2 ans à Rochambeau.
Accompagnés jusqu’aux portes de l’université, les élèves réussiront leur scolarité aussi bien en français qu’en anglais. L’établissement entretient également un lien privilégié avec les autres lycées français dans le monde, ce qui facilite la transition en cas de déménagement dans un autre pays.
« Je suis contente que mon enfant apprenne à écrire en cursive », explique un autre parent. Certaines valeurs traditionnelles sont conservées à Rochambeau, mais ceci n’empêche pas d’être tourné vers l’avenir avec l’utilisation des nouvelles technologies, notamment des tablettes, qui ne sont pas seulement un objet ludique mais aussi un outil d’apprentissage.
L’intérêt du bilinguisme n’est plus à prouver : c’est une opportunité unique pour les petits de s’immerger dans deux univers linguistiques et culturels. L’apprentissage d’une troisième langue vivante est également offert et devient partie du cursus à partir du collège. Les élèves quittent l’école avec un minimum de trois langues vivantes, souvent quatre. Une maman américaine mariée à un Français souligne la richesse de l’enseignement de l’histoire : « J’étais impressionnée de découvrir le programme de mes enfants ; quand j’étais jeune mes cours se limitaient à l’histoire américaine ».
« Rochambeau a été un choix évident pour la scolarité de nos enfants : excellence académique, ouverture internationale et programme de l’éducation nationale, témoigne un parent d’élève français. Notre culture française reste préservée dans un environnement américain : bilinguisme, multiculturalisme et adaptabilité. Nos enfants sont de véritables citoyens du monde : Merci Rochambeau »
Pour plus d’informations sur Rochambeau, c’est ici
————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Pourquoi les parents remercient l’école internationale Rochambeau
Emma de Caunes accuse Harvey Weinstein d'agression sexuelle
La liste des femmes accusant Harvey Weinstein d’agressions sexuelles ne cesse de s’allonger. Mardi 10 octobre, c’est l’actrice française Emma de Caunes qui a brisé le silence dans un long article publié dans le New Yorker.
Le magazine a interrogé treize femmes se disant victimes d’abus sexuels de la part du célèbre producteur depuis les années 90. Trois parlent même de viol.
D’après l’actrice, il l’a invitée dans sa chambre d’hôtel à Paris quelques mois après leur rencontre à Cannes en 2010 en lui promettant de lui donner un livre pour préparer un rôle. Elle raconte qu’à sa grande surprise, il a allumé la douche une fois dans la chambre avec elle, avant de sortir nu de la salle de bain, le sexe en érection. “C’est comme un chasseur avec un animal sauvage. La peur l’excite“, a-t-elle confié au New Yorker. Il lui aurait alors demandé de s’allonger sur le lit et signifié que “beaucoup d’autres femmes avaient fait de même avant elle“. “Pétrifiée”, Emma de Caunes est partie, laissant derrière elle un Harvey Weinstein “paniqué“. “Weinstein l’a appelé sans s’arrêter pendant les heures qui ont suivi, offrant à de Caunes des cadeaux et répétant que rien ne s’était passé“, peut-on lire dans l’article.
Depuis les révélations du New York Times, le 5 octobre, sur les agissements du producteur et distributeur, les témoignages accablants se multiplient. Mardi, les actrices Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, Rosanna Arquette et Judith Godrèche ont rejoint les rangs des femmes célèbres et anonymes qui ont décidé de témoigner publiquement contre les agissements de Harvey Weinstein, considéré jusqu’à présent comme un “faiseur de rois” à Hollywood. Après un premier communiqué reconnaissant ses actes, un porte-parole a indiqué au New Yorker qu’Harvey Weinstein “niait sans équivoque” tout acte sexuel non consenti.
