Quand il passe la porte d’un magasin de luxe, plus qu’ailleurs encore, le client est roi. Le vendeur maîtrise plusieurs langues, connaît les produits sur le bout des doigts et s’occupe de son hôte dans une ambiance feutrée et rassurante. C’est vrai. Sauf que le client des boutiques de luxe est aussi précieux que rare. Et les vendeurs, aussi bons soient-ils, finissent souvent par tourner en rond.
Et si pendant ces temps creux ces super-vendeurs pouvaient utiliser leurs compétences sur internet ? C’est l’idée qu’a eu Karine Mallet et qui est à l’origine de Replika Software, une solution de clienteling. “L’idée est de proposer aux vendeurs une solution mobile qui leur permette de vendre les produits disponibles sur le site internet de la marque“.
La plateforme, disponible sur ordinateur et en application mobile, permet à tous les vendeurs d’entrer leur données clients: anniversaire, tailles, goûts, achats en solde ou non. “Nous leur créons aussi leur propre page Facebook où il peuvent mettre en avant des produits et entrer leurs contacts. Ils ont aussi la possibilité d’envoyer des sms ou des mails avec des suggestions personnalisées“.
Concrètement, le vendeur envoie une sélection à un client régulier en fonction des données dont il dispose. Si celui-ci achète l’article après avoir reçu un mail ou un sms, le vendeur touche une commission. Si le client ne prend pas l’article, mais va sur le site de la marque pour acheter autre chose dans les sept jours après l’envoi de la sélection, il sera aussi crédité pour avoir initié l’achat.
Les vendeurs touchent entre 4 et 8 % pour chaque achat qu’ils auront généré. “Pour eux, l’avantage est double, estime la co-fondatrice de Replika Software, ils gagnent de l’argent et occupent comme ils veulent les creux dans la fréquentation du magasin“.
La Française, arrivée dans les années 90 aux Etats-Unis, est une référence dans le milieu de la mode. Pendant 15 ans, elle a occupé le poste de directrice de la mode et du prêt-à-porter, tour à tour chez Neiman Marcus et Bergdorf Goodman. En 2012, elle a commencé à travailler avec des “influenceurs” dans le domaine de la mode, des individus avec un gros réseau et parfaitement conscients du pouvoir d’internet dans la vente.
“Replika Software c’est le meilleur de ces deux mondes: des vendeurs qualifiés et la force du web“, souligne Kareen Mallet. Un projet pour lequel Rorey Gottlieb s’est passionné. L’entrepreneur, connu pour avoir installé des écrans télé dans les taxis new-yorkais s’est associé avec la Française pour développer le logiciel.
Replika Software, qui compte 6 salariés à New York et 14 développeurs en Inde, se rémunère à la commission sur chaque vente, en plus de la location de la licence d’utilisation tous les mois. La start-up a effectué une première levée de fonds en seed round avec une dizaine d’investisseurs dont Ed Goodman, petit-fils du fondateur de Bergdorf Goodman.
Lancé il y a quelques semaines, Replika Software compte déjà plusieurs market place parmi ses clients, comme MissFanatic ou MineMineKids. La start-up est également en contact avec plusieurs enseignes de luxe (vêtements et bijouterie) aux Etats-Unis, et avec Harrods à Londres.
“Nous avons beaucoup parlé avec les vendeurs avant de lancer Replika Software pour être sûrs de ne pas nous tromper, explique Kareen Mallet. On s’est aperçu qu’ils sont très enthousiastes, parce qu’ils aiment leur métier et qu’ils veulent vendre!“. Des professionnels frustrés aussi par le petit assortiment disponible en boutique. “Leur principal concurrent c’est finalement le site internet de la marque. Or, avec notre système, ils ont accès à tout, ce qui ouvre beaucoup de possibilités. C’est une petite armée de vendeurs qui débarque sur internet!“
Replika Software veut rentabiliser les temps morts des vendeurs en magasins
À Washington, Bruno Le Maire vend la France de Macron aux entreprises US
A l’occasion des réunions du Fonds Monétaire Internationale et de la Banque mondiale, le ministre français de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a fait un détour jeudi par la Chambre de commerce américaine pour une conférence devant un parterre de journalistes et de responsables de la Chambre.
