“C’est une école où je voudrais mettre mes propres enfants !“. Parfait Awono, le directeur de l’école Dora Kennedy, a trouvé un argument qui parle à chaque parent pour louer le travail fait dans son établissement. Autrefois baptisé Robert Goddard, cette école a pris le nom en 2015 de Dora Kennedy, l’enseignante qui a été la première à superviser l’enseignement des langues étrangères dans le Prince George’s County dans les années 60, une fervente avocate des programmes en immersion justement.
Dora Kennedy accueille les enfants du Kindergarden au 8th grade. “Notre objectif est d’avoir des élèves parfaitement capables de s’exprimer en français, c’est-à-dire de parler, de lire et d’écrire“, résume Parfait Awono. En Kindergarten, l’anglais n’est utilisé qu’en début d’année, pour assurer la transition vers des journées 100% en français. L’anglais est ensuite réintroduit à partir du 2nd grade, à raison d’une heure par jour. Le russe est la troisième langue vivante obligatoire.
L’équipe de Dora Kennedy met en avant surtout la rigueur et la qualité de son enseignement. “Nous sommes une école où les exigences académiques sont très élevées. A l’examen américain l’année dernière, nos élèves du programme immersion en français ont réussi à 100% le test d’anglais et à 87% le test en mathématiques”, détaille encore Parfait Awono.
Autre reconnaissance : cette école a été retenue en 2014 comme “National Blue Ribbon school”, un programme du ministère de l’éducation américain qui valorise l’excellence académique en insistant sur la chance offerte à tous les enfants de réussir. Dora Kennedy a aussi reçu le “LabelFrancÉducation”, une distinction du ministère français des Affaires étrangères accordée “aux établissements scolaires étrangers qui dispensent, hors de France et dans le cadre de leur propre enseignement national, un enseignement bilingue francophone d’excellence”. “Nos enfants passent le DELF (Diplôme d’études en langue française) qui est reconnu par le gouvernement français et nous nous faisons un devoir de les faire réussir”, ajoute Parfait Awono.
Dans cette école, la mixité sociale n’est pas très importante, les élèves venant de toute la partie nord du Prince George’s County. Mais les professeurs offrent une vraie ouverture sur le monde. Les enseignants de français viennent de l’Hexagone, d’Afrique francophone ou encore d’Haïti.
Dans les programmes après l’école, c’est le sport principalement qui est mis en avant. Mais en se baladant dans l’école, on peut aussi entendre le groupe “les Petites Voix” répéter le mardi matin, l’orchestre s’exercer le lundi après-midi ou le club de DJ se réunir pour les élèves de 4th, 5th et 6th grade.
A la fin de leur scolarité, après le 8th grade, les élèves de Dora Kennedy ont la possibilité de continuer le programme d’immersion en français en allant à Central High School, à une vingtaine de minutes de là, toujours à l’est de Washington. Mais avant cela, tous auront normalement la chance de participer à un voyage d’étude à l’étranger : les élèves de 4th grade partent au Québec, ceux de 6th grade à Montréal et les 8th grade en France.
APERCU
LES PLUS : Haut niveau d’exigence académique, reconnaissance du « LabelFrancÉducation », voyages scolaires au Canada et en France
LES MOINS : Peu d’enfants natifs francophones, peu de mixité sociale, éloignement par rapport au centre de Washington
INSCRIPTIONS
Dora Kennedy est l’école “cousine” de Maya Angelou et accueille tous les enfants vivant dans la partie nord du Prince George’s County. En théorie, il suffit de répondre à ce critère géographique et d’avoir 5 ans pour participer à la loterie qui permet l’admission. En pratique, 100 élèves sont acceptés chaque année en Kindergarten et la demande est très forte. “Il est bien souvent difficile d’obtenir une place même si vous êtes si la liste d’attente“, reconnaît le directeur.