Quelques bonnes raisons d'aller au Musée afro-américain de Washington
Lancé il y a treize ans sous la présidence Bush, le Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaine (NMAAHC) bat son plein. Inauguré en grande pompe le 24 septembre par Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, le NMAAHC est une réussite à bien des égards. Des tickets (avec une heure précise de visite) sont disponibles en ligne à 6:30am et quelques tickets le sont à 1pm en semaine. Accrochez-vous donc pour en obtenir. Voici quelques bonnes raisons pour persister.
Pour le symbole qu’il représente
Dans un pays où les premiers présidents possédaient pour la plupart des esclaves, la construction d’un musée consacré aux Afro-Américains sur le National Mall, à deux pas du Washington Monument, érigé en l’honneur du père de la nation, est un immense symbole. Le choix de ce site, au beau milieu de la capitale et non loin des autres grands musées du Smithsonian, donne en quelque sorte aux Noirs américains la place qu’ils méritent dans l’histoire nationale.
Pour ne pas oublier la cruauté de l’esclavage
Avant de monter dans les étages célébrant la culture afro-américaine, le visiteur est invité à se plonger dans la sombre histoire de l’esclavage et de la ségrégation aux Etats-Unis en descendant dans les non moins sombres sous-sols du NMAAHC. Au-delà des chiffres – 12,5 millions d’Africains déportés, dont 1,4 million du fait de la France –, le musée permet de mettre un visage sur l’horreur subie par les esclaves et leurs descendants, grâce à de nombreuses photos et artefacts.
Pour mesurer l’ampleur de l’apport culturel des Noirs
Difficile d’imaginer la musique moderne sans l’immense apport des Afro-Américains. Du blues au hip hop, en passant par le jazz, la soul, le rock et le reggae, la plupart des grands courants musicaux de ces cent dernières années puisent leurs racines ici. Le musée embrasse bien sûr cette histoire culturelle, avec l’exposition d’une multitude de portraits et de nombreuses pièces comme la Cadillac rouge pétante de Chuck Berry, la veste de hippie de Jimi Hendrix ou le Borsalino de Michael Jackson. On apprend aussi à connaître des aspects moins connus de la culture afro-américaine, comme par exemple le step, une danse d’origine africaine rythmée par les claquements de main et de pied très populaire dans les fraternités noires.
Pour sa superbe architecture
Dernier né des musées du Smithsonian installés sur le Mall, le NMAAHC se devait de marquer sa différence au niveau architectural. A l’instar du Musée des Indiens d’Amérique qui avait déjà rompu en 2004 avec le style néo-classique des autres musées, le bâtiment du NMAAHC fait dans l’original en adoptant une forme de pyramide inversée sur trois niveaux – inspirée d’une coiffe d’Afrique de l’Ouest dixit les architectes. Au milieu d’édifices en pierre blanche, la façade de métal ciselée du NMAAHC dénote : de couleur cuir à l’ombre, elle passe au bronze quand le soleil se lève et à l’or quand la lumière se reflète. Une réussite.
Pour se mesurer aux plus grands
Dans la galerie consacrée aux athlètes afro-américains ayant marqué l’histoire, ne manquez pas la statue grandeur nature de Tommie Smith et John Carlos qui, sur le podium du 200m aux JO de Mexico en 1968, avaient levé un poing ganté de noir pour protester contre les discriminations raciales. Et si la queue est trop longue pour faire un selfie le poing en l’air avec eux, vous pouvez toujours vous rabattre sur Michael Jordan, les sœurs Williams ou Jesse Owens, moins militants mais plus célèbres.
Et pour la cafétéria !
L’hommage du NMAAHC à la culture noire se prolonge jusqu’au Sweet Home Café, la cafétéria du musée qui se démarque des sempiternels burgers-frites en proposant de nombreux plats typiques. Pain de maïs poêlé, poulet grillé, collard greens, patates douces, poisson-chat et autres gombo, soit autant de plats reflétant le métissage culturel vécu par les esclaves et leurs descendants.
