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Rencontre avec la dessinatrice Pénélope Bagieu à Washington

Pénélope Bagieu à la rencontre de ses fans à Washington. L’auteure et dessinatrice de BD sera l’invitée, le jeudi 21 septembre à 7pm (EDT), de l’Alliance française.
La Parisienne qui habite à New York, connue pour son blog “Ma vie est tout à fait fascinante” et son ouvrage Joséphine, publié en 2008 et adapté au cinéma en 2013, présentera son dernier projet, California Dreamin. Ce dernier raconte l’histoire d’Ellen, un personnage à la voix d’or, boulimique, qui décide de tenter sa chance à New York. La conférence sera en anglais.
Dessinatrice engagée pour l’égalité des sexes, elle publie également en 2017 le deuxième tome de Culottée dans lequel elle dresse le portrait de 30 femmes qui n’ont pas accepté de vivre avec leur temps.

Westchester Open Studios: des artistes chez l'habitant

À Mamaroneck, dans le Westchester, quatre maisons d’artistes ouvriront leur portes les vendredi 13 et samedi 14 octobre, entre 10am et 6pm. Derrière, les curieux pourront découvrir les oeuvres de huit artistes locaux.
Entre les sculptures de bronze d’Anne de Villeméjane, de porcelaine réalisées par Nathalie Khayat, les peintures de Bill Claps, de François Viargues et de Stephan Bassas, les photographies de Laurence Belotti et de Luc Hardy, ou encore les origamis en verre rigide de Nisha Bansil, Westchester Open Studios met en avant des travaux singuliers. Les artistes seront présents.
Une partie des bénéfices générés par les artistes sera reversée à deux associations à but non-lucratif. Cette année, The Boys & Girls Club of Northern Westchester – qui dispense un programme éducatif auprès de 2.000 enfants d’origines sociales diverses -et la French-American School of New York ont été sélectionnées.

Conseils de patron: recruter et garder ses pépites

Datadog est une start-up fondée en 2010 par les Français Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc, installée à New York. Les deux amis, diplômés de Centrale Paris, ont eu l’idée de fournir des solutions de monitoring de données, permettant aux clients de contrôler leur société sur le web en ayant toutes les informations nécessaires.
Un service du “cloud” qui a séduit très vite le marché américain, si bien qu’en 7 ans, la petite start-up est devenue une référence. 148 millions de dollars de levées de fonds plus tard, Datadog occupe aujourd’hui un étage complet du bâtiment du New York Times à Times Square et emploie 400 personnes à travers le monde. Pour French Morning, Alexis Lê-Quôc nous parle du recrutement et de la problématique de la concurrence dans le secteur pour trouver les pépites.
1/ Comment se déroule le recrutement?
Chez Datadog, la valeur cardinale du processus de recrutement, c’est qu’il doit être identique d’un candidat à l’autre, explique Alexis Lê-Quôc. La première phase est menée par les ressources humaines qui cherchent les personnes intéressantes, et reçoivent les profils“. Ces “people ops” font une première sélection sur CV pour un premier écrémage rapide avant un entretien par téléphone. “L’idée est de se faire une idée de la personne, de s’assurer qu’elle est sociable et capable d’avoir une discussion normale“. Vient ensuite un entretien plus technique, également par téléphone. “Cette fois c’est un professionnel de la branche concernée qui interroge le candidat pour savoir s’il y a une adéquation entre le profil, le poste et le CV“. Puis vient l’étape éliminatoire du homework. Les candidats retenus se voient remettre un exercice type qu’ils pourraient avoir à accomplir au cours d’une journée de travail. “Si la personne postule pour un poste de software engineer, elle devra forcément être capable de coder“, résume Alexis Lê-Quôc. “C’est une étape intéressante car on sait que certaines personnes sont très fortes pour passer des entretiens, c’est donc une manière de filtrer“. Enfin, pour ceux qui ont passé tous les échelons, et notamment les ingénieurs, ils auront droit à un entretien au téléphone avec Alexis Lê-Quôc, avant la validation de l’offre, “pour connaître sa motivation finale et avoir un premier contact privilégié“.