Dora Kennedy French Immersion School (école publique à programme bilingue)
Lara Fabian en concert à New York en 2018
Lara Fabian pose ses valises au Beacon Theater le 7 février 2018 dans le cadre de sa nouvelle tournée internationale “Camouflage”, qui l’amènera dans plusieurs villes américaines. Les tickets sont disponibles.
Pendant ce tour de chant, elle fera la promotion de “Camouflage”, un album qui fait la part belle au répertoire anglophone de la star francophone multilingue. Co-écrit par Lara Fabian, Sharon Vaughn et Moh Denebi (également producteur), il comporte douze chansons en anglais. Son nouveau single “Growing Wings” est disponible depuis le 4 août.
Où voir des films en plein air à New York ?
Les cinéphiles sont gâtés toute l’année à New York, mais particulièrement en été quand les festivals de film en plein air fleurissent. Petit tour d’horizon.
Films on the Green
Honneur au cinéma français pour commencer cette sélection. Ce festival annuel qui fête sa 10ème édition se déroule jusqu’au jeudi 7 septembre dans différents parcs de la ville. Cette année, ce sont des stars du 7ème Art qui ont assuré la sélection. Il faudra d’ailleurs attendre le 7 septembre pour la prochaine projection. « L’enfant sauvage » de François Truffaut, sélectionné par le réalisateur James Ivory, sera montré à Columbia University à 7:30 pm. Site
Rooftop Films
On va bien boire un verre (ou deux) sur les toits de New York, alors pourquoi ne pas y voir un film. C’est le concept de Rooftop Films. Le festival estival donne rendez-vous aux amateurs de films indépendants dans des lieux insolites, en dehors des sentiers battus: des rooftops certes, mais aussi des cours et des bâtiments industriels. Site
SummerScreen
C’est l’un des évènements les plus populaires de Brooklyn et cela fait douze ans que cela dure. Ce festival gratuit dédié à la projection de films cultes se tient à McCarren Park (Williamsburg). Musique avant projection, food trucks et snacks sont à la disposition des visiteurs. Le cultissime “Beetlejuice”, choix du public, sera projeté le 9 août en clôture du festival. Site
Socrates Sculptures Park
Jusqu’au 23 août, les cinéphiles du monde entier se retrouvent dans ce parc de Long Island City pour voir des films issus des quatre coins du monde. Le festival a pour objectif de célébrer la diversité de population de Queens. Il le fait en cuisine aussi en proposant des plats issus du pays d’où vient le film projeté. Site
Hudson River Flicks
Ce festival vous donne rendez-vous deux fois par semaine au bord de l’Hudson: le mercredi (Big Hit Wednesdays) pour la projection d’un blockbuster (“La La Land” et “Logan” sont prévus les 9 et 16 août), et le vendredi (Family Fridays) pour un film familial (“Fantastic Beasts and Where to Find Them” et “Karate Kid” vous attendent les 11 et 18 août). Les lieux sont également différents. Le mercredi, c’est à Pier 63 à Chelsea Piers et le vendredi à Pier 45 au bout de West 10th Street. Le popcorn est gratuit dans les deux cas.
Autres séries en plein air:
- A summer movie under the stars: projections chaque mercredi à Prospect Park, le parc brooklynite qui fête ses 150 ans cette année
- HBO Bryant Park Summer Film Festival: tous les lundis. Arrivez vers 5pm si vous voulez avoir une bonne place pour assister aux projections organisées depuis 20 ans à Bryant Park
- Movies with a view: projections les pieds dans la pelouse du Brooklyn Bridge Park
Le "Dîner en blanc" de retour à Dallas
C’est officiel, Le “Dîner en blanc” revient à Dallas pour sa troisième édition, le vendredi 6 octobre. Les inscriptions sur la liste d’attente sont ouvertes.
Cet évènement insolite rassemble plusieurs milliers de convives pour un pique-nique géant autour des arts culinaires et décoratifs. Comme le veut la tradition, l’emplacement est tenu secret et ne sera dévoilé que deux heures avant le début des festivités.
