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Depardieu et Poolevorde sur la route des vins sur TV5 Monde USA

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Le casting est prometteur. La comédie “Saint amour”, avec Gérard Depardieu et l’hilarant Benoît Poelvoorde, sera diffusée sur TV5 Monde USA le 17 septembre à 8:30pm (EDT).
C’est l’histoire de Bruno (Benoît Poelvoorde) qui, tous les ans, circule dans les allées du salon de l’agriculture en s’arrêtant aux stands de vins. Son père, Jean, décide sur un coup de tête de l’emmener sur la route des vins, la vraie. Leur périple à bord du taxi de Mike (Vincent Lacoste) est ponctué de rencontres improbables et de beaux vignobles.

Français, ils ont eu recours à une mère porteuse aux Etats-Unis

Ce sont les moments les plus forts de toute notre vie mais il faut avoir le cœur bien accroché.” Philippe et Dorian (prénoms changés), trentenaires homosexuels résidant au Benelux, sont, depuis mai 2017, les heureux parents de jumeaux nés en Pennsylvanie d’une mère porteuse. Une expérience formidable, disent-ils, qui aura nécessité près de deux ans d’attente. “C’est un projet long, compliqué et semé d’embûches potentielles”, raconte Philippe.
Philippe et Dorian font partie de ces Francais qui traversent l’Atlantique pour mener à bien une gestation pour autrui (GPA), la France interdisant cette pratique mais les Etats-Unis l’autorisant – ou, du moins, la tolérant – sur une partie de leur territoire. L’agence de mères porteuses, Reproductive Possibilities, basée dans le New Jersey, indique à French Morning que 5 % de ses clients sont Français. Une autre agence, CSP Surrogacy, située dans le Maryland, affirme quant à elle avoir eu affaire à 150 Français en 21 ans d’existence.
Si ces Français se tournent vers l’Amérique plutôt qu’un autre pays, c’est, selon Philippe et Dorian, pour des raisons “éthiques”. “Aux Etats-Unis, ce genre de projet est très bien encadré sur les plans juridique, médical, psychologique et social pour la mère porteuse”. D’autres “parents intentionnels”, comme on les appelle, ajoutent qu’il n’est pas question pour eux de faire cette démarche en Ukraine, en Inde ou en Russie où cette pratique n’est pas encadrée par la loi et où les femmes candidates sont soumises à peu de contrôles. Les agences américaines des couples interviewés exigent toutes que les mères porteuses aient déjà des enfants et qu’elles soient financièrement indépendantes. Ce sont en outre ces dernières qui sélectionnent les couples dont elles souhaitent porter le bébé, et non l’inverse.
Il existe deux types de mères porteuses, indique Margaret Swain, une avocate du Maryland spécialisée dans ce domaine : celles dites de gestation, qui ne partagent pas de patrimoine génétique avec l’enfant qu’elles portent, et les traditionnelles, qui sont aussi les mères biologiques. Les mères porteuses évoquées dans cet article entrent dans la première catégorie. Elles n’ont en général aucun droit sur l’enfant, contrairement aux secondes.
“Un saut dans l’inconnu avec des personnes à des milliers de kilomètres”
En entamant leur parcours du combattant, Philippe et Dorian se sont donnés un maître mot: la confiance. “Il faut arriver à lâcher prise, sinon on tombe facilement dans la paranoïa car, après tout, il s’agit d’un saut dans l’inconnu avec des personnes à 7.000 voire 10.000 kilomètres que l’on a jamais vues”.
Philippe et Dorian ont trouvé une agence à Boston, une mère donneuse dans le Michigan, une clinique pour le don de sperme à Los Angeles et une mère porteuse, Kelly, en Pennsylvanie. “On a rencontré Kelly par Skype, racontent-ils. C’était très curieux mais on s’est tout de suite entendu.”
Enjoué, le couple pointe néanmoins l’aspect “extrêmement coûteux” de l’expérience. “On a payé Kelly 25.000 dollars. On a également pris en charge ses frais médicaux, l’assistance à domicile, la nourriture. Ces frais sont doublés en cas de grossesse gémellaire. Le coût total du projet est difficile à chiffrer car l’agence prend une marge sur un certain nombre de services (test psychologique pour la mère porteuse, frais de gestion juridique, etc.). On pense que cela nous a coûté plus ou moins 150.000 dollars.
“La mère porteuse ne buvait que du soda, j’étais hystérique”