Datadog recrute en permanence mais la start-up ne veut pas d’une croissance exponentielle de sa masse salariale, “pour que la culture du début reste là même, mais aussi parce que dans certains domaines, comme le software engineer ou la data science, on a de plus en plus de mal à trouver des candidats“. La faute au trop peu de diplômés et à une concurrence importante pour capter ces profils. Pour pallier ces problèmes de recrutement, Datadog repère aussi ses stagiaires, imprégnés de la culture de la start-up et dont les managers ont pu vérifier les connaissances sur la durée.
2/ Comment faire face à la concurrence et garder ses bons éléments?
Chez Datadog, on veut que les salariés aiment leur travail. “Je souscris assez à l’idée que quand les gens quittent une entreprise, de manière volontaire, c’est parce qu’ils n’aiment pas ce qu’ils font ou qu’ils ne s’entendent pas avec leur manager“, explique Alexis Lê-Quôc. Les descriptions de poste et la méthode de recrutement permettent d’éviter les erreurs de jugement des deux côtés.
Bien entendu, face à une concurrence prête à tout et à des salariés ultra sollicités, le salaire joue un rôle, même s’il ne fait pas tout. “Si on a bien fait notre travail, si on propose une offre compétitive, les gens ne se lèvent pas le matin en se disant: je ne gagne pas assez, qu’est-ce que je pourrais trouver ailleurs?“. L’évaluation du marché et de la concurrence est donc essentielle pour garder ses salariés.
Mais ce n’est pas tout. Les avantages liés au poste ou à l’entreprise peuvent peser dans la balance. C’est le cas des horaires de bureau par exemple. Chez Datadog, pas de réunionite aigüe: les meetings n’ont jamais lieu très tôt ou en soirée, ou alors de manière très exceptionnelle. “Les gens sont libres de leurs horaires, on les responsabilise juste pour que tout le monde puisse travailler“. Résultat, les bureaux sont tous occupés de 10am à 6pm, les horaires variant pour les postes liés à la vente ou au support, qui dépendent des clients.
Pour les vacances, Datadog applique le principe de l’open policy. “Il y a juste un minimum informel, explique Alexis Lê-Quôc. On ne veut pas voir de salariés rester au bureau toute l’année, c’est contre-productif car on n’est pas efficace“. Les salariés de la start-up prennent entre 3 et 4 semaines de congé par an. Là aussi, il s’agit d’un contrat moral.
Enfin, Datadog offre trois mois de congé maternité et réfléchit à faire évoluer le congé paternité.
3/ Quelle place accorder à l’environnement de travail? 
L’environnement est essentiel pour Datadog, qui a choisi d’occuper un étage entier du bâtiment du New York Times en plein cœur de Manhattan. Les cloisons sont limitées et toutes transparentes, la vue est époustouflante et l’open-space circulaire est agréable. “On veut que les salariés aient envie de venir travailler“. Pour Alexis Lê-Quôc, il ne s’agit pas de transformer son bureau en extension de son domicile mais de passer sa journée dans un endroit calme et clair. Dans un coin des fauteuils confortables, des phone booth pour téléphoner tranquillement, une grande cafétéria avec un service de traiteur plusieurs fois par semaine. Mais contrairement aux locaux de certaines start-ups, pas de tables de ping pong ou de poste de réalité virtuelle aux quatre coins du bureau. “Ce n’est pas notre truc, c’est une question de philosophie d’entreprise“, reconnaît Alexis Lê-Quôc. “Ca reflète aussi la démographie de l’entreprise, ajoute-t-il. Le campus d’université au travail, ça peut attirer des jeunes qui sortent d’école mais pas forcément ceux qui ont une vie en dehors du bureau“. Pour autant, pas de costume-cravate chez Datadog, le T-shirt est de mise et les tatouages ne choquent personne. “Ce qui nous intéresse c’est que le travail soit de qualité et que les salariés donnent le meilleur d’eux-mêmes“.
4/ Comment garder une culture d’entreprise quand on grandit si vite?
Garder sa marque de fabrique, l’esprit startup des débuts est primordial pour les deux patrons de Datadog. Pour ne pas se perdre au milieu de l’open space et éviter des premiers jours douloureux, un mentor est attribué à chaque nouveau salarié. “C’est une personne qui va l’aider à naviguer plus facilement“, explique Alexis Lê-Quôc. En plus du mentor, un ‘buddy’, va également accompagner les nouveaux. Il s’agit cette fois d’une personne d’un service différent, à qui poser des questions non professionnelles, comme par exemple le fonctionnement de la cafétéria.
Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc organisent régulièrement des Founder AMA (“Ask me anything”). Destinées aux nouveaux arrivants, ces réunions informelles permettent de se rencontrer et d’aborder n’importe quel sujet. “C’est aussi l’occasion de montrer qu’on reste accessible“, explique Alexis Lê-Quôc, dont le bureau se trouve au milieu de l’open space.
Enfin, Datadog a lancé une nouvelle expérience. Donut.ai, un logiciel lié à la plateforme de discussion Slack. “Donut analyse les forums de discussion sur Slack et propose à deux personnes qui ne sont pas en lien de prendre 15 mn pour prendre un café“. Betty de engineering pourra faire sa pause avec Bob de la compta. L’idée est venue à Alexis Lê-Quôc en réalisant que les employés de Datadog passaient leur temps avec leur équipe, y compris pour la pause déjeuner. “Donut permet aux gens de sortir de leur cercle, et de connaître d’autres collègues“, explique-t-il. Une expérimentation basée sur le volontariat. “On veut que nos salariés soient épanouis, c’est pour nous la marque ultime de la réussite!“.