Le code vestimentaire est incontournable : les convives devront se parer de leur plus belle tenue blanche. Les accessoires et décorations de tables aussi doivent être blancs comme neige. Les invités devront venir équipés d’une table pliante, de deux chaises blanches, de nappes, couverts et plats. Côté boissons, seuls les vins et champagnes sont autorisés.
À New York, "Le Dîner en blanc" 2017 aura lieu le 22 août
Si le lieu sera tenu secret jusqu’à la dernière minute, la date, elle, vient d’être dévoilée: “Le Dîner en blanc” revient à New York le mardi 22 août pour sa septième édition. Les inscriptions se font en plusieurs phases à partir du lundi 7 août: la première concerne les invités de l’édition 2016, la seconde les personnes recommandées par les inscrits de la première phase, et la troisième phase concerne les personnes inscrites sur la liste d’attente.
Ce légendaire pique-nique géant réunit plus de 5.000 convives. La règle est inchangée : chacun devra venir vêtu de blanc de la tête aux pieds pour assister à cette soirée magique où danse et divertissements sont prévus. Les inscrits doivent également venir munis de leur propre pique-nique, argenterie et porcelaine fine, ainsi que des chaises et tables blanches. Une fois attablés, les participants agiteront leur serviette de lin blanc pour marquer le début des festivités. Ils sont invités à venir déguisés.
Vingt-quatre points de rendez-vous ont été établis à travers la ville, où des guides escorteront des groupes d’une centaine de personnes vers le lieu secret de l’évènement. L’an dernier, 45.000 personnes étaient sur la liste d’attente.
Jamie McCourt choisie par Trump pour être ambassadeur des Etats-Unis en France
Elle était pressentie pour représenter les Etats-Unis en Belgique. Cela sera plutôt la France.
La Maison-Blanche a annoncé, mercredi 2 août, avoir nommé Jamie McCourt au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en France et à Monaco après l’avoir sélectionnée pour Bruxelles. La nomination doit encore être approuvée par le Sénat.
Son nom n’est pas inconnu des Français. Elle est l’ex-épouse de Frank McCourt, ancien co-propriétaire de l’équipe de baseball des LA Dodgers qui a récemment racheté l’Olympique de Marseille.
Diplômée de la Sorbonne, Jamie McCourt, 63 ans, est avocate et femme d’affaires. Elle était co-propriétaire des Dodgers avec son mari jusqu’à leur séparation. Elle a été nommée PDG du club en 2009, devenant la femme la mieux placée dans le monde de la Major League Baseball (MLB), selon la biographie mise en ligne sur le site de sa société, Jamie Enterprises. Lancée en 2009, ce fonds d’investissement soutient des start-ups issues de la tech, des projets immobiliers et des entreprises de biotech. Elle a notamment placé ses billes dans l’entreprise de partage de voitures ZipCar au démarrage de la société. Jamie McCourt a étudié et vécu à Aix-en-Provence.
Selon le Los Angeles Times, Jamie McCourt a donné 400.000 dollars à la campagne de Donald Trump. La pratique de nommer des donateurs à des postes de représentation diplomatique est répandue aux Etats-Unis.
Gilles Lorand, un guide-détective breton à San Francisco
Rendez-vous est pris dans le Panhandle, point de départ d’une promenade dans Haight-Ashbury, à la découverte de l’histoire du quartier hippie et du Summer of Love qui s’y déroula il y a 50 ans. Quelques fleurs dans les cheveux, et de bonnes chaussures aux pieds, le petit groupe mené par Gilles Lorand part sur les traces de Janis Joplin ou du Grateful Dead, entre tie-dye et volutes d’encens.
La visite d’Haight-Ashbury est l’un des circuits proposés par San Francisco by Gilles, l’entreprise de visites guidées à pied lancée en octobre 2016 par Gilles Lorand. Arrivé en janvier 2010 à San Francisco pour ses études, ce Breton originaire de Plémet dans les Côtes d’Armor, revient à ses premières amours, le tourisme: “Après l’obtention d’un BTS tourisme, j’ai guidé des visites en anglais et en espagnol à l’abbaye du Mont Saint-Michel. J’ai ensuite passé vingt ans à Disneyland Paris, de la centrale de réservation à la direction du marketing. Quand je suis arrivé à saturation, j’ai fait des demandes d’inscription à différentes universités américaines, et c’est comme ça que je suis arrivé à San Francisco.”