Sophie, une Parisienne souffrant d’insuffisance cardiaque, a pour sa part dépensé toutes ses économies pour avoir son deuxième enfant grâce à une mère porteuse. “J’ai hésité pendant 3-4 ans, se souvient-elle. J’ai fait un premier voyage aux Etats-Unis en 2012, c’était très angoissant. Quand je me suis finalement lancée avec mon mari, j’étais bardée de tous côtés: j’ai pris deux assurances et plusieurs avocats. On a dépensé 110.000 euros, dont 10.000 pour les allers-retours entre la France et les USA (Sophie a fait venir la mère porteuse à Paris à trois reprises, NDLR). On aurait pu dépenser moins, c’était un choix.
Tout s’est déroulé comme prévu jusqu’aux dernières semaines avant l’accouchement, où Sophie se dispute avec la mère porteuse. “Elle ne buvait pas d’eau, que du soda, et ne mangeait pas de légumes, précise-t-elle. Cela me tracassait pour le bébé car, en ce qui me concerne, je ne consomme que du bio. Les médecins m’ont aussi dit qu’elle ne s’alimentait plus et qu’elle passait ses journées au lit à regarder des séries télé. Je l’ai harcelée. Une diététicienne a fini par lui dire qu’il fallait qu’elle mange. J’avais les hormones en folie, j’étais hystérique”, ajoute-t-elle.
Sophie évoque également la période stressante de l’après naissance, “là où commence le marathon pour obtenir acte de naissance et passeport américains”. “On a fait une demande express via une agence qui nous a obtenu un rendez-vous en quelques jours pour le passeport, cela nous a coûté 300 dollars. On avait tout prévu avant. Quinze jours après, on a pu prendre l’avion et rentrer à la maison”, ajoute-t-elle, précisant qu’elle s’est gardée de dire aux autorités que son enfant était né d’une GPA.
“Intimidés”
Le retour en France et les potentielles galères administratives sont justement un sujet de tracas pour Stéphane et Julien, un couple homosexuel vivant à Paris et essayant d’avoir son premier enfant aux Etats-Unis. “On a pris un avocat pour préparer notre retour après la naissance du bébé, et notamment la délicate étape de la déclaration de naissance auprès de l’état civil.
Depuis le 5 juillet dernier, la loi française stipule qu’un enfant né de cette manière à l’étranger peut avoir deux parents français légalement reconnus, et non le seul père biologique, comme c’était le cas jusqu’à présent (en droit français, la mère légale ne peut pas être autre que la femme qui accouche). Toutefois, le parent qui n’a pas de lien biologique avec le bébé doit passer par une procédure d’adoption. La transcription pure et simple de l’état civil d’un enfant établi hors de l’Hexagone a quant à elle été refusée par la Cour de cassation.
Aux Etats-Unis, Stéphane et Julien se paient également les conseils d’un avocat – dont le rôle est d’établir le contrat et de régir leurs relations avec la mère porteuse – et sont épaulés par une psychologue. Pour eux, l’anglais représente une barrière. “Lorsqu’on a rencontré la mère porteuse, on était intimidés et le fait que ce soit dans une langue étrangère n’a pas aidé”, disent les deux hommes, qui chiffrent approximativement le coût de leurs démarches à 150.000 dollars, dont 40.000 dollars pour la mère porteuse.
Leur désir d’enfant les a par ailleurs décidé à se passer la bague au doigt, fin 2016, pour “multiplier leurs chances”. Dans certains Etats comme le New Hampshire, la GPA est en effet accessible aux couples homosexuels à la condition que ces derniers soient mariés.

Pourquoi les Français sont-ils incapables de prononcer "focus" ?