Albertine fête ses trois ans avec plein de madeleines et Eric Kayser

Trois ans d’existence, ça se fête. Albertine, la librairie et salle de lecture new-yorkaise qui rassemble plus de 15.000 ouvrages, essentiellement français et francophones, sort madeleines et bouteilles de cidre pour célèbrer son troisième anniversaire lors d’une après-midi de dégustation le jeudi 14 septembre entre 2pm et 6pm.
Pour clôturer ces festivités, Eric Kayser, l’artisan boulanger fondateur de Maison Kayser, se déplacera en personne pour découper le gâteau d’anniversaire d’Albertine, préparé par ses soins. Il signera également son nouveau livre, Maison Kayser’s French Pastry Workshop, publié en anglais aux éditions Black Dog & Leventhal
Depuis son ouverture en 2014, la librairie Albertine, situé dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France, a attiré plus de 100.000 visiteurs, notamment en organisant plusieurs évènements gratuits en présence d’écrivains et d’intellectuels français de renom.
 

TV5 Monde fait un "Tour du Monde de la Francophonie" en direct

Ma patrie, c’est la langue française“. La patrie dont parle Albert Camus est grande: la langue de Molière est présente dans 198 pays sur les cinq continents.
En son honneur, la chaine francophone TV5 Monde organise Le Tour du Monde de la Francophonie, une émission en direct de 25 heures qui aura lieu de 7 am le jeudi 21 à 8am (ET) le vendredi 22 septembre. L’émission sera ponctuée par les illustrations du célèbre designer Jean-Charles de Castelbajac.
Une destination par heure, c’est la promesse faite par la chaine. Chaque programme sera lancé depuis le toit de TV5 Monde à Paris puis transmis à des intervenants locaux. Dans l’ordre, Abidjan, Genève, Bruxelles, Cayenne, Basse-Terre, Montréal, la Nouvelle-Orléans, Plamondon, Vancouver, Papeete, Auckland, Noumea, Sydney, Seoul, Pékin, Phnom Penh, Mumbai, Lahore, Saint-Denis, Antananarivo, Beyrouth pour finir Kinshasa. Sport, économie, science et musique: des personnalités francophones de tous les milieux interviendront.
Après le live, deux documentaires de “best of” de l’opération, sous-titrés en quatorze langues, seront diffusés dans les 12 pays où opère la chaîne.

Emmanuel Macron inaugurera un fonds pour l'éducation bilingue à New York

Emmanuel Macron va profiter de son déplacement à New York pour l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU pour inaugurer un nouveau fonds dédié aux programmes bilingues français-anglais aux Etats-Unis. La cérémonie de lancement aura lieu le 20 septembre à l’université CUNY, la conseillère culturelle Bénédicte de Montlaur a-t-elle déclaré lors d’une rencontre avec la presse, lundi 11 septembre, dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France.