Au programme : relation bilatérale, eurozone, fiscalité, échanges commerciaux… Et au final peu de points de divergence, comme l’annonçait le discours introductif du vice-président de la Chambre, Myron Brilliant : « On apprécie de vous avoir ici car nous savons que vous essayez de rationaliser le marché du travail, d’équilibrer le budget et de moderniser la fiscalité ».
« Le changement est en cours”, confirmait Bruno Le Maire quelques minutes plus tard, avant d’énumérer : « le président Macron a signé une loi rendant le droit du travail plus flexible, nous réduisons les dépenses publiques, l’impôt sur les entreprises va progressivement baisser de 33 à 25%, nous allons nous débarrasser de l’ISF, une spécialité française… »
Fiscalité et géants de l’internet
Au cours de son très libéral plaidoyer, le ministre français a tout de même abordé la question de la fiscalité des géants de l’internet –un sujet de discorde chronique opposant l’UE à Google et autres Amazon. « Ces entreprises, où qu’elles soient, doivent payer leur part d’impôts dans les pays où elles opèrent, a insisté le locataire de Bercy, c’est une question d’équité et de justice. »
Satisfait du « message fort » envoyé par le ministre français aux entrepreneurs américains, Garrett Workman, directeur des affaires européennes à la Chambre américaine de commerce, se réjouit de « la mise en place des fondamentaux de l’économie en France ». « Cela va permettre une poursuite de la croissance des investissements des deux côtés de l’Atlantique, explique-t-il, c’est une des raisons pour lesquelles nous soutenons les réformes du président Macron ».
« Ce que je retiens du discours du ministre, c’est que “France is back !” », se félicitait à l’issue de l’événement le député LREM des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure. On sent ici beaucoup d’espoirs et d’attente autour de la transformation qui est en train de se faire en France. »
Quatre soirées pour danser avec Yelle à Los Angeles
Votre jeudi est déjà réservé, vous avez un anniversaire le samedi… Ne vous inquiétez pas, vous ne pourrez pas louper Yelle, qui vient chanter pour quatre dates à Los Angeles. Dans le cadre du “Club party tour”, le duo composé de la chanteuse française Julie Budet et de Jean-François Perrier va enflammer la salle de concert du Resident, du jeudi 2 au dimanche 5 novembre. Après avoir savouré quelques pressions dans le biergarten des lieux, vous pourrez aller vous déhancher sur “Safari”, “A cause des garçons” ou “Ici et maintenant”.
Révélée en 2006 avec le tube “Je veux te voir”, Yelle a réalisé plusieurs tournées internationales et s’est produit dans les plus grands festivals électro du monde, dont Coachella en Californie. Après trois albums, le groupe frenchy, dont les Américains raffolent, vient de sortir “Ici et maintenant”, co-écrit par Adrien Gallot de BB Brunes, de l’électro-pop réjouissante et légère, dans la lignée des chansons précédentes.
Le groupe a déjà fait un détour par la cité des anges, plus tôt en 2017, répondant à l’invitation du duo électro américain Oliver. Il a participé à l’enregistrement d’un premier album baptisé “Full Circle” et posé sa touche candide au single “Heterotopia”.
Comment aider les victimes des incendies en Californie du nord ?
Les initiatives se multiplient au sein de la communauté française et en dehors pour aider les personnes touchées par les incendies en Californie du nord. Voici quelques ressources.
Sécurité, logement, entraide, progression des feux… Le Consulat de San Francisco a condensé de nombreuses informations sur une page dédiée. « Nous sommes joignables 24 h sur 24 pour aider au mieux les Français touchés », soulignent les équipes du consulat. En cas d’urgence, composez le 415 515 3600.