D’après notre expérience récente, « focus » fait partie des mots que les Français ne parviennent pas à prononcer correctement en anglais. Quand ils s’y essayent, cela donne en général un autre mot un peu plus salace. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Si ce petit mot cause tant de peine, c’est qu’il combine plusieurs règles linguistiques que l’on ne retrouve pas dans la langue française. “Tout d’abord, alors qu’une voyelle française n’a souvent qu’une prononciation correspondante, les voyelles anglaises en possèdent plusieurs, explique Sophie Herment, enseignante-chercheuse et maître de conférences en phonétique française. Précisons donc que “focus” n’est qu’un exemple parmi les mots anglais à engendrer des difficultés. Entre autres : “squirrel”, “colonel”, “clothes”… la liste est longue.
Si l’on se concentre sur la voyelle “o”, on voit qu’il existe ainsi le “o” court, celui de “dog”, lequel sonne davantage comme un “a”, ou encore le “o” long, souvent suivi d’un “r”, comme dans “sport”.
Vient ensuite le cas de la diphtongue, et c’est celui-ci qui concerne “focus”. Dans la pratique, la diphtongue se traduit par un arrondissement des lèvres faible et progressif pour produire un son relâché. Un exercice complexe pour nous, Français, qui ne l’employons pour aucun de nos deux types de “o”: ouverts et fermés. Par ailleurs, comme le note Sophie Herment, les confusions classiques entre “sheet” et “shit” ou “beach” et “bitch” sont dues au non-respect de la diphtongaison.
À cette difficulté s’ajoute ensuite celle de la ressemblance entre les voyelles anglaises et françaises. “Étant donné que nos alphabets sont les mêmes, la distinction entre les sons est complexe, souligne la chercheuse. Or, lorsque deux sons nous semblent proches, on a tendance à calquer la phonétique de sa langue maternelle. S’agissant de “focus”, beaucoup de français le diront en gardant le “o” français.”
Autre paramètre fondamental pour une bonne prononciation : l’intonation, laquelle passe par le respect du rythme et de la mélodie. “Contrairement au français, relativement monocorde, l’anglais possède des mouvements mélodiques plus amples”, rappelle Sophie Herment. Ainsi, les voyelles françaises sont toujours dites sous une forme pleine. Mais en anglais, celles-ci existent également sous la forme réduite, laquelle permet d’accentuer une partie du mot. Une règle qui s’applique là encore pour “focus”, dont l’accent est mis sur “fo”, la première syllabe, réduisant ainsi la dernière, “cus”. Et à ce titre, “us” doit sonner comme un “e” et non un “u”.
Les expatriés, inégaux face à l’apprentissage d’un accent
Dans les communautés d’expatriés, Sophie Herment remarque que les niveaux sont très inégaux en matière de prononciation. Étonnamment, certaines personnes arrivées aux Etats-Unis il y a plus de vingt ans ont conservé un fort accent français tandis que d’autres, en l’espace de quelques mois, ont pris un accent américain quasi-authentique.
Si certains bénéficient d’une “meilleure oreille” que d’autres, la chercheuse ajoute que de récentes études en socio-linguistique ont mis un autre argument en avant : le phénomène identitaire. “Le langage est intrinsèquement lié à notre identité. Parler une autre langue, c’est donc l’opportunité de pouvoir s’en fabriquer une nouvelle, avance la chercheuse. En ce sens, on peut peiner à prendre l’accent du pays parce qu’inconsciemment ou non, on tient à conserver son identité française. Et lorsqu’on rencontre cette difficulté malgré une bonne oreille et des années passées à l’étranger, reste la question: suis-je un expatrié qui accepte de se fondre complètement dans la communauté américaine ou y suis-je un peu réticent ?”