Ce fonds – qui ventilera 400.000 dollars par an pour cinq ans (150.000 pour le programme de bourses, 180.000 pour des bourses destinées aux futurs enseignants et 70.000 pour aider les écoles à accueillir des enseignants de français stagiaires) – a été créé pour couvrir les besoins humains et matériels des programmes bilingues lancés ces dernières années dans les écoles publiques américaines. Ce type de filière, où l’enseignement se déroule en français et en anglais, connaît une croissance importante. On en compte 150 aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. “Il s’agit d’avoir un mécanisme de soutien qui puisse faire la différence“, selon Bénédicte de Montlaur.

Le nouveau fonds est financé par de nombreuses entreprises comme Axa, Bic, Best Buy et Chanel (qui en est le plus gros contributeur). 1,4 million de dollars ont été levés jusqu’à présent pour cet effort. Les écoles bénéficiaires seront annoncées en octobre après un appel à projets qui se déroulera pendant le mois de septembre.
Son démarrage fait écho à la décision d’Emmanuel Macron de “restaurer” les classes bi-langues en France.

Rose Hill, le nouveau restaurant de Frederick Lesort, ouvre son rooftop

Après 16 ans à Opia, les derniers jours ont été sentimentalement une étape dans ma vie“. Ancien propriétaire du restaurant de Midtown logé au sein du Renaissance Hotel, Frederick Lesort se console avec le lancement d’une nouvelle affaire: Rose Hill.
Son nouveau bébé se situe au rez-de-chaussée du HGU, un hôtel boutique de la 32ème rue. Divisé en trois espaces bar, restaurant et lounge, l’établissement vient d’ouvrir son rooftopavec une soixantaine de places et une vue sur l’Empire State Building. “Je regrette de ne pas avoir pu ouvrir au début de l’été, mais la réaction de nos clients depuis l’ouverture est assez positive” confie le restaurateur français.
Le rooftop sert la même carte que le restaurant, qui fait la part belle aux plats à partager. “Chacun peut essayer plein de petits plats, ça change la manière de déjeuner ou de dîner”. 

Comment aider les victimes d'Irma ?

Après le passage de l’ouragan Irma en Floride et dans les Caraïbes, vous êtes nombreux à vous demander comment aider les sinistrés. Voici quelques ressources.

  • Accueillir des personnes évacuées 

Il existe plusieurs options pour offrir des hébergements d’urgence. En voici quelques-unes. Plusieurs Français dans l’ensemble du pays se mobilisent pour accueillir les personnes évacuées ou sinistrées, à l’image d’Elisabeth Marchal, qui a lancé une opération “porte ouverte” à Atlanta pour mettre en relation demandeurs et offreurs de solutions d’hébergement dans les six Etats dépendant du consulat d’Atlanta. Airbnb a activé une page qui permet de faire la même chose. Plusieurs bonnes volontés se sont également manifestées sur les groupes de Français aux Etats-Unis pour offrir spontanément des options d’hébergement ou manifester un besoin. Si vous choisissez de poster un message dans un groupe Facebook, pensez à inclure le #porteouverte .

  • Faire du volontariat pour assister les sinistrés

Les besoins en volontaires sont très importants. La Croix-Rouge américaine recrute pour plusieurs missions, comme aider dans les abris, charger et décharger des camions et servir de la nourriture. L’organisation indique qu’elle cherche des volontaires en Floride, Géorgie, à Porto Rico, dans les Carolines et en Virginie. Pour postuler, il faut avoir au moins 16 ans, être prêt à travailler de 6 à 12 heures par jour et se soumettre à un “background check”. Plus d’informations ici.
En Floride, où le gouverneur Rick Scott a chiffré les besoins en volontaires à 17.000, les bonnes volontés qui habitent en Floride peuvent s’enregistrer sur le portail de l’Etat Volunteer Florida pour prêter main forte au personnel dans les abris et assister d’autres organisations de secours sur le terrain. La National Voluntary Organizations Active in Disasters (VOAD), un organisme qui regroupe plusieurs associations présentes dans les Iles Vierges, Porto Rico et en Floride, recherche également des volontaires.