Le réseau main dans la main met en contact des familles cherchant des solutions d’hébergement avec des Français qui peuvent en fournir. Contact : 650 720 7636 ou [email protected]
Si vous avez besoin d’un bureau, l’espace de coworking Parisoma, situé dans le centre de San Francisco, ouvre ses portes aux start-ups touchées par les incendies. Contact : +1 (415) 626-6406 / [email protected]
La Santa Rosa French-American Charter School (SRFACS) a créé une page où il est possible de faire un don et de proposer un hébergement.
L’association San Francisco Bay Accueil a organisé des distributions des vêtements et d’articles de première nécessité. Différents points de collecte ont été mis en place dans la Baie. « Nous avons reçu beaucoup de choses. Nous suspendons la collecte en attendant d’acheminer les affaires aux sinistrés, indique Sixtine Gontier, présidente de SFBA. Nous invitons les donateurs à garder les affaires chez eux. Suivant les besoins, une autre collecte sera lancée la semaine prochaine. » Contact : [email protected]
La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF) souhaite aider les sinistrés de la région viticole sur le long terme. « Nous avons décidé de reverser la moitié des fonds récoltés lors de la soirée de fundraising de la FACCSF, soit à une association, soit à un fonds dédié à la reconstruction de la Napa et Sonoma Valley », annonce la présidente Eve Chaurand. « La soirée sera placée sous le signe de la solidarité envers les acteurs économiques de la région ».
La solidarité s’organise aussi sur les réseaux sociaux. Plusieurs propositions d’hébergement ont été postées dans les groupes Facebook de Français aux États-Unis comme Froggy in Foggy Land , Réseau français à San Francisco ou encore Français d’Amérique du Nord.
Comme pour toute catastrophe naturelle, les besoins de volontaires sont importants. Les volontaires peuvent s’inscrire sur le site de la Croix-Rouge américaine pour donner un coup de main dans les zones dévastées et soutenir les sinistrés. En passant par le site de la Red Cross, il est aussi possible de faire un don mais aussi de trouver un abris.
Le site Airbnb a également mis en ligne une page spéciale pour l’hébergement d’urgence. Elle est dédiée aux personnes qui cherchent un logement et à celles qui sont en mesure d’offrir un toit gratuitement dans les comtés de Californie du nord mais aussi à San Francisco et dans la East Bay.
Le "date" new-yorkais d'Emilien: "Ce soir, je te fais à manger, pas l'amour"
*Le prénom de la personne présentée a été modifié pour préserver son anonymat
Journaliste français en stage à New York, Emilien est un fervent utilisateur des apps de rencontres. Ironie du sort, c’est en levant le nez de son téléphone qu’il va rencontrer le prince charmant. Mais le conte de fées va t-il durer ?
Le premier contact :
A 23 ans, J’utilise Grindr depuis déjà six ou sept ans. J’adore car ça te permet de localiser les mecs autour de toi et d’entamer la discussion sans avoir à “matcher” comme sur Tinder. On va pas se mentir: c’est surtout sexuel, mais j’ai quand même rencontré mon ex avec qui je suis resté deux ans par ce biais.
Je suis arrivé à New York en juillet. J’ai eu pas mal de “dates” avec des Américains, mais rien d’emballant. Il y a trois semaines*, je rentre du travail en métro sur la ligne G et m’arrête à la station Broadway. Je sors dans la rue comme d’habitude pour récupérer la ligne J qui se trouve en extérieur. Je suis en train de marcher la musique dans les oreilles quand je croise un grand black séduisant, ballon de basket sous un bras, vinyles dans l’autre. Je suis aussi gêné qu’intimidé par son sourire et le regard qu’il me lance. Nous nous retournons tous les deux et nous regardons encore intensément. Je ne sais pas comment réagir et c’est là-dessus que l’histoire s’arrête en général…
“Hey there“, me lance t-il en m’attrapant le bras, et en me serrant la main. Il engage la conversation, m’explique qu’il s’appelle Wayne, qu’il est prof de vélo et qu’il aime cuisiner. Je ne peux m’empêcher de mater ses bras musclés et tatoués. Il me demande mon plat préféré. Moi, petit stagiaire fauché, je lui réponds sans hésiter : “Le saumon !“. Il enchaine en me demandant où j’habite. “Je connais un poissonnier pas loin, je vais t’en cuisiner un chez toi ce soir“. Il m’a tellement mis en confiance que j’accepte. J’en profite pour annuler discrètement mon date Grindr du soir, et nous voilà partis pour la poissonnerie. Pendant le trajet il m’embrasse très langoureusement, en étant très explicite avec ses mains. Ça m’aurait dérangé en France mais cette rencontre est tellement improbable que je me surprends à me laisser faire à la vue de tous. Il baragouine en plus quelques mots de français, ce qui est plutôt sexy.