Deux Français inventent une app de réservation de toilettes à New York

Avouez-le, vous aussi vous avez un jour cherché désespérément des toilettes à New York pour assouvir une envie pressante. Dans ces moments-là, au mieux, il y a un aire de jeux équipée pas trop loin. Sinon, il faut tenter sa chance dans chaque restaurant croisé, avec un risque élevé de réponses négatives.
C’est ce constat qui a poussé deux Français à lancer Rockaloo, une appli de réservation de toilettes. “J’ai vu quelqu’un se prendre une amende pour avoir uriner dans la rue, se souvient le fondateur David Sirieix. Et puis, j’ai remarqué tous les panneaux sur les devantures de bars et restaurants: bathroom for customers only. L’idée était là!“. Fin 2015, David Sirieix et Yvan Bedouet décident de se consacrer à 100% au développement de leur idée. Un an et demi plus tard, en août, Rockaloo était disponible sur google play et sur l’appstore.
Le concept est simple: grâce à la géolocalisation, l’appli situe l’abonné sur une carte de New York et lui indique les établissements partenaires. Un clic sur celui qui est le plus intéressant et le tarif apparaît. Il ne reste plus qu’à présenter le reçu au gérant et les toilettes tant attendues s’ouvrent à vous.
Plus besoin de faire la pipi dance! explique David Sirieix. Faire semblant de regarder le menu, commander un café ou supplier le serveur!“. “Avec Rockaloo on est un client comme un autre qui a acheté un service“, renchérit Yvan Bedouet.

Devanture avec l'autocollant partenaire Rockaloo
Devanture avec l’autocollant partenaire Rockaloo

Pour le moment, l’appli propose des locations de toilettes à New York, une ville que les co-fondateurs connaissent bien. Tous deux sont arrivés dans les années 90 pour travailler dans la pub pour David Sirieix et à Wall Street pour Yvan Bedouet. “Nous n’avons pas d’expérience professionnelle ailleurs. On a commencé ici et on est resté“. Pour le moment, Rockaloo travaille avec 130 établissements à Manhattan et Brooklyn: des chaînes comme le Pain Quotidien, Financier ou Brooklyn Roasting Compagny, mais aussi des restaurants indépendants, un coiffeur et bientôt aussi des spas.
Chaque établissement partenaire choisit son tarif parmi les trois proposés. “La plupart fixent le prix à 1,99 dollar mais quand la demande est très importante, dans les quartiers très touristiques comme Dumbo, le prix peut monter à 4,99 dollars“. Sur cette somme, 5 % ira à une organisation à but non lucratif, 25% à l’établissement et le reste à la jeune start-up. “Ce qui intéresse le restaurant ou le bar, ce n’est pas vraiment ce qu’il va toucher, qui est minime, explique Yvan Bedouet, c’est surtout l’occasion de faire connaître son établissement à des clients qui n’auraient jamais passé les portes autrement“. Les co-fondateurs leur permettent également de proposer des prix sur la carte aux clients Rockaloo, pour rentabiliser le passage: “les formules ‘croissant gratuit pour l’achat d’un café’, marchent très bien“, reconnait David Sirieix.
Pour se faire connaître, Rockaloo est déjà très présent sur les réseaux sociaux. La prochaine étape sera la distribution de dépliants dans des endroits touristiques. Face à ceux qui leur répondent que la ville dispose de toilettes gratuits dans les parcs, les deux partenaires ne se démontent pas: “ces endroits sont souvent très sales, pas forcément sûrs quand la nuit est tombée et quand on est une femme, il y a souvent vingt personnes devant à attendre“, explique David Sirieix.
Pour développer l’app, David Sirieix et Yvan Bedouet n’ont pas souhaité lever de fonds dans un premier temps. Des proches et d’anciens clients respectifs, emballés par leur idée, ont toutefois investi dans le projet.
A peine lancée, l’appli a déjà des abonnés et les deux partenaires sont confiants, multipliant les rendez-vous avec de futurs établissements partenaires. Prochaine étape: proposer Rockaloo dans d’autres grandes villes américaines, également concernées par la pénurie de toilettes publiques.