Une soirée dédiée aux joueurs français des LA Galaxy
Les Français ont la cote à Los Angeles. Sur la scène culturelle, mais aussi sur les terrains de “soccer”. Le club de football des LA Galaxy célébrera dimanche 15 octobre à 4:30pm la French Heritage Night, à l’occasion d’un match qui l’opposera à l’équipe du Minnesota United Football Club au StubHub Center. Une manière pour le club de promouvoir Los Angeles comme la ville idéale pour poursuivre une carrière de footballeur.
L’hexagone est bien représenté dans la cité des anges, avec Romain Allessandrini, Bradley Diallo, Michael Ciani, ainsi que le directeur sportif Pierre Barrieu.
Et les supporters les plus rapides ne repartiront pas les mains vides, puisque les tickets comprennent une écharpe aux couleurs de la France et une séance d’autographes à l’issue du match pour les 100 premiers acheteurs.
Sous Donald Trump, l'avenir incertain de la loterie de la carte verte
Le 1er avril dernier, French Morning vous faisait un beau poisson. “Donald Trump annule la loterie de la carte verte“, titrait-on, sans se douteur que le canular deviendrait peut-être réalité quelques mois plus tard.
Dans un climat de tension autour des questions d’immigration, l’avenir de la loterie n’a jamais été aussi incertain. Si Donald Trump ne s’est jamais prononcé explicitement contre la loterie, elle est bel-et-bien dans le collimateur des autorités. Cet été, le gouvernement a indiqué aux “gagnants” issus des pays visés par l’interdiction de voyage décrétée par le président au début de son mandat que leur dossier ne sera peut-être pas examiné.
En août, Donald Trump a soutenu une proposition de loi, RAISE Act, qui réduirait l’immigration légale de moitié sur dix ans et instaurerait un système migratoire basé sur le mérite, privilégiant les travailleurs hautement qualifiés. Le texte prévoit notamment la fin de la loterie. “Trump a été très clair sur le fait qu’il voulait réduire les chiffres de l’immigration. La loterie sera la première chose à passer à l’abattoir car elle touche un nombre réduit d’électeurs“, résume Anna Law, professeure de sciences politiques à Brooklyn College.
Cette année encore, des millions de personnes dans le monde entier vont participer à la “Diversity Lottery” dans l’espoir décrocher une carte verte, synonyme de résidence permanente. Elle s’est ouverte le 3 octobre. En 2015, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, plus de 14 millions de personnes ont tenté leur chance, parmi lesquelles plus de 55.000 Français issus de métropole et des DOM-TOM.
Depuis ses origines, la loterie est sujette à controverse. Elle s’inspire de plusieurs autres programmes de loterie qui ont vu le jour dans les années 80. À l’époque, ceux-ci étaient soutenus par quelques élus bien inspirés, désireux de faire plaisir à la large communauté d’Irlandais sans-papiers dans leur circonscription. “40% des visas étaient réservés aux Irlandais. C’était de l’affirmative action!”, s’exclame Anna Law.
La loterie telle que nous la connaissons a vu le jour en 1990 avec l’ambition de diversifier les flux migratoires vers les Etats-Unis pour tenir compte des nationalités faiblement représentées. Près de trente ans plus tard, elle a rempli ses objectifs, mais elle n’a pas échappé à son lot de critiques. “Depuis le début, ses détracteurs pensaient qu’elle n’avait aucun sens. Au début du siècle, on l’accusait de représenter une menace sur la sécurité nationale. Et en 2013, on parlait de la supprimer dans le cadre d’une réforme du système d’immigration, résume Carly Goodman, une historienne spécialiste de la loterie. Elle a toujours été menacée, mais comme elle concerne un faible nombre de personnes, elle a réussi aussi à se faire oublier“.
“C’est un programme inutile, superflu“, estime David North, expert au sein du Center for Immigration Studies (CIS). “Nous n’avons pas besoin de plus de personnes aux Etats-Unis. Nous faisons venir un million de personnes légalement, sans compter l’immigration illégale“. Selon lui, il ne s’agit pas “juste de 50.000 personnes” (le nombre d’aspirant qui obtiennent une carte verte au terme du processus). “Si on additionne le nombre de personnes que cela permet de faire venir, les conjoints, les enfants, cela créé un appel d’air. C’est de l’immigration en cascade“.