On prend ensuite le métro, saumon en main, pour aller chez moi. Il continue à m’embrasser, à passer sa main sous mon t-shirt, tout en essayant de cacher son érection avec son ballon (rires). Puis il me lance : «Ce soir je te fais à manger, pas l’amour. Cette soirée est trop exceptionnelle ».
Le premier date :
Arrivés chez moi, il fait chaud. Wayne est en sueur et décide d’enlever son t-shirt, ce qui me permet d’admirer sa plastique. Chose promise chose dûe, il se met aux fourneaux et m’apprend par la même occasion à cuisiner le saumon. Le repas prêt, nous décidons de dîner dans mon lit. Il me fait manger à la cuillère, je trouve ça “too much”. On commence les préliminaires puis à faire l’amour, et mes craintes se renforcent. Il n’arrête pas de me demander si ça va, si j’ai mal. J’ai envie de lui répondre, “tais-toi et laisse toi aller !”.
On discute ensuite de son âge, 35 ans. Je lui demande quel est son secret pour paraitre si jeune et il me répond “les fraises“, avant d’en sortir de son sac. Malgré ce côté fleur bleue et romantique, je le trouve sympa. Il me dit qu’il est aussi DJ et me fait écouter sa musique. On se met à danser tous les deux sur le lit, je sors même un fond de bouteille de vodka pour l’occasion. On passera la nuit ensemble avant de se quitter le lendemain matin.
La suite :
Le surlendemain, je reçois un message excessif dont il a le secret : « It was the best moment of my life ». Il m’avait prévenu qu’il partait voir sa famille en Californie pendant deux semaines. Alors on s’est envoyé plusieurs messages, du traditionnel “what’s up?” au sexto coquin. Il rentre ces jours-ci à New York. Nous allons nous revoir.
Bilan :
Il s’avère qu’on n’a pas forcément les mêmes goûts, car il est beaucoup plus âgé. Je veux malgré tout que ça fonctionne, mais quelle que ce soit l’intensité de la relation, je sais qu’elle s’arrêtera. Je vais rentrer en France en janvier. New York est une parenthèse dans ma vie. Même si je suis un amoureux de la ville, et que je veux évidemment revenir, je ne sais pas quand et comment ça arrivera.
Le dating à New York :
Ce genre d’histoire ne pourrait jamais arriver en France. A Paris, il y a une culture de la peur d’autrui, de la peur du viol. A New York, qu’on soit hétéro ou gay, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de harcèlement de rue, ou en tout cas moins d’animosité. Je me sens bien ici car l’homophobie a l’air inexistante et du coup, les couples homo sont beaucoup plus démonstratifs. J’en viens à les jalouser un peu…
Je garderai aussi en souvenir le patriotisme américain, jusque dans le sexe. J’ai entendu plusieurs fois en faisant l’amour, « Eat my American dick » (rires).
*A la date de publication de l’article
La loterie de la carte verte est inaccessible depuis plusieurs jours
Mise à jour: de nouvelles dates ont été annoncées à la suite du problème technique
Si vous vous connectez à la page de la DV Lottery ces jours-ci, vous aurez une mauvaise surprise. “Down for maintenance“, peut-on lire en tête de page. Les utilisateurs sont invités à retenter leur chance “plus tard“. Cela fait depuis le début de la semaine du 9 octobre que cela dure. Les autres fonctionnalités, comme voir les résultats du tirage au sort de la loterie 2018, marchent.