Olivier Barrot reçoit Philippe Labro à la Maison Française de NYU

Formé aux Etats-Unis, il a couvert l’assassinat de JFK pour France Soir. L’écrivain, journaliste et cinéaste Philippe Labro, récent auteur de Ma mère, cette inconnue, participera au prochain “French Literature in the Making”, la série de rencontres littéraires animée par Olivier Barrot, le lundi 11 septembre. Ils reviendront sur l’oeuvre pléthorique de l’ancien journaliste. L’événement est gratuit.
Celui qui reçu le prix Interallié en 1986 pour L’Etudiant à l’étranger a fait ses études en Virginie. De sa couverture de la mort de John Fitzgerald Kennedy, il publia en 2013 un livre témoignage On a tiré sur le président. Personnalité à casquettes multiples, il est aussi l’auteur de l’album “Flagrant délit” pour Johnny Hallyday et a réalisé neuf films dont Rive droite, Rive gauche avec Gérard Depardieu, Nathalie Baye et Carole Bouquet.

Washington Accueil prépare son traditionnel café de rentrée

Francophones, francophiles, expatriés, parents ou jeunes enfants : tous sont invités à se rassembler autour d’un café pour fêter la rentrée de Washington Accueil le mardi 19 septembre entre 10am et 12pm. Inscriptions obligatoires par e-mail avant le 17 septembre.
L’association, qui a pour mission de faciliter l’adaptation des nouveaux arrivants francophones à Washington, organise chaque mois des rencontres autour d’un café ou d’un dîner pour aider les néo-Washingtoniens à trouver leurs marques. Des activités culturelles, culinaires, artistiques et sportives sont proposées ponctuellement au cours de l’année pour les membres.

Fabrice Jaumont: "L'avenir de l'éducation est bilingue"

Pendant des années, Fabrice Jaumont a coaché les parents, francophones et autres, à faire une “révolution bilingue” dans les écoles publiques new-yorkaises. Aujourd’hui, il sort un livre sur ces expériences. Il le présentera le mercredi 6 septembre à la librairie Albertine et le vendredi 8 à la galerie Invisible Dog à New York.
Dans The Bilingual Revolution: The Future of Education is in Two Languages  (TBR Books)l’attaché éducatif et linguistique aux Services culturels de l’Ambassade de France à New York raconte les efforts de parents issus de différentes communautés (Russes, Italiens, Arabes, Espagnols, Polonais, Français notamment) pour développer des programmes bilingues dans la ville. Un ouvrage qui, espère-t-il, servira de déclic à ceux qui veulent s’impliquer. “On sous-estime l’impact des parents motivés, dit-il. Il y a énormément d’endroits où rien ne se passe autour de l’éducation bilingue. Les initiatives pourraient se démultiplier si les parents comprenaient qu’ils sont capables de monter des programmes et si on leur donnait la recette pour le faire. Ce livre dit: vous en êtes capables, vous devez vous former et vous informer sur ce qui c’est bien passé et mal passé“.
Le livre sort sur fond de multiplication aux Etats-Unis de ces programmes qui conjuguent enseignements en anglais et dans une langue étrangère dans des classes composés d’anglophones et de non-anglophones. Le Département de l’Education de New York, qui veut développer cette offre dans ses écoles, a annoncé en février l’ouverture de 39 programmes d’immersion à la rentrée de septembre, dont un en ourdou.
On dénombre dix programmes publics français-anglais à New York. Fabrice Jaumont a été l’un des principaux moteurs derrière ce développement. “Beaucoup de parents étrangers font le choix de ne parler qu’anglais à leurs enfants à la maison parce qu’ils ont eux même fait l’objet de discriminations, alors que si on donne aux jeunes la possibilité de grandir avec la langue de leurs racines, on en fera des individus plus équilibrés et plus intelligents, si l’on en croit les études. Pourquoi s’en priver ?
Manque de motivation, administration “sourde“, écoles non-intéressées: son livre ne cache rien des obstacles auxquels sont confrontés certaines communautés. Il raconte notamment le combat judiciaire de parents russes pour préserver un programme menacé de fermeture par une nouvelle directrice. Ou encore l’échec d’un programme arabe après des réactions hostiles de la part de la presse et de groupes d’activistes, quelques années après le 11-Septembre.
Heureusement, les “success stories” sont nombreuses, à l’image du premier programme bilingue japonais de Brooklyn lancé en 2015 grâce à la détermination de cinq mamans asiatiques (une Sino-américaine, une Taïwanaise, une Coréenne et deux Japonaises). “Chaque communauté a son histoire, ses a priori, ses défis. Il y a des points communs mais la leçon du livre, c’est de trouver sa formule“.
Les francophones, dit-il, peuvent mieux faire. Selon lui, 22.000 enfants parlent français à la maison, “assez pour remplir plus de 50 programmes bilingues“. “La majorité des francophones à New York sont dans le Bronx ou au fin fond de Queens. Ils n’ont pas la même capacité à organiser des mouvements, monter des campagnes et des réunions. Ils ont vraiment besoin d’aide“, explique l’attaché.
Depuis que Fabrice Jaumont a découvert les programmes d’immersion en 1997 comme attaché linguistique à Boston, l’éducation bilingue a fortement progressé aux Etats-Unis, malgré les oppositions. Il cite notamment les ouvertures de programmes dans le Delaware et “de manière industrielle” en Utah. “Ce n’est pas uniquement pour les Mormons. Sans programmes bilingues, leur système éducatif chuterait et leur économie mourrait. Plus aucune entreprise ne voudrait venir. J’ai entendu le même argument dans le Delaware où les entreprises ne trouvaient pas la main d’oeuvre multilingue qu’elles voulaient“.
Et pour que le mouvement se poursuive, il a inclus dans le livre une série d’étapes à suivre pour les parents qui veulent se lancer dans le grand bain. “Il faut que les parents s’impliquent, qu’on les écoute, surtout dans les grandes machines institutionnelles. Même dans les pays où les parents ne sont pas acteurs du système éducatif, la culture va changer, affirme-t-il. L’avenir de l’éducation est bilingue“.