  • Faire un don d’argent

Selon le Center for International Disaster Information (CIDI), les donations d’argent sont les plus efficaces en cas de catastrophe naturelle, une grande partie des objets donnés (vêtements, accessoires…) étant souvent non-utilisés.
Les personnes qui souhaitent faire un don pour aider les sinistrés de Floride peuvent passer par le Florida Disaster Fund, conçu pour soutenir les organisations qui agissent en situation d’urgence.
Pour la Floride et d’autres régions affectées par Irma, plusieurs associations connues sont en train de recueillir des donations, comme The Salvation Armyl’UNICEF et Oxfam. Les donations en liquide sont préférables. Charity Navigator a listé plusieurs organismes mobilisés pour aider les victimes d’Irma.
 

Stéphane Brenot, le Français qui rend l'immobilier commercial accessible à New York

(Article partenaire) Il y a peu de choses dans la vie qui font aussi peur que de se lancer dans la recherche d’un local commercial à New York. Heureusement, les entrepreneurs français ne sont pas complètement à la rue.

Depuis deux ans, Stéphane J. Brenot, agent spécialisé dans l’immobilier commercial conseille et apporte son expertise à des firmes françaises et internationales qui souhaitent s’implanter dans la Grosse Pomme. « L’éthique professionnelle est vraiment primordiale pour moi. Travailler dans une agence immobilière où on comprend les besoins de nos clients, et où on se met totalement à leur place, c’est extrêmement important ». 

Arrivé il y a 13 ans aux Etats-Unis, Stéphane Brenot est un entrepreneur chevronné. Spécialiste du commerce international, passé de responsable d’un centre de profit à consultant en stratégie, puis galeriste à SoHo, il rejoint l’agence Rice & Associates en 2015. Un savoir-faire et une expérience que le Français met entièrement au profit de ses clients au sein d’un marché de l’immobilier complexe et cruel. « On est arrivé sur une période de transition de l’immobilier commercial new-yorkais, poursuit l’agent immobilier. L’activité « retail » diminue, parce que les commerçants semblent vendre de plus en plus par internet et moins par l’intermédiaire d’une boutique ». 

Si en France, le droit immobilier protège le locataire, à New York, c’est le contraire. Et ouvrir un commerce demande par-dessus tout un conseiller avisé avec une expertise solide, en plus d’un financement important. «  Ce travail de représentation leur apporte une grande économie de temps et d’argent. D’autant plus que nos services sont gratuits pour le locataire, la commission étant toujours payée par le propriétaire et partagée entre l’agent du propriétaire et celui du locataire, ajoute-t-il. Il n’est pas rare que je récupère des clients qui ont eu une mauvaise expérience en essayant de négocier par eux-mêmes directement avec le propriétaire, comme ils l’auraient fait en France. Dans le meilleur des cas, ils ont perdu beaucoup de temps et donc d’argent, et dans le plus mauvais des cas ils ont perdu leur bail ou n’ont jamais pu le signer.»

A cela s’est ajoutée la très forte augmentation des loyers commerciaux de ces dernières années. Il y a donc un grand nombre de boutiques vides, à SoHo par exemple. Résultat, « les propriétaires commencent maintenant à réduire leurs prix ou à accepter de négocier leurs prix à la baisse, explique Stéphane Brenot, c’est de cette négociation parfois acharnée pour le compte de mes clients locataires que je tire la plus grande fierté. ». 

Avec un service de qualité, un réseau de prestataires sérieux, Stéphane Brenot guide avec bienveillance ses clients durant l’ensemble de leur projet immobilier. Son dernier challenge: trouver un local, disposant d’un jardin privatif, à un loyer raisonnable sur Manhattan, pour l’école d’art floral Catherine Muller. « Il a été constant dans son excellence et nous a trouvé un lieu introuvable. Je n’ai jamais eu ce niveau de qualité de service », affirme Charles François, directeur général de l’entreprise française implantée aussi à Londres et Séoul.

« Pour tout ce qui a touché à la négociation du bail, (et elle a été farouche avec un propriétaire particulièrement intraitable) il a été un intermédiaire remarquable. Il a le sens du compromis. Il m’a aidé pendant les conférences téléphoniques, il était présent à toutes les réunions », poursuit l’entrepreneur français qui grâce à l’investissement de l’agent immobilier n’a pas eu besoin de se déplacer en personne à New York.