Joint par French Morning, le Département d’Etat, qui s’occupe de la loterie, indique seulement qu’un “problème technique requérant de la maintenance” est en cause, sans donner plus de détails. “Nous travaillons à rétablir la page aussi rapidement que possible“, précise un porte-parole sans donner de date pour le retour à la normale. La loterie doit se refermer le 7 novembre à midi (EDT).
L’incident intervient dans un contexte de remise en cause par l’administration Trump de cet outil, utilisé pour accorder de manière aléatoire la résidence permanente à plus de 50.000 non-Américains chaque année parmi plusieurs millions de personnes qui tentent leur chance dans le monde entier.
Ce n’est pas la première fois que des problèmes techniques affectent la DV-Lottery. Les résultats de la loterie 2012 avait été annulés après qu’un souci informatique a affecté le tirage au sort.
Longtemps oubliée, une robe de Marilyn Monroe reprend vie aux Services culturels
Elle a été oubliée pendant des décennies dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France à New York. “Elle”, c’est une robe rouge et noire, type flamenco, portée par Marilyn Monroe. Elle sera visible samedi 14 octobre dans le cadre d’Open House New York, un week-end de portes-ouvertes auquel participe l’institution.
“Cette robe était dans un carton et personne n’en faisait rien”, explique Bénédicte de Montlaur, conseillère culturelle de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Les employés des services culturels l’ont découverte il y a quelques années, se doutant qu’elle appartenait à l’actrice, mais ça n’est que l’an dernier qu’ils ont pu l’authentifier. “Quand un spécialiste de Marilyn est passé par le service, on lui a montré et il a retrouvé des photos d’elle portant cette robe en 1952, à deux reprises, ce qui nous fait dire que ce vêtement lui appartenait”.
Personne ne sait comment elle est arrivée dans ce carton, trouvé dans les bureaux du premier conseiller culturel au 2ème étage. La robe à taille de guêpe est signée I. Magnin & Co, une maison de couture californienne très réputée dans les années 50 et 60. C’est Magnin & Co qui a dessiné la tenue de mariage de Marilyn Monroe avec Joe DiMaggio en 1954. Le carton dans laquelle la robe reposait depuis 65 ans portait la mention “Services culturels de l’Ambassade de France”. Peut-être était-elle destinée à une exposition à New York ou en France ? L’inscription Milton Greene était également visible. Ce dernier, un ami de la star, était connu pour ses photographies de “Marilyn”.
La robe est telle qu’elle a été trouvée, impeccable mais avec deux petites tâches d’encre bleue sur le jupon. Dans sa boîte, elle était accompagnée d’une paire de chaussures noires taille 34 et de deux écharpes en soie avec l’inscription “Clark Gable”. Pour le moment, les services culturels de l’Ambassade de France ignorent encore ce qu’ils feront de la robe, mais profitent de l’avoir pour la faire admirer à tous.
MaDe in Houston: cinq ans de "Mr. D" au River Oaks Shopping Center
Le plus français des artistes de rue de Houston inaugure une nouvelle exposition. “MaDe in Houston”, qui ouvre ses portes au public le vendredi 13 octobre au River Oaks Shopping Center, présente cinq ans de travaux de Sébastien Boileau, alias “Mr. D”.
L’artiste, connu pour ses fresques monumentales, en profitera aussi pour présenter de nouvelles oeuvres, jamais montrées à Houston. Après Harvey, “Mr. D” et ses sponsors ont décidé de reverser les recettes des ventes de produits “Houston Strong”, dévoilés à l’occasion de l’exposition, à des associations locales venant en aide aux sinistrés d’Harvey jusqu’à la fin de l’exposition en mars 2018.
Trois dates pour voir Yelle à San Francisco
Pas une, ni deux, mais trois… C’est le nombre de chances que vous aurez de voir Yelle sur scène à San Francisco. Le duo composé de la chanteuse française Julie Budet et de Jean-François Perrier se produit au Rickshaw Stop les 27, 28 et 29 octobre. Cette escale fait partie du “Club Party Tour”.