Explosions dans l'usine chimique du groupe français Arkema au Texas

C’est une des conséquences redoutées des inondations causées par la tempête Harvey: la nuit dernière, deux explosions ont secoué l’usine Arkema de Crosby au Texas. “Vers deux heures du matin (heure locale), nous avons été notifiés par le Centre d’opérations d’urgence de deux explosions et de fumées noires provenant de l’usine“, a fait savoir le groupe français, ancienne filiale de Total, dans un communiqué.


Un scénario auquel s’attendaient les autorités du Texas et les responsables d’Arkema depuis le début de la montée des hauts. Arkema, multinationale basée à Paris, fabrique des peroxydes organiques, un composé extrêmement inflammable, qui rentre dans la fabrication de plastiques et de produits pharmaceutiques.
Noyée sous 1,80 mètre d’eau et privée d’électricité, l’usine avait perdu ses capacités de réfrigération des matériaux. Vidé de l’ensemble de ses salariés, le site n’était plus accessible que par bateau, mais restait surveillé par des drones.
Quelques heures avant les explosions, les autorités avaient évacué les riverains sur un rayon de 3 km autour de l’usine. Lors d’une conférence de presse ce matin, le directeur de l’Agence fédérale des situations d’urgence, Brock Long, a affirmé que le panache provoqué par l’explosion “est extrêmement dangereux“. De son côté, Arkema indique que l’inhalation des fumées noires s’échappant de l’usine, n’est pas mortelle mais “risque d’irriter les yeux, la bouche et les poumons de ceux qui la respirent”.
La population locale doit savoir que les produits sont stockés dans plusieurs endroits sur le site, et le risque de nouvelles explosions existe. Ne retournez pas dans la zone évacuée avant que les services de secours locaux n’aient annoncé qu’il est possible de le faire en toute sécurité“, précise le groupe. Sur son site internet Arkema explique que la seule chose à faire en l’état est de “laisser le feu s’éteindre tout seul“.
 