Dévoué et à l’écoute, Stéphane Brenot s’est montré indispensable tout au long du projet de l’entreprise. « Là où j’ai été vraiment surpris, c’est après la signature du bail. Stéphan a continué à nous conseiller, avec la même réactivité. C’était magique. Justement au moment où on se retrouvait un peu livrés à nous-même. Pour faire exécuter des travaux ou des procédures administratives, sans perdre de temps, il nous a toujours aidé et conseillé. Il continue son job jusqu’à l’ouverture de la boutique. Il a fait beaucoup de choses qu’il n’était pas obligé de faire », précise Charles François.

« Pour chaque client, je m’assure réellement que la boutique ou le bureau trouvé est à la bonne taille, au bon prix, les bonnes caractéristiques pour lui donner toutes les chances de mener à bien son activité, explique l’agent. Si le client revient me voir à la fin de son bail pour trouver un endroit plus grand pour s’installer, c’est une vraie réussite . Si il revient vers moi avant la fin du bail, je peux lui trouver un sous locataire et lui trouver le local suivant.»

Contacter Stéphane Brenot ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sézane, la marque de mode "frenchy", s'installe à New York

À 18 ans, alors qu’elle vient de décrocher le bac, Morgane Sézalory n’a aucun projet d’avenir. En attendant, la jeune Française chine des vêtements vintage délaissés par sa soeur, “des trésors”, comme elle les appelle, qu’elle personnalise puis revend sur eBay.
À croire qu’elle possède déjà un sens de la mode et des affaires bien aiguisé. Les internautes s’arrachent ses premières créations. Morgane Sézalory renouvelle les collections, “jusqu’au véritable tournant”, en 2013, lorsqu’elle lance sa propre marque de vêtements pour femme, Sézane, très prisée en France et dont la première boutique new-yorkaise vient d’ouvrir ses portes, à NoLiTa.

Grâce à une collaboration avec la marque américaine Madewell il y a trois ans, “New York est un petit rêve américain que nous avons réussi à toucher du doigt”, se réjouit-elle. Souvent considéré comme le symbole du “style à la française”, Sézane propose un vestiaire quasi-complet, allant des jeans aux sacs à main en passant par les pulls et les escarpins. “La femme Sézane est active, apprécie les belles matières, les beaux produits, simples et qui durent dans le temps”, résume Morgane Sézalory.

Photos prises par andreannu et heydavina, membres de pathport, un collectif d’instagrameurs qui partagent leurs plus belles adresses à travers le monde dans des carnets de voyages:

L’identité Sézane, c’est aussi une boutique-concept dans laquelle on entre comme dans un appartement. Tout comme à Paris, la fondatrice a aménagé le magasin de New York en plusieurs espaces : le dressing, où l’on trouve la collection de vêtements, le coin café, des étagères surmontées d’accessoires de décorations ou encore une bibliothèque où s’alignent plus de 700 livres français édités chez Gallimard, disponibles à la vente.

“L’idée, c’est que le magasin soit un vrai lieu de vie pour les clients, explique Margaux Selva, collaboratrice de Morgane Sézalory. Sans forcément y venir pour acheter, on peut y rester plusieurs heures pour lire un livre, travailler ou regarder un film.” 

En espérant à la fois conquérir la clientèle américaine et réjouir les Françaises installées à New York qui connaissent déjà la marque, Morgane Sézalory affirme avoir “plein d’autres idées et d’envies pour l’avenir, comme par exemple continuer « Sézane on the road » et partir à la rencontre de la clientèle dans plusieurs de villes en France et à l’étranger.”

StylePointe mêle danse et design à la New York Fashion Week 2017

Sublimer le design par la danse et vice-versa. Telle est la vocation de StylePointe, une plate-forme collaborative fondée par Sangeeta Yesley, qui réunit pour la deuxième fois créateurs de modes émergents et chorégraphes dans un spectacle présenté au cours de la Fashion Week de New York. Cette année, celui-ci aura lieu le jeudi 14 septembre au Dixon Place dès 6:15 pm.
Pour aboutir à ce show hybride, cinq designers sélectionnés par StylePointe ont présenté leurs collections de mode auprès de cinq chorégraphes, lesquels ont imaginé la danse idéale pour mettre en scène ces créations. Réunissant des artistes aux influences diverses, chaque vignette de danse fait entrer le spectateur dans un univers original.
“L’habit en lui même a une histoire à laquelle la chorégraphie doit s’adapter, explique Sarah Le Guenno, une danseuse française issue de la compagnie Azul Dance Theatre. Ce partenariat représente un vrai défi, mais il prouve que l’on peut repousser les limites de ces deux domaines artistiques.” 
Pour cette édition, les créateurs Adrian Escoto, Kaitlin Germain, VAVA Clothing, Angelina Lin et Carmen Anderson NY se sont associés aux compagnies de danse Ama Dance, Dance Key West, DoubleTake Dance, Azul Dance Theatre et Megan Doyle Dance.