Même si David North note qu’aucun gouvernement n’a montré autant d’hostilité envers la loterie que celui de Donald Trump, il estime que le programme n’est pas en danger. “Il faudrait que la suppression se passe dans le cadre d’une grande réforme de l’immigration. Or, vu les relations entre Trump et le Congrès, et le fait qu’il n’y a pas de pression énorme pour la supprimer, il est possible que rien ne se passe“.
D’après Carly Goodman, il n’y a pas d’études sur l’impact des gagnants de la carte verte sur le tissu économique américain. On sait en revanche qu’ils envoient de l’argent à leur famille dans leur pays d’origine, stimulant l’économie locale. “On verra qui sera là pour la défendre en cas de disparition“, se demande-t-elle. Ces dernières années, c’est le Congressional Black Caucus, groupe de parlementaires noirs, qui a été son avocat le plus visible au niveau politique en raison du grand nombre d’Africains qui tentent leur chance chaque année. “C’est un bon outil de relations publiques pour les Etats-Unis. Et il est gratuit. Cette loterie fait rêver: on peut y inscrire son nom et changer sa vie. Cela a permis de faire vivre le rêve américain dans des endroits auxquels les Etats-Unis ne font pas vraiment attention“, poursuit Carly Goodman.
Le RAISE Act pourrait bien rester lettre morte car les démocrates sont en nombre suffisant pour le bloquer au Sénat. “Il y a un fort sentiment anti-immigration au sein de ce gouvernement, mais le Congrès et le président peuvent-ils agir ?, s’interroge Anna Law, de Brooklyn College. La loterie sera peut-être sauvée par l’incompétence de Donald Trump“.
Discussion sur "la révolution bilingue" à Washington
Il est le “Monsieur révolution bilingue” de New York. Fabrice Jaumont, attaché éducatif et linguistique aux services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis sera à BloomBars le dimanche 22 octobre pour présenter son nouveau livre The Bilingual Revolution et conseiller les parents qui veulent s’impliquer dans le développement de l’éducation bilingue.
Dans cet ouvrage, le spécialiste détaille les initiatives qui ont vu le jour dans différentes communautés à New York pour monter et promouvoir des programmes bilingues gratuits dans les écoles publiques de la ville. Il espère que les parents dans le pays entier pourront s’en inspirer pour lancer à leur tour des programmes d’immersion destinés à des jeunes francophones et non-francophones.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série d’événements organisés par le DC Language Immersion Project pour promouvoir l’éducation bilingue dans la capitale fédérale.
Conseils de patron: travailler en couple
C’était il y a un an. A la rentrée 2016, la marque de robes de mariées Laure de Sagazan s’installait à New York, dans un atelier en plein coeur de SoHo.
Fondée en 2011, la marque a connu le succès très vite en France grâce à ses robes rétro-chic en dentelle de Calais. Laure de Sagazan a ensuite conquis le coeur des Britanniques, des Espagnoles mais aussi des Japonaises, et depuis un an, des Américaines. Derrière la marque, il y a la jeune styliste trentenaire qui a donné son nom à la marque, mais aussi son financier de mari, Edouard de Fraguier. Couple à la ville et au bureau, les deux amoureux-collègues nous donnent les clés pour réussir à entreprendre en couple.