Depuis son premier album « Pop-Up », classé en 2007 dans le Top 10 du classement Billboard des meilleures ventes d’albums de musique électronique, Yelle a réalisé plusieurs tournées internationales et s’est produit dans les plus grands festivals électro du monde, dont Coachella en Californie. Le groupe frenchy, dont les Américains raffolent, vient de sortir un nouvel EP, “Ici et maintenant”, qui encourage le public à s’échapper de la routine et de la technologie.
La Nuit Banche parisienne s’exporte à Houston
Déjà présente dans 35 villes dans le monde, c’est au tour de Houston d’ouvrir grand ses bras à la Nuit Blanche.
Baptisée Art Night Houston, la première édition est prévue pour octobre 2018. Comme sa soeur parisienne, « son but est d’inciter les habitants de la ville à vivre une expérience inédite avec l’art contemporain, dans des endroits publics inattendus, et ainsi de soutenir la scène artistique locale », explique Victoria Balaban, chef de projet pour Voila Lab, l’agence évènementielle organisatrice de l’évènement.
«Même si rien n’est signé pour le moment », le programme de cette première édition devrait présenter en têtes d’affiches l’artiste conceptuel argentin Leandro Erlich, ainsi que le célèbre architecte français Yona Friedman. En plus, quatre artistes issus de la scène locale seront sélectionnés. « Il y a un besoin pour ce genre de manifestations à Houston. Avec plus d’une centaine de galeries d’art et un art district à part entière, la scène artistique de Houston est particulièrement novatrice, dynamique et diverse.»
La manifestation prévoit d’investir six sites à downtown Houston, dont City Hall, The Houston Public Library, Bayou Place et Sam Houston Park. Cette initiative, qui veut devenir un rendez-vous annuel et toujours gratuit, est organisée en partenariat avec l’association à but non lucratif Fresh Arts qui s’occupe de la récolte des dons pour boucler un budget estimé à $500.000. « La priorité pour le moment est de récolter des fonds. Et c’est pour cela que nous nous sommes associés à Fresh Arts. Ils ont une notoriété et une légitimité sur la scène locale et, en tant qu’association à but non lucratif, ils donnent aux donateurs la possibilité de déduire leurs dons de leurs impôts. »
Dans le cadre de ses cocktails hebdomadaires au Boheme Cafe & Wine Bar, Fresh Arts organise avec Voila Lab, le jeudi 12 octobre, un cocktail d’information sur Art Night Houston. Une partie des bénéfices collectés durant l’happy hour (5pm-8pm) servira à financer le projet.
Le Salon de l'éducation bilingue est de retour à New York
Pour la quatrième fois, la Bilingual Fair organisée par French Morning va rassembler tous les acteurs de l’éducation bilingue à New York. Prenez vos billets dès maintenant!
Première nouveauté de cette édition 2017, qui se tiendra le 4 novembre: le lieu. Fordham University nous accueille dans son campus du Lincoln Center (Upper West Side), bâtiment tout neuf. Là vous retrouverez écoles, activités extra-scolaires, libraires et éditeurs tous dédiés à l’éducation bilingue avec toujours le même objectif: vous aider à vous y retrouver dans les offres de plus en plus nombreuses en matière d’éducation bilingue (liste des exposants ici). Une dizaine de langues sont représentées. Côté français, toutes les écoles de la région de New York seront là, publiques ou privées. L’occasion de poser toutes ses questions en un seul lieu, avant de s’embarquer dans la tournée des “open houses”.
L’autre nouveauté est un grand concours d’essais sur le bilinguisme, ouvert aux élèves de middle school et high school, bilingues en toute langue. Le concours est ouvert à tous les élèves qu’ils soient ou non scolarisés dans un programme bilingue, et quelle que soit leur école (privée, publique, charter). Les essais sont soumis en anglais uniquement et doivent répondre à la question:“How does being bilingual make you different, shape you or define who you are?”. La cérémonie de remise de prix aura lieu durant le Salon. Les vainqueurs recevront un chèque pour eux (jusqu’à $800 en catégorie High School) mais aussi pour leur école. (Plus d’information et remise des essais avant le 22 octobre ici).