Entre calme et angoisse, les Français de Miami attendent Irma

L’attente est longue avant le passage de l’ouragan destructeur Irma qui a déjà ravagé plusieurs îles des Caraïbes et qui s’apprête à toucher la Floride dans la nuit de samedi à dimanche. Dans le sud de l’État, certains Français ont été tiraillés entre fuir coûte que coûte et rester malgré les risques.
« Nous sommes habitués au bruit des voitures et de la foule, mais le silence qui règne et les commerces fermés nous rappellent que nous sommes en situation extrême », indique la Bretonne Valérie Lominé qui, après avoir longuement hésité avec son mari, a décidé de rester à Miami. « Nos amis qui vivent depuis des années ici ont fait le choix de partir, ce qui n’est pas rassurant, précise-t-elle. Je suis également inquiète car j’ai vécu la tempête de 1987 en Bretagne, et j’en garde un souvenir traumatisant avec notamment le bruit strident du vent et la vision d’un champ de dévastation le lendemain au réveil ».
Quelques rues plus loin, un couple de Français se dit inquiet mais prêt à affronter la situation. « Il va falloir être patient et ne surtout pas céder à la panique », indique Sophie Lefebvre Blachet qui a décidé qu’elle serait davantage en sécurité dans son appartement situé au quarante-cinquième étage d’une tour construite après le passage de l’ouragan dévastateur Andrew. « Le bâtiment est aux normes anticycloniques, souligne-t-elle. Et puis, partir où ? Il est difficile de trouver de l’essence et un plein ne permet pas de quitter la Floride. Je ne souhaitais pas me retrouver coincée au milieu de nulle part en attendant que l’ouragan passe ».
À Miami Beach, l’évacuation a été ordonnée par les autorités locales. Malgré tout, certains ont fait le choix de rester et consolident leurs habitations en clouant des planches de bois sur les fenêtres ou en disposant des sacs de sable afin de calfeutrer les ouvertures. « Ce n’est pas un petit ouragan qui arrive, mais un monstre qui va entrainer une importante montée des eaux », confie Paul Bensabat qui vit dans une maison située près d’un réseau de canaux. « Je ne suis ni serein, ni anxieux, j’espère simplement que les dégâts seront moindres ».
Certains n’ont pas eu d’autre choix que de rester prisonniers de l’ouragan. « Je devais prendre un avion vendredi pour partir en France, mais mon vol a été annulé », explique Laurence Lansiart qui vit à Miami Beach et qui n’avait pas anticipé cette éventualité. « J’avais vidé mon frigo pensant quitter le territoire, il a donc fallu que je fasse quelques courses afin de trouver de l’eau et de quoi subsister pendant plusieurs jours, ce qui n’a pas été facile car tous les magasins ont été dévalisés ».
D’autres, ont fait le choix de prendre la route comme plusieurs centaines de milliers de personnes afin de fuir vers le nord de l’État. C’est le cas d’Héloïse et Ronan Colin, deux trentenaires, qui, avec leur fils de deux ans, ont trouvé refuge à Destin, au nord-ouest de la Floride. « Le nom est plutôt évocateur, c’était notre destin de nous y rendre », plaisante la mère de famille qui a vécu un long périple avant d’arriver à destination. « Les routes étaient embouteillées, nous étions pare-choc contre pare-choc et nous avons parcouru plus de 1.000 kilomètres en plus de 20 heures, un temps de trajet multiplié par trois par rapport à un jour normal », indique son mari qui se dit malgré tout soulagé. « Nous sommes maintenant en sécurité et même si par malheur notre appartement de Miami est ravagé, cela ne reste que du matériel ».