1/ Cloisonner et garder du temps pour soi
Prendre son petit-déjeuner en parlant comptabilité, partir au bureau ensemble et diner au rythme des conversations autour du chiffre d’affaires ou des investissements… Très peu pour Laure de Sagazan et Edouard de Fraguier. “Je suis un taliban sur le sujet“, reconnaît la chef d’entreprise. “Je suis une grande anxieuse et j’ai besoin de cloisonner. Dans la rue, si Edouard me pose une question le soir en rentrant, je l’invite à me la poser le lendemain à 9h“. Ne pas parler boulot à la maison, ça n’a pourtant pas toujours été la règle entre eux, car pendant les trois premières années de la marque, Edouard de Fraguier cumulait son job de consultant et la gestion de la start-up. “Quand je rentrais le soir, je devais rattraper le retard et me tenir informé, ce qui était très pénible pour Laure qui avait baigné dedans toute la journée“. Devenir parents d’un petit garçon cette année a renforcé la règle du “pas de boulot à la maison”. “ Je suis plus tenté d’en parler que Laure mais je pense qu’elle a raison et que c’est une des clés pour que ça marche“, explique-t-il. Résultat, Laure de Sagazan et Edouard de Fraguier estiment qu’ils parlent moins boulot qu’un couple qui ne travaille pas ensemble et qui débriefe sa journée autour du dîner.
2/ Chacun son rôle
Il y a une différence entre passer la tête dans le bureau de l’autre pour demander un conseil ou faire une suggestion et prendre toutes les décisions à deux. Dans le couple, de Sagazan-de Fraguier, chacun gère sa partie du business. Madame s’occupe de la création et de la communication. Monsieur s’occupe de la gestion et du développement. “On échange évidemment, on se parle très souvent pendant la journée et on prend toutes les décisions importantes ensemble mais on est sur deux univers très différents et on ne se marche pas sur les pieds“, explique Laure de Sagazan. “J’aime bien avoir l’avis d’Edouard sur mes robes mais pour lui ce n’est jamais assez décolleté ou assez court!“, plaisante la jeune entrepreneuse. En ce qui concerne les rendez-vous comptabilité ou les rencontres avec des distributeurs, c’est Edouard de Fraguier qui s’en charge. Pour les embauches, en fonction du poste, chacun a son mot à dire. Sur les 40 personnes qui travaillent pour la marque, la plupart sont indépendants et s’occupent de la confection des robes. Edouard de Fraguier est en fait le seul homme chez Laure de Sagazan.
3/ Communiquer pour éviter les trop pleins.
Découvrir son partenaire à la ville sous un tout autre jour est aussi un des risques du travail en couple. Les pieds sur le bureau, les déjeuners qui durent des heures, les mails sans réponse ou les haussements de voix. On peut parfois être surpris du comportement de l’autre. Sans arriver à ces extrémités, Laure de Sagazan et Edouard de Fraguier reconnaissent avoir parfois été surpris. “Les premières fois qu’Edouard m’a invitée à des rendez-vous par mail, je répondais systématiquement non ou peut-être, parce que ça m’énervait trop d’être invitée à ‘une conf call’ alors qu’il était dans le bureau d’à côté. C’était un peu le choc des univers!” raconte Laure de Sagazan. De son côté Edouard de Fraguier a trouvé inappropriée les relations d’amitié, presque de tendresse entre sa femme et les salariés. “Il m’a fait comprendre qu’une boite ne peut pas fonctionner uniquement à l’affect, qu’il faut une certaine distance“. Finalement, chacun reconnaît avoir appris de l’autre, et que les défauts se sont lissés avec le temps.
4/ Tout prévoir, même le pire
Décès, faillite, séparation. Peut être plus que les autres couples, ceux qui travaillent ensemble doivent penser à tout. Pour protéger l’entreprise et ses propres intérêts. Même s’ils trouvent le sujet grave, Laure de Sagazan et Edouard de Fraguier ont signé un pacte d’associés comme le font beaucoup de créateurs d’entreprises, prévoyant notamment les conditions de sortie. Mais le fait de travailler côte à côte et avec un risque supplémentaire sur les épaules présente aussi des avantages. “On se connaît par coeur, on se comprend parfaitement“, avoue Edouard de Fraguier. “Cette situation responsabilise beaucoup, ça pousse à avoir de la maturité, estime pour sa part Laure de Sagazan. L’engueulade de la veille qui pourrait s’éterniser dans un autre contexte? On sait qu’il faut qu’on avance, dans l’intérêt de la boîte. Ça créé une bienveillance et on oublie plus vite les rancœurs“, explique-t-elle, en ajoutant qu’heureusement les disputes sont rares!