Tout au long de la journée, auront lieu des conférences pour mieux comprendre l’éducation bilingue avec, en invitée d’honneur, la deputy chancellor du département de l’éducation de NYC, Milady Baez, à 10 am. Parmi les autres conférences: Bilingual Education: is there a “right model”, par Dr Christine Helot; The Bilingual Revolution, entretien avec Fabrice Jaumont; A Bilingual Life, panel modéré par Sean Lynch, proviseur du Lycée Français; L’école des loisirs; Challenges of Bilingual Education, par Anne-Sophie Gueguen (French American Academy); Business and bilingualism, avec Dr Kathleen Stein-Smith.
Le Salon de l’éducation bilingue est soutenu par le Lycée Français de New York, ainsi que l’Ecole Internationale de New York, la French American School of New York, le Lyceum Kennedy, les Services culturels de l’Ambassade de France, la Délégation Générale du Québec et le département de français de Fordham University.
Prenez vos billets dès maintenant au tarif “early bird”:
Happy Couple, le SAV de Tinder qui veut renforcer les couples
« L’amour inconditionnel, donner sans avoir besoin de recevoir, est très rare. Avec Happy Couple, on essaye de le renforcer ». Assis dans un fauteuil de l’incubateur Launchpad Digital Health de San Francisco, Julien Robert, le co-fondateur de l’application dédiée aux couples, disserte sur la maladie d’amour. « C’est toujours la même chose, quand on commence une relation, tout est génial car on évite toutes les discussions de fond. Et un beau matin, on se réveille et on remet tout en question ».
Partant de ce constat – et d’une bonne dose de vécu -, le Français de 38 ans a décidé de créer « un outil pour aider les couples de manière ludique ». Chaque jour, l’application pose cinq questions aux deux partenaires, telles que : « Ce soir, vous voulez sortir en solo avec des amis, sa réaction ? » Concoctées par une psychologue, les questions sont réparties en six catégories différentes (sexualité, communication, émotions, loisirs…). À la fin de la journée, Happy Couple compare les réponses et donne la possibilité aux deux amoureux de commenter les résultats.
« L’application s’adapte à tous les profils d’utilisateurs entre 17 et 97 ans », souligne Julien Robert pour qui ces échanges virtuels « ne remplacent en rien » les discussions de la vraie vie. « À partir de questions plutôt simples, Happy Couple réveille des sujets assez fous. » Le but n’est pas de « former des couples mais de les rapprocher. On est un peu le SAV des sites de rencontre. On arrive après Tinder et avant les séances chez le psy », sourit le startuper qui révèle avoir reçu un coup de fil de l’assistante personnelle du PDG de Tinder au début de l’année, après avoir atterri en page d’accueil de la plateforme de découverte Product Hunt.
Le « coup de foudre » d’un Happy Couple
L’aventure Happy Couple est née d’« un coup de foudre » sur Tinder en novembre 2013. À l’époque, Julien Robert vient de plaquer sa vie parisienne pour mettre le cap sur San Francisco. « Au bout de quelques semaines, je rencontre Erin Johnson, designeuse chez Google. On a emmenagé ensemble du jour au lendemain », retrace l’ingénieur de formation.
Avec elle, il commence à travailler sur les premières interfaces d’Happy Couple. Très vite, le duo est rejoint par Arnaud Le Mérour, un ami entrepreneur basé en France et la très renommée psychologue et sexologue américaine Lonnie Barbach. Après quelques mois de test auprès d’une communauté de 400 bêta-testeurs, Happy Couple est officiellement lancé en novembre 2015.
En deux ans, l’application a été téléchargée plus de 400.000 fois. « On a dépassé les 100 millions de réponses à nos questions », s’enthousiasme Julien Robert qui annonce le lancement d’une campagne d’equity crowdfunding en octobre. Pour l’entrepreneur, l’application a fait son effet : depuis le 20 octobre 2016, Erin Johnson s’appelle madame Robert. « Happy Couple nous a aidé à dompter nos différences et à se poser les bonnes questions pour sortir du fossé culturel ». Comme on dit, ils vécurent heureux…