Désireux d’étudier les techniques de publicité dans l’idée de monter sa propre entreprise, Gilles Lorand obtient un Bachelor au bout de quatre ans d’études. Les visites de sa famille et de ses amis mettent en évidence le manque de visites en français: “J’essayais de les occuper pendant que j’allais en cours, plaisante-il. A part les bus à étages qui font du tourisme de masse, il n’y avait pas vraiment de visites guidées en français. Entre mes cours, je partais à la découverte de San Francisco, pour mettre des images sur les lectures en rapport avec la ville que j’avais faites.” Un de ses professeurs à l’université de San Francisco, lui-même guide, lui parle de San Francisco City Guides, un organisme de visites à pied gratuites dans toute la ville. Il s’y forme, en plus de suivre des cours d’histoire sur l’histoire de la ville.

En parallèle, Gilles Lorand a lancé sa propre entreprise de visites guidées en français pour des groupes de 4 à 10 personnes ou privatives. Les visites plus longues combinent plusieurs quartiers: par exemple, on peut partir du Ferry Building, explorer Chinatown Nob Hill, Russian Hill, puis marcher jusqu’au Golden Gate Bridge.
Au fur et à mesure de ses visites, Gilles Lorand distille des petits secrets, s’éloignent des sentiers battus pour révéler des détails moins connus sur San Francisco. “Je veux offrir plus que ce que l’on peut trouver dans le Guide du Routard. J’adapte également mes visites à l’actualité: avec les 50 ans du Summer of Love, il semblait normal de modifier la visite de Haight-Ashbury pour consacrer plus de temps à cet événement.”
Chinatown, Castro, Mission, North Beach, Marina: “J’ai l’impression de passer dans plein de villages différents, les cultures se côtoient et se mélangent.” Une fois la visite terminée, il la prolonge en indiquant bonnes adresses et lieux à ne manquer. Il retravaille ses circuits en incorporant les réponses aux questions posées par ses visiteurs: “C’est comme un travail de détective: si je n’ai pas la réponse sur le champ, je la cherche et ma prochaine visite s’en trouve enrichie.”
10 films français à voir sur Netflix pour vos soirs d'été
Par ces chaudes journées d’été, pourquoi ne pas rester au frais devant un bon film français. Voici dix films disponibles en ce moment sur la plateforme Netflix US.
1- “My golden days” (“Trois souvenirs de ma jeunesse”)
Réalisé par Arnaud Desplechin avec Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet
Après plusieurs années d’absence, l’anthropologue Paul Dédalus revient dans son pays natal, la France. Dès lors, les souvenirs d’enfance de ce quadragénaire reviennent : un voyage en URSS pendant son adolescence, au cours duquel il avait offert son passeport à un jeune juif désireux de fuir l’empire soviétique, ou bien son histoire d’amour avec Esther, une lycéenne roubaisienne. Trois souvenirs de ma jeunesse a été nommé onze fois aux César et a remporté le prix du meilleur réalisateur.
2- “Valley of love”
Réalisé par Guillaume Nicloux avec Isabelle Huppert, Gérard Depardieu, Dan Warner.
Isabelle Huppert et Gérard Depardieu se retrouvent en Californie, dans la Vallée de la mort, après des années sans nouvelles l’un de l’autre. Un rendez-vous en réalité planifié par Michael, leur fils s’étant suicidé six mois plus tôt. Au cours d’un parcours initiatique, le couple traverse les lieux mythiques que sont Badwater Basin, Dante’s View ou encore Mosaïc Canyon.
3- “La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil”
Réalisé par Joann Sfar avec Freya Mavor, Benjamin Biolay, Elio Germano.