5/ Partager la même ambition
Diriger une entreprise à deux, c’est aussi partager les mêmes objectifs, notamment en terme de développement. Pour Laure de Sagazan et Edouard de Fraguier, il s’agissait de l’ouverture à l’international avec notamment une présence aux Etats-Unis. “On a commencé à y penser il y a deux ans, après pas mal de commandes de clientes américaines. Des femmes qui parfois faisaient les aller-retour pour les essayages“, se souvient Edouard de Fraguier. La question était alors de savoir si on ouvrait une franchise ou en propre”.
Finalement, le couple et leur troisième associée ont opté pour un atelier à New York avec du semi sur-mesure uniquement. Les robes sont envoyées aux Etats-Unis et elles sont retouchées sur la future mariées par des couturières dans l’atelier de Soho. En un an, une centaine de robes ont été vendues de ce côté de l’Atlantique. Un succès évident pour la marque Laure de Sagazan qui a conduit à la décision d’ouvrir cet automne un atelier sur-mesure, identique à celui de Paris. Du côté des modèles, ce sont les mêmes que pour les mariées françaises car les clientes raffolent des dentelles de Calais, des crêpons de soie ou encore de la crêpe georgette, marque de fabrique des robes Laure de Sagazan. Même si certains plaisent plus aux Américaines comme les emmanchures dos nageurs. Aujourd’hui Laure de Sagazan est donc présente à New York avec son atelier, dans un multimarque (The Muse), à Minneapolis dans une boutique propre et chez des partenaires à San Francisco.
Christiane Taubira à Boston pour parler de l'égalité homme-femme
Réfléchir ensemble à la question de l’égalité entre les genres. Voilà le but du symposium international organisé les 20 et 21 octobre par Sciences Po Paris en partenariat avec l’université privée féminine Wellesley College à Boston.
Intellectuels, universitaires, artistes, militantes de pays aussi divers que la Tunisie, le Sénégal, l’Inde, la France ou les Etats-Unis, font partie des personnalités invitées pour l’occasion. Tous pourront raconter la façon dont il ou elle vit le défi que constitue la recherche de l’égalité entre les sexes, dans la vie quotidienne et professionnelle, en fonction de son pays d’origine.
Soixante-dix intervenant(e)s sont attendu(e)s dont l’activiste américaine Angela Davis, Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, l’ancienne Première ministre du Sénégal Aminata Tourée, ou encore plusieurs personnalités tunisiennes et marocaines.
Ce symposium est ouvert aux échanges avec le public et se fixe comme objectif de parvenir à une déclaration à l’issue de la rencontre.
Une levée de fonds à New York pour les victimes des ouragans
Une levée de fonds pour la bonne cause. Le consulat de France à New York accueille un fundraiser, le mercredi 11 octobre, pour venir en aide aux sinistrés des ouragans qui ont frappé les Caraïbes en août et septembre.
Les fonds, récoltés au travers d’enchères silencieuses, seront reversés à la Fondation de France. Ils seront destinés à aider la Dominique, Saint Barth, St Martin et Haïti. Paiement par chèque uniquement. Vins, plats et musique sont au programme.
De nombreuses initiatives ont vu le jour au sein de la communauté française de New York pour soutenir les territoires frappés par ces tempêtes à répétition. Le 1er octobre, une course de voiliers organisée par le French American Yacht Club a permis de lever 5.000 dollars pour aider les victimes d’Irma et de Maria.
La griffe française ba&sh part à la conquête des États-Unis
L’offensive américaine de ba&sh est lancée. Créée en 2003 par deux amies d’enfance, Barbara Boccara et Sharon Krief, la marque française de prêt-à-porter pour femmes nourrit de grandes ambitions à l’international et jette son dévolu sur les États-Unis. Une boutique a ouvert ses portes en août à Miami, la première sur le sol américain. Une autre a ouvert à New York dans la foulée.