Ces mots français à prononcer différemment en anglais

Après avoir testé les connaissances des Français en anglais, French Morning revient à la charge avec ces mots français qui existent aussi dans la langue anglaise mais se prononcent différemment. Les Français sauront-ils prononcer “amuse-bouche”, “catastrophe” ou “lingerie” with an American accent?

Investir dans French Morning: réunion d'information

Vous le savez sans doute déjà: French Morning vous invite à devenir actionnaire et participer à son développement international. La campagne d’equity crowdfunding a déjà rassemblé plus de 50 investisseurs. Mais ce n’est que le début. Il reste plus d’un mois et demi pour souscrire.
Si vous voulez en savoir plus, rejoignez nous pour une session d’information (suivie d’un cocktail) mercredi 6 septembre à 6:30 pm au restaurant Rose Hill. Nous répondrons à toutes vos questions sur les projets de French Morning et cette levée de fonds. Inscription gratuite ci-dessous (ou ici):

"L'Enfant Sauvage clôture Films on the Greens 2017

De l’Aveyron à Manhattan, Victor “L’enfant sauvage” aura fait le tour du monde. Le film de François Truffaut clôturera le festival de film français Films on the Green. La diffusion aura lieu à la Colombia University le jeudi 7 septembre à 7:30 pm.
Le choix du film a été fait par James Ivory, réalisateur américain qui sera présent pour la projection. Il est connu pour avoir réalisé une quarantaine de films avec Ismail Merchant. Les adaptations de la littérature anglaise d’E.M Forster firent la renommé du duo, avec notamment “Chambre avec vue”, sorti en 1985 qui gagna trois Academy Award.
Sorti en 1969, “l4enfant sauvage” raconte l’histoire de Victor. Découvert à l’état sauvage dans le canton de Saint Sernin, il suscite l’intérêt de médecins de l’époque comme le docteur Jean Itard ou le professeur Pinel, tous deux curieux de connaitre ses capacités intellectuelles. Son histoire devient populaire et l’on ne tarde pas à lui donner un surnom “Victor de l’Aveyron”. Etranger à la communication humaine, Victor est considéré comme sourd-muet et donc transféré dans un institut spécialisé à Paris. Joué par Jean Dasté, le professeur Pinel ne croit pas en une évolution possible du petit. Itard, joué lui par François Truffaut ne désespère pas et finit par obtenir la garde de l’enfant. La rééducation peut commencer.
Outre les qualités intrinsèques du film, James Ivory l’a sélectionné en raison de l’universalité du thème de l’enfant sauvage, qu’on retrouve par exemple dans le folkore américain avec l’histoire de Pocahontas, enlevée à sa tribu et envoyée à Londres pour être transformée en “English lady”. En France, plus qu’un fait divers, les pérégrinations de Victor entraînèrent de vraies questions philosophiques sur ce qu’est être homme.

Dallas International School: l'Ecole du Samedi reprend

(Article partenaire) A côté de son programme à temps plein, la Dallas International School ouvre ses portes également aux enfants enrôlés notamment dans des écoles américaines mais qui veulent améliorer leur français.
L’Ecole du Samedi est un programme d’immersion qui vise à aider les parents à donner une éducation en français à leurs enfants. Elle est destinée aux élèves qui peuvent déjà communiquer en français.
Les classes sont réparties en 4 niveaux:

  • Grande Section / Kindergarten
  • CP / First Grade
  • CE1 & CE2 /2nd & 3rd Grade
  • CM1 & CM2 /4th & 5th Grade

Les cours ont lieu de 9am à 12pm tous les samedis. Au cours de ces 3 heures en immersion, les enfants étudient les matières suivantes:

  • Lecture
  • Ecriture
  • Vocabulaire et conversation
  • Math
  • Geographie
  • Histoire et Culture

Inscriptions sur le site de l’école ici.
Cours du soir:
L’Institut des Langues de DIS organise également des cours du soir. Les classes pour enfants, niveaux débutant ou intermédiaire, commencent le 29 novembre 2017. Les cours pour adultes, tous niveaux, commencent eux le 6 septembre 2017.
Plus d’information sur le site 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.