Dactylographe dans une agence de publicité, Dany, une jeune femme peu sûre d’elle, se voit confier un travail de rédaction à rendre le lendemain. Son chef, qui doit se rendre en Suisse en famille le jour même, lui demande de les conduire à l’aéroport. Mais plutôt que de ramener la voiture à son domicile, Dany décide de prendre la route en direction de la Côte d’Azur, sans imaginer l’engrenage infernal qui l’attend.
4- “Mustang”
Réalisé par Deniz Gamze Ergüven avec Güneş Nezihe Şensoy, Doğa Zeynep Doğuşlu.
La vie de ces cinq soeurs turques orphelines est prise dans l’étau du patriarcat. Le dernier jour de l’année scolaire, les jeunes femmes s’adonnent à un jeu en compagnie de camarades de classes, lequel dépasse les limites qui leur sont habituellement imposées. Mustang met en scène le combat de ces jeunes femmes prêtes à tout pour défendre leur liberté.
5- “Divines”
Réalisé par Houda Benyamina avec Oulaya Amamra, Déborah Lukumuena, Jisca Kalvanda
Dounia vit en banlieue parisienne et ne rêve que d’une chose : réussir et gagner beaucoup d’argent. Avec l’aide de sa meilleure amie, Maimouna, et d’un danseur du nom de Djigui, la jeune femme va gravir les échelons de la criminalité.
6- “The Kidnapping of Michel Houellebecq” (“L’enlèvement de Michel Houellebecq”)
Réalisé par Guillaume Nicloux avec Michel Houellebecq, Luc Schwarz, Matthieu Nicourt.
En 2011, Michel Houellebecq disparaît mystérieusement. Le réalisateur Guillaume Nicloux, qui imagine que ce dernier et ses amis ont été enlevés puis séquestrés, décide de raconter ce scénario imaginaire dans un film. L’écrivain et ses camarades se retrouvent ainsi chez un couple de retraités, où les personnages tissent des liens et les particularités de chacun se révèlent.
7- “Two days, one night” (“Deux jours, une nuit”)
Réalisé par Jean-Luc et Pierre Dardenne avec Marion Cotillard, Fabrizio Rongione.
Après une terrible dépression, Sandra, employée dans une entreprise de panneaux solaires, arrive au terme de son arrêt maladie. Après la réorganisation de l’entreprise, le patron soumet les employés à un dilemme : conserver leur prime de 1.000 euros ou y renoncer pour permettre à la jeune femme de réintégrer l’équipe. Entre révoltes et injustices, Sandra affronte le parcours du combattant pendant deux jours et une nuit.
8- “Girlhood” (Bande de filles)
Réalisé par Céline Sciamma avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh.
Merieme, jeune adolescente de banlieue discrète et raisonnable, croise le chemin de trois filles libérées de toute convenance. En entrant dans la bande, les perspectives de Merieme se transforment fondamentalement. Ce film est un petit bijou. Il a été acclamé par la critique à sa sortie. Il a reçu deux nominations aux César 2015 et remporté plusieurs prix.
9 – “Being 17” (“Quand on a 17 ans”)
Réalisé par André Téchiné avec Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein, Corentin Fila.
Damien, 17 ans, vit dans une ville des Pyrénées avec sa mère médecin, Marianne. À l’école, il est le souffre-douleur de Tom, l’un de ses camarade de classe. Mais alors que la mère adoptive de ce dernier tombe malade, Marianne décide d’accueillir le garçon sous son toit, modifiant ainsi la relation qu’entretiennent les jeunes hommes.
10- “Young and beautiful” (“Jeune et jolie”)
Réalisé par François Ozon, avec Marine Vacth, Charlotte Rampling, Géraldine Pailhas.
En quatre chansons et quatre saisons, “Jeune et Jolie” dresse le portrait d’Isabelle, une Parisienne de 17 ans qui se livre volontairement à la prostitution. Les motivations de la jeune femme, qui ne manque a priori ni d’amour ni d’argent, restent énigmatiques.