La soirée officielle de lancement de l’adresse de Miami avait lieu jeudi 5 octobre dans le célèbre quartier du Design District. « Ce quartier reflète parfaitement le positionnement de la marque qui est celui du haut de gamme accessible, indique la Française Dorothée Dufour, directrice marketing de ba&sh aux États-Unis. La marque devrait également trouver une résonance à Miami car la ville dispose de prestigieuses enseignes, de nombreux créateurs et est reconnue comme étant l’une des principales capitales de la mode ».
Pour financer sa stratégie de déploiement sur le sol américain, ba&sh a pu compter sur le soutien du fonds d’investissement L Catterton, créé par le groupe de luxe LVMH, sa holding Groupe Arnault et la société de capital-investissement Catterton, qui a pris une participation de 50% dans le capital de la marque. La maison de couture parisienne s’est par ailleurs entourée d’une équipe qualifiée. « Je connais le marché américain et notamment de celui de Miami, confie Dorothée Dufour qui a été directrice marketing pour un grand groupe de luxe français pendant de nombreuses années en Floride. Cela reste malgré tout un grand challenge car nous devons réussir à faire connaitre la marque en partant de zéro afin d’atteindre les projections de vente ».
Axée sur un style chic et décontracté, la marque souhaite séduire son cœur de cible, les femmes trentenaires, en proposant deux grandes collections annuelles.
Aujourd’hui, la marque, qui dispose de boutiques en Europe et qui est présente dans plus de 400 points de vente à travers le monde, notamment en Asie, se concentre sur son expansion aux États-Unis. « Notre plan de croissance nord-américain prévoit l’ouverture d’une vingtaine d’enseignes d’ici 2020, en ciblant toujours les villes stratégiques en termes de mode », souligne Dorothée Dufour. Ainsi, après Miami et New York, la marque française vise Los Angeles d’ici l’année prochaine.
A New York, la "Frogs Cup" récolte 5.000 dollars pour les victimes d'Irma
Le French American Yacht Club de New York organisait le 1er octobre la Frogs Cup, une course de voiliers ouverte à tous, et dédiée aux victimes de l’ouragan Irma dans les Caraïbes. “Nous avons levé 5.000$, c’est une réussite“, explique l’un des quatre organisateurs Alain Bensimon. La somme sera versée à la Fondation de France.
Douze bateaux participaient à cette course organisée sur l’Hudson River au départ de Battery Park City. Les participants se sont ensuite retrouvés au restaurant Beaubourg au District. L’occasion de fêter les vainqueurs, même si l’essentiel était ailleurs pour Jaime Mateus-Tique, membre de l’équipage victorieux. “C’est important d’aider les sinistrés bien sûr, c’était le but de cette course. Et puis c’était important d’être avec des amis“.
“On refera ça l’année prochaine, et entre -temps on va refaire d’autres événements qui suivent la même formule, à savoir allier l’utile à l’agréable et s’amuser“, conclue Alain Bensimon.
Un petit goût de France avec la French Fair de Palo Alto
(Article partenaire) Le saucisson, les viennoiseries… Parmi les choses qui manquent le plus aux Français de l’étranger, la nourriture arrive à tous les coups en tête.
Pour retrouver les odeurs, les goûts de la France, rendez-vous au French Fair, le samedi 14 octobre au Lucie Stern Community Center de Palo Alto. Pour cette 12e édition, vous pourrez vous régaler de crêpes, charcuterie, tartes flambées et pâtisseries, au son de la musique de DJ Lambda et des chanteuses françaises Karima Bouaziz et Virginie Marine.
Et parce que la France, c’est aussi la mode, des marques hexagonales seront également présentes.
Le French Fair est l’événement français le plus important de la Baie consacré à la gastronomie et à la culture. A ne pas manquer!
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.