Alexis Andres nommé consul de France à Houston
Alexis Andres a été nommé consul général de France à Houston en remplacement de Sujiro Seam, arrivé au terme de son mandat.
C’est un premier poste de consul pour ce conseiller de coopération et d’action culturelle au ministère des affaires étrangères qui dirige depuis 2013 l’Institut français d’Algérie à Alger. Diplômé de l’ENA, passé par l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg et l’Université des sciences humaines de Strasbourg (USHS), il fut secrétaire général de l’Ambassade de France à Berlin avant de devenir, en 2011, sous-préfet de Lunéville (Meurthe-et-Moselle).
Arrivé au consulat en 2013, Sujiro Seam a indiqué à la mi-juillet avoir été nommé ambassadeur de France aux îles Fidji en conseil des ministres.
Jazz et chansons françaises avec Chloé Perrier au Cornelia Street Cafe
La Savoyarde Chloé Perrier jouera au Cornelia Street Cafe le dimanche 6 août dans le cadre du Summer Cabaret Festival.
La chanteuse de jazz a un album à son actif, “Coeur de Française”, où elle revisite les titres de grandes figures de la culture française, dont Serge Gainsbourg, Claude Nougaro, Marguerite Duras, Blossom Dearie ou encore Benjamin Biolay, accompagnée d’Elie Chemali au piano et Félix Sabal-Lecco aux percussions. Au Cornelia Street Cafe, elle sera accompagnée d’amis musiciens, Sharik Hassan au piano et Jim Robertson à la basse. Ils joueront un mélange de chansons françaises et de classiques du jazz.
Avec Explorism, Jérémie Lahmi réinvente l'iconique Stan Smith
“J’aimerais un jour pouvoir m’appeler entrepreneur, mais pour le moment j’apprends“. A 23 ans, Jérémie Lahmi a l’excitation du primo-startupeur.
En avril, le Français lançait Explorism, une marque de baskets de luxe. Le concept: une Stan Smith colorée et travaillée par un professionnel de la patine. “Chaque paire de basket est un produit unique“, raconte le jeune homme. A la manoeuvre, l’artisan, qui travaille aussi pour Berluti, applique une couleur grâce à son propre mélange, repasse une couche pour donner un effet brûlé aux extrémités avant de patiner le cuir à la main.
“J’ai toujours été attiré par l’artisanat, le savoir-faire, l’attention au détail“, explique Jérémie Lahmi, détenteur d’un master sur l’industrie du luxe de l’Université de Caroline du Nord. “Mon rêve, c’est de réussir à partager ce goût pour l’artisanat avec le plus de monde possible, rendre le luxe plus accessible“. Le prix de la paire de baskets avant patine: 75 dollars, après patine: 380 dollars.
“Ça reste cher mais à ce prix-là, les clients ont un produit qu’ils ne verront pas aux pieds de tout le monde. Il est travaillé à la main, à New York. Le savoir se paie car une paire demande cinq heures de travail sans compter les temps de séchage“. Pour lancer Explorism au printemps, Jérémie Lamhi a dû puiser dans ses économies mais son business plan lui permet d’éviter les grosses sorties d’argent: “Toutes les chaussures sont faites à la demande, je n’ai donc pas à avoir de stock et à entreposer“. Les ventes se font sur le site de la marque et grâce à des opérations pop-up dans des boutiques de Manhattan. La prochaine est prévue pour octobre. Ses chaussures sont aussi en vente à Upton Collective à SoHo (390 W. Broadway), où il a fait une opération pop-up en juin.
“J’ai de la chance car mon père est entrepreneur, il a tout quitté à Paris en 2009 pour construire quelque chose de nouveau ici, à New York. C’est un très bon exemple pour moi“, explique le jeune entrepreneur qui pense déjà à un nouveau produit populaire détourné pour le rendre luxueux: le célèbre sac à dos Jansport, retravaillé avec du cuir italien.